le.plume.free.fr

Des photos et des jours

Base de donnée complète du weblog et index des images.

Il y a actuellement 1358 entrées dans la base. Vous pouvez modifier les paramètres de visualisation, cliquer sur une image pour avoir plus de détails ou accéder à une vue plus générale.
Afficher entrées trié par taille : mode :

mardi 11 septembre 2007

And the winner is...

Voilà qui est fait, et pas trop mal fait : mémoire soutenu, diplôme de Master assuré compte tenu de la fort bonne note obtenue pour ledit mémoire... On fait des journées moins productives.


Buste de Marc Séguin (un habitué de la maison*), square Émile Chautemps, Paris 3e.

Seul hic de la soutenance : un membre du jury m'a fait remarquer que je ne citais pas un livre paru l'an passé, et dont le sujet avait suffisamment d'intersection avec le mien pour m'intéresser de près. Et pour cause : j'avais entendu parler de ce travail depuis des années, sans qu'il voit jamais le jour. Et il a été publié pendant que j'avais le dos tourné. Sous forme d'un numéro spécial de revue, en plus : je ne risquais pas de le trouver sur un Amazon quelquonque...

C'est ce que j'ai répondu, d'ailleurs. En ajoutant que j'allais me le trouver de toute urgence - d'autant que l'auteur de ce livre et moi causons dans le même séminaire l'hiver prochain.

Après la soutenance, retiré la cravate et parti faire un tour aux archives nationales toutes proches, histoire de m'y remettre. Trouvé des documents qui m'auraient donné du grain à moudre pour la soutenance, et pour le mémoire lui même : toujours bon à prendre de toute façon.

Et voilà. Je suis vanné, allez savoir pourquoi.

Le Plume vous salue bien.

* Notons par ailleurs que mon mémoire, bien que conacré à l'histoire des techniques, n'avait strictement rien à voir avec ce Monsieur. Ni d'ailleurs avec le Conservatoire National des Arts et des Métiers que l'on voit derrière.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Superia 200, objectif AutoChinon 50mm f/1.7]



lundi 10 septembre 2007

Après l'été...

C'est la rentrée pour de bon maintenant. Dans les rues on se presse ; dans les couloirs universitaires le septembrisé se stresse et les réinscrivants s'entassent. Passage aujourd'hui à Tolbiac, où j'enseignerai au premier semestre, et aux archives nationales, pour rentabiliser mes ultimes jours de congés.

Demain matin, soutenance. Il faut bien en passer par là.


Après Paris-Plage : les quais de Seine le 26 août dernier.

Et après ? Après, reprise du travail pour lequel je suis payé - passé ce midi déjeuner avec les collègues, ça faisait longtemps. Un peu après, début de mes cours. Et pas mal de projets sur le grill.

M'inscrire en thèse, aussi. Ça faisait longtemps que je n'avais pas été doctorant... Cette fois-ci, c'est dans une discipline dans laquelle j'ai vraiement envie de faire de la recherche ; ça peut aider, je pense.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Superia 200, objectif Tamron 135mm f/2.8]



dimanche 9 septembre 2007

Rénovation

Ça faisait un moment que je voulais le faire : j'ai fait un peu de rénovation de la mise en page de ce weblog, histoire de profiter de quelques fonctionnalités de navigation qui faisaient défaut... Dites-moi ce que vous en pensez.


Le cargo frigorifique Nordic Cape des Baltic Reefers au mouillage devant Copenhague.

Sinon : rien. Pas mis le nez dehors, à part pour aller acheter des croissants ce matin - et ce n'était pas aux aurores, loin de là. La légume attitude la plus parfaite. Et ça fait un bien..!

Le Plume vous salue bien.



samedi 8 septembre 2007

Après la conf'

J'ai montré ici moultes photos de mon seul déplacement de l'été - mais le but de ce déplacement, c'était quand même la conférence : ICOHTEC 2007, conférence annuelle de l'International Committee for the History of Technology. Elle avait lieu dans un bâtiment plutôt plaisant :


Le centre de conférences de l'IDA (association des ingénieurs danois), Copenhague, 14 août, 8 h du matin.

Il va d'ailleurs falloir que je me replonge dans la communication que j'ai commise à cette occasion : je dois en tirer une proposition de papier pour publication possible. Ce serait ma fois sympathique, ne vendons pas la peau de l'ours before it's hatched et tout ça - mais ça suppose de toute façon que je fasse ce qu'il faut. Bon, je ferais ça demain...

Le Plume vous salue bien.



vendredi 7 septembre 2007

Soleil du soir

Copenhague est traversée non par un fleuve mais par un bras de mer. Et sur ce bras de mer viennent se réfléchir les lumières des fins de journées d'été, quand le soleil décline tellement lentement qu'on ne voit pas la nuit arriver.


Copenhague : l'île de Christianshavn vue des quais, août 2007.

Quand finalement se lève la petite brise fraîche de la nuit, les serveurs des restaurants du bord de l'eau distribuent des plaids aux clients qui mangent en terrasse. C'est comme ça, Copenhague.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 6 septembre 2007

Remonter le vent

Un peu dur de repartir, là... Me traine un peu moi. Du mal à remonter le vent...

Tiens, pour terminer cet été sans navigation, je vais continuer avec les images de bateaux...


Dans le Sund, entre l'île de Ven et le Danemark - au fond, la côte suédoise. 20 août 2007.

Sinon, reçu mes bagues d'extension pour macro-photo. Dès que j'ai retrouvé le feu sacré et un peu de lumière, je devrais pouvoir faire des photos sympa !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax P30t, film Fuji Pro400H, objectif Tamron 135mm f/2,8.



mercredi 5 septembre 2007

On passe à la suite !

Onze heures de sommeil plus tard, ça va beaucoup mieux !

Encore un peu de frénésie aujourd'hui pour amener un exemplaire du mémoire à un membre du jury imprévu, mais sinon on tache de calmer le jeu un petit peu, de penser à autre chose... Soutenance mardi matin ; plus grand chose que je puisse faire maintenant.


Port de Copenhague, 17 août 2007.

Et puis après, il va falloir à passer à la suite. Pas mal de truc à avancer en ce qui concerne l'histoire, avant de reprendre le boulot : pondre une proposition d'article basé sur la comm' de Copenhague, avancer l'organisation d'une (demi) journée d'étude en novembre, et puis préparer mes cours...

Mais bon : le plus dur est fait.

Le Plume vous salue bien.



mardi 4 septembre 2007

Brume intérieure

Bon. Cest fait. J'ai déposé trois exemplaires de mon mémoire auprès de qui de droit, après une matinée passée à imprimer tout ça. Après une nuit passée à compléter la bibliographie et à terminer la conclusion, aussi.

Résultat, je sens comme une brume se lever dans mon crâne - un peu comme cette brume de mer qui, certains jours d'été, semble émaner directement de la surface, comme si l'eau imbibait le ciel comme un grand buvard...


La frégate de commandement Absalon, de la Marine danoise, au mouillage devant Copenhague le 20 août dernier.

Le personnage qui a donné son nom au bateau ci-dessus n'est ni le cycliste français, ni le héros malheureux d'une des histoires de famille les plus sordides de l'Ancien Testament : c'est un évêque de Roskilde, au XIe siècle, plutôt du genre bagarreur semble-t-il. Normal, pour un « navire flexible de commandement », je suppose.

Pour ceux qui s'étonneraient de cette science soudaine des dernières acquisitions de la marine de sa danoise majesté, je n'aurais qu'un mot : Google. Moyennant l'immatriculation L16 bien visible sur le tableau arrière, il suffit de trois clics pour être savant.

Évidemment, c'est beaucoup plus facile quand on n'a pas à suivre de standard de stricte vérification documentaire de tout ce qu'on avance. Après tout, peut-être les Danois ont-ils inscrit L16 à l'arrière d'un navire qui est en fait le L17. Pour tromper l'ennemi.

Sur ce : dodo.

Le Plume vous salue bien.



lundi 3 septembre 2007

Monsignor... Il est l'or...

Et voilà - c'était couru, alors que j'arrive au bout de mes peines, je perds la boule. Et je me prends pour Yves Montand au chevet de Louis de Funès...

Ce que je veux dire, c'est qu'il arrive un moment où c'est l'heure, où il faut poser le crayon et rendre sa copie. Et tant pis si le résultat n'est qu'un pâle reflet des mois que l'on a passés dans les bibliothèque, les dépôts d'archive, voire sur les sentes plus ou moins escarpées de la recherche de terrain. On aurait eu beaucoup plus à dire - et on a l'impression de n'avoir rien dit. Surtout si on a fait la moitié de la rédaction en dix jours, hein, on peut pas dire que ça aide...


POrche de l'ancienne École centrale, rue Conté, Paris 3e, 26 août dernier. 16h.

En même temps, avoir un délai à respecter est sans doute la seule manière de se contraindre à l'exercice ingrat de la rédaction. On a des idées qui s'interconnectent dans tous les sens, et tout ce qu'on peut faire c'est une longue ligne d'écriture. C'est pas folichon, la ligne, comme mise en forme. Et d'un autre côté, si on veut être lu, il faut écrire !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Superia 200, objectif Tamron 135mm f/2,8.



dimanche 2 septembre 2007

Sandales ailées

Alors que les derniers paragraphes s'enchaînent pour terminer mon pensum (à rendre mardi), j'emprunterais bien à Hermès les ailes de son casque ou de ses sandales : mon vol s'alourdit à mesure que les pages s'accumulent. J'espère simplement arriver au bout sans que ce même Hermès ait à user de son caducée.


Hermès en pleine course sur un toit du centre-ville de Copenhague, 15 août 2007.

Au fait : je ne connais pas l'explication de cette statue, juste en face du musée des postes et télécommunications dont je parlais l'autre jour. L'hypothèse courante, formulée autour de quelques Carlsberg à la terrasse dudit musée, pile à la hauteur de ladite statue par conséquent - l'hypothèse courante, disais-je, est que le bâtiment sur lequelle elle se trouve ait lui aussi appartenu, en son temps, à la poste royale du Danemark. Le messager des dieux grecs aurait donc été érigé pour créer une saine émulation chez les facteurs nordiques...

Le paragraphe que je suis en train de rédiger porte sur le transport du minerai de fer en char à bœufs par les chemin creux et, l'hiver, passablement bourbeux, de l'Angoumois du XVIIIe siècle. On est loin des dieux ailés, tiens.

Le Plume vous salue bien.



samedi 1 septembre 2007

Beaubourg

Interlude facultatif entre les paragraphes de mon ultime chapitre : passé récupérer le rouleau de test du boîtier Pentax ME-Super ; quelques jolies choses, même si le film a connu quelques avanies - rapport au mécanisme d'entraînement que je ne maîtrise pas encore tout à fait...


Esplanade Beaubourg, Paris, 26 août dernier.

Il s'agissait surtout d'essais de diverses optiques, de profondeur de champs, etc., de toute façon : je n'avais pas emmené ce boîtier-là en Scandinavie ; trois appareils, ça me suffisait...

Et sur ce, je retourne à mes minerais !

Le Plume vous salue bien.



vendredi 31 août 2007

Moisson

Au fait, pourquoi de tels moulins à Malmö ? C'est que la Scanie, la région qui borde le Sund, est le grenier à blé de la Scandinavie. Tout est relatif, bien sûr : la production totale de la Suède doit être sensiblement inférieure à celle des départements de l'Eure-et-Loir, du Loir-et-Cher et du Loiret réunis. Mais bon : je me suis laissé dire que le climat n'est pas exactement le même.


Les chaumes après la moisson, île de Ven, Suède, 19 août dernier.

La moisson vient d'ailleurs plus tard que chez nous : à la mi-août, les moissonneuses-batteuses étaient en pleine action, que ce soit sur le continent ou sur la petite ile de Ven - ou d'ailleurs en Sjæland danoise. Ajoutant ainsi le jaune pastel de la paille à la palette subtile de l'été scandinave. Je crois avoir déjà dit que j'aimais bien ces couleurs-là...

Le Plume vous salue bien.



jeudi 30 août 2007

Grands moulins

Hier soir après la BNF, passé faire un saut aux Grands Moulins voir les copains de permanence. Et ça m'a fait penser à Malmö, parce qu'à Malmö aussi, ils ont des grands moulins. Qui - étrange chose - servent à moudre du blé pour produire de la farine. Pas à des bureaux comme aux Grands Moulins de Pantin, ou à faire de l'étudiant comme dans les miens.


Les silos de Nord Mill, Malmö, 13 août dernier.

N'est-ce pas étrange ? Alors que l'on parle sans arrêt de protection de l'environnement, on éloigne de plus en plus les centres de production des centres de consommation. Le grain arrivait par train ou par péniche, et la farine était moulue à deux pas des boulangeries parisiennes qui en consomment ma foi pas mal, de farine. Maintenant ces usines ne font plus de bruit ni de poussière et il y a de jolis espaces verts là où il y avait des entrepôts et des voies de garage. Et les camions de farine font des rotations par centaines entre les minoteries de Picardie ou de l'Orléanais et l'aglomération parisienne...

Au rythme où l'on va, il n'y aura bientôt plus aucun lieu dans cette ville où l'on produit quelque chose. Les Parisiens consommeront toujours autant - du moment qu'on éloigne d'eux le spectacle (obscène, il faut croire) de la production. Triste, triste.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 29 août 2007

Ultimes vérifications

Passé une partie de l'après midi dans le bâtiment le moins fonctionnel de la galaxie - la Bibliothèque Nationale de France. Quelques références à vérifier...


La « très grande bibliothèque » vue de la terrasse des Grands Moulins, fin juillet dernier.

En fait, mon dernier chapitre me coûte énormément. Il va bien falloir y arriver pourtant. Allez, en avant, une, deux, une, deux !

Il y a quand même de belles choses dans ce mémoire. Extrait :

Au forage proprement dit suivait au moins une phase d’alésage, auquel s’ajoutait le passage d’un foret spécifique pour mettre à sa forme réglementaire le fond de l’âme.
Je me demande si je ne devrais pas réécrire la fin de la phrase... Le fond de l'âme est frais.

Le Plume vous salue bien.



mardi 28 août 2007

Sur les toits

Le petit musée des postes et télécommunications de Copenhague est bien planqué dans un coin du centre-ville, mais tout à fait sympa, avec un niveau d'exposition permanentes, un niveau destiné aux enfants, plus un niveau d'expos temporaires. Et son café, au dernier étage, offre une vue imprenable sur les toits de Copenhague...


Copenhague, 15 août dernier, 20h30

Un bon endroit pour profiter des longs couchers de soleil nordiques en sirotant une Tüborg Grøn, par exemple.

Et sur ce, je retourne à mes chapitres !

Le Plume vous salue bien.



lundi 27 août 2007

Au sprint

Je pensais avoir deux semaines pour terminer mon mémoire ; en fait, il ne m'en reste qu'une. Inutile de dire que je suis passé en sprint... Il y a de la nuit blanche dans l'air, mais ça devrait être fini à temps.

En illustration, un ferry qui jaillit hors du port d'Helsingborg, à la poursuite de son concurrent des Scanlines, comme un joyeux drakkar sortant de son fjord au printemps :


Le Mercandia VIII de la HH Ferries quitte le port d'Helsingborg, 13 août 2007.

À propos de drakkar, une coupure de presse (tirée du Guardian, il me semble) a fait hurler de rire tous les participants à la conférence, l'autre jour : le gouvernement danois aurait présenté ses excuses à l'Irlande pour les raids vikings du haut Moyen-Âge. Ce genre d'âneries, pour faire se poiler des historiens, on ne fait pas mieux.

Entre autres faits d'armes, les Vikings avaient fondé la ville de Dublin, ainsi que la plupart des villes actuelles d'Irlande et du Nord de la Grande-Bretagne. D'un autre côté, compte tenu des prix pratiqués à Dublin ces dernières années, ça mériterait peut-être des excuses, ça aussi.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax P30t, pellicule Fuji Pro400H, zoom 100-300mm f/4.5.



dimanche 26 août 2007

Traversées

Le pont de l'Öresund relie Malmö à Copenhague - mais le passage le plus étroit du Sund se trouve une cinquantaine de kilomètres plus au nord, entre les villes jumelles d'Helsinborg et Helsingør.


Le phare d'Helsinborg vu du terminal des ferries. Au fond, la côte danoise.

Malgré le pont, les ferries sont plus actifs que jamais : deux ou trois compagnies se partagent le marché, dont Scanline, qui dispose d'un côté comme de l'autre de terminaux reliés directement aux gares ferroviaires par des systèmes de passerelles. Couvertes, les passerelles : ce n'est pas le mois d'août toute l'année dans les parages, « riviera suédoise » ou pas.

En attendant, il faisait beau et chaud sur Helsinborg, une petite brume de mer voilant légèrement le ciel pendant que les Suédois profitaient des dernières soldes dans un centre ville plutôt coquet. Quant au vieux phare, qui fait face aux tourelles d'Elseneur, il est aux couleurs de la Scandinavie : la brique, l'ardoise grise, la pierre jaune et la couverture en cuivre gris-vert.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax P30t, objectif Tamron 135mm f/2.8, pellicule Fuji Pro400H.



samedi 25 août 2007

Au bord de l'eau

Puisque j'ai passé la journée à m'esquinter les yeux sur les tables de dimension des canons de la Marine de 1699, 1778 et 1786, je ne vois pas pourquoi je ferais dans le bucolique aujourd'hui... Alors, ce sera du bord de l'eau, mais du bord de l'eau industriel - finalement, faire les usines dans les ports, ça évite de la manutention.


Malmö : industrie sur l'eau, 13 août 2007.

En plus, ça fait un quadrillage. Je n'ai plus qu'à reporter mes 8 pieds, 5 pouces, 3 lignes et 7½ points* et tutti quanti dans les cases !

Le Plume vous salue bien.

* soit 2,74 m : la longueur de l'âme d'un canon de 18 d'après le réglement de 1778. Inutile de dire que le ½ point(0,1 mm) semble quelque peu illusoire compte tenu de l'outillage de l'époque !



vendredi 24 août 2007

Intermède

Petit intermède dans cette série scandinave - avec notre petit jardin botanique à nous tous seuls, juste devant nos fenêtres.


Un peu de verdure au cœur de Paris, début août.

Du laurier, du romarin, du thym, un olivier... Tiens, c'était un jour de beau temps, il y en a donc eu cet été.

Marrant, je me rappelle très bien l'été 77 - en Bretagne, le petit chemin qui descend en travers du jardin transformé en ruisseau par les pluies continuelles. J'avoue que je ne suis pas entièrement déconfit de ne pas avoir pu aller vérifier si, trente ans plus tard, le résultat était le même.

Le Plume vous salue bien.

(Boîtier Pentax P30, objectif Autochinon 50mm f/1.7, pellicule Fuji Pro400H.)



jeudi 23 août 2007

Météo

Tiens, le temps qu'il fait ces jours-ci, ça me fait regretter la Scandinavie !


Une autre vue du Malmö tout neuf : la bibliothèque universitaire. Le pont est tout neuf aussi ; le phare, non.

Ceci dit, même s'il faisait beau, je ne sortirais pas beaucoup plus : j'ai toujours un mémoire sur le feu, moi.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 22 août 2007

Toujours la tour

Malmö ne se limite pas à cette fameuse tour, bien sûr. Il y a aussi les canaux (avec kayakistes) autour du vieux centre-ville, le port et ses industries, l'université toute neuve, les terminaux de ferries vers tous les coins de la Baltique...


La tour Turning Torso derrière une vieille annexe du château de Malmö, 13 août 2007.

Ah, et puis, il y a aussi le gigantesque chantier de la nouvelle voie ferrée : la gare de Malmö a toujours été un terminus, avec correspondance par la mer pour le Danemark ou l'Allemagne ; avec l'ouverture du pont de l'Öresund, de nombreux trains y sont en transit et sont contraints à un rebroussement. On construit donc une bretelle ferroviaire permettant d'amener les trains en provenance du pont par l'autre bout, dans une extension souterraine de la gare. Les trains arrivant de Copenhague pourront donc repartir tout droit vers Kalmar, Jönköping, Stockholm... La vieille halle et sa charpente en bois accueilleront les trains ayant Malmö comme terminus. Ca fait un sacré foutoir, dans un centre-ville somme toute modeste, ce genre de travaux !

Le Plume vous salue bien.



mardi 21 août 2007

Rotation du torse

La plus haute tour de Scandinavie est le Turning Torso de Malmö ; c'est un symbole de la renaissance d'une ville qui a difficilement surmonté le départ des chantiers navals - c'est aussi un immeuble d'habitation, dessiné par Santiago Caltrava Valls d'apès une sculpture (du même) représentant la torsion de la colonne vertébrale lorsque l'on tourne les épaules. Le dernier étage est pivoté de 90° par rapport au rez-de-chaussée - l'angle de rotation maximal du buste par rapport au bassin.


La tour HSB Turning Torso de Malmö, 13 août 2007.

Comme quoi, au passage, une tour d'habitation, ça peut être beau, moyennant un architecte pas trop lamentable. Les cris d'orfraie qui ont accueillis la suggestion que l'on pourrait construire des immeubles de grande hauteur à la périphérie de Paris sont-ils dus à l'ignorance, ou tout simplement à l'égoïsme de ceux que la crise du logement ne touche pas ? La question est ouverte.

Sinon : photo prise avec mon Pentax MZ-10, objectif Tamron 135mm f/2.8, pellicule Fuji Reala (100 ASA). Oui, j'ai récupéré mes photos, je vous avais prévenu que vous n'étiez pas tirés d'affaire.

Le Plume vous salue bien.



lundi 20 août 2007

En passant par la Suède

Retour à Paris, avec un petit détour par Hven, ou plutôt Ven - c'est son nom suédois et l'île, située à mi-chemin des deux pays, est suédoise. « Pour le moment, » disait un copain danois.


Ven (Suède), le port Sud-Est.

Avant ça, il y avait eu un détour par le délicieux musée des sciences et techniques du Danemark à Helsingør. Et avant ça un sprint jusqu'à la gare de Copenhague pour mettre les valises à la consigne. Sprint qu'il a fallu refaire dans l'autre sens ce soir, depuis le port où le bateau de Hven nous avait déposé...

Je vais dormir dans mon lit. Si c'est pas beau ça !

Le Plume vous salue bien.



samedi 18 août 2007

Copenhague dernière

Dernier jour de conférence, dernière nuit à Copenhague. Ça tombe bien, je commence à avoir franchement envie de rentrer. Promenade en ville - si vous trouvez les Vélib' pesants, venez à Copenhague essayer les vélos gratuits, vous comprendrez votre douleur - de toute façon, la plupart sont trop esquintés pour être utilisables.

Ciel gris plutôt désagréable cet après-midi mais belle éclaircie en fin de journée, comme souvent dans ces contrées :


Le Kongelige Teater, vers les 18h.

Dîner de clôture de la conférence dans un restaurant de Tivoli - le plus vieux parc de loisirs du monde, en plein cœur de la ville. La nourriture ne s'y limite pas aux hot-dogs et barbes-à-papa : il y a aussi de très bons restaurants. On a testé pour vous.

Demain, virée du côté de la petite île ou Tycho Brahe (1546-1601), astronome danois célèbre pour son nez artificiel et pour avoir embauché le jeune Keppler comme assistant, avait son observatoire. Et après ça, avion, maison.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 17 août 2007

Copenhague-sur-Mer

En image : Ny-Havnen, un petit bout de port au milieu du centre-ville.


Ny Havnen, ce soir, 20h.

Ah, et puis : les lumières crépusculaires de ces longues, longues soirées boréales...

Le Plume vous salue bien.



jeudi 16 août 2007

Singing in the Rain

Bon : la visite d'un autre charmant petit musée des environs de Copenhague, c'était tout à fait sympathique ; toutefois, les 3 km sous une pluie battante pour y arriver étaient un peu de trop. Même si les organisateurs, avec une prévenance toute scandinave, avaient distribué à chacun des petits ponchos en polyéthylène bleu du plus bel effet.

Après ça, et histoire de se sécher un peu, nous étions reçus (fort bien) à la Danmarks Tekniske Universitet...


La bibliothèque universtaire de la DTU, Lynby.

Au demeurant, la déco était parfaitement appropriée : par un hasard malicieux, une bonne partie de la dizaine de communications que j'avais suivies aujourd'hui concernait l'aviation.

Et sur ce, au lit : c'est pas de tout repos, cette affaire.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 15 août 2007

Des canaux et des ponts

Papier pluvieux, papier heureux : il pleuvait ce matin pendant ma communication ; ça c'est plutôt bien passé. On m'a même félicité pour la sobriété de ma présentation Powerpoint, ce en quoi je n'avais guère de mérite, l'ayant réalisé ce matin d'une main tout en enfilant le costard de l'autre... Bref : une bonne chose de faite. Possibilités de publication, etc.

Le temps s'est levé en fin d'après-midi, le temps de faire une petite virée tout seul, puis une autre avec toute la conférence : il y a pratiquement une visite par jour prévue, et toutes pour l'instant sont remarquables par la chaleur de l'accueil. Ça mérite d'être dit. Promenades donc le long du port intérieur, le large canal qui sépare l'île de Sjælland de l'île voisine d'Amager, où se trouvent les quartiers Sud-Est de la ville.


Le Langebro, un des principaux ponts de la ville, 19h30 ce soir.

Comme Amsterdam, Copenhague est une ville au multiples canaux ; contrairement à Amsterdam, les ponts son plutôt rares : mieux vaut vérifier le plan avant de s'engager au hasard dans une rue, elle pourrait bien déboucher sur l'eau sans la moindre issue. Dans le centre-ville, deux ponts seulement relient Amager et Sjælland ; la partie centrale de leur tablier peu théoriquement s'ouvrir pour laisser passer les bateaux. Théoriquement : l'activité portuaire est maintenant renvoyée à Nordhavnen et Sydhavnen, de part et d'autre de ce tronçon central ; les postes de manœuvre du Langebro et du Knippelsbro ne sont plus guère utiles - mais ils ne manquent pas de classe avec leur bardage de cuivre.

J'ai déjà dit que j'aimais bien Copenhague ?

Le Plume vous salue bien.



mardi 14 août 2007

Frederiksvaerk

En ouverture de la conférence, il y avait le choix entre deux excursions : la brasserie Carlsberg à Copenhague et une poudrerie et fonderie de canon à une trentaine de kilomètres de là. J'ai suivi la voie du devoir...

Frederiksvaerk est une petite ville construite de toutes pièces pour ses ateliers, établis là pour bénéficier de l'énergie hydraulique disponible : un canal relie le plus grand lac du Danemark à un fjord voisin. Du coup, on y a construit une fonderie de bronze avec les foreries associées, des moulins à poudre ; un peu plus tard, on y a trouvé des laminoirs à cuivre, plus récemment encore, des aciéries - encore en activité, un peu plus bas.


Frederiksvaerk : la maison du chef d'atelier de la poudrerie.

Les ateliers du XVIIIe siècle sont restés en ruine pendant de longues années ; ils ont été rénovés par un très actif musée industriel qui, après avoir eu le visite de la reine du Danemark il y a quelques mois, nous recevait cet après-midi.

Intéressant, acueillant, météo de rêve... On ne va pas se plaindre. Et la visite de la brasserie Carlsberg peut se remplacer sans difficulté par la dégustation des produits - n'importe où au Danemark !

Le Plume vous salue bien.



lundi 13 août 2007

Rock around the Sund

Ma conférence commence demain par une excursion dans une fabrique de canons : ça tombe plutôt bien. Cependant, compte tenu des horaires d'avions, je débarquais nécessairement tôt ce matin dans le coin... J'ai donc décidé d'utiliser ce temps libre en prenant le plus long chemin pour aller de l'aéroport à la ville de Copenhague. Résumé.

4h - réveil. Sans commentaire.
5h30 - RER B, direction Roissy.
7h05 - décollage, cap au Nord-Est au dessus des Pays-Bas, puis de la baie de Heligoland et du Jutland.
8h30 - atterissage sans problème à Copenhague Kastrup. De là, je me rends à la gare, desservie par la ligne Copenhague-Malmö, via le pont de l'Oresund. Copenhague est de ce fait à deux stations et moins de dix minutes de son aéroport ; c'était loin d'être le cas la dernière fois que j'étais passé par là.
9h20 : je prends tout naturellement le train en direction de Malmö (Suède), où j'arrive 20 minutes plus tard.


Malmö : la partie industrielle du port, ce matin, vers 11h30.

Là bas, grande ballade (à pied, avec ma valise à roulette derrière moi et plein d'appareils photos partout) : le château, le front de mer, le port, l'université... Puis retour à la gare et :

12h37 - train à destination d'Helsingborg, au débouché nord de l'Öresund. Avec sandwich.
13h32 - Arrivée à Helsinborg ; brève promenade en ville.
14h30 - ferry à destination d'Helsingør, l'Elseneur de Hamlet.
15h - retour en territoire danois ; promenade, dégustation de la bière locale à la pression. Le château d'Elseneur n'est pas vilain, ma foi.
16h37 - train régional (danois cette fois-ci) a destination de Copenhague, en suivant la côte opposée de l'Øresund (oui, on ne mets pas le même O en suédois et en danois).
17h41 - arrivée à la gare centrale de Copenhague. Le train continue jusqu'à l'aéroport. Pas moi, j'ai trop mal au pieds.

Et sur ce : dodo !

Le Plume vous salue bien.



dimanche 12 août 2007

Aux fourneaux

« Les ouvriers de fourneau : une quasi corporation rurale au XVIIIe siècle » - telle est la communication que j'avais promise pour le colloque de la semaine prochaine à Copenhague. Et bien voilà : elle est terminée, relue, imprimée, prête à être fourrée dans la valise. Bonne chose de faite.

De quoi s'agit-il ? En gros, de montrer que les ouvriers qui conduisaient les hauts-fourneaux au charbon de bois que j'étudie formaient un groupe cohérent et organisé, au sein duquel chacun avait son rang, et que c'est ce groupe qui, collectivement, détenait le savoir-faire métallurgique. Pas forcément palpitant pour le grand public mais, vu le peu de sources dont nous disposons sur la vie ouvrière avant le XIXe siècle, c'est précieux.


Le haut-fourneau expérimental d'Etouars, Dordogne, juillet 2006.

D'ailleurs, ce savoir-faire, ce n'était pas rien : l'archéologie expérimentale arrive à faire fonctionner des bas-fourneaux à fer sans aucun problème ; à reproduire la réduction du plomb ou du cuivre telle qu'elle était pratiquée par les anciens ; mais pour les hauts-fourneaux au charbon de bois, ce n'est pas encore concluant : lors de la campagne d'essais de l'été 2006, le haut-fourneau expérimental d'Etouars avait produit en tout et pour tout 9 kilos de fonte...

Le Plume vous salue bien.



samedi 11 août 2007

Black & White

La radio relatait tout à l'heure le départ quelque peu cahotique d'une étape de la Solitaire du Figaro cet après-midi à Brest : une histoire de marque de parcours qui avait été suprimée sans que tous les concurrents en soient informés, semble-t-il. Rappelons qu'un incident de ce type avait facilité la victoire de la goélette America lors de la Hundred Guinea Race, courue dans le Solent en août 1851. Le premier prix de la régate était l'immonde aiguière en argent connue depuis sous le nom d'America's cup - c'est dire si les imprécisions dans les instructions de course peuvent avoir des conséquences de longue haleine.

En 1986, le départ de la course du Figaro avait lieu à Perros-Guirec. J'étais sur les pontons, haut comme trois pommes malgré mes quinze ans, l'Asahi Pentax SP500 paternel autour du cou...


Un half-toner non identifié la veille du départ, Perros-Guirec, été 1986.

Dans l'appareil, un film noir et blanc Ilford FP4 (125 ASA, 20 poses) : sans doute parce que c'est l'époque où je faisais un peu de développement à la MJC du coin. Les optiques : un 50mm comme objectif de base, complétés par un 35 et un 75mm. Le tout en monture à vis (M42) : j'ai eu des changements d'objectifs difficiles, que ce soit sur les pontons perrosiens ou, dix ans plus tard, dans les terrains vagues sud-africains. Cette photo-ci me semble prise au 35mm mais je n'en jurerais pas.

Tiens, il faudrait que je m'y remette, au noir et blanc. Je pourrais réserver un boîtier à cet usage - pourquoi pas le tout dernier, qui ressemble comme un frère au SP500 dont il était question plus haut ?

Le Plume vous salue bien.