Écouter parler les sources
À l'occasion de mon passage au musée de la Marine, jeudi dernier, j'ai acheté un numéro récent de la revue des amis du musée, Neptunia, consacré à la fabrication de l'artillerie de marine. J'y ai lu un article qui cause en partie de mes sujets de recherches - avec tellement d'erreurs et d'à-peu-près que je réalise mieux l'urgence qu'il y a à boucler, rédiger et, si possible, publier mes propres résultats.
Vendredi, dernière séance d'archives consacrée au carton qui m'intéressait ces derniers temps. Je ne pense pas que j'irais faire beaucoup plus de dépouillement aux archives nationales cette année ; il faut savor dire « stop ». Ou peut-être encore un tout petit, petit, petit peu. Ce qui ne veut pas dire que j'ai renoncé à retourner voir des trucs à Lorient ou à aller jeter un coup d'œil à Limoges...
Le moulin de Guillot, ancienne forerie de canons et lavoir à minerai, Feuillade (Charente), juin 2004.
En attendant, je fais des fiches. Utile, dans la mesure où ça me force à revoir l'ensemble de ma documentation. Qui, disons-le, commence à être substantielle.
Lucien Fèbvre disait que faire de l'histoire, ce n'est pas simplifier mais compliquer. Et c'est vrai : en prétendant simplifier, généraliser, prendre de la hauteur, on arrive à faire de belles phrases, de belles démonstrations - et on se plante. Parce qu'on n'a pas assez écouté parler sa documentation, tout simplement.
Le Plume vous salue bien.