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Des photos et des jours

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vendredi 28 septembre 2007

Paris-Bordeaux

Je termine cette série charentaise - à moins bien sûr que je décide de la reprendre plus tard - à l'endroit où elle a commencé : le long des voies de chemin de fer, tout près des jardins ouvriers que je vous montais hier.


Le talus du Paris-Bordeaux, Angoulême, 14 septembre 2007.

D'ailleurs, à comparer avec l'image d'hier, vous noterez une différence de tonalités de couleurs : cellle-ci est prise avec du film Fuji Pro400H, mon préféré, aux coloris plus discrets que la Superia. Le piqué d'image est par contre légèrement moins bon, l'objectif utilisé étant d'une qualité plus commune. Ceux que ces questions intéressent pourront regarder le tout dernier né de mes blogs, photomatos, consacré exclusivement à ces questions. Que les autres ne s'inquiètent pas : je leur casserai de temps à autre les pieds, ici même, avec ce genre de choses.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MZ-10, film Fuji Pro 400H, zoom Pentax-F 35-80mm 1:4-5.6]



jeudi 27 septembre 2007

Côté jardin

Pour aller de chez mes parents au centre-ville, je peut prendre le bus ; je peux suivre l'itinéraire du bus, par la route de Bordeaux, large, peu ombragée et sans grand intérêt ; je peux aussi prendre une petite rue qui longe la voie ferrée et semble se perdre dans les jardins ouvriers de la vallée de l'Anguienne avant de remonter vers le « plateau » par un sacré raidillon. Vu sous cet angle, la ville n'a pas dû beaucoup changer depuis une bonne centaine d'année...


Angoulême : le quartier Saint-Ausonne vu de la vallée de l'Anguienne, 14 septembre 2007.

Finalement, j'aime mieux ça que la pseudo-modernité de la nouvelle gallerie marchande, gloire de l'actuelle majorité municpale de droite molle, dont le principal geste d'urbanisme a été de transformer l'ancien champ de foire en une gallerie commerciale d'hypermarché, mais sans hypermarché. Du coup, chaque fois que je retourne dans cette ville, je m'en sens plus éloigné...

J'aime beaucoup mieux marcher tranquilement le long de la rue Émile Jarreton, entre les usines, les rails du Paris-Bordeaux et quelques jardins.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Superia 200, objectif Pentax 50mm 1:1.4]



mercredi 26 septembre 2007

Place à la course !

Les moteurs et les boîtes qui hurlent dans le raidillon de la Cathédrale : pousser dans leurs derniers retranchements les produits de l'ingéniosité des hommes.


Circuit des remparts, Angoulême, 16 septembre 2007.

Je n'ai toujours pas compris comment on pouvait qualifier les machines d'inhumaines. À la rigueur, on pourrait leur reprocher d'être un peu trop humaines, non ?

Le Plume vous salue bien.



mardi 25 septembre 2007

Et dix-huit filles dedans

De ce voyage à Angoulême devais-je ramener, disais-je, moultes photos de voitures anciennes - et je ne vous en ai pratiquement pas montré ! Réparons cette injustice avec des chromes à l'américaine, pas si anciens que ça, mais plutôt rutilants...


Arrière d'une Chevrolet, jardins de l'Hôtel de Ville, Angoulême, 15 septembre 2007.

À propos d'automobile, et mes cours ? Ils commencent la semaine prochaine, en principe. En principe : il y a huit jours, alors que les inscriptions pédagogiques n'avaient il est vrai débutées que depuis peu de temps, je n'avais en tout et pour tout qu'un (1) étudiant inscrit dans cette option...Je ne croulerai pas sous les copie, en tout cas. C'est déjà ça.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : titre emprunté à Laurent Voulzy, bien sûr.



lundi 24 septembre 2007

Mes nuits sont plus longues que mes jours

L'équinoxe est venu et il est reparti - c'est maintenant l'automne, officiellement, au cas où on aurait conservé la moindre illusion à ce sujet. Les jours diminuent ; ils ont été officiellement dépassés par la nuit hier à 9h51, temps universel. Les jours diminuent - mais la diminution des jours diminue aussi désormais : ainsi vont les sinusoïdes. Les sinusites par contre sont sur l'ascendant.

Les fleurs de l'automne sont plus discrètes que celles du printemps. Il faut se pencher, au risque de crotter son pantalon, les regarder de tout près pour les apprécier vraiment.


Bruyère en bordure de forêt, Combiers, 15 septembre 2007.

Sinon, aujourd'hui, pas de petites fleurs : des manipulations un peu complexes de commutateurs et de fibres optiques du côté de Jussieu, où je n'avais pas remis les pieds depuis le printemps dernier. Manipulations qui ont failli échouer pour une vis bloquée, d'ailleurs, mais elle a fini par se rendre à mes arguments énergiques.

À mon grand étonnement, je crois n'avoir rien cassé pendant toutes ces manips. J'ai même pu terminer à temps pour qu'un collègue qui attendait le bon achèvement de la manœuvre puisse aller à son rendez-vous de médecin : le pauvre souffrait d'une méchante sinusite, justement.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MZ-10, film Fuji Pro400H, zoom 35-80mm f:4-5.6 + bagues macro 12mm]



dimanche 23 septembre 2007

Au coin du bois

Après la clairière, les bois : après ma visite à Rauzet il y a huit jours, direction « Le Temple » - le coin de la forêt de la Mothe-Clédou désigné par mes sources comme un lieu d'extraction et de lavage du minerai. Trouvé le chemin sur les indications de la propriétaire ; son fils, qui rentrait de débiter du bois chablis de la tempête de 1999, m'indique la zone des puits à minerai. Et de fait, dans les sous-bois au dessus du chemin, des trous rebouchés de grosses pierres : c'est bien là.


Forêt de la Mothe-Clédou, commune de Combiers, 15 septembre dernier.

Je n'étais pas là pour faire des fouilles, bien sûr ; juste pour voir. Des fouilles ne révèleraient rien de bien spectaculaire, d'ailleurs : un trou de quelque mètres ; au fond, une sorte de chambre, ou une petite galerie - rien à voir avec les vastes systèmes miniers associés au plomb argentifère, par exemple. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, l'extraction du minerai de fer est plus proche du grattouillage que de l'exploitation minière au sens actuel du terme...

Sinon, aujourd'hui, journée décidément sportive : deux heures de rugby à la télévision (du vrai, pas l'équipe de Bernard Laporte) suivi d'une heure de vélo. Au bois de Vicennes. Ça ne vaut pas la forêt de la Mothe-Clédou, mais pour le vélo, faut reconnaître que c'est plus pratique.

Le Plume vous salue bien.



samedi 22 septembre 2007

Grand Pardon

La synagogue voisine se trouve (ça ne s'invente pas) rue Notre-Dame de Nazareth. C'est un lieu magnifique, édifié vers 1820, d'un extérieur plutôt anodin mais d'un intérieur grandiose, à la fois solennel et joyeux. Le jour de Yom Kippour, toutefois, la solennité est un peu éclipsée par la foule qui s'y presse, au rez-de-chaussée comme aux balcons - et même dans la rue, surtout lors de la prière d'Yiskor, à la mi-journée, à laquelle ceux dont leurs parents sont en vie ne doivent pas assister. Il paraît qu'elle est très belle ; je m'en passe volontiers, et pour longtemps.


Une petite synagogue à Philadelphie, décembre 2006.

Je ne me suis pas converti au judaïsme, ayant trop peu de religion pour en changer, mais j'ai toujours plaisir à me rendre à la synagogue ces jours-là. Se baigner dans l'ambiance un peu chaotique d'une communauté bariolée qui se retrouve, venue du quartier ou de lointaines banlieues, et qui s'échange des nouvelles de l'année passée - malgré le bedeau en bicorne qui renonce à faire régner un semblant de calme. De ce point de vue, on est bien loin des accablantes messes de minuit que je fréquentais à l'occasion quand j'étais gamin...

Bonnes fêtes à tous, donc !

Le Plume vous salue bien.



vendredi 21 septembre 2007

Dans le pré d'à côté

À côté du prieuré grandmontain de Rauzet, les vaches ne sont pas grandmontaines ni même limousines mais prim'holstein, comme tout le monde.


Lieu-dit Rozet, commune de Combiers (Charente), 15 septembre 2007.

Comme disait Billy the Kick dans les grandes années de la pop rennaise :

Là-bas des vaches nous regardaient
D'un air complice et détendu
Y'avait plus qu'à s'y mettre
Pour assurer la cueillette

Pour ma part je ne cueillais rien : j'avais assez récolté d'échantillons de minerai et de scories à mon dernier passage dans le coin, et puis cette fois je rentrais à Paris en train... J'avais toutefois bien envie de retourner sur les gisements mentionnés dans mes sources : en avril, je n'étais pas allé jusqu'au lieu-dit « Le Temple », seulement au Cluzeau, en aval. M'étant ouvert de ce projet à un des responsables de l'association qui s'occupe du site de Rauzet, il m'emène voir une sympathique vieille dame qu'il me présente comme la propriétaire de cette partie de la forêt.

C'est donc avec sa bénédiction et et muni de ses indications que je suis allé faire un peu de marche dans les sous-bois, à la recherche des gisements, des anciens lavoirs à minerai et des ruines d'un ancien ermitage qui donnent son nom au lieu-dit. Je vous raconterai ça un de ces jours !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 20 septembre 2007

Grandmontains

En virée au Sud d'Angoulême samedi dernier, au volant de la voiture paternelle, j'avais pris une route que je ne connaissais pas, passant par Rougnac pour rejoindre Combiers à travers la forêt de la Mothe-Clédou. Un raccourci qui avait le mérite de m'épargner les kilomètres un peu monotones de la route de Périgueux. Avec l'avantage supplémentaire qu'on n'a même pas besoin de se ranger sur le côté pour lire la carte - on redémarrera si par extraordinaire arrive un autre véhicule.

Au sortir de la forêt, je tombe sur un hameau dominé par une grande église en ruine. Arrêt ; coup de chance, en l'honneur des journées du patrimoine, l'association qui s'occupe du site fait visiter les restes de l'abbaye de Rauzet, de l'ordre monastique de Grandmont.


L'abbatiale de Rauzet, commune de Combiers, 15 septembre dernier.

L'ordre grandmontain est l'un de ces ordres d'esprit érémitique du XIe siècle, un peu comme les Chartreux - mais basé dans les monts moins redoutables du Limousin. L'ordre a par la suite essaimé dans tout le domaine Plantagenêt, de l'Aquitaine à l'Angleterre. Y compris, donc, à Combiers.

Les ordres religieux n'étaient plus qu'une survivance à l'époque moderne : l'abbaye voisine (cistercienne) de Grosbot était pratiquement désertée en 1725 - « il y réside ordinairement un prieur et quelquefois un autre religieux », écrit alors Jean Gervais dans sa description de l'Angoumois. Le prieuré de Rauzet n'est même pas mentionné. L'ordre tout entier est finalement supprimé, non pas à la Révolution, mais en 1772, par la commission des réguliers de Loménie de Brienne, chargée de faire le ménage dans les abbayes et monastères.

Un peu d'histoire en rase campagne...

Le Plume vous salue bien.



mercredi 19 septembre 2007

Emportées par le vent

Je ne joue plus aux légos, c'est vrai, pour le moment tout au moins ; par contre, je joue toujours aux photos - plus que jamais. Outre la recherche du boîtier idéal et des objectifs de mes rêves (je commence à avoir un assortiment d'optiques assez satisfaisant, d'ailleurs), je fais de plus en plus de photos comme ça, pour voir ce que ça donne. En argentique, la réponse n'est pas immédiate ; ça fait tout le sel de l'affaire.


Vigne vierge, Paris, 11 septembre 2007.

Je me suis par exemple acheté des bagues d'allonge que l'on intercale entre le boîtier et l'objectif pour obtenir un effet de grossissement. J'ai évidemment testé le dispositif avec toutes les cibles qui passaient à ma portée - par exemple les feuilles de la vigne vierge que nous avions installée sur la grille protégeant une de nos fenêtres et dont les feuilles tournaient au rouge à l'approche de l'automne. Le résultat n'est pas déplaisant, je trouve. Même si la rançon de l'affaire est une profondeur de champ très courte, ce qui oblige à des choix cornéliens pour la mise au point...

Les feuilles d'automne n'ont pas eu le temps d'être emportées par le vent : la réfection annoncée d'une façade de l'immeuble nous a contraints à ratiboiser la vigne vierge pour la mettre hors de portée des peintres. Elle repoussera l'an prochain !

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MZ-10, film fuji Pro400H, objectif Riconar 55mm f:2.2 + bagues d'allonge 19.2mm]



mardi 18 septembre 2007

Tout petit déjà, dans les marges de ses cahiers...

J'ai souvent du mal à dater les photos prises dans les années 1980 que je récupère progressivement. Ce rouleau-là est plus facile à dater que les autres : on y voit les déménageurs à l'œuvre, alors que nous nous installions à Angoulême, mes parents, ma sœur et moi. C'était donc fin août, début septembre 1982.


Une de mes « créations » d'alors. Angoulême, septembre 1982.

J'avais onze ans. J'étais encore un fan de légo, mais je me défendais déjà pas mal avec un appareil photo - fût-ce un reflex Asahi Pentax SP500 pas précisément automatique.

Le reste du rouleau est essentiellement consacré à la cinquième édition du circuit des remparts, en septembre 1982 donc. J'y avais photographié une Ford A, une magnifique Rochet-Schneider, une Berliet Six, une Chenard et Walcker, un kart contemporain non identifié et une R5 Alpine. Ah, mais !

Le Plume vous salue bien.



lundi 17 septembre 2007

Grand Pavois

À l'époque du collège il y avait deux rendez-vous de septembre - si l'on excepte la Rentrée, bien sûr : le circuit des remparts et le grand pavois, pas forcément dans cet ordre. Le circuit des remparts, j'en parlais hier : course et rassemblement de vieilles voitures sur les remparts d'Angoulême. Le Grand Pavois, c'était un peu plus loin : au port des Minimes, à La Rochelle, un des grands salons annuels de la plaisance.


Fière Lady, one-toner I.O.R., La Rochelle, septembre 1985.

Les vieux rouleaux de photos que j'ai retrouvés le week-end dernier confirment ce calendrier. Ils témoignent également d'une certaine stabilité de mes centres d'intérêt photographiques qui n'est pas forcément flatteuse quant au degré de maturité qui est le mien aujourd'hui... J'assume !

Le Plume vous salue bien.



dimanche 16 septembre 2007

Remparts, moteurs et ruisseaux forestiers

De retour à Paris après ce séjour angoumoisin à grande vitesse. De vieilles voitures sur les remparts, une ancienne abbatiale en rase campagne, crotter mes chaussures en pleine forêt... Bilan largement positif, donc.


Avant d'une Delaunay-Belleville de 1913, Angoulême, samedi après-midi.

Côté vieilles voitures, j'ai enrichi quelque peu mon patrimoine phtographique - et ce d'autant que j'ai récupéréles photographies que j'avais prises du même événement l'année même où nous avions aménagé à Angoulême, c'est à dire, si mes souvenirs sont bons, en 1981. Ça ne rajeunit personne, je ne vous le fait pas dire.

Sinon, j'étais passé voir en avril dernier l'étang du Cluzeau, à Combiers, à la limite entre Dordogne et Charente. Je m'étais étonné à l'époque d'y trouver quantité de scories métallurgiques ; j'en ai trouvé la raison dans un ouvrage d'érudition locale* acheté chez un libraire d'Angoulême : il y avait là, au XVIe et XVIIe siècles, un haut fourneau. Tout s'éclaircit donc.

Le Plume vous salue bien.

* M. Aillot, Moulins & forges du canton de Villebois-Lavalette, imprimerie La Chasseneuillaise, 2003.



vendredi 14 septembre 2007

Angoulême, trois minutes d'arrêt

Pour mon dernier week-end avant reprise, passage vite fait à Angoulême...


Angoulême : la voie ferrée en direction de Bordeaux, cet après-midi.

Avantage du calendrier : il y a des courses de vieilles voitures ces jours-ci en ville - le « circuit des remparts » : je peux prétendre que je prépare mon cours sur L'automobile, objet technique du XXème siècle...

Le Plume vous salue bien.



jeudi 13 septembre 2007

Le livre qui manquait

Passé hier aux Invalides pour trouver le fameux bouquin manquant de ma biblio. Pas très utile après la fin de la bagarre, mais ce n'est pas parce que le diplôme est dans la poche que le sujet ne m'intéresse plus. Du coup, j'ai fait pour la nème fois le tour des canons de la cour d'honneur, comme il se doit...


Un curieux « canon à balles » du XIXème siècle, Invalides, 12 septembre.

Et le fameux bouquin, me direz-vous ? Intéressant, certes ; complète mon propos sur certains points. Ne le contredit pas, en tout cas, c'est toujours ça. Et, histoire de caresser mon ego dans le sens du poil, j'y ai trouvé quelques erreurs.

Si j'avais connu son existence, finalement, ça n'aurait pas changé grand chose - j'aurais sans doute raccourci le premier chapitre, c'est tout. Et encore...

Le Plume vous salue bien.



mercredi 12 septembre 2007

Bonne année 5768

À tout ceux qui célèbrent ces fêtes, une bonne année à vous. Et aux autres aussi d'ailleurs.


Copenhague, août 2007.

Et maintenant, me dit-on, commencent les jours redoutables. Qui - curieuse coïncidence - sont aussi ceux dont je dispose pour préparer mes cours !

Le Plume vous salue bien.



mardi 11 septembre 2007

And the winner is...

Voilà qui est fait, et pas trop mal fait : mémoire soutenu, diplôme de Master assuré compte tenu de la fort bonne note obtenue pour ledit mémoire... On fait des journées moins productives.


Buste de Marc Séguin (un habitué de la maison*), square Émile Chautemps, Paris 3e.

Seul hic de la soutenance : un membre du jury m'a fait remarquer que je ne citais pas un livre paru l'an passé, et dont le sujet avait suffisamment d'intersection avec le mien pour m'intéresser de près. Et pour cause : j'avais entendu parler de ce travail depuis des années, sans qu'il voit jamais le jour. Et il a été publié pendant que j'avais le dos tourné. Sous forme d'un numéro spécial de revue, en plus : je ne risquais pas de le trouver sur un Amazon quelquonque...

C'est ce que j'ai répondu, d'ailleurs. En ajoutant que j'allais me le trouver de toute urgence - d'autant que l'auteur de ce livre et moi causons dans le même séminaire l'hiver prochain.

Après la soutenance, retiré la cravate et parti faire un tour aux archives nationales toutes proches, histoire de m'y remettre. Trouvé des documents qui m'auraient donné du grain à moudre pour la soutenance, et pour le mémoire lui même : toujours bon à prendre de toute façon.

Et voilà. Je suis vanné, allez savoir pourquoi.

Le Plume vous salue bien.

* Notons par ailleurs que mon mémoire, bien que conacré à l'histoire des techniques, n'avait strictement rien à voir avec ce Monsieur. Ni d'ailleurs avec le Conservatoire National des Arts et des Métiers que l'on voit derrière.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Superia 200, objectif AutoChinon 50mm f/1.7]



lundi 10 septembre 2007

Après l'été...

C'est la rentrée pour de bon maintenant. Dans les rues on se presse ; dans les couloirs universitaires le septembrisé se stresse et les réinscrivants s'entassent. Passage aujourd'hui à Tolbiac, où j'enseignerai au premier semestre, et aux archives nationales, pour rentabiliser mes ultimes jours de congés.

Demain matin, soutenance. Il faut bien en passer par là.


Après Paris-Plage : les quais de Seine le 26 août dernier.

Et après ? Après, reprise du travail pour lequel je suis payé - passé ce midi déjeuner avec les collègues, ça faisait longtemps. Un peu après, début de mes cours. Et pas mal de projets sur le grill.

M'inscrire en thèse, aussi. Ça faisait longtemps que je n'avais pas été doctorant... Cette fois-ci, c'est dans une discipline dans laquelle j'ai vraiement envie de faire de la recherche ; ça peut aider, je pense.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Superia 200, objectif Tamron 135mm f/2.8]



dimanche 9 septembre 2007

Rénovation

Ça faisait un moment que je voulais le faire : j'ai fait un peu de rénovation de la mise en page de ce weblog, histoire de profiter de quelques fonctionnalités de navigation qui faisaient défaut... Dites-moi ce que vous en pensez.


Le cargo frigorifique Nordic Cape des Baltic Reefers au mouillage devant Copenhague.

Sinon : rien. Pas mis le nez dehors, à part pour aller acheter des croissants ce matin - et ce n'était pas aux aurores, loin de là. La légume attitude la plus parfaite. Et ça fait un bien..!

Le Plume vous salue bien.



samedi 8 septembre 2007

Après la conf'

J'ai montré ici moultes photos de mon seul déplacement de l'été - mais le but de ce déplacement, c'était quand même la conférence : ICOHTEC 2007, conférence annuelle de l'International Committee for the History of Technology. Elle avait lieu dans un bâtiment plutôt plaisant :


Le centre de conférences de l'IDA (association des ingénieurs danois), Copenhague, 14 août, 8 h du matin.

Il va d'ailleurs falloir que je me replonge dans la communication que j'ai commise à cette occasion : je dois en tirer une proposition de papier pour publication possible. Ce serait ma fois sympathique, ne vendons pas la peau de l'ours before it's hatched et tout ça - mais ça suppose de toute façon que je fasse ce qu'il faut. Bon, je ferais ça demain...

Le Plume vous salue bien.



vendredi 7 septembre 2007

Soleil du soir

Copenhague est traversée non par un fleuve mais par un bras de mer. Et sur ce bras de mer viennent se réfléchir les lumières des fins de journées d'été, quand le soleil décline tellement lentement qu'on ne voit pas la nuit arriver.


Copenhague : l'île de Christianshavn vue des quais, août 2007.

Quand finalement se lève la petite brise fraîche de la nuit, les serveurs des restaurants du bord de l'eau distribuent des plaids aux clients qui mangent en terrasse. C'est comme ça, Copenhague.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 6 septembre 2007

Remonter le vent

Un peu dur de repartir, là... Me traine un peu moi. Du mal à remonter le vent...

Tiens, pour terminer cet été sans navigation, je vais continuer avec les images de bateaux...


Dans le Sund, entre l'île de Ven et le Danemark - au fond, la côte suédoise. 20 août 2007.

Sinon, reçu mes bagues d'extension pour macro-photo. Dès que j'ai retrouvé le feu sacré et un peu de lumière, je devrais pouvoir faire des photos sympa !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax P30t, film Fuji Pro400H, objectif Tamron 135mm f/2,8.



mercredi 5 septembre 2007

On passe à la suite !

Onze heures de sommeil plus tard, ça va beaucoup mieux !

Encore un peu de frénésie aujourd'hui pour amener un exemplaire du mémoire à un membre du jury imprévu, mais sinon on tache de calmer le jeu un petit peu, de penser à autre chose... Soutenance mardi matin ; plus grand chose que je puisse faire maintenant.


Port de Copenhague, 17 août 2007.

Et puis après, il va falloir à passer à la suite. Pas mal de truc à avancer en ce qui concerne l'histoire, avant de reprendre le boulot : pondre une proposition d'article basé sur la comm' de Copenhague, avancer l'organisation d'une (demi) journée d'étude en novembre, et puis préparer mes cours...

Mais bon : le plus dur est fait.

Le Plume vous salue bien.



mardi 4 septembre 2007

Brume intérieure

Bon. Cest fait. J'ai déposé trois exemplaires de mon mémoire auprès de qui de droit, après une matinée passée à imprimer tout ça. Après une nuit passée à compléter la bibliographie et à terminer la conclusion, aussi.

Résultat, je sens comme une brume se lever dans mon crâne - un peu comme cette brume de mer qui, certains jours d'été, semble émaner directement de la surface, comme si l'eau imbibait le ciel comme un grand buvard...


La frégate de commandement Absalon, de la Marine danoise, au mouillage devant Copenhague le 20 août dernier.

Le personnage qui a donné son nom au bateau ci-dessus n'est ni le cycliste français, ni le héros malheureux d'une des histoires de famille les plus sordides de l'Ancien Testament : c'est un évêque de Roskilde, au XIe siècle, plutôt du genre bagarreur semble-t-il. Normal, pour un « navire flexible de commandement », je suppose.

Pour ceux qui s'étonneraient de cette science soudaine des dernières acquisitions de la marine de sa danoise majesté, je n'aurais qu'un mot : Google. Moyennant l'immatriculation L16 bien visible sur le tableau arrière, il suffit de trois clics pour être savant.

Évidemment, c'est beaucoup plus facile quand on n'a pas à suivre de standard de stricte vérification documentaire de tout ce qu'on avance. Après tout, peut-être les Danois ont-ils inscrit L16 à l'arrière d'un navire qui est en fait le L17. Pour tromper l'ennemi.

Sur ce : dodo.

Le Plume vous salue bien.



lundi 3 septembre 2007

Monsignor... Il est l'or...

Et voilà - c'était couru, alors que j'arrive au bout de mes peines, je perds la boule. Et je me prends pour Yves Montand au chevet de Louis de Funès...

Ce que je veux dire, c'est qu'il arrive un moment où c'est l'heure, où il faut poser le crayon et rendre sa copie. Et tant pis si le résultat n'est qu'un pâle reflet des mois que l'on a passés dans les bibliothèque, les dépôts d'archive, voire sur les sentes plus ou moins escarpées de la recherche de terrain. On aurait eu beaucoup plus à dire - et on a l'impression de n'avoir rien dit. Surtout si on a fait la moitié de la rédaction en dix jours, hein, on peut pas dire que ça aide...


POrche de l'ancienne École centrale, rue Conté, Paris 3e, 26 août dernier. 16h.

En même temps, avoir un délai à respecter est sans doute la seule manière de se contraindre à l'exercice ingrat de la rédaction. On a des idées qui s'interconnectent dans tous les sens, et tout ce qu'on peut faire c'est une longue ligne d'écriture. C'est pas folichon, la ligne, comme mise en forme. Et d'un autre côté, si on veut être lu, il faut écrire !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax ME Super, film Fuji Superia 200, objectif Tamron 135mm f/2,8.



dimanche 2 septembre 2007

Sandales ailées

Alors que les derniers paragraphes s'enchaînent pour terminer mon pensum (à rendre mardi), j'emprunterais bien à Hermès les ailes de son casque ou de ses sandales : mon vol s'alourdit à mesure que les pages s'accumulent. J'espère simplement arriver au bout sans que ce même Hermès ait à user de son caducée.


Hermès en pleine course sur un toit du centre-ville de Copenhague, 15 août 2007.

Au fait : je ne connais pas l'explication de cette statue, juste en face du musée des postes et télécommunications dont je parlais l'autre jour. L'hypothèse courante, formulée autour de quelques Carlsberg à la terrasse dudit musée, pile à la hauteur de ladite statue par conséquent - l'hypothèse courante, disais-je, est que le bâtiment sur lequelle elle se trouve ait lui aussi appartenu, en son temps, à la poste royale du Danemark. Le messager des dieux grecs aurait donc été érigé pour créer une saine émulation chez les facteurs nordiques...

Le paragraphe que je suis en train de rédiger porte sur le transport du minerai de fer en char à bœufs par les chemin creux et, l'hiver, passablement bourbeux, de l'Angoumois du XVIIIe siècle. On est loin des dieux ailés, tiens.

Le Plume vous salue bien.



samedi 1 septembre 2007

Beaubourg

Interlude facultatif entre les paragraphes de mon ultime chapitre : passé récupérer le rouleau de test du boîtier Pentax ME-Super ; quelques jolies choses, même si le film a connu quelques avanies - rapport au mécanisme d'entraînement que je ne maîtrise pas encore tout à fait...


Esplanade Beaubourg, Paris, 26 août dernier.

Il s'agissait surtout d'essais de diverses optiques, de profondeur de champs, etc., de toute façon : je n'avais pas emmené ce boîtier-là en Scandinavie ; trois appareils, ça me suffisait...

Et sur ce, je retourne à mes minerais !

Le Plume vous salue bien.



vendredi 31 août 2007

Moisson

Au fait, pourquoi de tels moulins à Malmö ? C'est que la Scanie, la région qui borde le Sund, est le grenier à blé de la Scandinavie. Tout est relatif, bien sûr : la production totale de la Suède doit être sensiblement inférieure à celle des départements de l'Eure-et-Loir, du Loir-et-Cher et du Loiret réunis. Mais bon : je me suis laissé dire que le climat n'est pas exactement le même.


Les chaumes après la moisson, île de Ven, Suède, 19 août dernier.

La moisson vient d'ailleurs plus tard que chez nous : à la mi-août, les moissonneuses-batteuses étaient en pleine action, que ce soit sur le continent ou sur la petite ile de Ven - ou d'ailleurs en Sjæland danoise. Ajoutant ainsi le jaune pastel de la paille à la palette subtile de l'été scandinave. Je crois avoir déjà dit que j'aimais bien ces couleurs-là...

Le Plume vous salue bien.



jeudi 30 août 2007

Grands moulins

Hier soir après la BNF, passé faire un saut aux Grands Moulins voir les copains de permanence. Et ça m'a fait penser à Malmö, parce qu'à Malmö aussi, ils ont des grands moulins. Qui - étrange chose - servent à moudre du blé pour produire de la farine. Pas à des bureaux comme aux Grands Moulins de Pantin, ou à faire de l'étudiant comme dans les miens.


Les silos de Nord Mill, Malmö, 13 août dernier.

N'est-ce pas étrange ? Alors que l'on parle sans arrêt de protection de l'environnement, on éloigne de plus en plus les centres de production des centres de consommation. Le grain arrivait par train ou par péniche, et la farine était moulue à deux pas des boulangeries parisiennes qui en consomment ma foi pas mal, de farine. Maintenant ces usines ne font plus de bruit ni de poussière et il y a de jolis espaces verts là où il y avait des entrepôts et des voies de garage. Et les camions de farine font des rotations par centaines entre les minoteries de Picardie ou de l'Orléanais et l'aglomération parisienne...

Au rythme où l'on va, il n'y aura bientôt plus aucun lieu dans cette ville où l'on produit quelque chose. Les Parisiens consommeront toujours autant - du moment qu'on éloigne d'eux le spectacle (obscène, il faut croire) de la production. Triste, triste.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 29 août 2007

Ultimes vérifications

Passé une partie de l'après midi dans le bâtiment le moins fonctionnel de la galaxie - la Bibliothèque Nationale de France. Quelques références à vérifier...


La « très grande bibliothèque » vue de la terrasse des Grands Moulins, fin juillet dernier.

En fait, mon dernier chapitre me coûte énormément. Il va bien falloir y arriver pourtant. Allez, en avant, une, deux, une, deux !

Il y a quand même de belles choses dans ce mémoire. Extrait :

Au forage proprement dit suivait au moins une phase d’alésage, auquel s’ajoutait le passage d’un foret spécifique pour mettre à sa forme réglementaire le fond de l’âme.
Je me demande si je ne devrais pas réécrire la fin de la phrase... Le fond de l'âme est frais.

Le Plume vous salue bien.



mardi 28 août 2007

Sur les toits

Le petit musée des postes et télécommunications de Copenhague est bien planqué dans un coin du centre-ville, mais tout à fait sympa, avec un niveau d'exposition permanentes, un niveau destiné aux enfants, plus un niveau d'expos temporaires. Et son café, au dernier étage, offre une vue imprenable sur les toits de Copenhague...


Copenhague, 15 août dernier, 20h30

Un bon endroit pour profiter des longs couchers de soleil nordiques en sirotant une Tüborg Grøn, par exemple.

Et sur ce, je retourne à mes chapitres !

Le Plume vous salue bien.