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Des photos et des jours

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samedi 26 mars 2005

D'où je vous parle

Là d'où je vous parle il y a de grands pins, des chênes, des chataîgners. Il y a des passereaux qui chantent de tous les côtés, des geais dans les bois et des goëlands qui planent au dessus.

Là d'où je vous parle il y a une baie qui se remplit et se vide toutes les 12h30, avec ses rochers qui se découvrent et se recouvrent dans un ordre immuable. Il y a des galets roulés par la mer à marée haute et des pêcheurs de coquillages qui arpentent la grève à marée basse.

Il y a des arbres en haut desquels je suis grimpé et des rochers où je me suis écorché les genous. Des pentes que j'ai dévalé dans des carioles de circonstances et d'autres que j'ai remonté en maillot de bain, une serviette sur les épaules. Il y a des prés que j'ai fauchés et des volets que j'ai repeints.

Là d'où je vous parle il y a des paysages qui me donnent envie de chanter à tue-tête quand je les vois au sortir du virage, juste avant la maison, et il y a des aubépines en fleurs sur le talus d'à côté.


Une aubépine en pleine floraison, hier en fin de matinée.

Il y a aussi une fichue perturbation orageuse qui nous rince depuis la fin de l'après-midi. La perfection n'est pas de ce monde, dit-on.

Le Plume vous salue bien



vendredi 25 mars 2005

Tête de mât

Alors aujourd'hui :


Mon batô vu d'en hô - et en prime mes godasses. 17h cet après-midi.

Je ne suis pas spécialement sujet au vertige mais soyons francs : ce n'est pas ma position favorite pour bricoler.

Le programme de la soirée : des cousins, des pâtes et du chouchen. D'ailleurs je vous laisse, les pâtes m'appellent !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 24 mars 2005

Campus

Aujourd'hui était paraît-il la journée de la courtoisie au volant - ça tombe bien, j'ai justement passé le plus clair de ma journée au volant. De Paris aux fins fonds du Trégor par Le Mans et Rennes. Côté courtoisie, je n'ai rien remarqué de particulier, mais rien de pire que d'habitude non plus, à part de la pluie brouillassante du côté de Chartres et un gros orage près de Laval - la météo n'était pas directement concernée par cette opération.

Ces derniers temps j'ai pris l'habitude de faire ce trajet par Caen et Avranche, vu que ça permet d'éviter les sorties sud de Paris et le contournement de Rennes, mais vu que j'avais des papiers à déposer à l'université du Mans, je suis revenu à l'itinéraire ancien. C'est je crois la première fois que je m'arrête au Mans, autrement que pour changer de train ou faire le plein d'essence, depuis l'enterrement de ma grand-mère - c'était en 1982, si mes souvenirs sont bons. Et évidemment je n'avais jamais mis les pieds dans cette université, de création relativement récente : l'université du Maine, pour l'appeler par son nom. Ce qui en fait, me faisait remarquer Madame Plume, l'homonyme de la prestigieuse université de l'État américain du Maine. Ceci dit, la province du Maine dont l'État du Maine tire son nom étant bel et bien la région du Mans, la logique est sauve. Sauf bien sûr si l'on considère le cas de la Maine, rivière qui porte le même nom mais n'est pas dans le Maine. Ni l'un ni l'autre. Par contre, elle traverse les ponts de Cé, mais c'est une autre histoire*. Revenons à nos moutons.

Ce à quoi je voulais en venir, c'est qu'il est très sympa, ce petit campus. J'y ai retrouvé l'ambiance de campus provincial une après-midi de printemps, où les étudiants prennent un peu le temps de vivre tout en révisant mollement... On ne retrouve pas ça du tout dans les universités parisiennes : amphi, métro, dodo.

Les bâtiments eux-même sont de bric et de broc, ce qui tout compte fait a son charme ; quant aux parkings, ils sont un vrai poème à eux tous seuls : le musée de l'automobile du Mans risque bien de pâtir de cette concurrence sauvage qui rassemble 30 ans de production automobile européenne, et ce avec vue imprenanble sur le centre historique et la cathédrale Saint-Julien.

La caféteria de la faculté des sciences fermait à 15h. J'étais donc pile dans les temps pour y prendre le dernier sandwich disponible et le déguster tranquilement avec un coca light. Moins cher, meilleur et plus sympa qu'une aire de repos d'autoroute. Autour de moi, des étudiants s'adonnent à ce qui semble être leur passe-temps favori, les mots fléchés d'Ouest-France, sur lequel s'efforçaient indépendemment trois petits groupes.

Un café, deux cafés finalement. Envie de traîner, comme aux premiers beaux jours à Talence, à l'époque. Je suis un éternel étudiant. Mais si je veux arriver à bon port avant la nuit, il faut reprendre la route.

J'aurais pu aussi vous parler de la lumière dorée de fin d'après-midi sur les collines de l'Ouest, mais je n'ai pas de photo : faire des embardées sur la chaussée tout en essayant de cadrer un cliché, ça n'aurait pas été courtois.

Le Plume vous salue bien.

* La Maine, produit du confluent de la Mayenne et de la Sarthe, venues du Maine, et du Loir, qui longe la Loire, coule brièvement en Anjou avant de se jetter dans la Loire, justement. D'où le nom du département, le Maine-et-Loire, ou plutôt la Maine-et-Loire, comme ne pourront manquer de le remarquer ceux qui auront démélé jusqu'au bout cette pelotte de mots.



mercredi 23 mars 2005

Un parfum d'Italie

Avec les beaux jours nos rues prennent un petit parfum de Toscane - alors pourquoi pas s'en imprégner un peu !


Faubourgs et environs de Sienne vu de la Torre del Mangia, février 1994.

Côté 20six par contre on est bien loin de la légendaire efficacité allemande. Les changements de serveurs devaient apporter le bonheur et la prospérité au prix de perturbations temporaires : on attend toujours. Faut dire, si vous regardez les messages d'erreurs que l'on retrouve régulièrement, vous verrez : Proxy error etc. [bon, OK, ils utilisent des proxys comme front end, complètement inutile à mon avis mais ça les regarde] et tout en bas Apache http (Debian) [beurk des pingouins] version 2.0.52. Cette version-là, il faut dix minutes à l'internaute moyen pour trouver un outil qui fait planter le serveur ; elle est obsolète depuis début février... Bien joué !

Bah, pour ce que je paye, je peux pas être exigeant. Et puis si mes chers lecteurs sont en manque lors des plantages de 20six, ils peuvent toujours aller faire un tour sur les pages persos !

Le Plume vous salue bien.

[NB: message transferré depuis 20six.fr, bien entendu]




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