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Des photos et des jours

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dimanche 7 janvier 2007

Et retour

Rentré à Paris ce soir, aussi fatigué qu'au départ, mais pas plus. C'est déja ça. Pourtant, on ne s'est pas surmenés pendant ces trois jours !


Angoulême, l'église Saint-Ausonne vue de l'entrée du Jardin Vert, décembre 2005.

D'ailleurs on n'est tellement pas sortis que je recycle de vieilles photos pour ces entrées. Samedi, pas mis les pieds dehors ; aujourd'hui, sortis seulement pour aller à la gare.

Demain, au boulot. Un peu marre de traîner la patte à ce point là. Il est vrai que question repos, on n'a pas fait très fort ces dernières semaines...

Le Plume vous salue bien.



vendredi 5 janvier 2007

Brève charentaise

À Angoulême pour quelques jours. Complètements crevés sinon tout est OK.


L'hôtel de ville d'Angoulême... en mai dernier. Mais ça n'a pas tellement changé depuis.

Du coup, seule activité du jour : un petit tour en ville, quelques achats indispensables et retour. Et maintenant, dodo. Ne pas penser au compte en banque à marée basse, même s'il est basé à 300 m d'ici, ni à la vaisselle pas faite qui nous attends à Paris - oui, drôle d'idée d'inviter du monde à dîner quand on a un train le lendemain matin. Bref. Dodo, donc.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 4 janvier 2007

...and crossing back.

Suite de la précédente : après la Pennsylvanie vue du New Jersey, le New Jersey (et le New Jersey) depuis la Pennsylvanie.


Le USS New Jersey derrière la poupe du Moshulu, Philadelphie, Penn's Landing, 29 décembre 2006.

De ce côté-ci de l'Atlantique, les choses avancent : fini les tas de cartons dans un local surchauffé du bâtiment Condorcet ; notre service est maintenant dans ses murs et dans ses meubles aux Grands Moulins de Paris. Un grand moment !

Par contre, il n'y a pas de chauffage. On peut toujours aller se réchauffer au bâtiment Condorcet quand on commence à avoir froid aux pieds.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 3 janvier 2007

Crossing the Delaware

Un des épisodes les plus célèbres de la guerre d'indépendance américaine - au fait, pourquoi dit-on en français « guerre d'indépendance américaine » et en anglais « Revolutionary War »? Ça me semble une bonne question, et je ne vois pas de réponse évidente.

Un des épisodes les plus célèbre de cette guerre, donc : la traversée de la Delaware. Washington fait franchir le fleuve à moitié gelé à son armée pour surprendre l'armée anglaise sur son lieu d'hivernage, au lendemain de noël 1776. La célébrité de l'épisode doit sans doute beaucoup à un tableau historique fameux représentant la scène. À voir ce tableau, une chose est certaine : fin décembre 2006, il faisait meilleur entre Pennsylvanie et New Jersey que 230 ans auparavant.


Philadelphie vue du poste d'observation de l'USS New Jersey, Camden (NJ), 28 décembre 2006, vers midi.

Le cuirassé New Jersey, construit de 1940 à 1942 aux chantiers navals de Philadelphie, a fait quatre guerres, de la bataille du Pacifique à la première guerre du Golfe. C'est maintenant un bateau musée sur lequel les petits garçons ouvrent de grands yeux sous le soleil d'hiver. En face, devant l'Independence Seaport Museum, le croiseur USS Olympia (lancé en 1892, coque blanche) et le quatre-mâts Moshulu (1904, coque noire) rappellent que les bords de la Delaware sont un port de mer. Les effets de la marée se font d'ailleurs ressentir jusqu'à Trenton, bien en amont - c'est là que Washington fit sa traversée hivernale.

Le Moshulu ne m'étais pas inconnu ; je l'avais croisé il y a pas mal de temps dans les lignes d'un livre d'Eric Newby. Ce qui est bien sûr l'occasion de rendre un hommage supplémentaire à un des grands disparus de l'année 2006.

Le Plume vous salue bien.

Eric Newby, The Last Grain Race, An Epic Adventure of the Sea, Londres, Martin Secker & Warburg, 1956 (Picador, 1990).



mardi 2 janvier 2007

Le désert des Tartares

Et voilà : comme dans le roman de Buzzati, nous sommes dans la forteresse en attendant les Tartares - en l'occurence, les déménageurs qui doivent nous amener nos outils de travail. Un grand classique du genre : « Ah, mais on avait toujours dit le 4 » même si la veille des vacances le même type avait dit « le 2 sans faute, donc. » Normal, quoi.

Du coup, rentrée dans les mêmes conditions qu'avant les vacances : squatt dans les caves du bâtiment Condorcet. D'un autre côté, il commence à y avoir du monde, dans ce bâtiment, c'est plus sympa que dans un bâtiment tout vide...


Le bâtiment Codorcet vu du quai d'Ivry le 19 décembre dernier.

Par contre les conditions thermiques dans ce local ne s'améliorent guère. Va falloir sortir les maillots de bains !

Le Plume vous salue bien.



lundi 1 janvier 2007

Vœux

Pour 2007 : Amour, bonheur, santé et tout ça. Et tant qu'à faire, beaucoup d'argent.


Campus de l'université de Pennsylvanie, 27 décembre, 16:07 EST.

Sur ce dernier point - il va de soi que si mon vœu se réalisait pour certain d'entre vous je serais amené à demander une commission. Mettons 10%.

Bananier à tous !

Le Plume vous salue bien.



dimanche 31 décembre 2006

Philadelphia / Convention Center

L'ancienne gare de Reading, en plein centre de Philadelphie, fait maintenant partie du Convention Center de Philadelphie, à côté des grands hôtels, pas bien loin du City Hall. La grande verrière était déserte : la convention pour laquelle nous étions venus se passait dans une autre partie du complexe. Au rez-de-chaussée, le marché couvert d'East Market fourmille de monde ; on peut y acheter de la charcuterie amish, des accessoires de cuisine, du poisson, du fromage ; y manger des huîtres grillées, du cheese steak, de la crème glacée ou tout ce qu'on veut.


Philadelphia, Reading Terminal, 12th and Market Street, 30 décembre, 14h36 EST.

Au sous-sol, par contre, on prend toujours le train : c'est Market East, une gare de banlieue. On peut se rendre à Trenton (New Jersey), à Wilmington (Delaware) et dans différents coins du Sud-Est de la Pennsylvanie. Pour les trains de grandes lignes (il y en a : Philadelphie est au centre du North-East Corridor qui relie Boston à Richmond via New York, Philadelphie, Baltimore et Washington), il faut se rendre à la monumentale gare de 30th Street, à quelques blocks de là.

Nous y prenions quant à nous le train pour l'aéroport. Le contrôleur, en grande forme, faisait virevolter sa pince à bousiller les billets avec une agileté comparable au cuistot du grill japonais de la veille. De l'annonce des stations comme show - and you all have a safe holiday week end and a happy new year !

Le voyage de retour : fatiguant, comme d'habitude, surout pour quelqu'un qui ne dort pas dans l'avion, ou si peu. Ça m'a permis de voir quelques navets, c'est toujours ça de fait. Et il n'est pas déplaisant de rentrer chez soi.

Le Plume vous salue bien.



samedi 30 décembre 2006

Philadelphia / South Street

En remontant des quais de la Delaware, je suis tombé par hasard sur une rue connue pour ses boutiques, ses petits restaurants et ses cheese steaks. Le Philly chease steak : une institution à part entière. Il s'agit d'un sandwich de lamelles de bœuf grillées avec des oignons et du fromage fondu... Un concentré de choléstérol, pas d'utilisation prolongée sans avis médical. Miam.


South Street, Philadelphia, hier, vers 13 h.

À propos de médecine : en remontant vers le Convention Center, croisé la figure émaciée de Ben Franklin, encore lui - sous la forme d'une statue dans la cours du Pennsylvania Hospital, fondé en 1752 par ledit Franklin et un médecin de la ville. Il dépend maintenant de l'université de Pennsylvanie, tout comme le principal hôpital de la ville, près du campus, de l'autre côté de la Shuykill River.

Plus tard, passé un bon moment autour d'une bière avec des amis venus également pour la convention. Et maintenant, alors que notre rythme de sommeil commence à s'adapter à la longitude du lieu, il est temps de faire les valises : nous repartons ce soir.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 29 décembre 2006

Philadelphia / Penn's Landing

Longue promenade à pied aujourd'hui dans le quartier historique de Philadelphie et sur les quais de la Delaware. Ces derniers sont dédié au fondateur de la ville, le Quaker William Penn, qui débarqua à cet endroit en 1682. Cependant, le grand homme de l'histoire de Philadelphie, c'est Benjamin Franklin, imprimeur et philosophe, l'un des pères de la révolution américaine - le pont qui relie Philadelphie à Camden porte son nom.


Penn's Landing et le Benjamin Franklin Bridge, aujourd'hui, vers midi.

Au musée maritime voisin, acheté un ou deux livres, l'un sur les chantiers navals de Philadelphie et Camden au XIXe siècle et l'autre, plutôt un fascicule, sur les tentatives de construction de navires en béton au début du XXe. Ils viennent s'ajouter aux livres achetés sur le campus avant-hier sur le USS Monitor, sur les égouts de Paris et sur les voitures électriques des années 1890. Sans compter divers romans policiers et la douzaine d'ouvrages achetés par Madame dans sa propre spécialité : les valises vont peser plus lourd à l'aller qu'au retour, c'est certain. Moi aussi, d'ailleurs, compte tenu des spécialités gastronomiques locales dont je vous parlerai demain...

Le Plume vous salue bien.



jeudi 28 décembre 2006

Camden, New Jersey

À l'Est de Philadelphie, un fleuve : la Delaware. De l'autre côté du fleuve, un autre État : le New Jersey. Camden est à Philadelphie ce que Newark, à l'autre bout du New Jersey, est à New York : entre zone portuaire et faubourg déclassé, un parent pauvre.


Camden, New Jersey, Market Avenue, ce matin, 10 h.

Philadelphie s'est difficilement sorti de vingt années de crise dans les décennies 1970 et 80 ; Camden n'est pas encore tiré d'affaire. À deux pas d'un gigantesque City Hall, mémoire d'une prospérité perdue, le tissus urbain est discontinu, ténu, usé jusqu'à la corde ; dans les petits immeubles d'un ou deux étages qui bordent les avenues, les boutiques grecques ou italiennes ont souvent mis la clé sous la porte ; de vénérables bâtiments sont presque en ruines. Tout près de lugubres housing projects, l'ancien cuirassé USS New Jersey a jetté l'ancre définitivement et attire les touristes (qui n'affluent pas spontanément à Camden) vers le front de rivière.

À mi-chemin entre l'hôtel de ville et le New Jersey Aquarium, trois maisons isolées entre une avenue déserte et un immense parking : c'est la maison de Walt Whitman. Son fantôme est parti ; il arpente les travées d'un supermarché californien, très loin d'ici.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : « A Supermarket in California » d'Allen Ginsberg est également disponible sur le site PennSound de l'université de Pennsylvanie, de l'autre côté de la rivière.



mercredi 27 décembre 2006

Philadelphia / City Center

Philadelphie : la cité de l'amour fraternel, à en croire ses fondateurs. Et de fait, pas désagréable comme ville, moins artificiel que Washington, moins démesuré que New York... Ce qui est démesuré, c'est l'immensité pavillonnaire que l'on apperçoit de l'avion ; le centre-ville, quand à lui, ne fait quelques kilomètres, entre le fleuve Delaware à l'Est et la rivière Shuykill à l'Ouest.

Le centre-ville, c'est le plus ancien plan en damier d'Amérique du Nord : la ville a été conçue ainsi dès le début du XVIIIe siècle. Au centre, l'hôtel de ville, style Second Empire dopé aux anabolisants ; autour, c'est la cohabitation des immeubles parallélépipédiques du siècle dernier et des gratte-ciels de verre et d'acier qui marquent le réveil de la ville depuis la fin des années 1980...


L'angle nord-est du City Hall et le quartier des affaires, Philadelphie, ce matin, 9h20.

Aujourd'hui, journée studieuse, sur le campus de l'université de Pennsylvanie (à un quart d'heure du centre-ville en autobus, sans doute moins en métro) : bibliothèque, librairies, etc. J'en reparlerai sûrement. Et ce soir, les mondanités commencent : pas pour rien que j'ai amené le costard, tiens !

Le Plume vous salue bien.



lundi 25 décembre 2006

America America (once again)

Laissez-moi passer j'ai mon billet mon visa
Je suis déjà dans l'avion going to America

Laurent Voulzy, « Rock Collection »

Ouais, on fait dans la citation intello, ce soir. Pour compenser, un film d'Elia Kazan est caché dans le titre. Mais je vous rassure : on ne va pas voyager entassés dans l'entrepont d'un vieux transatlantique mais bien dans la classe touristes d'un avion d'US Airways. Et même si les efforts de rentabilité des compagnies aériennes tend à diminuer l'écart qu'il y a entre ladite classe touristes et l'entrepont précité, il reste un peu de marge.


Statue de la Liberté, New York, septembre 2004.

Autre différence par rapport aux émigrants du film de Kazan : on ne part que quatre jours. Et on n'arrivera pas sur les rives de l'Hudson mais sur celle de la Delaware : à Philadelphie.

Je ne doutes pas de trouver un accès internet sur place ; avec un peu de chance, je pourrai donc vous raconter mes pérégrinations en direct, ou presque. En attendant, faut que j'aille finir de ranger un peu !

Le Plume vous salue bien.



dimanche 24 décembre 2006

Feliz Navidad et tout

Ne nous laissons pas abattre par l'épuisement de fin d'année, le rhume et la gasto-entérite qui rôdent : joyeux noël à tous !


A Wisconsin Christmas, National Christmas Tree, Washington, D.C., 25 décembre 2005.

Autour du National Christmas Tree de Washington, on trouve un petit sapin pour chaque État ou territoire des États-Unis, avec les décorations appropriées. Celui du Wisconsin, État plutôt nordique, était orné de boules représentant un châlet enneigé au bord d'un lac glacé - ce qui, un jour de pluie battante sur la capitale fédérale, n'était pas sans un certain exotisme...

Les prévisions météo pour la semaine prochaine à Philadelphie annoncent un temps plutôt clément. On verra bien.

Le Plume vous salue bien.



samedi 23 décembre 2006

Crépuscule

C'est le crépuscule de l'année. Au dessus de nos têtes, le ciel est bleu comme une orange.


ZAC rive gauche, 20 décembre, 18h17.

Dans sa nacelle hydraulique, l'allumeur de réverbère a fort à faire pour illuminer la ville lumière. « C'est la consigne. Bonsoir. »

Le Plume vous salue bien.



vendredi 22 décembre 2006

Fermer boutique

Et voilà : les dernières heures avant les vacances ont été employées à mettre les derniers bouts de scotch sur les derniers cartons. Le 2 janvier, lorsque l'aurore au doigts roses viendra gratouiller les gueules de bois, les déménageurs s'en empareront pour les conduire dans nos nouveaux bureaux.


Prêts à partir, Jussieu, cet après-midi.

Je ne regretterai pas Jussieu un seul instant, même si les premières semaines de cette installation risquent d'être un petit enfer - toutes les livraisons de bâtiments se téléscopent sur cette période. Mais bon, on est là pour ça.

En attendant, on va tâcher de reprendre des forces, parce que là, la fin de l'année, c'était limite.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 21 décembre 2006

Le Mans

Parti de Paris à 17h50, je suis revenu du Mans à 17h30 ce soir. Mon voyage au Mans a donc duré exactement 24 heures. Ha !

Aujourd'hui, balade dans un beau temps d'hiver ; l'air a une qualité presque pétillante qui me rappelle Le Havre ou Lannion quand j'étais gamin. La ville du Mans est en plein travaux du tram ; les environ de la gare et une bonne partie du centre-ville sont donc un vaste champ de tranchées. Mais le Vieux Mans est d'une beauté apaisante, le musée de Tessé a un charme fou et le chevet de Saint-Julien surveille la place des Jacobins en fronçant un sourcil gothique.


La cathédrale Saint-Julien vue des Jacobins cet après-midi.

Cet angle de vision est une des images que je gardais en mémoire de mes traversées du Mans il y a longtemps, à l'époque où j'y avais une grand-mère. De la placidité de la façade romane, tournée vers l'Ouest et la cuesta qui surplombe la Sarthe, je n'avais guère de souvenir : je suis allé au Mans depuis que je sais marcher mais j'ai découvert le Vieux Mans il y a six mois.

Sinon, fatigué, fatigué, fatigué. Mal partout. Des espèces de crises d'urticaire fort désagréables marquent sans aucun doute ma transformation progressive en crapaud. Encore un jour et ce sont les vacances. On devrait pouvoir tenir jusque là. À ceci prêt bien sûr que je dois encartonner la totalité des affaires de mon bureau dans la journée pour le déménagement du 2 janvier. Ceux qui connaissent mon sens du rangement apprécieront le défi... La fête continue.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 20 décembre 2006

ZAC rive gôche

Nous passons maintenant plus de temps sur le nouveau campus que sur l'ancien, et c'est tant mieux. Même si les conditions sont ce qu'elles sont.

Dans la ZAC rive gauche, chantiers de construction, bâtiments neufs et rénovations s'enchevêtrent ; un peu plus loin, la BNF fait figure de point de repère familier, déjà intégré au paysage.


La ZAC rive gauche vue du bâtiment Condorcet hier matin.

Sur la photo, du premier au dernier plan : tou à fait à droite, le parement de brique du bâtiment Condorcet (notre UFR de physique) ; derrière, un immeuble d'habitation en cours de construction ; derrière, en bas, la Halle aux farines (bâtiment d'enseignement) ; encore derrière, quelques morceaux des Grands Moulins ; au fond, la bibliothèque.

Sur ce, j'ai un train dans 50 minutes pour aller faire un petit tour au Mans. Retour demain... Hop, hop, hop.

Le Plume vous salue bien.

P.S., Le Mans, 19h15 : je l'ai eu, ce train, mais il s'est bien défendu. Réalisé au moment de partir de Condorcet que j'avais perdu mes billets ; cherché frénétiquement pendant dix minutes ; compte tenu que si je cherchais plus longtemps le problème était réglé pour cause de train loupé, sprinté jusqu'au terminus de la ligne 14 ; changé à Bercy à 17h20 ; arrivé sur le quai du métro Montparnasse Bienvenüe à 17h42 ; sprinté travers la foule, racheté un billet à un distributeur automatique à 17h47 et arrivé dans le quai au moment de la sonnerie du départ... Ouf !



mardi 19 décembre 2006

Vrac en gros et demi-gros (ou : quatre à quatre)

Un truc que je fais peu par ici, c'est de répondre aux multiples questionnaires qui volettent de blogs en blogs. Mais j'ai promis à l'amie Sel de répondre à celui-ci, et cochon qui s'en dédit !


Le port Seine-Amont, Paris XIIIe, ce matin.

Ouvrez les vannes, c'est parti pour plein de scoops éblouissants, en vrac, livraison directe dans votre camion-benne.

A) Quatre jobs que j'ai fait dans ma vie.

Pas évident, ça, j'ai réussi à éviter de trop passer de petit boulot en petit boulot, ça limite la variété...

  1. Doctorant qui foire sa thèse ;
  2. enseignant vacataire qui réussit plutôt bien ses enseignements ;
  3. webmaster avant que ce soit vraiment à la mode ;
  4. ingénieur réseau, depuis quelques années maintenant.

B) Quatre films que je regarderais encore et encore.

Entendons-nous : on peut difficilement être moins cinéphile que moi. Mais essayons tout de même...

  1. Wim Wenders, Himmel über Berlin ;
  2. Billie August, Pelle eroberen ;
  3. Monty Python and the Holy Grail ;
  4. Akira Kurosawa, Ran.

C) Quatre endroits où j'ai vécu.

Plus facile, là - suffit de faire une sélection. En ne retenant que les endroits où j'ai vécu au moins quatre ans, ça donne :

  1. Le Havre (Seine Maritime) ;
  2. Lannion (Côtes-du-Nord) ;
  3. Angoulême (Charente) ;
  4. Paris Xe.

D) Quatre émissions de talent que je regarde.

Ça veut dire quoi, une émission de talent ? De toute façon, je ne regarde pratiquement plus les émissions de télé, on va donc donner les séries que je regarde en DVD à la place.

  1. CSI (les experts) ;
  2. Scrubs ;
  3. 24 ;
  4. Lost.

E) Quatre endroits où je suis déjà allée en vacances.

Encore une question où il va falloir faire de la sélection... On va diversifier les continents, tiens.

  1. Louannec (Côtes-d'Armor, France) ;
  2. Ségou (République du Mali) ;
  3. Kyoto (Japon) ;
  4. San Diego (États-Unis d'Amérique).

F) Quatre sites Web que je visite chaque fois que je navigue sur Internet

Chaque foi, chaque fois... C'est souvent, ça !

  1. Ma page Yahoo!, pour les nouvelles et les comics ;
  2. ce weblog, pour les coms et faire la tournée des liens ;
  3. Google, parce qu'on a toujours quelque chose à chercher ;
  4. notre système de gestion d'incidents, parce qu'il n'y a pas que les loisirs dans la vie.

G) Mes quatre plats favoris

Bonne question, ça.

  1. Spaghetti alla salsiccia piccante parce que la madame est en train de préparer ça et que j'aime beaucoup et que j'ai les crocs ;
  2. Palak Gosht (agneau aux épinards) - longtemps que je n'ai pas eu le courrage de faire un curry ;
  3. Jambalaya, miam ;
  4. un bon confit de canard aux pommes sarladaises, c'est de saison.

H) Quatre endroits où j'aimerais mieux être maintenant.

Là maintenant, je suis chez moi, il n'y a pas de bruit, il fait chaud et il y a une femme que j'aime dans l'appartement, donc ça va plutôt pas mal. Mais lorsque j'ai commencé cette entrée, j'étais au boulot - tâchons de nous remettre dans cet état d'esprit...

  1. Sur mon bateau, en baie de Morlaix ou du côté de Bréhat, à condition qu'il fasse beau et chaud ;
  2. à la British Library avec plein de bons bouquins sur ma table ;
  3. sur la terrasse de la cafétéria de l'institut d'océanographie de San Diego, à siroter un café en regardant le Pacifique ;
  4. en promenade dans une forêt de chênes ou de chataîgners, avec des oiseaux dans les arbres et le soleil qui filtre à travers les feuilles.

I) Quatre personnes qui selon moi vont me répondre

Interprétoins ça comme la rituelle passation de pouvoir à quatre autres bloggueurs... Que les volontaires se dénoncent ! De toute façon vous ne sortirez pas d'ici sans que j'en ai trouvé quatre.

  1. La Civetta s'est déclarée volontaire le 20 décembre 2006 à 19:10 ;
  2. Sappholfaire l'a suivie de près, à 22h32 ;
  3. ...
  4. ...

Le Plume vous salue bien.



lundi 18 décembre 2006

¡ Qué calor !

Mon gros problème cet après-midi, c'était de supporter la chaleur. Je m'étais débrouillé pour me mettre dans un léger courant d'air ; mon collègue, qui n'avait pu trouver de solution équivalente, a fini par renoncer, suant à grosses gouttes et complètement assomé par la température ambiante. Pas si facile, de travailler sous les tropiques !


Red Rock Canyon, Nevada, août 2004.

Non, non, je n'étais pas parti en douce m'installer dans le désert mojave - j'étais à Paris, dans le XIIIe arrondisement. Seulement voilà : dans notre nouveau bâtiment, où les chercheurs commencent à se faire nombreux, la climatisation n'a pu être mise en service, l'installation livrée avec le bâtiment ayant quelques défauts qui demandent impérativement à être corrigés avant usage. En cette saison, ce n'est pas très grave, sauf dans un local : celui qui concentre le cœur du réseau informatique et téléphonique. Lequel local se trouve comme à l'accoutumée en sous-sol, donc sans aération extérieure possible, et qui concentre des équipements dégageant quelques milliers de watts... Du coup, quand on est sur place et qu'on ouvre la porte, on arrive à faire baisser la température à une trentaine de degrés ; par contre, dès qu'on referme, la température se stabilise en quelques heures à 42°C.

Et bien sûr, à défaut de bureaux (qui ne seront à notre disposition, dans un autre bâtiment, qu'à partir du début janvier), c'est dans ce local que nous nous installons pour traiter les problèmes des arrivants au fur et à mesure qu'ils se présentent. Sauf quand il faut monter dans les étages, où le chauffage se met timidement en marche. La fête, quoi !

le Plume vous salue bien.



dimanche 17 décembre 2006

Renard cosmique

Allez, pour finir ce dimanche, petit hommage à Inari, le renard cosmique du panthéon shintô, celui qui fiche la pagaille dans nos vies si on ne passe pas lui faire des politesses de temps à autres :


Sanctuaire d'Inari à Gion. Kyoto, août 1998.

Sur ce, je dois me rendre à l'évidence : je ne vais pas résoudre ce soir les problèmes PHP qui plombent les bases de données de mes pages perso (http://le-plume.fr/), problèmes dont je crains qu'ils n'aient d'autre origine que la pingrerie de mon fournisseur d'accès. On verra ça plus tard. Une reprogrammation générale de la chose est en cours, dont les premières applications sont les petites vignettes avec l'image du jour, sur la page d'accueil. Passionnant, hein ?

Le Plume vous salue bien.



samedi 16 décembre 2006

Tant va la cruche à l'eau...

...qu'à la fin il n'y a plus d'eau, disait Boris Vian. Je vous fais gré du raisonnement qui le conduisait à cette maxime.

Bref : j'avais réussi à récupérer un peu hier, en sacrifiant une séance d'archives et un séminaire. Et patatra, de gentils voisins avaient décidé de faire une fête chez eux ; je n'ai donc pas dormi avant quatre heures du matin, vu que je supporte très mal les boules quiès. Et quelque part j'ai la vague impression que, si je paye un loyer, c'est pour avoir un lieu où je peux dormir, y compris les vendredi soirs... La chose aurait été sans conséquence si je n'avais pas eu un autre séminaire d'histoire ce matin, intéressant d'ailleurs. Et rebelotte cet après-midi. Du coup j'ai une vague sensation de fatigue...


Un bocard à l'échelle 1/4, Varaignes (Dordogne), mai 2006.

Le séminaire de cet après-midi concernait la charpenterie, c'est à dire non seulement la manière de bâtir des charpentes mais plus généralement l'art de construire avec du bois. N'oublions pas que jusqu'à l'arrivée de la machine à vapeur, tout ce qui est de l'ordre de la mécanique est ouvrage de charpenterie. Voir par exemple ce bocard, dispositif à piles de bois actionnées par un arbre à came, entraîné lui-même par une roue hydraulique, et destiné essentiellement à broyer le minerai.

Ceci dit, les exposés concernaient essentiellement la charpente stricto sensu, avec en sus un exposé intéressant sur la sylviculture, qui clarifiait largement la compréhension que j'avais de la forêt au XVIIIe siècle (j'en causerai dans ma rubrique historique un de ces jours) et un autre de l'archéologue Eric Rieth sur la charpenterie de marine, fort intéressant également. En gros, il mettait en évidence quelque chose qui devrait aller de soi : que la conception et la réalisation de la charpente d'un vaisseau, avec ses membrures toutes différentes les unes des autres et dessinées, dès le XIIIe siècle au moyen d'abaques sophistiquées, n'ont pas grand chose à voir avec avec une charpente terrestre, réalisée avec des pièces de bois pratiquement normalisées. Ce qui ne retire rien à l'ingéniosité et à l'inventivité des charpentiers de la construction, mises en évidences par les exposés suivant.

Mais bon, là, tout de suite, je crois que je vais aller directement me coucher, sans passer par la case départ, ni rien.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 15 décembre 2006

Doucement

Aujourd'hui, pédale douce : des fois, ça ne sert à rien de forcer, il vaut mieux faire une petite pause et repartir après.


Gênes, Palazzo Reale, juillet 2005.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 14 décembre 2006

Effigie

Bon, d'accord, avant de me rendre à une réunion cet après-midi, j'avais un peu fait l'andouille avec un rouleau de scotch sur les affaires d'un de mes collègues. Mais tout de même : je ne m'attendais pas à trouver, au sortir de cette réunion, mon remplaçant déjà installé à mon bureau !


Le Plume au travail, scultpure (presque) anonyme, 14 décembre 2006.

Les matériaux de cet œuvre composite : un carton de commutateur Cisco, la garniture polystyrène dudit carton, un gobelet, mon manteau, mon écharpe, mon pull et mon casque de vélo. Et une bonne dose de scotch. Et mon téléphone.

M'ont remonté le moral, ces couillons-là. Chapeau, les mecs !

Le Plume vous salue bien.



mercredi 13 décembre 2006

Mosquée

Dans les belles journées d'hiver, quand on tourne à droite au bout de la rue Buffon, on a droit à un petit clin d'œil d'Istanbul...


Mosquée de Paris, rue Geoffroy Saint-Hilaire, Paris 5e, hier matin.

Dans les belles journées d'été aussi, il faut bien le dire. Mais c'est moins saisissant.

Le Plume vous salue bien.



mardi 12 décembre 2006

Au tournant

Les tournants de la vie, il y en a qu'on rate, d'autres qu'on arrive à négocier. Souvent, on s'en rend compte après coup, d'ailleurs. Mais, parfois, on est obligé d'anticiper un peu...

Exemple : faut-il franchir le pas et tenter de faire de l'histoire mon métier ? Il faudra bien que je réponde à cette question, sachant que si je dois faire ce choix, c'est maintenant, pas dans un futur plus ou moins distant. Sachant aussi qu'il y a un coût, forcément. Et que même si j'essaye, je suis loin d'être certain d'y parvenir.


Route du cap de Bonne-Espérance, Afrique du Sud, février 1997.

Une remarque concernant la photo : contrairement à ce qu'on pourrait croire, il ne s'agit pas du prochain virage, mais du virage précédent - on roule à gauche en Afrique du Sud. Au fond, il doit s'agir de Simonstown, sur False Bay.

Bien sûr, ça ne change rien au problème, sinon en ce que mes vagues compétences en géographie ne seraient pas de trop si je décidais de passer l'agrégation !

Le Plume vous salue bien.



lundi 11 décembre 2006

Sous un ciel inoxydable

Des cieux moins Sturm und Drang que les parages de l'Inlandsis : première journée de travail dans les coursives de notre nouveau nouveau bâtiment, où nous commençons tout juste à mettre les pieds.


Grands Moulins de Paris, Paris 13e, ce matin.

Ce pourrait être n'importe où - un lieu de travail. Un bâtiment avant qu'il commence à vivre, juste une carcasse : ce sont ses usagers qui le feront vivre.

En attendant, c'est le chaos habituel des mises en service de bâtiments, les charrues avant les bœufs dans tous les sens, et il faudrait que tout soit fini avant qu'il y ait le nécessaire pour qu'on puisse commencer... La routine. Mais pas de tout repos, comme routine.

Bon : cette fois-ci, je n'ai pas eu besoin de transporter de commutateurs sur le porte-bagages du vélo. Ça tombe bien, il n'y a pas de porte-bagages sur mon nouveau vélo.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 10 décembre 2006

Rivages arctiques

Un vendredi crevant, un samedi épouvantable, un dimanche à tenter de refaire surface... J'ai au moins réussi à remettre en état notre installation électrique, merci Monsieur BHV d'avoir ouvert aujourd'hui.

Résultat, pas de blog hier, pas d'entrée historique vendredi, et pas d'entrée cartographique ce soir. Top vanné. En échange, une illustration de l'entrée cartographique de la semaine dernière :


La côte sud du Groenland aux environs de Julianhåb, fin août 1993.

C'était des journées en suspension, à bord du ferry MS Sarpik Ittuk, de la compagnie de navigation côtière groenlandaise - principal moyen de transport, en été, dans ce pays dont la surface habitable se réduit à une longue bande côtière. En suspension, entre un quasi-nauffrage et le retour vers un avenir qui se dérobait.

Il y a eu du chemin de parcouru, depuis. Et c'est tant mieux.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 8 décembre 2006

Vent frais, vent du matin

Vent qui souffle à travers la salle de lecture du Service historique de la Défense, département de la Marine, site du château de Vincennes... oui, les fenêtres du pavillon de la Reine ayant connus des jours meilleurs, elles émettaient, au plus fort du coup de vent d'aujourd'hui, des sons continus, d'une hauteur différente d'une fenêtre à l'autre - quelque chose entre clarinette et saxophone alto. Intéressant.

Sinon, je vous parlais mercredi de la livraison de nos nouveaux bâtiments. Voilà : un de plus nous arrive lundi, en partie tout au moins.


Bâtiment des Grands Moulins de Paris, mardi dernier.

Eh oui : c'est le fameux bâtiment des grands moulins, le cœur du projet en quelque sorte. Le tout formant quelques ilôts de bâtiments terminés au milieu d'un océan de chantiers... Ça va être un peu curieux, comme ambiance de travail. En attendant, il va falloir l'équiper, ce nouveau bâtiment, pourque ses futurs occupants aient quelques loisirs une fois installés. Et ça ne va pas se faire tout seul.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 7 décembre 2006

Bout du tunnel

Je parlais hier du bout du tunnel. Il existe bel et bien ; le voici.


Rue Watt, Paris 13e, 5 décembre 2006, 9h30.

Pour Boris Vian et Raymond Queneau, la rue Watt était la plus belle rue de Paris. À partir du carefour des rues Oudiné, Cantagrel, du Chevaleret et du Loiret, à deux pas de la gare du boulevard Masséna, aujourd'hui fermée, la rue Watt traverse le faisceau de voix de la gare d'Austerlitz par un tunnel particulièrement bas de plafond. Une des rares rues de Paris où je baisse instinctivement la tête quand j'y passe en scooter. De là, elle rejoint le quai de la gare entre entrepôts et terrains vagues, qui font aujourd'hui place à de nouveaux quartiers. Mais tout de même, pour citer Vian :

La rue Watt, c'est la plus bath.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 6 décembre 2006

Fin de chantier

Revenons un peu en bords de Seine, tiens. Ça fait longtemps que je vous parle du futur nouveau campus de l'université Paris-Diderot (puisque c'est comme ça qu'on est censé l'appeler maintenant). Dans ma première entrée à ce sujet, en octobre 2004, j'annonçais que le délais de septembre 2006 serait tenu. Bein tiens !

Résultat des courses : septembre 2006, rien ; décembre 2006, sur les quatre bâtiments prévus, l'un commence à être mis en service, le deuxième sera peut-être dans le même cas à partir de demain. On commence à voir le bout du tunnel !


Bâtiment Condorcet, rue Ernest Hemingway, Paris 13e, 5 décembre 2006, 9h30.

Évidemment, des deux autres bâtiments, l'un ne sera livré que dans un an environ. Évidemment, « mise en service » ne veut pas dire que le bâtiment est ouvert mais seulement que l'on commence à s'activer pour mettre le chauffage, la climatisation, le téléphone, les réseaux informatiques, etc.

Pour l'instant, le bâtiment Condorcet dispose du téléphone et du réseau. Par contre, il fait 30°C dans le local autocom, et 12°C dans les bureaux. On n'est pas encore sorti d'affaire.

Le Plume vous salue bien.



mardi 5 décembre 2006

Europe, 9 : Fin de journée

Bergame, Italie, 10 juillet 2005. Juste avant la nuit, un rayon de soleil se glisse sous le ciel d'orage et vient frôler le Palazzo della raggione


Palazzo della raggione, Piazza Vecchia, Bergamo.

Fin de journée, mais le voyage continue. Il en vaut la peine.

Le Plume vous salue bien.