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Des photos et des jours

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mercredi 13 juin 2007

Orages désirés

En plus de trois ans d'existence, il est difficile pour un weblog, fût-il de bonne tenue, de ne pas radoter un tout petit peu. Tout ça pour dire que je m'apprête à râler sur un truc contre quoi j'ai sûrement déjà râlé dans le passé : l'utilisation à toutes les sauces et à contre-emploi du terme « romantique ».

Oui : j'ai beau me dire que le langage, les mots évoluent, je trouve insupportable qu'on qualifie de romantique du sentimentalisme mièvre et sucroté. Le romantisme, c'est le moment où les structures collectives anciennes s'effondrent et laissent l'individu seul avec ses passions - passions amoureuses le cas échéant, mais pas forcément : c'est l'affirmation du Je dans toute sa violence, créatrice ou destructrice. Les nous de la société d'Ancien Régime sont dépassés, annulés, ordres ou corporations : le Je peut prendre toute la place.


Grands Moulins de Paris, ce soir, vers 19h.

Le romantisme, c'est : Levez-vous vite, orages désirés, qui devez emporter René dans les espaces d'une autre vie ! Et, au paragraphe suivant :

La nuit, lorsque l'aquilon ébranlait ma chaumière, que les pluies tombaient en torrent sur mon toit, qu'à travers ma fenêtre je voyais la lune sillonner les nuages amoncelés, comme un pâle vaisseau qui laboure les vagues, il me semblait que la vie redoublait au fond de mon coeur, que j'aurais eu la puissance de créer des mondes.

Châteaubriand, René

Évidemment, la phrase suivante, c'est Ah ! si j'avais pu faire partager à une autre les transports que j'éprouvais ! Mais bon, je n'ai jamais dit que le romantisme ne parlait pas d'amour, juste qu'il ne parlait pas que de ça, et sûrement pas avec des petites fleurs roses partout sur les pages.

Ce qui vous vaut cette péroraison, c'est que précisément, d'orage, on en a eu un beau ce soir. Pluie, vent, tonnerre, ciel d'encre derrière les toîts des Grands Moulins de Paris... Et, preuve s'il en fallait des affinités du romantisme avec l'orage : comme ambiance musicale, un concerto de Brahms, ça collait bien avec la météo.

Demain, il faudra se bagarrer avec des câblages pas terminés et des adresses IP rebelles. Je me demande quelle musique il faudrait pour ce genre de galère.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 21 juin 2007

Zizique

Suivant une tradition bien établie, pour la fête de la musique, je reste à la maisonà l'abri de mon double vitrage. Enfin, ce n'est pas tout à fait vrai : je suis allé gagner mon pain à la sueur de mon front, et ce sur trois sites différents de mon université bien-aimée (celle qui m'emploie, pas celle où j'étudie). J'ajoute que dès le milieu de l'après-midi, le franchissement de la place Denfert-Rochereau était rendue délicate par l'installation du légendaire podium Ricard... Mais la fête de la musique étant devenue, à paris surtout, une fête du bruit, lequel n'est pas une denrée rare dans le secteur, je m'en dispense, merci bien.


Avant le concert, Grands Moulins de Paris, vers 18h.

Ceci dit, si tu ne vas pas à la fête de la musique, la fête de la musique viendra-t-à toi : une petite formation classique se produisait sous la fenêtre de mon bureau, dans la cours intérieur des grands Moulins. Je l'ai loupé, d'ailleurs : j'étais occupé à former un collègue qui passe un concours très bientôt. De toute façon, d'après ce que j'ai entendu, la programmation était de bric et de broc, Marseillaise comprise : pas loupé grand chose. Seul regret : il y avait une harpe ; j'aime bien regarder jouer de la harpe.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 11 juillet 2007

Moi, mes universités...

Bon : on râle, on peste, mais finalement, en regardant les photos du bâtiment où j'ai mon bureau maintenant tel qu'il était il y a 18 mois, on se rend compte qu'on a un peu progressé depuis.


Grands Moulins de Paris, octobre 2005.

Évidemment, si on avait laissé le chantier se terminer complètement avant d'aménager, ça aurait été mieux. Et encore mieux si l'on n'avait pas sans cesse demandé aux entreprises de rogner sur tous les budgets - ce qui fait qu'au bout du compte on a ce pour quoi on a payé et non ce qu'on voulait avoir. Mais ça avance. Et voir, comme ça, en direct, un nouveau campus se mettre à exister, c'est plutôt exaltant, quand même.

Tiens, la preuve que c'est bel et bien démarré : le problème, maintenant, c'est d'empêcher les parasites de l'OFUP de trop harceler nos étudiants à l'entrée du bâtiment. En octobre 2005, il n'y avait ni OFUP, ni étudiants, mais des casques de chantier obligatoires pour franchir cette même entrée.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 5 août 2007

Comment j'ai failli faire du sport

C'est l'histoire d'un mec qui, après une après-midi partagée entre rangement et rédaction décide d'aller faire un petit tour de vélo, histoire d'éliminer une partie des Plume Burgers de midi. Je prépare donc mon attirail : tenue réglementaire, chaussures adaptées, bidon d'eau (grand format), nécessaire de réparation (petit format), mes clés et une barre de céréale : tout est prêt.

Tout ? Non : je n'arrive pas à remettre la main sur mon GPS, et j'aime bien l'avoir avec moi. Il se fixe sur le guidon et me sert à la fois de pendule et de compteur de vitesse. Pratique. Quand l'avais-je utilisé pour la dernière fois ? Sans doute en voiture. Il est sans aucun doute resté dans son vide-poche habituel. Un détour à notre parking souterrain s'impose donc : j'ajoute à mon attirail les clés de voiture et, bien entendu, le bip qui donne accès au dit parking. J'attire l'attention du lecteur sur ce point.


Les tuyaux, c'est mieux vu de l'extérieur : terrasse des Grands Moulins, la semaine dernière.

Arrivé sur place (la descente, en vélo, c'est pas compliqué), je retrouve sans problème le GPS là où je pensais qu'il était, le récupère, l'installe et m'apprête à repartir. Ce faisant, un truc non identifié m'échappe des mains ; me retournant pour le récupérer, je donne un coup de pied dedans et ne peux que voir le bip du parking se diriger à grande vitesse vers une évacuation d'eau dont la grille manque depuis des années...

La demi-heure suivante s'est passé à plat ventre sur le sol à essayer de le récupérer, le tuyau faisant fort opportunément le diamètre de mon bras. Mon butin : deux ou trois paquets de Marlboro avec mégots assortis et un sachet d'huile pour pizza. De bip, point.

Après ça, il ne me restait plus qu'à profiter d'un (rare) passage de voiture pour sortir du parking et rentrer à la maison. Et prendre un bain.

Bilan de la journée : j'ai presque été faire une promenade à vélo.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 19 janvier 2005

De l'autre côté

Petit tour cet après midi par la face cachée du treizième arrondissement : depuis la rue du château des rentiers, la rue Regnault et sa descente de casse-cou le long de la petite ceinture -- sous la pluie battante, j'ai bien fait de régler mes freins il y a peu. Puis, par la rue du Loiret, on rejoint la rue Watt, qui mérite plus que jamais son titre de plus belle rue de Paris que lui avaient décernés Raymond Queneau et Boris Vian. Ce qui la connaisse comprendrons ; pour les autres, je mettrais une photo un de ces jours.

Après les rails, on se retrouve tout près de l'avenue de France et de ses immeubles de verre et d'acier. Mais on est au verso de ce recto, entre vielles clôtures, carcasses de voiture et la boue des engins de chantier. La pluie s'arrête ; nuages bas. C'est cinq heures, les chantiers sont arrêtés, les ouvriers sont parti se changer ; encore un peu et leurs voitures traverseront le silence de ce petit no man's land.


Rue Watt, cet après midi, 17h06.

Derrière les clôtures, derrière le périphérique, la centrale des Ardoines turbine dur pour éclairer, chauffer, machine-à-laver les Parisiens. Ses volutes sont belles, elles aussi.

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 20 janvier 2005

Bien fait pour moi.

M'apprendra à pas faire grève.

je n'ai pas fait grève parce que j'hésite toujours à faire grève pour des questions salariales, lesquelles à ma connaissance étaient les seules revendications concernant l'enseignement supérieur ; je n'ai pas fait grève parce que mon absence aujourd'hui aurait retardé considérablement des projets que j'ai envie de voir aboutir depuis longtemps ; je n'ai pas fait grève parce qu'un certain nombre de collègues qui aménagent sur un nouveau site sont tributaire de nous pour pouvoir travailler la semaine prochaine... bref, je n'ai pas fait grève.

Et j'ai été bien puni.

De 9h30 à 17h, rien que de très normal, je suivais une formation pour pouvoir configurer le matériel WiFi que nous sommes en train d'installer ; intéressant, pas simple du tout, et quelques moments de solitude pour cause de sous-dosage de caféine.

Après ça, on passe dans la quatrième dimension. Ne cherchez pas à régler votre moniteur...


Une passerelle pour nulle part, rue Watt, hier soir


Je réussis à récupérer les clés d'une voiture de service, le vélo ayant ses limite, et je file vers le point d'origine du déménagement dont je parlais plus haut. Enfin je file... La guimbarde arthritique qui tente de se faire passer pour une voiture de service m'y amène poussivement, à condition de toujours garder une main sur le starter (le baisser en ligne droite, le remettre à fond dès qu'on rétrograde, au moins pendant le premier quart d'heure ; après ça, il suffit d'en remettre un coup aux feux rouges).

Arrivé là bas, je galère comme un perdu pour essayer de déméler parmis les 150 et quelques cordons de brassage quels sont ceux qui appartiennent aux gens qui déménagent tout de suite et quels sont ceux qu'il ne faudra débrancher que dans huit jours. Finis par y parvenir et à libérer les deux switchs dont j'ai besoin à l'autre bout. Les démonte (pas légers ces trucs là).
Quelques reconfigurations plus tard, me rend compte qu'il est 19h30 et que l'accueil du bâtiment de l'autre extrémité du déménagement ferme à 20h. Sprint, avec switchs, cordons, outils, etc. pour tout charger dans la tire&nbs;; accélérations du tonnerre dans la côte de la rue de Tolbiac ; tours de pâté de maison car pas de place pour se garer ; trouvé place à 200m, re-sprint ; enfin, arrivée vers 19h45 dans le hall de l'immeuble, avec mes deux switchs sous le bras (pas si léger, des commutateurs-routeurs 48 ports 10/100+2 ports gigabit), mes 50 cordons autour du cou et ma saccoche à l'épaule.

Et évidemment, à l'accueil, il n'y a personne. "Il y a quelqu'un ?" Non, il n'y a pas. Et comme personne ne s'est soucié de nous trouver les badges d'accès nécessaires, je suis comme un con.

Et je retourne au point de départ, toujours avec le matériel. Le stocke dans un local adéquat. Remonte finir quelques trucs que je n'avais pas eu le temps de faire pour ne pas rater l'heure. Repars pour ramener la tuture.

Là, calages à répétition, jauge au plus bas... J'ai bien failli la laisser au bord du trotoir et rentrer en métro. Mais non, j'ai fais le plein, bien sagement. Et je suis rentré à Jussieu, ai récupéré mon vélo, et suis rentré à la maison.

Heure d'arrivée : 21h30. Moralité : il faudrait que je pense à arrêter d'être con.

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 31 août 2006

Derrière les barrières de chantier

Retour à Paris, retour au direct - après tout, les vacances, ça fait un moment que c'est fini maintenant.

Promenade en scooter dans la ZAC rive gauche cet après-midi. Enfin, ça s'est transformé en promenade parce que je m'étais trompé de chemin - oublié que dans ce coin là le périph avait plus de sorties que les Maréchaux. Au bout de la rue Watt, un des plus beaux bâtiments de ce quartier neuf me tombe sur la rétine : la nouvelle école d'architecture.


ZAC Rive Gauche, Paris 13e, cet après-midi.

Pendant les travaux, j'avais peur que l'ancien bâtiment industriel soit un peu trop écrasé par la partie neuve mais finalement, ça fonctionne assez bien je trouve. Le panneau tout blanc à côté de la façade déséquilibre un peu l'ensemble, mais bon, blanc, il ne va pas le rester longtemps.

Question métaphysique du jour : demain, archives nationales ou archives de la marine à Vincennes ? Sans doute Vincennes, tiens. Pas tout ça, mais c'est terminé, la trève estivale. Et j'ai un master 2 à faire, moi !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 7 décembre 2006

Bout du tunnel

Je parlais hier du bout du tunnel. Il existe bel et bien ; le voici.


Rue Watt, Paris 13e, 5 décembre 2006, 9h30.

Pour Boris Vian et Raymond Queneau, la rue Watt était la plus belle rue de Paris. À partir du carefour des rues Oudiné, Cantagrel, du Chevaleret et du Loiret, à deux pas de la gare du boulevard Masséna, aujourd'hui fermée, la rue Watt traverse le faisceau de voix de la gare d'Austerlitz par un tunnel particulièrement bas de plafond. Une des rares rues de Paris où je baisse instinctivement la tête quand j'y passe en scooter. De là, elle rejoint le quai de la gare entre entrepôts et terrains vagues, qui font aujourd'hui place à de nouveaux quartiers. Mais tout de même, pour citer Vian :

La rue Watt, c'est la plus bath.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 28 octobre 2004

Chantier

Pour me venger du chantier où je passe mes soirées, entre enduit et pots de peintures, un beau chantier bien clean pour construire un beau quartier tout neuf.


Paris rive gauche, 25 octobre 2004.

Est-ce que ça aura une âme ? On ne sait pas. En attendant on peut regarder de la chair s'agréger sur les squelettes d'immeubles, c'est de la belle activité humaine. Ca fera de l'espace pour que des gens travaillent, dorment, ou les deux. Encore de l'activité. Est-ce bien raisonnable ? On ne sait pas.

Le Plume vous salue bien.

PS : je suis parti sur une série de format carré. Pourtant j'ai pas été élevé au 6x6... J'avais pas fait gaffe, j'ai remarqué en relisant.


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lundi 25 octobre 2004

Une journée au pas de course

Bon bon bon, maintenant que j'ai terminé mon dîner gastronomique (pâtes, suivies d'un yaourt), je peux penser à mon blog. Pas eu beaucoup le temps d'y réfléchir aujourd'hui. La course entre divers sites de mon cher employeur, puis la course après les tâches diverses qui s'étaient accumulées pendant que je courrais (enfin, pendant que je polluais le bon air parisien de mes mille centimètres cubes à quatre roues).

Une autre course, c'est la construction à tout va sur la ZAC Paris rive gauche, que j'ai pu observer depuis l'un des sites susdits.Est-ce que tout ça va finalement donner quelque chose qui ressemble à un quartier ? Les précédents dans les environs immédiats n'incitent pas à l'optimisme. Mais qui sait ?


La ZAC PRG (Paris XIIIème), aujourd'hui, en début d'après-midi. Demain ça aura déja changé.

Au moins, j'ai pu arrêter de courrir le temps d'une excellente lecture de poésie ce soir, un poète américain  qui en plus d'écrire des trucs intéressants est un performer de première. Un très, très bon moment. Lecture en VO par l'auteur, et en traduction (par la traductrice je suppose). Bon, c'est forcément un peu cruel pour les traductions ce genre d'épreuves... Mais ne pinaillons pas, pour une fois.

Le Plume vous salue bien.


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lundi 18 octobre 2004

"comme dans un moulin"

Les mauvaises langues disent que le déménagement de Paris 7 aux grands Moulins de Paris n'est pas pour demain, que le chantier n'avance pas : voilà la preuve du contraire, même si on a un peu du mal à savoir si ce qui se passe est de l'ordre de la destruction ou de la construction.


ZAC Paris Rive Gauche, le chantier des Grans moulins de Paris le 14 octobre 2004.

En fait, à mon avis, le délais de septembre 2006 sera largement tenu, en tout cas pour les deux bâtiments neufs et les grands moulins proprio sensu. Le problème, c'est que le projet dans son ensemble n'a de sens que si on arrive à regrouper toutes les composantes de l'université sur le même site. Et ça, ça n'est pas gagné, même en faisant abstraction des UFR médicales... Pas avant un bon bout de temps en tout cas. En attendant, ça sera toujours le même merdier avec des sites aux quatre coins de Paris...

Bah, ça crée de l'emploi, dirons nous.

Le Plume vous salue bien


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mercredi 19 avril 2006

Campus

J'en parlais hier : petit à petit, un nouveau campus sort de terre entre les voies de la gare d'Austerlitz et la Seine. Visite guidée.


Le campus Paris Rive Gauche vu du siège de Réseau ferré de France, hier soir.

Sur la gauche de l'image, les grands moulins de Paris abriteront la bibliothèque universitaire, les services centraux et plusieurs UFR. En face, avec le toit arrondi, la halle aux farines héberge la majeure partie des amphithéatres, des salles de cours et le restaurant universitaire. À l'arrière-plan, deux bâtiments neufs aux noms moins poétiques : côté Seine, en orange et gris, le bâtiment M3C (c'est le nom de la parcelle de la ZAC où il se trouve) est destiné à la physique ; à sa droite, le retardataire de la première tranche : M3F, pour les sciences de la vie.

Évidemment ça ne résume pas notre université, la seule à Paris à être réellement pluridisciplinaire. Mais les études médicales restent sur leurs sites de la rive droite ; d'autres sont prévus dans la deuxième tranche, voire dans une tranche intermédiaire ; d'autres enfin pourraient se retrouver dans un bâtiment existant tout proche.

Voilà. Il n'y a plus qu'à...

Le Plume vous salue bien.



mardi 18 avril 2006

Le travail c'est la santé

(Air connu.)

Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas parlé de travail que vous devez tous penser que j'ai gagné le gros lot... Je vous rassure tout de suite : pas vraiment, non !

Le grand jeu du jour, en préparation de notre installation sur le nouveau campus : réceptionner quatre armoires techniques en provenance directe des Pays-Bas et les stocker temporairement en attendant que les quatre bâtiments de la première tranche du chantier soient livrés - le lieu de stockage en question étant à trouver dans le bâtiment le plus avancé, celui qui aurait dû être fini en février dernier.

Nos espoirs : un petit camion qui puisse arriver sans difficulté jusqu'au bâtiment en question, d'une part ; une pièce en rez-de chaussée pour stocker les baies, d'autre part. Faut dire, ça fait ses deux mètres et quelque de haut, ces bestioles-là, et suivant les modèles, 600×1000 ou 800×800 mm au sol - 400 kg tout compris pour les quatre baies qui nous étaient destinées, d'après le manifeste du transporteur.

D'où un très léger désarroi en voyant un semi-remorque hollandais arriver du périph', rater le tournant, faire un tour de pâté de maison, revenir en sens inverse, tourner trois rues trop tôt et disparaître. Un petit coup de vélo et je retrouve le camion, qui se révèle être celui qu'on attendait, plus ou moins bien garé et parlant en batave au téléphone. Une demi-heure plus tard et sans dégâts majeurs (un enjoliveur et un clignotant, c'est bien peu de chose...) le camion était à bon port. Et là, on nous explique qu'il y a eu un malentendu, qu'on ne nous attendait que la semaine prochaine et que donc le local en rez-de-chaussée n'était pas libre, qu'il n'y avait que le local autocom de disponible... Bon, ça tombait pas mal, vu que c'est là que va l'une des baies. Mais d'un autre côté, c'est en sous-sol, avec à peine deux mètres de hauteur disponible dans les couloirs.


Le beau local autocom tout vide.

Bon. Le chauffeur, ce n'était plus son problème ; avec quelques difficultés et un coup de main de notre part, il amène les baies à l'entrées du bâtiment et repart, non sans rayer un tantinet sa remorque au tournant. Il nous reste donc à trimballer les quatre baies avec comme tout outillage un petit diable pliant...

On l'a fait. À deux, et pas des colosses ni l'un ni l'autre. J'anticipe quelques courbatures pour demain matin. « Informatique, un fort des halles » comme disait l'autre.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : en train de renumériser toutes mes photos de Rome, dans la foulée de celle d'hier. Dans les jours qui viennent, vous n'y couperez pas !



jeudi 8 mars 2007

Pourquoi les gros bateaux...

Vous connaissez l'histoire :

- Pourquoi les gros bateau ont-ils trois cheminées ?
- Parce que Transatlantique.
OK, ça n'est pas parce qu'elle est connue qu'elle est bonne. Mais ce bateau-ci, où va-t-il ?


Quartier Tolbiac-Masséna, 25 octobre 2006.

Contrairement au bateau à vapeur de l'Éducation sentimentale, il ne va nul part ; c'est la Seine qui le dépasse jour après jour dans sa perpétuelle irruption en ville. C'est l'industrie qui, repoussée du faubourg Saint-Marcel, s'est installée là, en amont, Ivry, Vitry.

Mais quelle industrie ? la cheminée de brique de l'usine d'air comprimé ne fume plus ; c'est une école d'architecture maintenant. Et les deux cheminées à l'arrière plan ne sont pas des signes de production mais de d'élimination : on y brûle les déchets qui veulent bien l'être pour en tirer un peu de chaleur...

L'industrie anglaise est morte de de la surévaluation de la livre voulue par la City et de la haine vouée par la petite bourgeoisie thatcheriste aux classes ouvrière. Mais l'industrie française, de quoi meurt-elle ? d'ignorance et de mépris, sans doute ; d'une politique sociale de la facilité qui a brisé le continuum des niveaux de vie, recréant un Lumpen Proletariat qui, s'il n'est pas exploité comme ses prédécesseurs d'il y a 150 ans, ets totalement banni du monde économique.

L'industrie, la production tout ça, c'est démodé ; maintenant, on veut du naturel sans OGM et de l'artisanal ou prétendu tel. Au salon de l'agriculture on se presse pour voir les races bovines « authentiques » en ignorant les trésors d'ingéniosité et de manipulation du cheptel reproducteur dont on a usé depuis 250 ans pour les inventer. Et on a tellement oublié le miracle permanent qu'est la disparition de la famine dans notre pays qu'on se propose de changer les céréales en combustible...

C'est comme ça.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 25 octobre 2006

Un nouveau campus (ou presque)

C'est pas tout ça de causer Far West, bateau, week-end, tout ça : il y a du boulot. D'autant que depuis quelques jours, on commence à intervenir sur les nouveaux bâtiments de l'université qui m'emploie. Enfin, sur un seul bâtiment, et il n'est pas encore vraiment livré... Mais ça n'empêche pas les utilisateurs (dont les bureaux ne sont pas encore montés, d'ailleurs) de commencer à nous reprocher de ne pas aller assez vite. Bon, c'est toujours comme ça !


Université Paris-Diderot : le bâtiment Condorcet reflété par son voisin d'en face, Paris 13ème, cet après-midi.

Sic et re-sic : l'université Paris 7-Denis Diderot souhaite maintenant être nommée « université Paris-Diderot » parce que, parait-il, le nom complet est trop long pour pouvoir communiquer efficacement en Extrême-Orient. Et tant pis si la nouvelle version donne des initiales qui, dans nos contrées, manquent un peu d'élégance.

Je n'ai par contre aucune idée de la raison pour laquelle le bâtiment destiné à accueillir les physiciens de notre auguste maison avait reçu le nom de Condorcet. Moi, je trouve que c'est pas sympa pour les collègues d'Orsay, mais sinon, je n'ai rien contre.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 26 octobre 2006

Cheminées

Avant de faire les bagages, une photo en demi-tentes de fin de journées d'automne des confins de Paris et de leurs cheminées...


La future école d'architecture du quai d'Ivry et sa cheminée à la retraite, avec en arrière plan ses camarades encore d'active. Vue du 7ème étage du bâtiment « Condorcet, » hier soir.

Journée un peu lourde dans une chaleur moîte ; pas fâché d'aller chercher le frais plus au nord. Copenhague, ç'aurait peut-être été une bonne idée, finalement !

Départ demain matin ; connexion internet incertaine jusqu'à lundi. On verra bien.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 6 décembre 2006

Fin de chantier

Revenons un peu en bords de Seine, tiens. Ça fait longtemps que je vous parle du futur nouveau campus de l'université Paris-Diderot (puisque c'est comme ça qu'on est censé l'appeler maintenant). Dans ma première entrée à ce sujet, en octobre 2004, j'annonçais que le délais de septembre 2006 serait tenu. Bein tiens !

Résultat des courses : septembre 2006, rien ; décembre 2006, sur les quatre bâtiments prévus, l'un commence à être mis en service, le deuxième sera peut-être dans le même cas à partir de demain. On commence à voir le bout du tunnel !


Bâtiment Condorcet, rue Ernest Hemingway, Paris 13e, 5 décembre 2006, 9h30.

Évidemment, des deux autres bâtiments, l'un ne sera livré que dans un an environ. Évidemment, « mise en service » ne veut pas dire que le bâtiment est ouvert mais seulement que l'on commence à s'activer pour mettre le chauffage, la climatisation, le téléphone, les réseaux informatiques, etc.

Pour l'instant, le bâtiment Condorcet dispose du téléphone et du réseau. Par contre, il fait 30°C dans le local autocom, et 12°C dans les bureaux. On n'est pas encore sorti d'affaire.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 20 décembre 2006

ZAC rive gôche

Nous passons maintenant plus de temps sur le nouveau campus que sur l'ancien, et c'est tant mieux. Même si les conditions sont ce qu'elles sont.

Dans la ZAC rive gauche, chantiers de construction, bâtiments neufs et rénovations s'enchevêtrent ; un peu plus loin, la BNF fait figure de point de repère familier, déjà intégré au paysage.


La ZAC rive gauche vue du bâtiment Condorcet hier matin.

Sur la photo, du premier au dernier plan : tou à fait à droite, le parement de brique du bâtiment Condorcet (notre UFR de physique) ; derrière, un immeuble d'habitation en cours de construction ; derrière, en bas, la Halle aux farines (bâtiment d'enseignement) ; encore derrière, quelques morceaux des Grands Moulins ; au fond, la bibliothèque.

Sur ce, j'ai un train dans 50 minutes pour aller faire un petit tour au Mans. Retour demain... Hop, hop, hop.

Le Plume vous salue bien.

P.S., Le Mans, 19h15 : je l'ai eu, ce train, mais il s'est bien défendu. Réalisé au moment de partir de Condorcet que j'avais perdu mes billets ; cherché frénétiquement pendant dix minutes ; compte tenu que si je cherchais plus longtemps le problème était réglé pour cause de train loupé, sprinté jusqu'au terminus de la ligne 14 ; changé à Bercy à 17h20 ; arrivé sur le quai du métro Montparnasse Bienvenüe à 17h42 ; sprinté travers la foule, racheté un billet à un distributeur automatique à 17h47 et arrivé dans le quai au moment de la sonnerie du départ... Ouf !



vendredi 8 décembre 2006

Vent frais, vent du matin

Vent qui souffle à travers la salle de lecture du Service historique de la Défense, département de la Marine, site du château de Vincennes... oui, les fenêtres du pavillon de la Reine ayant connus des jours meilleurs, elles émettaient, au plus fort du coup de vent d'aujourd'hui, des sons continus, d'une hauteur différente d'une fenêtre à l'autre - quelque chose entre clarinette et saxophone alto. Intéressant.

Sinon, je vous parlais mercredi de la livraison de nos nouveaux bâtiments. Voilà : un de plus nous arrive lundi, en partie tout au moins.


Bâtiment des Grands Moulins de Paris, mardi dernier.

Eh oui : c'est le fameux bâtiment des grands moulins, le cœur du projet en quelque sorte. Le tout formant quelques ilôts de bâtiments terminés au milieu d'un océan de chantiers... Ça va être un peu curieux, comme ambiance de travail. En attendant, il va falloir l'équiper, ce nouveau bâtiment, pourque ses futurs occupants aient quelques loisirs une fois installés. Et ça ne va pas se faire tout seul.

Le Plume vous salue bien.



lundi 11 décembre 2006

Sous un ciel inoxydable

Des cieux moins Sturm und Drang que les parages de l'Inlandsis : première journée de travail dans les coursives de notre nouveau nouveau bâtiment, où nous commençons tout juste à mettre les pieds.


Grands Moulins de Paris, Paris 13e, ce matin.

Ce pourrait être n'importe où - un lieu de travail. Un bâtiment avant qu'il commence à vivre, juste une carcasse : ce sont ses usagers qui le feront vivre.

En attendant, c'est le chaos habituel des mises en service de bâtiments, les charrues avant les bœufs dans tous les sens, et il faudrait que tout soit fini avant qu'il y ait le nécessaire pour qu'on puisse commencer... La routine. Mais pas de tout repos, comme routine.

Bon : cette fois-ci, je n'ai pas eu besoin de transporter de commutateurs sur le porte-bagages du vélo. Ça tombe bien, il n'y a pas de porte-bagages sur mon nouveau vélo.

Le Plume vous salue bien.



samedi 23 décembre 2006

Crépuscule

C'est le crépuscule de l'année. Au dessus de nos têtes, le ciel est bleu comme une orange.


ZAC rive gauche, 20 décembre, 18h17.

Dans sa nacelle hydraulique, l'allumeur de réverbère a fort à faire pour illuminer la ville lumière. « C'est la consigne. Bonsoir. »

Le Plume vous salue bien.



mardi 2 janvier 2007

Le désert des Tartares

Et voilà : comme dans le roman de Buzzati, nous sommes dans la forteresse en attendant les Tartares - en l'occurence, les déménageurs qui doivent nous amener nos outils de travail. Un grand classique du genre : « Ah, mais on avait toujours dit le 4 » même si la veille des vacances le même type avait dit « le 2 sans faute, donc. » Normal, quoi.

Du coup, rentrée dans les mêmes conditions qu'avant les vacances : squatt dans les caves du bâtiment Condorcet. D'un autre côté, il commence à y avoir du monde, dans ce bâtiment, c'est plus sympa que dans un bâtiment tout vide...


Le bâtiment Codorcet vu du quai d'Ivry le 19 décembre dernier.

Par contre les conditions thermiques dans ce local ne s'améliorent guère. Va falloir sortir les maillots de bains !

Le Plume vous salue bien.



mardi 13 février 2007

Démarrages

Bien sûr, Julia Kristeva a raison : le projet de nouveau campus de l'université Paris-Diderot est sous-financé, pas forcément bien pensé et sa réalisation a été suivie par un incroyable empilement d'éléphants blancs. Mais quand même : après des années à en entendre parler, à y travailler un peu aussi, voir les premiers bâtiments commencer à vivre leur vie de bâtiments universitaires, ça n'est pas rien.


La Halle aux farines et les bâtiments Condorcet et Buffon.
Vue du huitième étage des Grands Moulins, vendredi dernier, fin d'après-midi.

Bon, il faudra que les étudiants s'y fassent plus nombreux pour que ça devienne intéressant ; que fritiers, barmen et bouquinistes s'installent dans les rues voisines. Une question de temps, sûrement.

Le Plume vous salue bien.



lundi 19 février 2007

Retour au turbin, tagada tsoin tsoin

Pour le lundi, une photo du quartier des Grands Moulins, puisque j'ai dû m'y traîner pour gagner mon pain à la sueur de mon front. N'exagérons rien - mais tout de même : six étages sans ascenseur, pensez-vous... Notons d'ailleurs une intervention magistrale du réparateur d'ascenseur qui s'est déplacé pour fixer à la porte une affichette « hors service ». Très fort, si, si.

D'un autre côté, je le comprends, cet ascenseur. On lui a expliqué, comme à la presse et au ministre, que le bâtiment était terminé, livré, inauguré, en service ; qu'il (l'ascenseur, pas le ministre) n'aurait plus à transporter que des étudiants malingres ou un occasionnel livreur. Mais voilà : au quatrième étage, plâtriers et électriciens sont en plein travail, y compris aux abords immédiats de la cage (sans porte) dudit ascenseur ; au sous-sol, on construit le compactus de la bibliothèque : on descend donc les plaques d'agglo et les rayonnages en tôle par palettes entières ; au troisième étage on voit encore des brouettes remplies de sable emprunter le même ascenseur, répandant à l'occasion une partie de leur chargement dans les délicats mécanismes. Finalement, il n'y a guère qu'à notre sixième qu'on utilise l'ascenseur comme un ascenseur et non comme un élévateur pour l'exploitation minière. Et du coup on monte à pied.


Les chantiers de la ZAC rive gauche vus du huitième étage des Grands Moulins cet après-midi.

À propos d'élévateurs : avez-vous remarqué que les constructions humaines les plus audacieuses et les plus graciles de nos villes sont des constructions temporaires - les grues. Autant de petites tours Eiffel unijambistes, au molet nettement plus fin et délié que la vraie en plus. Et tout compte fait, il n'en tombe pas si souvent que ça...

Notons d'ailleurs que malgré un ou deux accidents spectaculaires ces dernières années, personne n'a encore eu l'idée de les interdire, ces fameuses grues. C'est bon signe : l'imbécillité collective qui se fait appeler « principe de précaution » n'a pas encore tout envahi...

Le Plume vous salue bien.

P.S. : il y a un séminaire de philosophie des sciences sur cette notion qui se tient dans mes fameux Moulins ; je crois que j'irai y traîner mes guêtres à la prochaine séance. Ça pose des problèmes fort intéressants, malgré tout.



mercredi 28 février 2007

Après la pluie

Déjeuner ce midi dans un pub que les bourrasques traversaient à l'occasion d'une porte à l'autre ; avenue de France, les parapluies se retournaient, les passants couraient et la pluie tombait. Une averse particulièrement violente, survenue au moment des cafés, donne prétexte à prolonger des conversations qui ne demandaient que ça, d'être prolongées. Et puis, en sortant, ça :


Paris, entre Grands Moulins et Grande Bibliothèque, aujourd'hui, 14h15.

Ciel tout bleu. Pas pour longtemps certes. Mais comme digestif après un repas amicalement et culinairement réussi, c'est pas mal.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 4 avril 2007

Et tout et tout...

Aujourd'hui, pas grand chose : vélo, boulot, boulot, histoire, vélo, maison. Sais pas pourquoi mais j'ai comme un coup de barre là.


Un immeuble en construction entre Halle aux farines et Condorcet, 27 mars dernier.

J'ai une solution à ce problème : me pieuter. Mise en œuvre immédiate.

Le Plume vous salue bien.



lundi 30 juillet 2007

L'or du soleil

Retour au travail ce matin, coïncidant avec le retour du soleil. Du coup, tous mes appareils photos sont venus avec moi. Rien de tel que des tests comparatifs pour essayer le dernier venu de la collection ! Promenade méridienne entre les terrains vagues, les chantiers et les nouveaux bâtiments que j'ai vu pousser depuis trois ans.


ZAC Rive Gauche, Paris 13e, cet après-midi.

Du coup, c'est la première fois que je réalise que la peinture jaune sur l'immeuble de la parcelle M2C n'est pas jaune, mais dorée. Au point d'en être éblouissante quand le soleil brille vraiment. Faut dire : je ne suis pas sûr qu'il y ait eu un seul jour de beau temps depuis que cette peinture a été posée.

Juste à côté, sur les quais, ce n'est pas Paris-Plage, mais le chargement du gravier sur les péniches au port de Tolbiac. C'est, de très loin, plus agréable à regarder.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 9 août 2007

Et pendant ce temps...

J'avance de front mon mémoire et ma communication, et pendant ce temps, à l'autre bout de Paris, de nouveaux quartiers montent beaucoup plus vite que le tas de feuilles imprimées...

Il faut dire à ma décharge qu'ils s'y mettent à plusieurs, eux.


Le coin sud de la ZAC Rive gauche vue de la rue des Grands Moulins, 30 juillet dernier.

Et puis : reçu mon dernier caprice, un boîtier Pentax ME qui était vendu avec trois objectifs. Pas vraiment eu le temps de faire mumuse avec les optiques, mais le boîtier me plait bien, plus léger et plus élégant que le P30, son successeur. Je vais faire un rouleau en test  si c'est concluant, je pourrais bien être tenté de l'employer comme second boîtier, à la place du P30 justement. Et garder le P30 en roue de secours. Faut voir, mon bon monsieur, faut voir.

Le Plume vous salue bien.



lundi 22 novembre 2004

Des grues dans la ville

Une bande de ces sympathiques échassiers est à signaler sur le futur campus de Paris 7 :


Le chantier des "Grands Moulins de Paris", ZAC Paris Rive Gauche, vendredi 19 novembre 2004.

Comme dans tout parc zoologique qui se respecte, l'espèce est identifié par un panneau en bord d'enclos (en bas au centre) qui, dans un louable soucis pédagogique, est illustré d'une représentation de l'animal.

Un point noir toutefois : aucun des deux abris de l'enclos ne semble en mesure d'accueillir les bêtes dans des conditions de confort décentes. Les moulins eux-mêmes, malgré leur beffroi, sont d'une hauteur insuffisante ; la halle au farine (juste derrière, avec son toit arrondi)  ne pourrait accommoder le volatile qu'au prix d'une reptation indigne de son port altier.

 Le Plume vous salue bien.


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dimanche 13 novembre 2005

Problème de wouature

Mon programme, aujourd'hui, c'était de boucler la partie php d'un site de photographie ; de terminer le bouquin sur l'invention au XVIIIe siècle sur lequel je suis depuis une semaine ; de boucler ce fameux chapitre un et peut être d'en commencer un autre. Sans compter tout le reste, tout ce qu'on n'a pas le temps de faire pendant la semaine et qui s'empile...

En fait, j'ai fait le tour du périphérique pour essayer de recharger la batterie de notre véhicule automobile, qu'un ami m'avait aidé à démarrer à coup de câbles. Sans y parvenir, bien sûr : les batteries modernes ne faiblissent pas progressivement, elles rendent l'âme un beau jour, généralement plus froid ou plus chaud que les précédents, sans plus stocker le moindre watt-heure ou le moindre joule ou le moindre coulomb. Bien failli rester en rade sur la voie de gauche du côté de la porte d'Ivry, lorsque le moteur a calé sous prétexte que j'essayais d'allumer les codes... Demain, transport pédestre (peut-être cycliste) de batterie pour commencer la journée.

Sinon ça va.


Une image qui n'a rigoureusement rien à voir, à par peut-être pour l'ambiance :
Bâtiment des grands moulins, ZAC rive gauche, 6 octobre 2005.

Le Plume vous salue bien.



mardi 19 septembre 2006

Comme dans des moulins

« On y entre comme dans un moulin », l'expression est singulière, elle renvoie certainement aux rapports complexes qu'avaient les ruraux de jadis avec leur meunier. Nous par contre, pour y entrer, au Grands Moulins, on a un mal de chien. Pourtant, les bâtiment commencent à avoir un petit air d'achevé...


Les Grands Moulins et la Halle aux farines, ZAC Paris-Rive Gauche, 13 septembre dernier.

Mais voilà : de finition délicate en commission de sécurité pointilleuse, on n'y est toujours pas. C'était pourtant programmé, noir sur blanc, pour juillet dernier, en ce qui nous concerne - maintenant, plus personne ne se hasarde à donner de calendrier.

Bah : tôt ou tard, on finira bien par y aller !

Le Plume vous salue bien.



lundi 8 janvier 2007

Dans un moulin

Et voilà : un lundi matin dans nos nouveaux bureaux. Un lundi pas tout à fait comme les autres puisque c'était le jour du déménagement de nos serveurs. Les déménageurs se chargeaient de nous les amener, et nous de les remonter dans les baies techniques, les rebrancher, etc. Ce qui fait du boulot.


Vue de mon nouveau bureau, Grands Moulins de Paris, 3 janvier, 10h du matin.

Pour compliquer l'affaire, l'ascenseur qui conduit à notre 6e étage avait choisi ce moment pour tomber en rade. Les équipements en question étant totalement intransportables par l'escalier, il a fallu attendre qu'un réparateur intervienne - du coup le montage n'a pu commencer qu'en fin d'après-midi. Et s'est terminé peu avant huit heure.

Le temps de remballer nos petites affaires et de descendre - et nous avons trouvé la grille du bâtiment fermée, le gardien étant parti faire sa tournée... On ne nous a libérés que vers 21h. Youpi.

Peut être facile d'y entrer, dans les moulins. Mais en sortir, c'est pas gagné.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 27 janvier 2006

Aménagement

Petit à petit, je m'installe  j'ai récupéré mes entrées de la rubrique Histoire de dire pour les mettre dans un joli blog rien qu'à elles ; du point de vue de la mise en page, j'explore et je bricole. Avantage de blogger : si on a quelque compétence en matière de création de sites web, on arrive très vite à être dans ses meubles - pas besoin de fouiller dans les recoins du système pour trouver comment modifier le modèle de page.


Le bâtiment « halle aux farines, » ZAC rive gauche, octobre 2005.

Un truc me déplait : pas de système de pagination pour aller vers les messages antérieurs lorsqu'on arrive en bas de la page d'accueil ; il faut directement aller chercher les archives, ce qui peut être un peu lourd. L'indexation dans la base des pages persos devrait permettre de remédier patiellement à ça d'ici peu.

Plus que jamais, vos remarques sont les bienvenues. Ce blog reste ouvert pendant les travaux !

Le Plume vous salue bien.



vendredi 7 octobre 2005

Apercevoir

À travers la muraille, apercevoir les mécaniques des transformations du monde.


Bâtiment « halle aux farines », Paris 13ème, jeudi 6 octobre 2005.

Aujourd'hui était le premier vendredi que je consacrais officiellement à l'histoire. Les perspectives sont plutôt favorables.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 6 octobre 2005

Halle aux farines

Je visitais aujourd'hui pour la première fois les futurs bâtiments de l'établissement qui m'emploie. Grands moulins, halle aux farines, M3F, M3C : jusqu'ici, c'étaient des taches de couleur sur des plans ; puis des grues, des échaffaudages vus de dehors. Ce sont maintenant des volumes, des niveaux, des éclairages, des perspectives...


La future salle des thèses, au nord du bâtiment « halle aux farines », Paris 13ème.

De ces quatre bâtiments, l'un en est encore au gros œuvre et un autre est un immeuble neuf sans grand intérêt. Deux rénovations ; la plus spectaculaire a priori, celle des anciens grands moulins de Paris, pourrait être relativement décevante ; par contre, celle de la halle aux farines, hall industriel a priori ingrat, a toutes chances de faire date.

Le Plume vous salue bien.



mardi 9 janvier 2007

Et de trois

Et voilà : un troisième bâtiment nous arrive sur les bras : la Halle aux farines - bâtiment d'enseignement, pour l'essentiel. J'aime bien la richesse de ses volumes complexes et son aspect industriel assumé ; son fonctionnement comme bâtiment universitaire, j'attends de voir !


Halle au farines, Paris 13e, cet après-midi.

Sinon, la charrue est toujours largement devant les bœufs ; on prétend y faire des TP d'informatique dans deux ou trois semaines alors que nous n'avons pas encore été vérifier la présence de courant électrique dans nos locaux techniques... Mais du moment que tout semble en service lors de l'inauguration en grande pompe début février...

Le Plume vous salue bien.



mardi 16 janvier 2007

À la Halle et au moulin

Dans les lumières crépusculaires de l'hiver la course à l'échalotte continue sur le nouveau campus : un nouveau bâtiment en réseau depuis cet après-midi (la Halle au farines) et pas mal de composantes qui devraient arriver dans les Grands Moulins ces jours-ci - y compris dans des secteurs où on trouve encore des ouvriers armés de brouettes et de truelles. Ça devrait donner.


La Halle aux farines vus des Grands Moulins, hier matin.
Je reste perplexe sur les éclairages disposés par l'architecte sur la corniche dudit bâtiment.

Et sur ce, je vide les lieux, sinon on va encore se retrouver enfermés. Et vu les pointes des grilles qu'il faudrait franchir pour sortir en douce, je préfère éviter.

Le Plume vous salue bien.