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Des photos et des jours

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vendredi 3 août 2007

Signalisation

Si jamais les forces de l'ordre vous interpellent pour une entorse au code de la route sur les chaussées parisiennes, vous pourrez repondre ceci : « Monsieur l'Agent, je suis désolé : j'avais lu sur un blog généralement fiable que tous les panneaux de signalisation étaient rangés pour le mois d'août contre le mur d'une cabane de jardin, pas très loin du Périphérique. »

Pas sûr que ça marche, en fait. Et pourtant...


Au coin du Boulevard Poniatowski et de l'Avenue de la Porte de Charenton, 1er août 2007.

À part ça : dernier jour de travail avant congés d'été, dernier couscous boulette chez M. Richard avant fermeture annuelle... Ça va plutôt pas mal, quoi. Et je me suis acheté un autre boîtier Pentax. Oui, encore un autre. Mais c'était pour les objectifs qui vont avec ; promis, je ne commence pas une collecque !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 2 août 2007

La flèche du temps

Le monde occidental s'est construit sur une idée centrale : l'imminence de la fin du monde. À chaque période de crise le refrain revient, entêtant : ce monde est trop vieux, ce monde est mourant - cavaliers de l'apocalype ou hiver nucléaire, cette fois, ça y est, c'est sûr, on est bon.


Un paysage de fin du monde : les emprises SNCF vues du boulevard Poniatowski, Paris 12e, hier en début de soirée.

Que cette flèche du temps qui va droit dans le mur soit au cœur de nos manières de penser, ce n'est pas une grande découverte. Peut-être parce que se construire un monde infranchissable à l'horizon temporel évite le vertige de l'infini : si l'axe du temps se prolonge sans fin, nos jours deviennent infinitésimaux, insignifiants ; et, signifier, on y tient.

J'ai grandi dans les années 80. No future, ce n'était pas seulement un graffiti : l'idée que l'an 2000 n'arriverait jamais, que tout péterait avant, elle était bel et bien là. Et puis voilà : la fin du monde semble avoir été reportée sine die. Depuis, on avance, un peu désorienté ; peut être pour ça que ma génération peine à trouver sa place - nos cadets sont bien plus dynamiques que nous, ils nous rattrapent déjà...

Chaque moment, chaque déception, chaque bonne surprise sont de petites fins du monde en ce qu'ils anéantissent des mondes possibles qu'on avait rêvés ou qu'on avait craints. Le temps qui passe, c'est nous.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : d'autres photos de ce même coin sur la pellicule en cours de développement. Si elles en valent la peine, vous les verrez, et tant pis pour la quasi répétition.



mercredi 1 août 2007

Août à Paris

Peu avant minuit hier soir, sur le Boulevard de Strasbourg, un calme inhabituel régnait déjà. Et aujourd'hui, c'est officiel : le mois d'août a commencé.

Août à Paris, c'est à la fois un mouvement et une stase : ballet de ceux qui partent, qui reviennent, qui restent ; et puis, savoir que, travail ou non, on ne mènera pas grand chose à bien ces jours-ci. Et les touristes partout, venus nous rappeler que nous habitons une des plus belles villes du monde...


Hôtel industriel Berlier, Boulevard Masséna, Paris 13e, vers 19h30 aujourd'hui.

Pas beaucoup de touristes boulevard Masséna : l'hôtel industriel se vide à mesure que les hôtels de tourisme se remplissent. Au fait, ce n'est pas une typo, c'est bien Berlier, aver un R, en l'honneur de Jean-Baptiste Berlier (1843-1911), ingénieur français, inventeur de la transmission de messages par pneumatique et précurseur du métropolitain. La rue Berlier débouche sur la rue Pierre-Emmanuel Bruneseau (1751-1819), un homme prédestiné par son nom : il a consacré l'essentiel de sa vie à cartographier l'antique réseau d'égouts parisiens et à concevoir sa modernisation.

À vrai dire, j'ignorais jusqu'à ces derniers temps que ces rues avaient un nom : c'était juste ces bretelles incompréhensibles entre Masséna, le quai d'Ivry et le Périphérique. Mais voilà : à l'automne prochain nous aurons des locaux dans cet hôtel industriel - l'occasion de découvrir ce petit bout de l'ancienne « zone » autrement qu'à vive allure sur ses mauvais pavés.

Le Plume vous salue bien.



mardi 31 juillet 2007

Sur les pas de Charles Sheeler

Il n'y a plus de remparts autour de Paris - mais la coupure n'a jamais été effacée, remplacée par le flot des voitures du périphérique, confortée par le malencontreux découpage de l'ancien département de la Seine. Et aux portes de la ville veillent les monstres d'acier :


L'usine de traitements des déchets ménagers d'Ivry, aujourd'hui, vers 14h.

Dès les années 1920, des artistes comme Demuth et surtout Sheeler nous ont appris à regarder autrement ces édifices qui sont, ne l'oublions pas, des œuvres humaines. Rien de ce qui est humain ne nous sera étranger : ce regard, il faut le retrouver.

Le Plume vous salue bien.



lundi 30 juillet 2007

L'or du soleil

Retour au travail ce matin, coïncidant avec le retour du soleil. Du coup, tous mes appareils photos sont venus avec moi. Rien de tel que des tests comparatifs pour essayer le dernier venu de la collection ! Promenade méridienne entre les terrains vagues, les chantiers et les nouveaux bâtiments que j'ai vu pousser depuis trois ans.


ZAC Rive Gauche, Paris 13e, cet après-midi.

Du coup, c'est la première fois que je réalise que la peinture jaune sur l'immeuble de la parcelle M2C n'est pas jaune, mais dorée. Au point d'en être éblouissante quand le soleil brille vraiment. Faut dire : je ne suis pas sûr qu'il y ait eu un seul jour de beau temps depuis que cette peinture a été posée.

Juste à côté, sur les quais, ce n'est pas Paris-Plage, mais le chargement du gravier sur les péniches au port de Tolbiac. C'est, de très loin, plus agréable à regarder.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 29 juillet 2007

Chemins d'histoire

Journée passée dans mon trésor de notes et photos de documents d'archives - dont il est clair maintenant que je n'aurais pas tout exploité le jour, pas si lointain, où je mettrai le point final à mon mémoire.

En même temps, je ne conçois pas ce travail de croisement de documents, d'enquête bibliographique, de rédaction enfin, sans avoir derrière moi des parcours bien réels sur les routes et les chemins qu'évoquent mes documents. À pied, en voiture, à bicyclette, peu importe...


Château de Combiers (Charente), mardi 10 avril 2007.

Mon histoire des techniques n'est pas, ou peu, une affaire abstraite de savoirs savants et d'échange d'idées ; c'est une histoire de sites où ces techniques étaient pratiquées : des lieux de travail. Et même si le travail n'y est plus, les lieux sont toujours là - ils sont comme ça, les lieux.

En plus, ça donne des occasions de se promener, cette affaire. Dans des coins totalement improbables qui plus est. Si ça n'est pas une bonne raison de faire de l'histoire des techniques, ça ?

Le Plume vous salue bien.



samedi 28 juillet 2007

En mode mineur

Une journée sans trop d'entrain sous une grisaille lourde. Sur le petit écran le tour de France se termine sans guère d'entrain non plus mais sur des routes que je connais bien - toujours marrant d'entendre qualifier de faux-plat ce qui, pour moi, est une bonne côte. Mais bon, je ne suis pas une référence.

J'écoute la sonate pour flûte et clavecin en Si mineur de Jean-Sébastien Bach ; ça correspond assez bien à mon état d'esprit du moment.


La Loire vue du pont de Port-Boulet, Indre-et-Loire, août 2006.

L'interprétation, sur instruments anciens ou à l'ancienne par les solistes de l'ensemble baroque de Limoges, en fait peut-être un peu beaucoup dans la « déclacissisation » des sonorités - c'est la mode chez les spécialistes du baroque, mais gaffe à ce que le retour aux sources sonore ne vienne pas masquer l'essentiel. Dans le cas précis de ce morceau, ça fonctionne au contraire très bien : les sonorités anciennes s'accordent parfaitement à la mélancolie de la tonalité et du morceau dans son ensemble.

Cette entrée est donc en Si mineur. Je suis sûr que ça ne vous aura pas échappé.

Le Plume vous salue bien.

Référence : Johann Sebastian Bach, « Reflexio, sonates pour flûte », par Maria Tecla Andreotti (flûte traversière), Jan-Willem Jansen (clavecin), Christophe Coin (viole de gambe), Sergio Azzolini (basson), Laborie Records, LC04. C'est une production du Centre Culturel de Rencontre de la Borie en Limousin.

La sonate pour flûte et clavecin obligé en Si mineur (BWV 1030) est interprétée à la flûte, au clavecin lautenwerk et à la viole de gambe.



vendredi 27 juillet 2007

Europe du Nord

Si un voyage a dû être reporté, le voyage suivant se précise ; plutôt que vers les rives de la Mer Morte, celui-ci me conduira au bord de l'Øresund (ou Öresund, si l'on se trouve du côté suédois du détroit).

J'aurais bien fait le trajet en train ou en voiture, pour profiter pleinement de l'itinéraire. Malheureusement, les tarifs des trains sont prohibitifs ; quant à faire douze heures de route tout seul, ça n'est ni très sympa, ni très prudent. Ce sera donc l'avion, et tant pis pour toutes les grandes gares d'Europe du Nord par lesquelles j'aurais transité.


Gare centrale de La Haye (Pays-Bas), 27 octobre 2006.

Au demeurant, je compte bien profiter du temps gagné, quelque peu accru par les horaires très matinaux ou très tardifs auxquels on doit se plier pour obtenir des tarifs décents, pour circuler un peu. L'aéroport de Copenhague Kastrup se situe sur la ligne de train qui relie le Danemark à la suédoise Malmö, pourquoi ne pas en profiter ?

On va voir ça. En attendant, il faudrait que je pense à rédiger le papier que je dois donner à la conférence à laquelle je me rends. C'est dans deux semaines...

Le Plume vous salue bien.



jeudi 26 juillet 2007

Navigation palustre

Avec tout ça, je risque de naviguer peu cette année. Ou alors, il faudrait que je planque le bateau dans les roseaux de l'étang de Saclay, comme celui-ci :


Un croiseur habitable, sans son mât, derrière le Centre d'étude des propulseurs, juin 2007.

D'un autre côté, sans quille relevable, je risque de ne pas aller bien loi... Quant aux régates de dériveur sur l'étang de Créteil, j'ai pratiqué ça naguère, mais on s'en lasse assez vite...

Vivement j'en ai fini de mon mémoire, tiens ! Histoire de passer à autre chose.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 25 juillet 2007

Objectivement

Reçu ce matin mon nouvel appareil photo, qui n'a pas grand chose de nouveau d'ailleurs puisqu'il a dans les 25 ans d'âge... Je crois que c'est la première fois que je fais un achat sur ebay, et c'est plutôt une affaire, à première vue. Bien sûr, je ne pourrais en être certain que lorsque j'aurais fait développer mon premier film ; en attendant, plaisir de retrouver les gestes de la photo manuelle comme je la pratiquais dans mes débuts : mise au point, réglage de l'ouverture, de la vitesse...

Plaisir aussi d'un objectif dont le diaphragme ouvre vraiment : le petit zoom que j'avais acheté avec le boîtier que j'avais déjà n'ouvrait qu'à f:4, celui-ci ouvre à f:1,7 : visuellement, la différence est assez saisissante. S'il n'y avait eu que l'objectif pour le même prix, ça aurait déjà été un bon achat. Objectif que je peux d'ailleurs utiliser avec le MZ-10 : c'est tous les deux du Pentax et tous les deux avec la même monture.

Promenade à pied dans le quartier et du côté des gares, hitoire de tester la bestiole. Et vous avez droit en attendant à une photo numérique prise sur les lieux :


ICE, le TGV allemand, cet après-midi, gare de l'Est.

Pour les photos du nouvel appareil, il faudra attendre un petit peu : je n'ai trouvé qu'une pellicule 36 pauses. Mais comme je suis curieux de voir le résultat, ça ne devrait pas traîner.

Au passage, acheté deux CD de musiques classique pour élargir mon répertoire. Côté baroque avec des sonates pour flûte et clavecin de Bach, et du XIXe siècle français avec Saint-Saëns. Ça m'a, objectivement, coûté plus cher que l'appareil photo.

Le Plume vous salue bien.



mardi 24 juillet 2007

Faubourg de mer

Ça sent la Méditerrannée sur la placette du faubourg : sous les parasols, boulettes de poisson, sandwichs tunisiens, assortiment d'olives et Tapuzina pamplemousse. Le ciel est bleu comme une orange, les nuages ne font que passer. En terrasse, par contre, on s'attarde.


Longue pause déjeuner près du Faubourg St-Martin aujourd'hui.

On discute, on rigole, on fait des projets ; certains partent, reviennent... On parle pays lointains, dates de départ : la patronne part ce soir, sa valise est faite. Le petit-fils fait un peu le service, haut comme trois pommes : il en renverse très peu. Le thé à la menthe, bien après le café : il se fait tard, non ? « Mais non, tu penses, il est à peine quatre heure ! »

Jour de vacances, entre République et Saint-Martin.

Le Plume vous salue bien.



lundi 23 juillet 2007

Ombre et lumière

Juste une image pour ce soir : ombre et lumière avec un coin de ciel bleu.


Briançon (Hautes-Alpes), matin du 5 juillet 2005.

En passant, cette photo est l'exact opposé de mes élucubrations de ces derniers jours sur le charme des réglages subtils des reflex argentiques en mode manuel : du point and click pur avec le compact numérique Canon. Et j'aime ça, en plus.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 22 juillet 2007

Sous les arbres

Dans l'allée de platanes des vignobles de Boschendaal, l'ombre soulage de l'éclatante lumière d'Afrique ; elle permet d'ailleurs aux hortensias bleus de fleurir aussi bien qu'à Perros-Guirec. Pour le photographe, moins de lumière veux dire plus d'ouverture, donc moins de profondeur de champ : la zone nette se situe à quelques mètres en avant, tout ce qui est devant et derrière cette zone est flou. Telle est la dure loi de la photographie.


Domaine de Boschendaal à Paarl (Western Cape), février 1997.

Ajoutons que les photos d'hier et d'aujourd'hui viennent du même appareil photo (l'Asahi Pentax prêté par mon Papa pour ce voyage) et de la même pellicule (film diapo Kodak Ektachrome 200), avec à vue de nez le même objectif ; seul la lumière et les réglages diffèrent. Un appareil sans aucun automatisme, d'ailleurs : l'idéal pour apprendre. J'ai pas mal désappris depuis avec les merveilles de l'électronique contemporaine, mais je me soigne.

Le Plume vous salue bien.



samedi 21 juillet 2007

Profondeur de champ

Puisqu'on en est à parler technique photo, continuons. Si vous connaissez des photographes amateurs, vous ne l'ignorez pas : tôt ou tard ils vous aprlerons sensibilité ISO, ouverture de diaphragme et longueur focale, et finiront par vous montrer leurs objectifs plutôt que leurs photos. Ou les deux, d'ailleurs.

Leçon du jour : la profondeur de champ. Si une photo pouvait être nette à toute les distances, ça se saurait ; d'ailleurs, l'œil lui même en serait bien incapable - mais lui met au point automatiquement sur ce que vous regardez, ce qui diminue les conséquences pratiques du problème. Sauf si, comme les miens, vos yeux mettent au point de travers, mais c'est une autre histoire.

Le photographe, lui aussi, met au point : il règle son objectif de telle sorte qu'à un point de son sujet corresponde un point sur sa pellicule, et pas une tache vaguement circulaire - sinon, c'est loupé. En optique géométrique pure, un tel réglage est valable uniquement pour une distance donnée entre la lentille et le sujet ; tout ce qui est plus près ou plus loin devrait être immanquablement flou. Heureusement, ce n'est pas tout à fait comme ça que ça se passe. La preuve en image :


La montagne de la Table derrière les anciens jardins de la Compagnie néerlandaise des indes orientales.
Cape Town, février 1997.

La différence, c'est le diaphragme : si on force la lumière à passer par un trou d'épingle entre l'objectif et le film, fini le flou ; les rayons qui sortent du droit chemin ne passent pas, et tout rendre dans l'ordre. C'est le principe de la camera oscura des anciens. Sauf que si on fait comme ça, la quantité de lumière à franchir l'obstacle est tellement faible qu'on n'arrivera à rien, sauf à laisser le film exposé pendant très longtemps, ce qui poserait d'autres problèmes. Mais plus on élargit le trou d'épingle (le diaphragme), plus on retrouve le problème de mise au point : la profondeur de champ diminue - la profondeur de champ étant la zone devant et derrière la distance de mise au point où les objets paraissent nets.

Du coup, le dilemne de base du photographe, le voilà : en fermant le diaphragme, on gagne de la profondeur de champ mais on perd de la lumière, donc on doit allonger le temps d'exposition... D'un autre côté, limiter la profondeur de champs peut aussi être une manière de concentrer la photo sur un sujet plutôt que sur l'arrière-plan ; les portraitistes travaillent souvent comme ça.

Les appareils photos modernes ont tendance à dissimuler ces choix cornéliens dans l'électronique. C'est un peu dommage, peut-être, non ?

Le Plume vous salue bien.



vendredi 20 juillet 2007

Et toujours en couleur

J'ai fait de la photo noir et blanc il y a pas mal de temps - j'avais même fait un peu de développement dans une MJC quand j'avais 14 ou 15 ans. Mais j'avoue : ça ne me fait pas envie plus que ça. De belles photos noir et blanc, certes, c'est très beau - les photos de Sebastião Salgado, je duid un fan, des photos qui sont belles et qui disent quelque chose...

Mais pour ce qui est de mes petites photos d'amateur, décidément, je ne suis pas sûr de pouvoir me passer de la couleur.


Red Rock Canyon, nevada, août 2004.

C'était d'ailleurs le sujet de la dernière note en date de mon weblog anglophone, qui est d'ailleurs tout aussi peu actif que mes autres weblogs ces derniers temps, en dehors de celui-ci dont le principe de base est d'être aussi quotidien que possible. Note illustrée d'une autre photo de Red Rock Canyon, déjà utilisée ici en son temps* - c'est un paysage qui se prête plutôt bien à ce genre de discours, il est vrai.

Àpropos de photo : je vous disais hier mon intention de m'acheter une optique fixe plus lumineuse que le zoom que j'avais acheté avec le Penatx MZ-10. j'ai regardé un petit peu sur e-bay... et je me suis acheté, pour une bouchée de pain, un objectif du genre de ce que je cherchais... avec un appareil photo attaché derrière. Un Pentax P30, à peu près l'intermédiaire entre l'Asahi Pentax paternel et mon Pentax à moi. Bon, l'objectif est un peu en dessous de ce que je cherchais (ouverture à f/1.7 au lieu de f/1.4**, et pas de l'authentique Pentax), et je n'ai pas un besoin impérieux d'un deuxième boîtier. Mais à ce prix-là, ça mérite d'être tenté... Plus d'infos la semaine prochaine, j'espère !

Le Plume vous salue bien.

* enfin, techniquement, c'était sur 20six, même si j'ai copié cette entrée sur blogspot depuis.

** Ces nombres désignent l'ouverture maximale du diaphragme de l'objectif. Plus ce nombre est faible, plus l'objectif pourra laisser entrer de lumière. Et plus la facture à l'achat sera salée.



jeudi 19 juillet 2007

Rester au port

Finalement le voyage prévu pour la semaine prochaine est reporté - ainsi donc que la moisson photographique qui allait avec. Pas grave, on moissonnera des champs plus proche. D'ailleurs, vais pas tarder à m'acheter une optique 50mm digne de ce nom pour le boitier Pentax, tiens.


La marina de Newburyport, Massachusetts, sur le fleuve Merrimack.

On reste donc au port les jours prochains. Et on ne s'en plaint nullement.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 18 juillet 2007

Fin d'année

Les années se finissent en juin, juillet - les enfants des écoles le savent bien. Même si à tout instant il y a quelque chose qui commence et quelque chose qui finit...


Avant la moisson : plateau de Saclay, 19 juin dernier.

La moisson est faite maintenant ; Messidor se termine, bientôt Thermidor. Et toujours les coquelicots.

Le Plume vous salut bien.

Une note à lire en écoutant : Erik Satie, Gymnopédies.



mardi 17 juillet 2007

Brouillard et pont de Tolbiac

Journée dans le brouillard même si le temps était au beau fixe. Au retour, pause photo au pont de Tolbiac.


Pont de Tolbiac, ce soir, 19h45.

En amont, sur le port rive gauche, la plage est couverte de pavés. Rive droite, les bétonneuses sont toujours là...

Moins de voitures mais celles qui sont restées roulent nettement plus mal que d'habitude en guise de compensation. C'est Paris, C'est l'été.

Dans trois jours, le départ. Les pellicules sont au frigo, les cartes mémoire remises à zéro. À vos marques...

Le Plume vous salue bien.



lundi 16 juillet 2007

On rentre du boulot....

Paris après le 14 juillet se vide comme si on avait ouvert la bonde de la baignoire. Terminés, les bouchons sur le pont de Tolbiac, terminé aussi le téléphone qui sonne toutes les cinq minutes sur le coin du bureau et la mailbox qui enfle démesurément dès qu'on tourne le dos.

Le boulot après le 14 juillet, c'est allegro ma non troppo, il faut bien le dire. On ne s'en plaindra pas.


Quelques véhicules professionnels au garage, quai de Bercy, vendredi soir.

Et du coup, on ressort les fiches, les photos d'archives, et les chapitres ! Il reste de la route à faire...

Le Plume vous salue bien.



dimanche 15 juillet 2007

Mer ou montagne ?

Il fut un temps, pas si éloigné, où l'on divisait les lieux de vacances en deux grandes catégories : « la mer » et « la montagne » - avec « la campagne » en guise de parent pauvre. J'ai l'impression que ça a un petit peu changé, qu'on a réappris à utiliser les noms propres. Mais je peux me tromper.

En attendant les vacances, il y avait de jolis paysages de montagne qui défilaient à la télévision cet après-midi, pas désagréable pour faire la sieste. On peut même couper le son et écouter de la musique en même temps, si on veut.


Canton du Tessin (Suisse), la montée vers le col du Saint-Gothard, juillet 2005.

La musique, ce n'est pas forcément La Nuit sur le Mont Chauve, hein, mais ça peut. Sauf que je n'ai pas ça sur moi, et je suis toujours embêté pour choisir les interprétations quand je vais dans un magasin de disques - du coup, en général, je ressors les mains vides.

Sinon, grand moment de télévision : suite à une chute, un cycliste émergeant des broussailles en escaladant le fossé. Genre de truc, normalement, tu vois Jugnot sortir des buissons avec une tronche d'ahuri, dans un navet quelquonque des années 80...

Autre chaîne, un peu plus tard, un prodige chinois du Piano interprète du Schubert. Virtuose, ça, oui, très. Trop même, à mon goût. C'est censé être de la musique plutôt qu'un tour de force. Pas de cycliste tombant des ceintres pour alléger l'ambiance.

Dans les rues de Paris, les tanks à deux roues entrent en action. Là aussi, chutes spectaculaires en perspective. La proportion de cyclistes respectant le code de la route va encore baisser, et personne n'y trouvera à redire. La sélection naturelle devrait jouer son rôle, à terme.

Et sinon : la s'maine prochaine à Jerusalem !

Le Plume vous salue bien.



samedi 14 juillet 2007

Défilé

À quand un défilé de la Marine Nationale sur la Seine ?


Port de Tolbiac, Paris, hier soir.

Évidemment, question tirant d'eau, le lac de Côme et ses 410 m de profondeurs serait plus pratique. Mais vu qu'on ne l'a pas sous la main...

Le Plume vous salue bien.



vendredi 13 juillet 2007

Paris et le désert (français ?)

On le croyait parti sans laisser d'adresse ; on ne l'attendait plus. Et ça y est : le réchauffement climatique est revenu. Aux confins Sud de la capitale, des palissades tentent de contenir l'avancée des dunes...


Le futur jardin public des Grands Moulins vu du bâtiment du même nom.

Rue Marguerite Duras, 17h26 ; une jeune fille marche le long des barrières illustrées qui entourent le terrain vague destiné à devenir un jardin public. De l'autre côté de la barrière, les engins de chantier dorment déjà.

Deux minutes plus tard un jeune homme vient à sa rencontre ; il porte un sac en bandoulière sur sa chemise beige. Ils discutent au milieu de la chaussée déserte.

Un homme d'un certain âge passe, un cartable au bout du bras. Avec l'université sont arrivés les universitaires. Croise les jeunes gens et tourne en direction du métro.

19h40, rue Thomas Mann. Le drapeau tricolore officiel de l'université Paris-Diderot s'enroule autour de son mât en volutes imprévisibles. Deux cyclistes passent. C'est le week end.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 12 juillet 2007

Faire l'âne pour avoir du son

Une image retrouvée au hasard de mon économiseur d'écran :


Musée des Cloisters, New York, septembre 2004.

Après une journée un peu rude, je me permets de me contenter de vous adresser un amical braiement. C'est toujours mieux que de devenir chèvre.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 11 juillet 2007

Moi, mes universités...

Bon : on râle, on peste, mais finalement, en regardant les photos du bâtiment où j'ai mon bureau maintenant tel qu'il était il y a 18 mois, on se rend compte qu'on a un peu progressé depuis.


Grands Moulins de Paris, octobre 2005.

Évidemment, si on avait laissé le chantier se terminer complètement avant d'aménager, ça aurait été mieux. Et encore mieux si l'on n'avait pas sans cesse demandé aux entreprises de rogner sur tous les budgets - ce qui fait qu'au bout du compte on a ce pour quoi on a payé et non ce qu'on voulait avoir. Mais ça avance. Et voir, comme ça, en direct, un nouveau campus se mettre à exister, c'est plutôt exaltant, quand même.

Tiens, la preuve que c'est bel et bien démarré : le problème, maintenant, c'est d'empêcher les parasites de l'OFUP de trop harceler nos étudiants à l'entrée du bâtiment. En octobre 2005, il n'y avait ni OFUP, ni étudiants, mais des casques de chantier obligatoires pour franchir cette même entrée.

Le Plume vous salue bien.



mardi 10 juillet 2007

Avec des fleurs

Petit dicton pour ce blog : si vous ne savez pas quoi dire, dites-le avec des fleurs.


Étang de Saclay, 19 juin 2007.

Au fait, y a-t-il un botaniste dans la salle ? Je ne sais pas du tout ce que c'est que ces fleurs-là !

Le Plume vous salue bien.



lundi 9 juillet 2007

Fil de l'eau

Que d'eau, que d'eau - y compris quelques gouttes passées par la toiture d'un de nos bâtiments, au plus fort des orages de la mi-journée...

L'été étant ce qu'il est, n'en parlons plus, et revenons au printemps et à ma petite photothèque pour de l'eau qui coule au lieu de nous tomber sur le râble. La Loire est un beau fleuve, je l'avais sûrement déjà dit et de toute façon c'est loin d'être un scoop. Un beau fleuve que l'on peut regarder passer sous des ponts vénérables ou se perdre entre des îlots couverts d'oiseaux...


La Loire à Beaugency (Loiret), 8 avril 2007.

Et sinon ? Sinon, rien. On se rue, on se précipite, pas beaucoup de temps pour regarder le paysage. Et pendant ce temps, le monde et les temps changent, et nos petites vies aussi.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 8 juillet 2007

Contrepoint

Je disais hier que la narration historique était l'art de transformer un objet multidimensionnel en une longue ligne d'écriture. J'aurais aussi pu dire qu'il s'agit de mettre en musique son sujet : après tout, la musique est pour l'essentiel un art à une seule dimension, celle du temps. Avec la difficulté supplémentaire que lorsque l'on écrit, on n'a pas besoin de se soucier précisément du chronométrage de la lecture - surtout lorsque l'on rédige un travail universitaire : on ne peut s'empêcher de penser que nos rares lecteurs ne l'auront pas volé, de perdre du temps à nous lire !

La musique, cependant, est à la fois un art de la succession et da la superposition, ce qu'un bon rédacteur a plutôt intérêt à éviter : si j'essaye de décrire simultanément le genre de vie de mes maîtres de forge et le fonctionnement des hauts fourneaux, je risque de rencontrer un succès modéré auprès du jury qui sera chargé d'évaluer mon travail. La musique est à la fois l'art de faire se succéder des notes pour former une ligne musicale (l'harmonie) et celui de combiner plusieurs lignes pour former un tout auditif : le contrepoint. Ça n'est pas uniquement vrai de la musique dite classique, évidemment : il me semble qu'on peut largement interpréter le rock (au sens le plus large du terme) comme composition contrapuntique entre ligne de basse et ligne vocale, relayée ou soutenue par la guitare solo. J'attends de pied ferme quequelqu'un qui, contrairement à moi, y connaisse quelque chose vienne m'expliquer le contraire.

Le contrepoint dans un mémoire d'histoire, c'est sûr, il vaut mieux éviter. Mais le reste du monde se charge d'en apporter une dose. Par exemple, être tiré par une musique inclassable d'une semi-sieste devant des maillots bigarrés qui, à la télévision, se dandinent dans les collines du Kent et voir passer sur le pas de sa porte cet attelage :


Boulevard de Strasbourg, cet après-midi, vers 16h.

De quoi s'agissait-il au juste ? Défilé de la communauté indienne locale ou manifestation d'illuminés ? Un peu des deux, mainfestement ; plutôt sympa, de toute façon, dans la grisaille parisienne d'un mois de juillet plutôt tristounet.

Et cependant le temps passe et ma rédaction n'avance pas d'un poil. Art du temps, ou art de se mettre encore plus en retard que ce que l'on est déjà ?

Le Plume vous salue bien.



samedi 7 juillet 2007

Ma fonderie de Ruelle

Semaine de folie la semaine dernière, pic de boulot et décrue sensible du nombre de personnes disponibles pour le faire. Ça s'est terminé hier soir par des tentatives de démélage de fibres optiques par dizaines qui tentaient de m'empêcher d'installer un nouvel équipement à l'emplacement prévu à cet effet. Au risque de tou péter, suivant le sain principe qui veut que l'on ne se lance pas dans une manip' à risque à 17h un vendredi soir. Après tout, les principes sont là pour être transgressés.

Maintenant, un peu de repos - et retour à mes chères études !


Ruelle-sur-Touvre (Charente), la fonderie vu du pont de la route de Limoges, juillet 2006.

Eh oui : il faut que je parvienne à jeter sur le papier le résultat de mes recherches. La connaissance que l'on se donne d'un sujet historique forme un objet multidimensionnel, fait de connexions multiples entre éléments récoltés dans l'ensemble des sources. De ce volume, il faut extraire un écrit, quelque chose d'essentiellement linéaire - même si la ligne de l'écrit se répartit sur la surface des pages et dans le volume d'un ouvrage. Il s'agit donc d'un parcours de l'objet historique - et tout parcours est fait de choix.

Finalement, la difficulté principale est de se convaincre (et de rester convaincu) qu'il n'y a pas de solution idéale au problème, que de multiples solutions se vallent plus ou moins - et que par conséquent toute solution qui permet d'avancer est acceptable, tant qu'elle n'est pas totalement absurde.

Au travail, donc !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 5 juillet 2007

Avec ou sans fil

Me voilà jusqu'au cou dans un dépouillement d'appel d'offre un peu compliqué : il s'agit d'évaluer des catalogues de produits qui devraient nous permettre de construire le futur réseau wifi de l'université.

Rien à voir évidemment avec la réalisation d'un réseau sans fil pour soi tout seul chez soi : dans le cas d'un réseau d'établissement, il faut que l'on puisse ocnfigurer des dizaines, voire des centaines de bornes sans avoir à refaire autant de fois les mêmes manipulations ; il faut que les bornes ajustent automatiquement leur puissance en fonction du taux de couverture ; que différents niveaux de sécurité soient disponible en focntion des besoins des différentes population, avec un cloisonnement raisonnable... Du coup, on se retrouve face à des offres compliquées, certaines très voisinnes et d'autres complètement séparées, à faire des calculs d'apothicaire en fonction de tel ou tel scénario...


Les restes de notre ancienne salle-machines, Jussieu, 28 juin dernier.

Évidemment, dans ce genre d'environnement, le sans fil ne peut entièrement remplacer le réseau filaire, ne serait-ce que parce qu'il y aurait une trop grande densité de connexions pour qu'un débit convenable soit maintenu...

Sinon, la photo ne représente bien sûr pas l'état normal d'un câblage Ethernet. Les câbles arrivent sur des platines qui étaient élégament fixées dans une armoire technique - armoire technique qui a quité les lieux pour cause de déménagement. Et comme on s'est rendu compte après coup que l'on avait encore besoin de quelques raccordements entre câbles bleus et câbles gris, il a fallu que je m'y retrouve dans ce fouillis.

Heureusement, 36 ans d'expérience et de pratique du foutoir intensif sont derrière moi pour me faciliter la tâche !

Le Plume vous salue bien.



mercredi 4 juillet 2007

Canard (temps de)

Temps de canard, temps de canard... Et les foulques ? Et les poules d'eau ? Et les grèbes ? Sans parler des plongeons, des oies, et de tous les échassiers. Eux aussi, ça leur convient plutôt bien, cette météo. Même si, avec ce froid, une mauvaise grippe est vite arrivée, quand on est aviaire.


Une famille de foulques, étang de Saclay, 19 juin 2007.

À part ça, cet été ne se présente pas si mal - au cas où il y ait un été un de ces jours, je veux dire.

Le Plume vous salue bien.



mardi 3 juillet 2007

Canaux

À l'autre bout de la « banane bleue » : Amsterdam et ses canaux, un tout petit monde qui ouvre sur le grand. Même si du point de vue portuaire, Rotterdam, la vieille rivale de Zuid Holland, a gagné la partie, Amsteram est à la fois un petit joyau d'Europe et une métropole moderne et dynamique. Comme Bergame, finalement.


Keizersgracht, Amsterdam, 30 otobre 2006.

Après tout, faute d'été, autant se consoler avec de belles lumières d'automne... Les déménagements des derniers équipements restant dans l'immeuble où était logés nos services centraux jusqu'à la semaine dernière a nécessité des plastiques en grands nombres pour couvrir un chariot rempli d'équipements de haute technologie à l'étanchétité non garantie...

Mieux vaut penser à Amsterdam. Ou à un bain de pieds dans la mer morte.

Le Plume vous salue bien.