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Des photos et des jours

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lundi 10 septembre 2007

Après l'été...

C'est la rentrée pour de bon maintenant. Dans les rues on se presse ; dans les couloirs universitaires le septembrisé se stresse et les réinscrivants s'entassent. Passage aujourd'hui à Tolbiac, où j'enseignerai au premier semestre, et aux archives nationales, pour rentabiliser mes ultimes jours de congés.

Demain matin, soutenance. Il faut bien en passer par là.


Après Paris-Plage : les quais de Seine le 26 août dernier.

Et après ? Après, reprise du travail pour lequel je suis payé - passé ce midi déjeuner avec les collègues, ça faisait longtemps. Un peu après, début de mes cours. Et pas mal de projets sur le grill.

M'inscrire en thèse, aussi. Ça faisait longtemps que je n'avais pas été doctorant... Cette fois-ci, c'est dans une discipline dans laquelle j'ai vraiement envie de faire de la recherche ; ça peut aider, je pense.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Superia 200, objectif Tamron 135mm f/2.8]



samedi 4 mars 2006

Fatigués mais contents de cette bonne journée

Bon, voilà, la journée de séminaire est terminé ; ma communication s'est bien passée je crois (j'en ai eu des compliments en tout cas) ; le reste de la journée était très intéressant, en plus - avec peut-être une seule intervention qui m'ait franchement énervée, ce qui est exceptionellement peu, vu que pour ces choses-là je suis plutôt du genre bileux.

Mais bon, résultat, je suis carrément lessivé. Demain, c'est promis, une entrée dans ma rubrique historique et une entrée dans la rubriques des cartes. En plus de l'entrée ordinaire. Et je rédige quelques pages de mémoire. Mais demain !


La Sainte Chapelle un soir d'hiver, Paris, 29 janvier 2006.

Allez, quelques épisodes de Scrubs, ça devrait me nettoyer les neurones...

Le Plume vous salue bien.



vendredi 23 mars 2007

Cornucopia

Ce soir, autres amis, autres conversations : les narrations s'enchaînent et se déchaînent. Que demander de plus ?


Corne d'abondance, jardin des Tuileries, hier après-midi.

Une bonne nuit de sommeil, peut-être. On va y travailler.

Le Plume vous salue bien.



mardi 27 mars 2007

Musée

À propos toujours de mes musées de jeudi : je n'avais pas encore visité les collections exposées à l'Orangerie du jardin des Tuileries. Et je n'avais donc pas vu les tableaux de la collection Paul Guillaume, exposés au sous-sol.


L'Orangerie, jeudi 22 mars 2007.

Pour faire court : une des plus belles collections d'art moderne (des années 1890 aux années 1930) que j'ai vues. À noter en particulier de très belles pièces d'artistes qu'on aurait tort d'oublier : Derain, Laurençin, Soutine...

Heureusement qu'on a des amis de passage pour nous donner des alibis, sinon, on loupe les expos !

Le Plume vous salue bien.



samedi 4 février 2006

Perchoir à mouette

Face à une actualité plutôt sinistre, voici un spectacle plutôt rassérénant : la statue équestre de Louis XIV, un des rois les plus guerriers de notre histoire, réutilisée comme perchoir par une mouette de passage. Pas certain que ç'ait été l'objectif du Bernin en créant cette statue.


Le Louvre, dimanche dernier.

Les mouettes dans Paris, c'est tellement mieux que les pigeons !

Le Plume vous salue bien.

P.S. :Relancé l'activité de ma rubrique Cartes sur table. Bah oui, quoi, je l'aime bien, cette rubrique.



lundi 10 avril 2006

Et tout ça pour ça

C'était bien la peine de perdre le boire et le manger pour nous le retirer au bout du compte, le machin. Enfin bon, du moment qu'on gagne à la fin, hein... Évidemment, les esprits chagrin demanderons « qu'est-ce qu'on gagne » et là c'est moins glorieux : on gagne juste que ce n'est pas encore pire.

À propos, j'ai eu l'occasion de me plonger dans un accord de branche sur la réduction du temps de travail, pour le compte d'un copain qui se demande pourquoi il travaille 36h par semaine alors que sur son contrat ils parlent de 35h. C'est édifiant ; après on s'étonne que les ouvriers ne votent plus P.S... En gros, on considère que le temps de travail des cadres est forfaitaire et que leur réduction du temps de travail se compte par journées. O.K., très bien - mais pour les autres ? Eh bien pour les autre, on annualise le temps de travail. Autrement dit, on les fait travailler comme avant et même d'avantage quand il y a plein de contrats, et on a douze mois ensuite pour rattraper ça, quelques heures par-ci, par-là - pas des journées de congé, non, tu penses bien, ils n'ont même pas de résidence secondaire ces gens-là, ça leur servirait à quoi ? Et comme le temps de travail est compté sur douze mois, on peut faire des semaine de 43 heures sans toucher un maravédis de majoration pour heures sup'. Pas mal. Et les syndicats on signé. pas étonnant que le Gallouzeau, il croyait que ça passerait...


Le Louvre, cour couverte de l'aile Richelieu, hier après-midi.

Scénographie : L'hydre du CPE terrassée par l'unité syndicale (allégorie)

Le bronze central représente la mise à mort ; Nicolas Sarkozy, à droite, tend un couteau au combattant pour achever l'animal. À l'arrière-plan, vu de profil, le président de la république erre sur les chemins, fatigué et vieilli ; quant au président de l'assemblée nationale, dont la pudeur est garrantie par un bout d'étoffe défiant la gravité, il tente vainement de déchiffrer la proposition de loi griffonnée à la hâte par ses députés - le drap de bain mouillé qu'il porte sur la tête ne l'aidera sans doute pas à surmonter sa migraine. Tout au fond, on distingue un homme dont on ne sait plus au juste qui il est, mais qui se dit toujours premier ministre.

L'auteur, de dos, contemple le spectacle avec perplexité !

Le Plume vous salue bien.



dimanche 9 avril 2006

Louvre

Le musée du Louvre, au moins, est un musée qui fait ce qu'il dit et qui dit ce qu'il fait - à savoir, plus. Plus de tableaux, plus de sarcophages, plus d'amphores...

Après, chacun a ses salles préferrées ; j'aimais bien il y a quelques années la galerie Campana, avec ses amphores en folie. Et maintenant, parmi mes coins preferrés, le département des antiquités orientales, avec ses tablettes cunéïformes et ses quantités de petites statues.


Statue de l'intendant Ebih-il, Mari, v. 2400 av. J.-C. Photo de l'auteur, cet après-midi.

En plus, même les jours où les escaliers de la Victoire de Samothrace sont noirs de monde et où des foules extrêmes-orientales compactes empêchent totalement le contournement de la Vénus de Milo, il n'y a jamais grand monde à admirer le noir basalte du code d'Hammurabi de Babylone ou les bronzes à l'arsenic rouges vifs d'Anatolie. Sans parler de l'intendant Ebih-il, avec son sourire indéfinissable.

À propos, une bonne idée muséographique : avoir mis, face à la Joconde, les noces de Cana de Véronèse. Le visiteur peut ainsi compenser sa déception à la vue du tableau le plus célèbre du monde (« je la voyais plus grande, la Joconde ») en faisant volte-face pour admirer un tableau qu'on n'imaginerait pas si grand.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 3 février 2006

En vrac

Factoïdes et idées éparses du jour :


Jardins du Palais-royal, dimanche dernier.

Ça ferait plutôt un trèfle à six feuilles, ce qui commence à faire beaucoup. Plutôt une fleur - mais pas une fleur de trèfle, bien sûr.

Fin du bric-à-brac.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 2 février 2007

Fumeux

Bon. Je suis complètement brouillardeux aujourd'hui, claqué, naze, HS, lessivé, rincé, ciré. Faute d'autre idée, c'est donc le moment idéal pour répondre à la question que vous vous posez tous : quelle est mon opinion sur l'interdiction de fumer dans les lieux publics ?


Rien de tel qu'une bonne pipe, dit-on : vitrine au Palais-Royal, janvier 2006.

Eh bien, voyons voir... Voilà : je n'en pense rien. Ou pas grand chose. Les fumeurs ne vont pas s'arrêter de fumer pour si peu. Les seuls endroits où ça pourrait faire une différence, c'est dans les bistrots ou les restos, où la mesure ne s'applique pas. Je suis non fumeur ; j'ai un peu de mal à supporter les ambiances très enfumées. En même temps, je ne me transforme pas en monstre vert à la vue d'une cigarette. Par contre, étant uni pour le meilleur et pour le pire à une fumeuse, les kilomètres de couloirs parcourus dans les aéroports à la recherche de lieu où la cigarette est tolérée me pèse autant qu'à elle, si ce n'est davantage... Par contre, c'est vrai qu'il y a des asthmatiques pour qui la cohabitation avec la fumée de cigarette est un vrai problème.

Bref, c'est ce que je disais au début : je n'ai pas la moindre opinion sur la question. Ah, si : ça va faire chier cet empaffé de José Bové. Il y a donc du bon là dedans.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 1 mai 2005

Cow-boy solitaire

Dure est la vie du pauvre cow-boy solitaire qui doit mener à bien sa mission : faire franchir à ses bêtes des immensités inhospitalières.


Place de la Concorde (Paris 1er), aujourd'hui vers 13h.

Photo prise ce matin du côté des tuileries où les traditionnels poneys allaient prendre leur service. J'avais prévu une grande virée à vélo dans la verte campagne mais finalement je n'ai pas eu le courage de sortir de Paris. C'était soit la virée habituelle le long du canal de l'Ourcq, soit prendre le train, soit rouler des kilomètres pour franchir les fortifications - enfin ça s'appelle le périph' maintenant et c'est nettement plus redoutable.

Pas la pêche pour tout ça, donc ça c'est fini en petite boucle dans le Paris des touristes, Châtelet, Concorde, Invalides, Trocadéro, Étoile et retour par Saint-Lazare. À temps pour acheter un brin de muguet avant de rentrer glandouiller à la maison.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 8 février 2007

Sur les quais

De temps en temps, on fait une phto dont on est vraiment content, toujours par hasard - les fins de rouleaux se prêtent bien à ça. Fin de rouleau donc, lundi dernier, quai des Tuileries.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 29 janvier 2006

Promenade

Une jolie lumière ce matin, une pellicule à terminer dans le réflex : après le poulet rôti dominical, promenade dans les rues de Paris. Descendu par le sentier, rue de Cléry puis rue d'Aboukir, place des victoires, presque vide comme souvent. La bibliothèque nationale de France est fermée, la banque du même nom aussi ; au bout de la rue Catinat ses grandes portes solennelles n'appellent pas la rêverie - tandis que l'impasse grillagée de la rue Radziwill chuchote quelque chose à propos de casse du siècle. Le dimanche, pas de raccourci malin par le passage des deux pavillons, mais qu'importe, le jardin du Palais-Royal n'est pas loin.

Dans un coin, une chorale ; sous les arcades il faudra s'arrêter à la vitrine du marchand de décorations et à celle du marchand de pipes. À moins de traverser en ligne droite, s'imprégner de la joie frisquette des jeux de ballon sous les maronniers sans feuilles.

Au centre du jardin, les jets d'eau de la fontaine dessinent un trèfle à quatre feuille d'eau libre entouré de glace. Près des colonnes de Buren, me fais prendre en photo par un quidam alors que je tente de photogaphier les sphères-miroirs avec le Pentax tout en continuant une conversation téléphonique de l'autre main - je n'allais tout de même pas raccrcocher au nez du paternel sous prétexte qu'un rayon de soleil montrait le bout de son nez ! N'ose pas demander au photographe de m'envoyer la photo par e-mail.

Plus loin, les guichets du louvre ; la vaste cour, la pyramide ; l'arc parfait du guichet Sud sur fond de ciel bleu ; et puis la Seine, la Seine.


Pont des Arts, pont neuf et pont Saint-Michel ; la balise rouge et verte du Vert Galant, dont j'ai déja parlé.

Rive gauche, trainé devant les bouquinistes en face de l'Institut ; fini par acheter un traité technique du XIXème siècle qui m'attirait l'œil. Retour en métro, station Cité ; inadéquation habituelle de la fréquence des rames sur cette fichue ligne 4 - et l'on me dit qu'il faut encourrager l'usage des transports en commun. Bah, l'ouvrage de mon ingénieur des ponts et chaussée me fait passer le temps jusqu'à ce qu'une rame acceptable se présente et me ramène à ma porte.

Un dimanche après-midi dans la ville.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 5 octobre 2005

Vert Galant (ou : balisage intérieur)

L'esplanade du Vert Galant est de ces lieux parisiens où l'on ne passe guère par hasard : on s'arrête au milieu du Pont neuf et l'on descend de petits escaliers cachés derrière la statue équestre d'Henri IV qui fait face à la place Dauphine, pour parvenir au petit square qui occupe la poupe de l'île de la Cité. À droite, le Louvre ; à gauche, l'Institut - quelques mètres carrés à l'écart des flux, une pause, une respiration.


Square du Vert Galant, premier arrondissement de Paris, lundi 3 octobre, fin de matinée.

Un tel site est évidemment le lieu idéal pour s'interroger sur, devinez quoi : les spécificités du balisage des voies de navigation intérieures, bien sûr.

Je n'avais jamais remarqué la bouée mouillée à une dizaine de mètres en aval de l'île - si tant est qu'elle est déjà été en place lorsque, nouvel arrivant à Paris, j'étais descendu à cet endroit lire une bande dessinée achetée à un bouquiniste des environs. Une bouée verte à rayures rouges, surmontée d'un voyant conique de couleur verte : voilà qui semble conforme aux recommandations de l'association internationale de signalisation maritime, région A, à ceci près que la marque AISM-A pour une bifurcation de chenal comporte une unique bande rouge et que, par ailleurs, la signalisation maritime définit le sens du balisage latéral (carrés rouges à bâbord, triangles verts à tribord) par rapport à un navire rentrant au port, ce qui ne s'applique guère à une rivière ou à un canal.

Renseignement pris, la navigation intérieure utilise les marques triangulaires vertes pour fixer le côté gauche du chenal en regardant vers l'aval et les carrés rouges pour le côté droit - ce qui somme toute revient exactement au même : la remontée d'un fleuve a une signalisation similaire à l'entrée d'un port. Quant au nombre de rayures, il s'explique par le fait qu'en navigation intérieure, c'est le voyant seul (ici un cône vert) qui indique le chenal préféré - alors qu'en mer le voyant est toujours un simple rappel des indications données par la couleur de la balise, susceptible qu'il est d'être emporté par les intempéries ou un cormoran affamé.

Longue vie donc au cône vert du Vert Galant.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 12 novembre 2004

Potin (Félix)

Je continue sur les expéditions de ma journée d'hier, celle d'aujourd'hui étant encore moins digne d'être racontée. Une vraie expédition donc : boulevard de Starsbourg - BHV et retour. Je suis surpris que la presse n'en dise rien.  Au passage, pas bien loin de la photo d'hier, le Félix-Potin (aujourd'hui Monoprix) de Réaumur-Sébastopol, avec son architecture de casino d'avant-guerre et son clocheton rigolo :


Au coin de la rue Réaumur et du boulevard de Sébastopol, 11 novembre 2004.

Ce n'est donc pas à ce vénérable commerce que j'en avais mais à l'institution de la rue de Rivoli (le BHV, pas le Louvre) et à son seul niveau intéressant, le sous-sol. Avec la foule des grands jours, qui plus est. Sensation usuelle de surcharge sensorielle, de déshydratation, de frénésie d'achat qu'on a du mal à retenir (au moins deux modèles de perceuse sont passés par mon panier avant de retourner en rayon).

S'ensuivent quelques heures de bricolage plus ou moins frénétique. Il s'agit d'inventer un montage à bases de poulies (nombreuses), d'axes, de tasseaux, etc., le tout devant pouvoir permettre de faire sécher du linge. Rien ne vas comme je veux, rien n'est droit, ça ne marche pas, ça m'énerve, et je décide de remettre à ce week-end. Hop, une après-midi de fumée. 

Du coup, au retour de ma chère et tendre, on décide d'aller bien manger dans une brasserie de la rue du Faubourg Saint-Denis. Ca faisait très longtemps qu'on avait pas été là, au point de ne pas se rappeler pourquoi on allait plutôt ailleurs. Maintenant, on sait. Je veux dire, découper un magret pour pas qu'il y ait des bouts de gras de la taille d'une soucoupe sans viande dessous, il n'y a pas besoin d'être Paul Bocuse pour ça...

Quelques peoples arrivés à l'heure de la sortie des théâtres, ça ne compense pas une nourriture médiocre et un service au lance-pierre. Et ce matin, le bide comme-ci comme-ça... Du coup, pour revenir au peoples et aux potins, si vous deviez voir un spectacle ce soir avec Yvan Attal ou Madame, n'y allez pas, ils vont pas être bien frais s'ils ont mangé comme nous.

Le Plume vous salue bien et rentre à la maison.


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lundi 16 mai 2005

Beauregard

Après les vertes allées, le Sentier, certes beaucoup moins verdoyant - même si pour une fois, la rue Beauregard portait bien son nom :


La rue Beauregard (Paris 2ème) au soleil du matin, 22 avril 2005.

Même l'église du coin avait l'air de bien porter son nom, c'est dire. Et sur ces optimistes propos, je vous laisse : la journée de demain s'annonce chargée.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 21 septembre 2006

Sainte-Apolline

Je sais : j'avais promis une photo de mer pour aujourd'hui. D'un autre côté, je parlais quelques lignes plus haut de campagne électorale... Moralité : demain, promis !

Aujourd'hui, pas mal de circulation à vélo pour régler des problèmes impromptus sur différents sites. Alors que je retournais vers mon bureau, à un feu rouge, un éclairage attire l'œil - le brave Ixus 400 à la ceinture est toujours prêt.


Au coin de la rue Saint-Apolline et de la rue Saint-Martin, aujourd'hui, 17 heures.

Un empilement qui résume bien mon petit coin de Paris : La marquise d'un marchand de gros, un peu de monumental (mais pas trop), des immeubles cossus et d'autre en fort mauvaise forme... Un mélange pareil, ça se fait rare par les temps qui courent.

Le Plume vous salue bien.



samedi 24 juin 2006

Day after

Et le jour d'après, quoi ? Quelques noyaux de cerise et des flèches inutiles dans le carquois.


Hier après-midi, cour du musée Carnavalet.

Soutenance de la chose mardi après-midi. je vous raconterai.

Le Plume vous salue bien.



lundi 3 septembre 2007

Monsignor... Il est l'or...

Et voilà - c'était couru, alors que j'arrive au bout de mes peines, je perds la boule. Et je me prends pour Yves Montand au chevet de Louis de Funès...

Ce que je veux dire, c'est qu'il arrive un moment où c'est l'heure, où il faut poser le crayon et rendre sa copie. Et tant pis si le résultat n'est qu'un pâle reflet des mois que l'on a passés dans les bibliothèque, les dépôts d'archive, voire sur les sentes plus ou moins escarpées de la recherche de terrain. On aurait eu beaucoup plus à dire - et on a l'impression de n'avoir rien dit. Surtout si on a fait la moitié de la rédaction en dix jours, hein, on peut pas dire que ça aide...


POrche de l'ancienne École centrale, rue Conté, Paris 3e, 26 août dernier. 16h.

En même temps, avoir un délai à respecter est sans doute la seule manière de se contraindre à l'exercice ingrat de la rédaction. On a des idées qui s'interconnectent dans tous les sens, et tout ce qu'on peut faire c'est une longue ligne d'écriture. C'est pas folichon, la ligne, comme mise en forme. Et d'un autre côté, si on veut être lu, il faut écrire !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Superia 200, objectif Tamron 135mm f/2,8.



mardi 24 janvier 2006

Lumière

À Paris les lumières d'hiver, de beau temps glacial, sont parmi les plus belles qui soient. Précision chirurgicale de l'éclairage, ombres portées qui accrochent chaque détail - l'air lui-même est lumineux.


Au coin de la rue de Turenne et de la rue Saint-Gilles, lundi 23 janvier 2006, vers 13h.
Un pot de cheminée est caché dans cette image.

Et puis : lire d'un trait Un coup de dés jamais n'abolira le hasard, de Mallarmé - mettre son vers final en épigraphe de ces pages, c'est bien le moins.

vers

ce doit être

le Septentrion aussi Nord

UNE CONSTELLATION

froide d'oubli et de désuétude

pas tant

qu'elle n'énumère

sur quelque surface vacante et supérieure

le heurt successif

sidéralement

d'un compte total en formation

Extrait de la dernière page d'Un coup de dés. Voilà pour aujourd'hui.

Le Plume vous salue bien.



lundi 15 novembre 2004

Un pauvre canard

Bon. Journée passée à additionner des pommes et des oranges pour essayer de comparer des dossiers de réponse à un appel d'offre d'une épaisseur pas forcément proportionnelle à leur intérêt. Joie. D'un autre côté, si je le fais pas moi-même, je n'aurais pas de raison de m'en vouloir quand la solution retenue m'énervera.

Mais je ne me plains pas : j'ai vu jeudi le pauvre petit canard proverbial :


Rue des Gravilliers, Paris 3e, jeudi 11 novembre 2004.

Ca fait rire les enfants / Ca n'dure jamais longtemps
Ca n'fait plus rire personne / Quand les enfants sont grands

Allez, on continue, dans la joie et la bonne humeur, youpla boum.

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 24 février 2006

Fin du suspense

Victoire, victoire, j'ai mis la main sur ce fameux mémoire de 1775 que je cherche depuis des lustres. Travailler uniquement sur une traduction anglaise, c'était un tantinet contrariant, tout de même. Même si la traduction en question était parfaitement convenable, à première vue.

En plus : première séance de travail depuis la réouverture du centre d'accueil et de recherche des archives nationales, rue des Quatre-fils, après cinq ans de travaux. Je n'y avais mis les pieds qu'une fois, quelques semaines avant la fermeture, et n'avais alors pas passé le stade des inventaires. Je découvrais donc ce matin la salle de lecture. Franchement agréable, cette salle - avec un éclairage naturel digne de ce non ; il n'y a qu'à la BNF qu'on planque les lecteurs au sous-sol. Moins de lumière à la salle des inventaires mais on en a moins besoin ; par contre et en guise de compensation, on y capte sans problème les réseaux wifi non protégés des immeubles d'en face.


Ambiance studieuse au CARAN aujourd'hui.

Au premier plan, un registre tiré d'une série où je commence tout juste à mettre les pieds. Et je réalise, bien sûr, qu'il va falloir faire beaucoup plus que d'y tremper le gros orteil...

Mais bon, je n'en ai pas un besoin si urgent que ça pour écrire mon chapitre 2, ni même pour le chapitre 3 d'ailleurs. Et encore moins pour la communication que je dois écrire d'ici samedi en huit. Va falloir prioritiser, là.

Le Plume vous salue bien.



samedi 25 février 2006

Encore des archives

Quand je parle, de sources, d'archives, de documents et tout ça, certains de mes lecteurs savent parfaitement de quoi il retourne, mais je pense que pour d'autre, ça reste un peu vague, concrètement, un dossier d'archives.

Évidemment, c'est très variable : ça peut se présenter sous forme de registres (comme celui qu'on appercevait sur la photo d'hier), ça peut être des plans, mais le plus souvent, l'unité de base, c'est le carton. Un carton, c'est une boite de taille normalisée, quelque chose comme 40×28×15cm à vue de nez, en carton gris et fermé par un ruban noué. Sur l'arrière, une cote, qui correspond à un emplacement sur un rayonnage dans les labyrinthes de couloirs des dépôts d'archives.

Pour les magasiniers, ça s'arrête là. Pour vous, ça ne fait que commencer. Vous dénouez le ruban, vous ouvrez le carton (dans le sens de la longueur, pas évident, on n'a jamais assez de place) et vous sortez son contenu. Ce sera peut-être quelque chose comme ça :


Des archives du XVIIIème siècle classées dans des chemises du XIXème et emballées dans du papier kraft du XXème. Photo prise aux archives nationales, hier après-midi, en plein XXIème siècle.

Un tas de feuilles volantes, parfois des grands formats pliés en quatre, parfois des cahiers cousus, le tout généralement rassemblé en chemise - parfois des liasses reliées par une sangle, contenant elles-même des chemises. Suivant les cas, les pièces elles-même sont numérotées et triées ou plus ou moins en vrac.

Et que disent ces pièces ? Là ça peut être tout ce qu'on veut... Une particularité des archives, c'est qu'elles rassemblent des pièces qui n'étaient pas faites pour ça. Seul point commun : ce sont des documents qui émane ou ont été reçu par une administration. C'est large, mais si vous avez demandé cette cote, c'est sans doute que vous avez des raisons de penser qu'elle contient des éléments pouvant vous intéresser.

Problème annexe : pourquoi avez-vous demandé ce carton, et pas un autre ? Deux possibilités, à la base : soit vous l'avez trouvée dans un inventaire, soit c'est une cote que vous avez trouvée dans la bibliographie d'un ouvrage d'historien. Pas de honte à ça, d'ailleurs : votre objectif n'étant pas identique à celui de l'ouvrage en question, vous ne tirerez pas les mêmes infos des sources. Et l'ouvrage est dans votre biblio, évidemment. Le premier cas, ça suppose de savoir où chercher dans les inventaires, ce qui n'est pas toujours évident : il faut savoir où chercher, dans quelle série, et pour commencer dans quel dépôt. Le flair, le flair !

Le Plume vous salue bien.

P.S. : un cadeau-prime à qui devine la cote des documents de la photo !



mardi 25 juillet 2006

F12 1604

Archives nationales aujourd'hui - il y a la clim', si c'est pas le pied ça !

Recherche basse intensité sur des séries déjà connues, juste pour rassembler tout ça et l'avoir sous la main en cas de besoin - beaucoup de photos, pas beaucoup de découvertes. Il s'agit notamment de la série de dossiers composée par les réponses à un questionnaire ministériel des maîtres de froge de toute la France - ou plutôt de tout l'Empire, puisqu'on est en 1811 : les départements du Mont-Tonnerre, des Bouches-de-l'Issel et des Appenins, pour en citer quelques, sont également représentés. Bref, ça forme une série de sept ou huit cartons bien dodus que je n'ai pas l'intention de dépouiller complètement.


Cote F12 1604 : Bouche de l'Issel - Doire, au CARAN cet après-midi.

En fait je regarde essentiellement les trois départements où on était il y a dix jours : Charente (huit forges), Haute-Vienne (dix-neuf réponses) et Dordogne (cinquante-quatre !). L'industrie du fer commence alors à reculer en Charente mais se porte bien en Dordogne - après tout, le dernier haut fourneau au bois périgourdin s'éteint en 1924 seulement.

En gros, le but de ce questionnaire est de faire dire aux maîtres de forge que le bois (leur unique combustible) se raréfie. Certains le disent, d'autres non, et dans ce cas un brave conseiller de préfecture note qu'ils se trompent forcément. La question : si le bois manque à ce point pour alimenter les forges et hauts fourneaux français en 1811, comment se fait-il que la production de fonte au charbon de bois ait presque triplée entre 1819 et son maximum en 1857 ?

Je n'ai pas de réponse à cette question. D'ici un an ou deux, peut-être ?

Le Plume vous salue bien.



lundi 23 janvier 2006

Rose, rosiers

Plusieurs jours déjà que cette façade m'avait attiré l'œil ; en fait, depuis que j'ai fait le choix de changer d'itinéraire pour rentrer de la rue Malher, empruntant rue de Sévigné, rue des Quatre-Fils et rue des Archives pour retourner place de la République. La lumière était bonne aujourd'hui ; ma chère épouse m'avait prêté son deux-roues motorisé : ma pause déjeuner s'est donc doublée d'une pause photo - on ne sait jamais, des fois qu'ils repeignent l'immeuble sans me prévenir !


Hôtel particulier, 1ère moitié du XVIIe siècle, 4 rue du parc Royal, Paris 3e.

Sur le chemin du retour, changement d'univers : des travaux rue pavée m'offrent un détour par le Pletzl - la petite place, c'est ainsi que les émigrants juifs du début du siècle ont nommé la rue des rosiers, où Guillaume Apollinaire les observait non sans mépris.

Quelques-uns de ces émigrants restent ici et se logent
Rue des Rosiers ou rue des Écouffes dans des bouges
Je les ai vus souvent le soir ils prennent l'air dans la rue
Et se déplacent rarement comme les pièces aux échecs

La génération suivante, quittant les décombres des quatre empires que la Grande guerre avait achevés, dût s'installer plus loin, du côté de la place des fêtes - ne cherchez pas, ce quartier-là a disparu il y a trente ans ; mais la rue des rosiers est resté le lieu de mémoire de ce grand dérangement, du shtetl de Pologne ou d'Ukraine à Brooklyn ou Rio, via la gare Saint-Lazare et le port du Havre ; et surtout de ceux qui n'ont pas continués, parce que Paris, c'est aussi bien que l'Amérique, parce qu'on ne risque plus rien ici - avant d'être marchandés par un gouvernement bien français, ô oui, et transportés vers la mort dans les autobus verts de la société des transports en commun de la région parisienne.

Du shtetl, le village juif des plaines d'Europe de l'Est, il ne reste plus rien aujourd'hui ; le Pletzl, c'est aussi la trace de ses pas.

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 15 décembre 2005

Les rues de Paris

Factoïde inutile du jour : si depuis le milieu de la rue Saint-Martin, au niveau du conservatoire des arts et métiers, vous regardez l'arche de la porte Saint-Martin, elle vous apparaîtra pourvue d'une rosace de verre dans son demi-cercle supérieur. Il s'agit de la verrière de la gare de l'Est, côté départs, pile dans l'axe et à la bonne hauteur - ce qui n'est sûrement pas le fruit du hasard.


Paris, rue Saint-Martin, printemps 1999.

Sinon, encore un colloque aujourd'hui, une journée d'étude sur les sources de l'histoire des mines, dans le cadre plutôt plaisant de l'hôtel de Soubise, siège des archives nationales. Toujours intéressant d'entendre parler des archivistes de leur fonds, on en apprend infiniment plus qu'à lire les inventaires. Une bonne journée, à la seule réserve qu'à l'issue de celle ci, je n'ai toujours pas compris s'il s'agissait de l'histoire des mines (industrie extractive) ou de l'histoire des Mines (le corps des ingénieurs du même nom). Intervention de ma part au court du débat visant à souligner que si les écrits des ingénieurs des mines sont une source de l'histoire industrielle, elle est une source à interpréter à la lumière de la politique industrielle que ledit corps se donne pour objectif de promouvoir... intervention tombée complètement à plat, je le crains, les éminents ingénieurs des mines présents prenant ça pour une attaque contre leur vénérable corps et le reste de la salle étant pressé d'aller boire un pot. Aucune importance : à l'occasion d'une des communications, j'ai localisé un fonds privé qui m'intéresse particulièrement et que j'irais consulter à la prochaine occasion ; rien que ça, ça valait la journée.

En plus, tous les étudiants du master d'histoire des techniques ayant été incités à venir, ça faisait une journée sympa avec les potes. J'aime bien, les journées sympas avec les potes.

À part ça, je suis de plus en plus à la bourre pour mon changement de routage de demain. On va tâcher de se tirer de ce merdier avec nos deux burnes. Comme on dit.

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 11 novembre 2004

La ville aux balcons vides (retour)

Ca fait plus d'une semaine que je suis rentré de Londres ; il serait donc temps que mon blog en fasse autant. Alors, cet après-midi, sur le chemin du BHV (j'en reparlerais), petite séance de photos, Paris l'automne, etc. Novembre est un mois qui va bien à Paris -- même si c'est un mois qui va assez mal aux parisiens, qui toussent, râlent, sont fatigués, et heureusement que c'est férié.

Par le hasard d'un itinéraire décalé de 100m par rapport à mes habitudes (Sébasto puis Réaumur puis St.-Martin, alors que d'habitude je prends toujours St.-Martin nettement plus haut), je tombe sur un angle de vue qui ne m'avais jamais frappé :


Au coin de la rue Réaumur et de la rue St.-Martin, 11 novembre 2004/

Comme quoi, Paris aussi a son Flat Iron. Avec ses balcons vides, parce que c'est Paris. Et une église qui serait beaucoup plus jolie si les curés de service ne l'avaient ornée de banderoles criardes et quelque peu ridicules (non inclues ici, heureusement).  

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 23 juin 2006

Basta

Fini, terminé, bouclé : j'ai imprimé ce matin après une nuit blanche les deux exemplaires réglementaires du mémoire et je les ai amené à l'heure dite au centre d'histoire des techniques. L'intro est squelettique, la conclu maigrichonne ; certains chapitres aurait mérités d'être sabrés de 30%, d'autre d'être complétés... Pas le temps, pas le temps. Et ça devrait suffir à remplir l'usage voulu - c'est tout ce qu'on demande.

Et après : une demi-heure sur les marches du centre Malher à regarder vaguement le ballet des contractuelles.

Tu sais, tu sais c'est comme ce type qui voudrait que j'me soigne
Et qu'abandonne son clebs au mois d'août en Espagne
J'sens comme un vide
Remets moi Johnny Kidd.

Escale au Carnavalet, ses peintures au paquet de douze et ses explications réac' sur l'histoire de France. Dans la belle collection d'assiettes illustrées de Nevers, un canon surmonté d'un coq : « Je veille pour la patrie. »

Retour à pas lent vers le faubourg Saint-Denis en grignotant des cerises et en crachant les noyaux. Des Napoléon, les cerises, bien sûr. La pointe des bottes qui accrochent sur les pavés, pas envie de lever les pieds. Au bout de la rue des gravilliers, les gargouilles de Saint-Nicolas-des-Champs regardent la mer.


Rue Saint-Martin, vers 4h cet après-midi.

Dîner à deux pour fêter ça dans une grande brasserie du quartier. Spectacle : toute la brigade de salle se ruant vers la sortie pour aller aux infos en entendant les cris des téléspectateurs du café d'en face. Et en rentrant à la maison, vu mes trois premières minutes de football télévisuel de cette coupe du monde. Je suis pas le seul à m'en être sorti ric-rac, aujourd'hui.

Fatigué. Un peu mal au ventre, trop mangé de cerises. Allez, au lit.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 24 octobre 2004

Fenêtre sur cour

Bon bon bon, maintenant que j'ai terminé mon dîner gastronomique (pâtes, suivies d'un yaourt), je peux penser à mon blog. Pas eu beaucoup le temps d'y réfléchir aujourd'hui. La course entre divers sites de mon cher employeur, puis la course après les tâches diverses qui s'étaient accumulées pendant que je courrais (enfin, pendant que je polluais le bon air parisien de mes mille centimètres cubes à quatre roues).

Une autre course, c'est la construction à tout va sur la ZAC Paris rive gauche, que j'ai pu observer depuis l'un des sites susdits.Est-ce que tout ça va finalement donner quelque chose qui ressemble à un quartier ? Les précédents dans les environs immédiats n'incitent pas à l'optimisme. Mais qui sait ?


La ZAC PRG (Paris XIIIème), aujourd'hui, en début d'après-midi. Demain ça aura déja changé.

Au moins, j'ai pu arrêter de courrir le temps d'une excellente lecture de poésie ce soir, un poète américain  qui en plus d'écrire des trucs intéressants est un performer de première. Un très, très bon moment. Lecture en VO par l'auteur, et en traduction (par la traductrice je suppose). Bon, c'est forcément un peu cruel pour les traductions ce genre d'épreuves... Mais ne pinaillons pas, pour une fois.

Le Plume vous salue bien.


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mardi 11 septembre 2007

And the winner is...

Voilà qui est fait, et pas trop mal fait : mémoire soutenu, diplôme de Master assuré compte tenu de la fort bonne note obtenue pour ledit mémoire... On fait des journées moins productives.


Buste de Marc Séguin (un habitué de la maison*), square Émile Chautemps, Paris 3e.

Seul hic de la soutenance : un membre du jury m'a fait remarquer que je ne citais pas un livre paru l'an passé, et dont le sujet avait suffisamment d'intersection avec le mien pour m'intéresser de près. Et pour cause : j'avais entendu parler de ce travail depuis des années, sans qu'il voit jamais le jour. Et il a été publié pendant que j'avais le dos tourné. Sous forme d'un numéro spécial de revue, en plus : je ne risquais pas de le trouver sur un Amazon quelquonque...

C'est ce que j'ai répondu, d'ailleurs. En ajoutant que j'allais me le trouver de toute urgence - d'autant que l'auteur de ce livre et moi causons dans le même séminaire l'hiver prochain.

Après la soutenance, retiré la cravate et parti faire un tour aux archives nationales toutes proches, histoire de m'y remettre. Trouvé des documents qui m'auraient donné du grain à moudre pour la soutenance, et pour le mémoire lui même : toujours bon à prendre de toute façon.

Et voilà. Je suis vanné, allez savoir pourquoi.

Le Plume vous salue bien.

* Notons par ailleurs que mon mémoire, bien que conacré à l'histoire des techniques, n'avait strictement rien à voir avec ce Monsieur. Ni d'ailleurs avec le Conservatoire National des Arts et des Métiers que l'on voit derrière.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Superia 200, objectif AutoChinon 50mm f/1.7]



samedi 7 janvier 2006

Il y a une route, tout de même

Pour conclure cette série, une route plutôt discrète : la piste tracée, tant bien que mal, par les hommes des expéditions polaires françaises vers la calotte polaire groenlandaise, en 1948.


« Port-Victor », sur l'Ata Sund, région de l'Eqe, côte ouest du Groenland. Photo prise en août 1993.

Si vous doutez qu'il y ait là une route, lisez Terre arctique, d'André de Cayeux (Arthaud, 1949), qui relate cette expédition. Ou alors, comme il est épuisé, vous pouvez voir quelques cartes extraites de cet ouvrage dans l'entrée que j'ai écrite à ce propos il y a 18 mois de ça - ceci étant, par parenthèse, l'exemple d'un permalien et la raison pour laquelle il est vital qu'ils soient effectivement permanents. [ NdA 28 janvier : lien changé vers la nouvelle version de la rubrique ]

Si vous n'êtes toujours pas convaincu de la carrosabilité de cette route - le petit trait clair que l'on voit, sur la photo, descendre du sommet de l'élévation rocheuse, voici une preuve photographique issue du même bouquin :


Cliché Taylor, EPF 1948, reproduit par de Cayeux, 1949.

Si l'on en juge par la quantité de chenilles brisées et autres pièces mécaniques hors service que l'on retrouve sur les bords de la piste, ça n'avait rien d'évident, comme parcours. Même à pied, je dois dire que c'était un peu rude.

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 12 janvier 2006

Entrée en Seine

Des fois on a l'impression de vivre sa vie au fil de l'eau, d'autre fois de se noyer complètement : la Seine, c'est pareil. Elle profite de ce que les journées sont courtes et les touristes absents pour se rehausser quelque peu et innonder son voisinage - il faut dire que sa pente ne lui permet guère d'évacuer des quantités d'eau anormales venues par exemple du Morvan par l'Yonne.

À ce propos, Jacques Roubaud rappelait qu'il est de tradition qu'à un confluent, ce soit la branche dont le débit est le plus important qui donne son nom à la rivière résultante ; la Seine en aval de Montereau devrait donc s'appeler l'Yonne et il faudrait réécrire les vers d'Apollinaire :

Sous le pont Mirabeau coule l'Yonne
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvionne
la joie venait toujours après la ponne

Jacques Roubaud, La forme d'une ville change plus vite, hélas, que le cœur des humains.

Pas de crue cette année, et dans la mesure où l'on est déjà en janvier, je serais surpris qu'il y en ait. De là à y voir un résultat du changement climatique... Mais tout de même, cette année, la saison des cyclones en Atlantique s'est terminée en janvier au lieu de novembre, où va-t-on ma bonne dame ?


Crue de la Seine, décembre 1999 : sortie du tunnel des voies sur berge rive droite.

Peu probable en tout état de cause que l'on revoie un jour les crues de 1910, où la Seine avait repris possession de l'ancien bras qui contourne par le nord le centre de Paris, passant notamment par la cour du Havre où l'on peut admirer la marque du niveau maximum de l'eau sur la façade de la gare Saint-Lazare... Ça mettrait une sacrée pagaille en tout cas.

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 6 avril 2007

Spring Break

Tous les trois mois, la pause s'impose !

Même au cœur de Paris le soleil nous parle vacances. Alors : vacances !


Bassin de l'Arsenal, mercredi dernier, vers 18h.

Malgré quelques véléités bretonnes, ces vacances seront essentiellement charentaises, avec une mineure limousine. Mais pour l'instant : prendre suffisamment de repos pour pouvoir partir en vacances, justement.

Le Plume vous salue bien.



lundi 27 décembre 2004

Notre-Dame des confiseurs

Retour nocturne et piéton de Jussieu à chez moi ce soir, dans le Paris un peu étrange de la trêve des confiseurs. Une ville un peu en suspens, au ralenti, sinon pour les innombrables visiteurs français ou étrangers. Passage devant Notre-Dame, sa pierre rénovée presque rose sous la lumière des lampes au sodium et des projecteurs des bateaux-mouches, un peu isolée au centre des immenses parvis dont l'a entourée le baron Haussman.


Notre-Dame sous la pleine lune, ce soir, vers 9h.

Petit arrêt devant les trois portails de la façade, en particulier sur le spectaculaire jugement dernier. Tout un récit sculpté dans la pierre. Les morts qui se lèvent, sont partagés entre le convois mené par les anges et le convoi mené par les démons, le tout sous l'œil attentif du Christ en gloire.

Ha ! se dit-on, on en est plus là, l'homme contemporain n'a plus besoin de ces sornettes, la vie, la mort, il sait bien comment ça marche... Mais arrive une catastrophe, une vraie, au delà de l'imagination, et on se sent tout petit, un peu vide à l'intérieur, avec une grosse boule dans la gorge.

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 4 février 2005

Jugement dernier

Je vous avais parlé le 27 décembre dernier du portail central de Notre-Dame. Je suis repassé devant, à une heure d'aileurs comparable ; en voici donc une vue un peu plus détaillée.


Portail central de Notre-Dame, ce soir, 19h30.

L'ensemble se passerait de commentaire si la photo avait été meilleure. Bon, je me lance, bien que n'y connaissant pas grand chose, sur les trois étages de la composition centrale : en bas, le réveil des morts, qui se lèvent, soulevant les pierres tombales sous lesquelles ils gisaient. Les anges sonnent la trompette, et tous se relèvent, hommes, femmes, enfants, le roi, le pape, le juif, le soldat, l'évèque...

Au dessus, c'est le jugement proprement dit. Les âmes sont pesées par un ange et un démon ; les morts sont partagés en deux groupes, à gauche avec les anges, à droite en partance pour l'enfer, enchaînés et tirés par des démons. Au dessus trône le Christ en gloire, entouré par deux figures (saint Pierre et ?) et par deux orants, un prince et un moine. Tout autour, des petits anges contemplent la scène, comme un public acoudé aux balcons d'un théâtre.

Voilà pour une description à deux balles, le premier guide venu doit pouvoir faire mieux. Juste pour signaler que quelques unes des plus belles œuvres de la sculpture médiévale ne sont pas dans des musées mais là, en plein air : il n'y a qu'à lever le nez.

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 13 juillet 2006

kilomètre zéro : Paris Notre-Dame

En France, pour une raison que j'ignore, les distances routières pour Paris sont comptées à partir du parvis de Notre-Dame. Je commence donc là le récit de quelques jours d'itinérance.


Les arrières de Notre-Dame, avril 2004.

À vrai dire, le démarrage est un peu difficile. On est crevés - il nous faudrait des vacances avant d'être en état de partir en vacances. Derniers préparatifs en cours, départ d'ici peu. Après ça, la connexion sera intermittente. Mais je vous ramènerai plein de photos, c'est promis.

Le Plume vous salue bien.



samedi 1 septembre 2007

Beaubourg

Interlude facultatif entre les paragraphes de mon ultime chapitre : passé récupérer le rouleau de test du boîtier Pentax ME-Super ; quelques jolies choses, même si le film a connu quelques avanies - rapport au mécanisme d'entraînement que je ne maîtrise pas encore tout à fait...


Esplanade Beaubourg, Paris, 26 août dernier.

Il s'agissait surtout d'essais de diverses optiques, de profondeur de champs, etc., de toute façon : je n'avais pas emmené ce boîtier-là en Scandinavie ; trois appareils, ça me suffisait...

Et sur ce, je retourne à mes minerais !

Le Plume vous salue bien.



samedi 27 novembre 2004

Bien au chaud

Envie de rester bien au chaud à la maison, près du radiateur. De ne rien faire, ou alors pas grand chose. Objectif en partie réalisé d'ailleurs, puisque l'activité du jour s'est limité, jusqu'à il y a une heure environ, à prendre une douche, repasser deux chemises et regarder un Wallace et Grommit.


Un radiateur universitaire, 23 novembre 2004.

Depuis, un tantinet plus d'action, genre, aller jusqu'à Franprix, quelle performance. On va continuer à ce rythme et on devrait parvenir en douceur à l'heure d'aller dîner chez des amis. A deux cents ou trois cents mètres d'ici.

Le Plume s'étire et vous salue bien.


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mardi 11 juillet 2006

Derniers jours

Me voilà de nouveau en vacances. C'est-y pas beau la vie ?

Du coup, j'ai tâché de boucler quelques dossiers qui avaient déjà pris un été de retard - et les trois saisons qui ont suivi. J'ai donc passé mon après-midi à crapahuter sur des échelles et à courir après des prises réseau planquées dans des faux plafonds.


Ce que cachent les faux plafonds, photo cette après-midi en haut d'une échelle.

Noter qu'il fait pas franchement froid là haut. Et que la poussière des faux plafonds rivalise avec celle des armoires techniques dans le genre sordide. Et que par conséquent j'ai bien mérité mes vacances.

Maintenant, une communication à écrire. Youpi.

Le Plume vous samue bien.