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vendredi 16 juillet 2004

Aujourd'hui, carénage du bateau. Ca veut dire sortir du port (qui fermait à 7h40, dur), mettre le bateau contre un quai aménagé à cet effet, l'amarrer convenablement et attendre que le niveau baisse. C'est de la marée qu'il s'agit, bien sûr. Avec 7 à 10m de dénivelé pour pas un rond, pourquoi diable se faire gruter à grands frais ? Une fois que le bateau est convenablement posé sur sa quille et qu'on s'est assuré qu'il pencherait du bon côté, celui du quai, il n'y a plus qu'à attendre.

Ensuite, première manche : grattage de toutes les saloperies qui ont poussé sur la coque, et il y en a. Y compris de magnifiques colonies d'urochordés (il y a un autre nom que j'ai oublié), ces espèces de ventouses immondes qui s'installent en quelques mois sur tout objet flottant dans un port de plaisance. Le fait que ces animaux représentent un stade intermédiaire entre mollusques et vertébrés est certainement passionnant pour le zoologue, mais pour le plaisancier, ça revient à rouler avec le frein à main serré. Bref, grattage à la raclette et au balai-brosse : je travaille à l'ancienne, moi, sans karcher (pas donné ces bestioles là), avec juste un jet d'eau et tout plein de tuyaux parce que le robinet est à dache. Deux heures de boulot pénible, en gros.

Deuxième mi-temps : il s'agit de recouvrir la totalité des œuvres vives (ce qui sera sous l'eau) d'une peinture noire très crade et qui fait des taches relativement indélébiles, même sur la peau. Se dépêcher, parce que la marée remonte (surtout si on a pris le temps d'aller s'empiffrer à déjeuner entre les deux). Bon, moyennant de recruter des assistants, c'est faisable en une heure. Les artificiers peuvent faire de très bons peintres à l'occasion.

Après, il est temps de se laver tant bien que mal, de ranger le matos, et d'aller s'en jeter un petit en attendant la mer. Pour aller faire un bon petit tour à la voile, histoire de ne pas se poser trop de mauvaises questions quand le soir arrive et que les courbatures se font sentir. "C'est la plaisance, c'est le pied", comme disait l'autre.

Je vous épargne les photos de coque dégueulasse, on voit assez d'horreurs à la télé. Non, plutôt, une photo de mon terrain de jeu, prise ce soir de la plage :


Baie de Perros (Côtes d'Armor), 16 juillet 2004, 21h38.

Le Plume vous salue bien.


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