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Des photos et des jours

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lundi 19 novembre 2007

La plus bath

James Watt est l'inventeur de... hum, de quoi au juste ? Disons : de différents dispositifs permettant à la machine à vapeur, inventée une cinquantaine d'année auparavant, de devenir une source d'énergie fiable, régulière et économiquement intéressante. Il est aussi l'inventeur d'une politique de facturation de ses inventions largement aussi innovante que les inventions elles-même, mais ceci est une autre histoire.

James Watt a droit à sa rue parisienne, c'est bien le moins. Cette rue ne se trouve pas à Chaillot, où fut installée une des toutes premières machines à vapeur utilisant ses procédés de ce côté de la Manche - où elle fut également pour la première fois copiée, par les entreprenants frères Périer. Non : entre le bas de la rue Cantagrel et la Seine, elle franchissait par un tunnel les voies du chemin de fer d'Orléans avant de resurgir tout près de l'usine d'air comprimé, pour arriver finalement au quai d'Ivry. Elle se trouve donc maintenant en plein dans les chantiers de la Zac Rive gauche, et l'avenue de France s'apprête à en recouvrir un des rares tronçons à l'air libre.


Rue Watt, au niveau du chantier de l'avenue de France, vendredi dernier, 14h.

Tout ça fait de la rue Watt un coin rêvé pour la photo - en tout cas pour mon style de photos. D'ailleurs, ce fameux tunnel avait pointé le bout de ses solives sur ces pages, il y a pas loin d'un an. Et je persiste et signe avec Boris Vian : la rue Watt, c'est la plus bath.

Le Plume vous salue bien.

[appareil Yashica Mat 124G, film Ilford HP5+]



dimanche 18 novembre 2007

Question de rythme

Au vu de la météo du jour, j'ai bien fait d'aller faire de la photo hier ; aujourd'hui c'était pas gagné... Enfin, pour ce que j'en ai vu - à part pour aller chercher les croissants ce matin, je ne peux pas dire que j'aie beaucoup pratiqué le plein air. À l'oreille, toutefois, ça ne s'est pas franchement arrangé ce soir.

Mais bon : avec les deux rouleaux développés hier, j'ai de quoi alimenter ces pages pendant quelques temps. Avec par exemple quelques photos du port sablier du quai d'Ivry - je n'ai pas fait mes premiers pas dans un des premiers ports marchands français pour rien...


Quai Panhard et Levassor, hier matin.

Contrairement à beaucoup de gens, je ne suis pas pressé qu'on évacue ces activités vers quelques lointaines banlieues. Pourquoi toute activité industrielle, au sens le plus large du terme, serait-elle jugée indigne d'exister dans l'enceinte de paris ? On a bien assez de promenades, et on aura toujours besoin de gravier.

Et puis - il y a un rythme à ces structures, qui vaut bien des bâtiments faits exprès pour faire joli, finalement.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji pro400H, objectif Pentax-M 35mm 1:2.8]



samedi 17 novembre 2007

Lumière au pont de Tolbiac

Passé ce matin rechercher le fourre-tout photo que j'avais laissé à mon bureau. Belle lumière : j'en ai profité pour faire quelques photos. Histoire d'essayer mes deux dernières acquisitions en matière d'optique, toutes deux de la famille Pentax-M - des objectifs manuels, plus compacts que la première génération d'objectifs Pentax à baïonnette (les Pentax-K). Un téléobjectif (200mm ouvrant à f/4, donc un peu plus télé que mon 135mm f/3.5), et un grand angle (35mm f/2.8 : moins de distorsion qu'avec le 28mm). Je ne cache pas que ma sacoche commence à être bien remplie quand je pars faire des photos.

Du coup, j'ai fini la pellicule en cours et j'ai pu la poser à développer en même temps que le film 120 dont je parlais hier... et je suis passé récupérer le tout ce soir.


Le bateau-phare du quai François Mauriac vu du pont de Tolbiac ce matin.

Pendant que je prenais des photos depuis le pont, un collègue est passé à vélo : il avait oublié quelque chose à son bureau, aux Olympiades, et il allait y faire un saut ; du coup, il s'est arrêté prendre quelques photos.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro400H, objectif Pentax-M 200mm 1:4]



vendredi 16 novembre 2007

Rue Watt (What?)

Bon, c'était tout prévu : j'ai fini la pellicule du 6×6 Yashica-Mat ce midi du côté de la rue Watt, et je partais un peu plus tôt que d'habitude du boulot pour amener ça direct au labo. Sauf que j'ai laissé le fourre-tout contenant l'appareil, la péloche et l'objectif 35mm acquis depuis peu sur mon bureau... Parfaitement en sûreté, certes - mais tout de même, c'est vexant.


Le chantier de l'avenue de France vu de la Rue Watt ce midi.

À part ça, dans les questions métaphysico-photographiques du moment : je me repose la question de la couleur et du noir et blanc. Pour l'instant, le compromis, c'est : les films 120 (6×6), en noir et blanc ; les films 135 (24×36) en couleur. Et le numérique, en couleur aussi : je trouve généralement assez médiocres les photos numériques couleur retraduites en noir et blanc. De toute façon, je verrais en fonction de ce que donne ma dernière péloche... Celle que je devais amener à développer ce soir. Pouf, pouf, pouf.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 15 novembre 2007

Nanook fait du vélo

Je ne sais pas si vous avez remarqué, pour ceux d'entre vous qui n'habitent pas sur une île du Pacifique, quelque part entre les tropiques du Cancer et du Capricorne, mais il ne faisait pas franchement chaud aujourd'hui. En particulier en fin de journée. Et que du coup le retour en vélo était un petit peu frisquet...


Ilulissat Isfjord, août 1993.

Bon, c'est vrai : je n'ai pas vu de floes dériver sur la Seine au pont de Tolbiac. Normal, il faisait nuit, on ne voyait pas grand chose. Mais une chose est sure : le numéro du Monde de vendredi, coincé entre le pull et la chemise, n'était pas de trop. Ni même le supplément du samedi, que j'avais laissé avec.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 14 novembre 2007

Terminus Brooklyn

Notre passe-temps télévisuel du moment : CSI NY. « Les experts New York » s'il avait fallu regarder ça en version française - ce qu'à Dieu ne plaise : si les doublages de films de cinéma sont souvent médiocres, ceux des séries télé sont presque toujours grotesques.

Du coup, ça nous fait du New York en boite, avec ce curieux mélange de distance et de proximité : New York, la plus parisienne des villes américaines, sans aucun doute ; unique, de toute façon, tellement loin du reste du pays par tant d'aspects. New York, New York, etc.


Tout au bout de la ligne D du métro new-yorkais : la station de Coney Island.

Demain, mon moyen de transport sera peu new-yorkais : ce sera vélo.

Le Plume vous salue bien.



mardi 13 novembre 2007

Au balcon

« Paris, la ville aux balcons vides, » dit-on. Ceux du centre Georges Pompidou sont un peu plus fréquenté - un couple parfois prend le temps de s'y attarder.


Beaubourg, fin août 2007.

Le Plume vous salue bien.



lundi 12 novembre 2007

Comme je retournais direction rive gauche

Du côté de la ZAC Rive gauche, les choses avancent rondement : les trois derniers bâtiments de la première tranche de travaux prennent sérieusement forme. Le bâtiment M3F (suivant le cadastre) ou Buffon (dans la nomenclature de l'université) est presque presque (presque) opérationnel, au point qu'on a de temps en temps l'occasion d'aller s'y promener, ès qualité bien entendu. Ce qui n'empêche pas de prendre des photos quand l'occasion s'en présente.


Depuis le toit du bâtiment Buffon, 6 novembre 2007.

Au premier plan, les bâtiments du complexe Biopark ; au fond à gauche, l'ancienne usine d'air comprimé, devenu école d'architecture ; à sa droite, le bâtiment M5B1, qui hébergera l'UFR de Chimie si mes souvenirs sont bons. je vous l'avais montré sous un autre angle l'autre jour.

Le problème, ces que tous ces braves gens vont vouloir disposer d'un réseau informatique... C'est bien embêtant, ça, ma bonne dame.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : un caramel mou à qui trouvera d'où vient le titre...



dimanche 11 novembre 2007

Lazare lève-toi

Aujourd'hui, comme c'était dimanche et qu'hier j'étais de séminaire, eh bien, tout naturellement, je suis allé suivre une conférence. Vous croyez que ça se soigne ?

Il faut dire, c'était tout près : à l'ancien couvent des Récollets, à côté de la gare de l'Est. Il s'agissait de l'histoire et de l'avenir de l'ancien hôpital Saint-Lazare. Un établissement dont les anciens ont déjà entendu parler : pour des raisons professionnelles, j'avais pu assister de tout près à la démolition d'une partie du complexe, il y a deux ans.


Ancien hôpital Saint-Lazare, 15 novembre 2005.

(Pour d'autre photos, blogguées en direct à l'époque, voir le 15 novembre 2005 - et aussi le 24 novembre.)

la conférence valait ce qu'elle valait, mais j'ai appris des choses : il s'agissait au XIIIe siècle d'une léproserie, construite bien en dehors des murailles sur le grand chemin de Paris à Saint-Denis ; devenu par la suite un le couvent d'une congrégation charitable, puis une prison, puis une prison-hôpitale pour prostituées, puis, après destruction d'une partie des bâtiments au début du XXe siècle, un hôpital. Ce sont les bâtiments ajoutés dans les années 30 qui ont été détruits il y a deux ans ; les autres seront réaménagés, de manière plutôt convaincante à écouter l'architecte (mais si lui n'est pas convaincant à ce sujet, qui le serait ?) en crèche, centre social et, dans un deuxième temps, bibliothèque.

À part ça, encore un week end de foutu pour la photo. Je me demande si novembre n'est pas un mois un peu médiocre pour la prise de vue, tout comptes faits.

Le Plume vous salue bien.



samedi 10 novembre 2007

Après les écueils

Voilà - le séminaire de cet après-midi était le dernier écueil de la série de trucs que je m'étais mis sur le dos cet automne, en tout cas en ce qui concerne ma casquette d'historien. Ça c'est très bien passé : six intervenants tous présents, dont moi et la personne avec qui j'organisais ça ; des communications qui se complètent pour former un tout cohérent et intéressant... Les étudiants avec qui j'ai discutés étaient contents, eux aussi. Une bonne journée, quoi.

Et maintenant ? Maintenant je suis fatigué. j'ai envie de dormir, et j'ai envie de voir la mer. Je vais commencer par dormir.


La tourelle Bilzic et la pointe du Carne, Perros-Guirec, août 2006.

Tiens, dans la série « l'optique amusante pour tous » : il est flagrant sur cette photo que l'horizon n'est pas droit - pas simple quand on a comme point de départ le pont d'un voilier, lui même passablement incliné. Ce qui est intéressant, c'est que cette inclinaison est flagrante, on la voit au premier coup d'œil... Et pourtant, quand on le mesure, il ne fait que 0,75 degré. Comme quoi, on n'a peut-être pas le compas dans l'œil, mais le niveau à bulle, oui.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 9 novembre 2007

Le four à réverbère est de retour

Histoire de bien finir la semaine, je me retrouve complètement à la bourre pour écrire une présentation pour demain... Complication : il s'agit d'une séance de séminaire que je co-organise. Difficile donc de me faire porter pâle si je n'arrive pas à boucler.

Du coup, pas de longs discours ce soir : une photo, avec un peu d'histoire des techniques dedans, tant qu'à faire. Et plein de canards.


Ancienne usine près d'un cours d'eau à Lyngby, dans la banlieue de Copenhague, août 2007.

Le thème de la journée : moulage et coulage du métal. j'en vois dans le fond que ça n'emballe pas... Ceux-là ne seront sans doute pas alléchés par le titre de ma communication : » la seconde fusion du fer en Grande-Bretagne, 1680-1760. ».

Ils ont torts. D'abord, c'est une question très intéressante, nettement plus que, je ne sais pas, moi, la guerre de succession d'Autriche par exemple. Enfin, c'est mon avis et je la partage, comme dirait Dupond et Dupont. Et en plus, je montrerai plein de jolies images !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 8 novembre 2007

C'est arrivé près de chez vous

Coup de téléphone à 8 h ce matin, de ma mère - qui, me connaissant bien, est peu habituée à m'appeler à cette heure-là : « ta sœur a vu à la télé qu'il y avait eu un incendie tout près de chez toi, est-ce que tout va bien ? » Tout allait bien pour nous, en effet ; à vrai dire, elle me l'aurait appris si la Madame, qui devait partir aux aurores, ne m'en avait fait part après l'avoir entendu à la radio.

C'est, je suppose, le lot des très grandes villes : il peut se passer des choses graves à 100 m de là où vous vous trouvez sans que vous le sachiez, sinon par la presse.


L'entrée du passage Brady, boulevard de Strasbourg, juillet 1999.

Pas grand chose à dire après un tel évènement, sinon des banalités. Le feu est le pire ennemi des villes, depuis qu'il y a des villes... et ce sont les petits qui trinquent, toujours.

À mon départ ce matin, il restait quelques camions de pompiers et de police, et surtout, des dizaines de camionnettes de télévision, paraboles tournées vers le midi. Phénomène curieux : les images de télévisions ne vous les montrent presque pas, ces camionnettes, et cependant, pour le badaud, elles sont plus visibles que ce qui est filmé. Normal, après tout : la télévision est un médium ; il s'agit de faire du téléspectateur le badaud qu'il serait s'il était sur place et que les caméras n'y étaient pas.

D'un autre côté, si cette couverture médiatique pouvaient permettre à Paris et à la France de se doter d'une véritable règlementation sur la sécurité incendie des immeubles (comme en ont par exemple toutes les villes américaines), les vans multicolores n'auraient pas été là pour rien.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 7 novembre 2007

Fatigue

Pour des raisons évidente compte tenu de ma forme du moment, je cherchais une photo de ruine, ou d'un bâtiment en train d'en devenir une. Celle-ci fera l'affaire, prise fin septembre dernier lors du vide-grenier de la place Sainte-Marthe.


Paris 10e, rue du chalet, 30 septembre 2007.

Pour parler photo : j'ai pu en faire un paquet dans le nouveau bâtiment l'autre jour, avec le Pentax ME Super qui est devenu mon appareil à tout faire. je deviens un pro du changement d'objectifs et du crapahutage dans les galeries techniques peu fréquentables sans cogner l'appareil... L'objectif avec lequel j'ai pris cette photo est d'ailleurs en vente ; j'en ai acheté un autre depuis de caractéristiques optiques équivalentes, mais nettement plus compact. J'ai par ailleurs un 200mm qui devrait m'arriver dans les jours prochains... Je vous en reparlerai.

Sinon, j'avais dit que j'étais fatigué ? Ça ira mieux après le séminaire de samedi, je pense.

Le Plume vous salue bien.

[boitier Pentax ME Super, film Fuji pro400H, objectif Tamron Adaptall 2 28mm f/2.8]



mardi 6 novembre 2007

Couleur café

Récupéré mon premier rouleau en 6×6 - ça fait quelque chose, des négatifs d'une taille décente, où l'image a d'entrée de jeu la taille d'une image... Ceci dit, je dit que c'est » mon « rouleau, mais les seules photos dignes de ce nom sont celles qu'avaient prises le père de la Madame il y a, disons, un certain nombre d'années, et qui étaient resté dans la boite depuis. Les miennes ont pâti de mon inexpérience, d'une émulsion qui avait passablement tourné et de l'absence de lumière du jour digne de ce nom pendant le week-end de la Toussaint.

La photo la plus visible est une de celles que j'avais prise samedi chez le torréfacteur de café d'à côté. Mais l'effet spécial est tout de même au rendez-vous...


Cafés Lanni, rue du Faubourg Saint-Denis à Paris, samedi 3 novembre 2007.

Mes prochaines tentatives seront avec de la pellicule plus fraiche, en veillant au bon défilement du film, en utilisant le flash (si nécessaire) à sa puissance maximale, et sans oublier de vérifier le mode de synchronisation : je crains d'avoir pris certaines photos en mode F, qui déclenche le flash légèrement avant l'ouverture de l'obturateur afin de laisser le temps aux ampoules au magnésium de « prendre » - ce qui veux dire que, dans le cas d'un flash électronique, l'éclair est terminé avant qu'on ait commencé à prendre la photo. Ballot.

Pour la suite de ces expérience, restez sur notre antenne !

Le Plume vous salue bien.



lundi 5 novembre 2007

Some assembly required

Bon : retour au travail aujourd'hui et, bien entendu, il a fait grand beau. Faut voir le bon côté des choses, ça fait des économies de pellicule... Avis à la population : demain, j'emmène un appareil photo avec moi. Parapluies à prévoir pour Paris et la petite couronne...

Appareil photo, car nous allons pour la première fois mettre les pieds dans le bâtiment qui est sur le point de nous tomber dessus - pas mécaniquement, s'entend, enfin, j'espère, mais professionnellement : il va falloir équiper tout ça du point de vue du matériel réseau. D'autres bâtiments sont déjà sortis de terre pas bien loin, et prendront leur tour juste après : ça tombe bien qu'on soit tous crevés, on va avoir une fin d'automne super chargée.


Le montage des passerelles transversales du bâtiment M5B1, rue Watt, Paris 13e, octobre 2007.

Pendant ce temps-là, le centre Pierre Mendès-France de Paris 1 est fermé jusqu'à nouvel ordre suite à de la bagarre ce week-end. De prétendus syndicalistes étudiants, maniant la barre de fer plus que le stylo-plume, parait-il... Je n'ai pas d'infos, je ne peux rien dire - mais je suis très perplexe à l'égard de ce mode d'action qui pénalise durement ceux pour qui les études sont un vrai investissement, et un vrai espoir. Et pourtant je dis et je répète que la loi sur l'organisation des universités me semble en partie mal fichue et en partie volontairement néfaste.

Bref : je ne suis pas optimiste.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 4 novembre 2007

Home

Point culminant d'un week-end de la Toussaint sédentaire : je n'ai pas mis le nez dehors de la journée. Du tout. Il va falloir que je tente une sortie pour aller descendre les poubelles, mais ça s'arrêtera là !


Fenêtre sur cour, octobre 2007.

Il faut dire que, pour cause de coup d'insomnie la nuit dernière, j'ai dormi jusqu'à une heure sans nom, ratant ainsi les seuls rayons de soleil de ces quatre jours. Du coup, même pas trouvé moyen de prendre la dernière photo du film en cours dans le Semflex - rouleau d'âge canonique dont je n'attends pas grand chose, au demeurant. D'autant que je n'ai pas encore tout compris à la manipulation de la manivelle !

Demain, il fera jour. Au moins un peu.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro400H, objectif Pentax 135mm 1:3.5]



samedi 3 novembre 2007

Grisaille

Pour le safari-photo, on repassera : j'ai peut-être du mal à me lever, mais le soleil, lui, ne se donne même pas cette peine. Du coup, je continue mon perfectionnement dans l'art de la photo au flash...

La Sorbonne vendredi connaissait, malgré cette grisaille peristante, un début de commencement d'effervescence : la saison des A.G. est revenue.


La chapelle de la Sorbonne, vendredi, vers 13h.

En gros, les étudiants ont la vague impression que la loi sur la réforme des universités a été passé en douce pendant qu'ils avaient le dos tourné - on ne peut rien leur cacher, même s'ils ont mis quelques mois à s'en rendre compte. La difficulté, c'est que les effets de la nouvelle loi sur le fonctionnement universitaire ne sont pas forcément évident à comprendre ou à prévoir, d'autant que, dans l'ensemble, les étudiants connaissent très mal l'institution dans laquelle ils étudient.

Résultat : ils se trompent largement de cible. Alors que l'absurdité de la loi réside surtout dans les pouvoirs démesurés confiés à un président qui n'a de comptes à rendre à personne (tiens donc, où vont-ils chercher tout ça ?), ce qui semble retenir l'attention estudiantine, c'est la présence de représentants du monde de l'entreprise dans un conseil d'administration qui justement perd une bonne partie de ses attributions. Là, ils peuvent être rasssurés : ces représentants feront comme tous les « extérieurs » des conseils actuels : ils ne viendront jamais !

Beaucoup plus pernicieux est le contrôle quasi-absolu donné aux présidents d'universités sur le recrutement, et en particuliers celui des enseignants-chercheurs. Ceux-ci étaient jusque là élus par des commissions de spécialistes représentant les professeurs d'universités et maîtres de conférence de chaque discipline. La procédure était lourde, certes, et pas exempte de coups en bas mais, prise globalement, elle fonctionnait. Maintenant ? Le président se fera assister dans son recrutement par des personnes de son choix et aura de toute façon le dernier mot, alors qu'il n'a bien sûr aucun moyen de juger de la compétence de ses futurs collègues dans les disciplines qui ne sont pas la sienne. Futurs collègues qui sont également ses futurs électeurs, via l'échelon intermédiaire du conseil d'administration...

Les risques de dérapage sont énorme. Je regarderai avec attention du côté d'une certaine université parisienne, usagère des bâtiments représentés ci-dessus, et dont le président ne se sent plus de joie depuis le vote de la nouvelle loi... Mais ces dangers institutionnels sont bien difficile à mettre en slogans pour chauffer une assemblée générale.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 2 novembre 2007

Pont et entrepont

Pas entièrement inactif aujourd'hui : je suis même allé dans le Grand Extérieur ce matin, du côté de la Sorbonne, où j'avais une réunion de travail pour préparer le séminaire de samedi en huit. Mais à part ça (et une séance de T.P. sur la photo au flash, à défaut de lumière du jour)... pas grand chose.

Tout de même : fini de relire un ouvrage de référence : Robert Louis Stevenson, Treasure Island. J'en avais une édition illustrée (et en français) quand j'étais gamin ; et j'avais un paperback en anglais qui traînait dans mes rayonnages... Sans images, celle-ci, mais pas difficile de se rappeler celle ou Long John Silver envoie sa béquille dans le dos d'un marin qui refuse de la rejoindre. Et le tonneau de pommes. Et le combat dans les haubans de la goélette échouée. Et...


La flûte Amsterdam dans le port du mêmr nom, il y a un an.

Fifteen men on the dead man's chest
Yo-ho-ho, and a bottle of rum!
Drink and the devil had done for the rest -
Yo-ho-ho, and a bottle of rum!

À propos de bouteille de rhum, trouvé un truc marrant aux archives la semaine dernière. Je vous en parlerai un de ces jours !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 1 novembre 2007

Pour le noir & blanc : utiliser la couleur !

Ces derniers temps, les jours de soleil jouent obstinément à cache-cache avec les moments où j'aurais le temps de faire de la photo. C'est tout de même contrariant. J'ai à ma disposition depuis une semaine deux appareils 6×6 à objectifs jumeaux (le Yashica que je me suis acheté et le Semflex que m'a prêté mon beau-père) et je n'ai pratiquement pas pu les essayer...

En attendant, j'inventorie les accessoires...


Le jeu de filtres du Semflex Otomatic B (30mm à baïonnette).

Les filtres sont particulièrement sympathiques : toute la collection y est, ou presque. On a quelque peu perdu de vue l'usage de ces accessoires parce que, tout simplement, on ne fait plus guère de photo noir et blanc - et il est évident que des filtres très colorés ne sont pas utilisables avec des filtres couleurs. Du coup, les seuls filtres que l'on rencontre communément sont les filtres à U.V. (au milieu ici). Noter cependant que les filtres dits « skylight » (le rose pâle en bas à droite) ne sont pas à négliger pour les photos en extérieur, dit-on.

Les autres sont à usage exclusif du noir et blanc : le rouge pour assombrir les ciels, le jaune-vert pour les portraits, etc. Il va falloir que j'essaye tout ça !

Le Plume vous salue bien.



mercredi 31 octobre 2007

Fluvial

Aux Grands Moulins la bibliothèque universitaire est maintenant ouverte. Elle n'est pas mal du tout, cette bibliothèque... Dommage que le projet ait été en bonne partie amputé pour faire de la place aux services administratifs... Ce qui en reste est un bel espace de travail ; une véritable bibliothèque universitaire, ça mérite d'être signalé.

Sous les fenêtres de la bibliothèque coule la Seine. Elle coule aussi sous le pont Mirabeau, et de-ci, de-là jusqu'au Havre, jusqu'à la mer. De loin, le remorqueur a sifflé ; son appel a passé le pont, encore une arche, une autre, l'écluse, un autre pont, plus loin...


La Seine vue des Grands Moulins ce midi.

Les péniches passent et moi je coince. Une vraie fatigue de Toussaint, l'époque de l'année où on fête les morts parce qu'on ne se sent pas en grande forme. La bonne nouvelle, c'est que ça fait un jour férié pour se refaire une santé !

Le Plume vous salue bien.

À lire en écoutant : J.S. Bach, sonate pour flûte et clavecin obligé en si mineur (BWV 1030) par les solistes de l'ensemble baroque de Limoges.



mardi 30 octobre 2007

Hole in the wall

Les principes de décoration que j'énonçais hier peuvent se décliner sur un mode plus urbain ; j'en veux pour preuve cette photo (prise avec mon téléphone portable, d'où la superbe qualité d'image) :


Jussieu, rez-de-chaussée 24-34, hier après-midi.

Ce qui s'est passé : on nous a signalé vendredi une coupure réseau concernant divers bureaux situés sur la dalle Jussieu. Sachant qu'il y avait des travaux dans le secteur, nous avons suspecté la coupure accidentelle d'un câble réseau... En allant sur place hier, nous constaté que c'était juste un mur qui avait été défoncé par une pelleteuse ayant quelque peu outrepassé son secteur d'intervention. Notre malheureux câble réseau (un coaxial hors d'âge) avait la mauvaise idée de longer ce mur. Heureusement qu'il n'y avait pas le gaz !

Je suis retourné sur place cet après-midi, muni de divers appareils photos - le trou béant avait été colmaté par quelques mètres carrés de contre-plaqué. D'un point de vue photographique, ça n'avait plus aucun intérêt.

Le Plume vous salue bien.



lundi 29 octobre 2007

Idée déco

Pour ceux qui trouvaient la maison d'hier encore un peu trop bien rangée, je peux vous proposer celle-ci, nettement plus « bohème » :


L'ancien moulin cu Cluzeau, Combiers (Charente), septembre 2007.

Avantage de ce concept d'architecture intérieure (au sens le plus large du terme) : votre maison évolue d'elle-même avec les saisons. Au début du printemps, le décor, plus sobre, permet de profiter des premiers rayon du soleil ; durant l'été, par contre, vous serez largement protégé des rayons du soleil...

Le Plume vous salue bien.



dimanche 28 octobre 2007

Avec tout ça...

Avec tout ça, je n'ai pas eu le temps de faire le grand rangement que j'avais prévu. Du coup, ma cagna est à peu près dans cet état :


Le Temple, Combiers (Charente), septembre 2007.

Enfin, pas tout à fait : il y a moins de lierre et il pend de nos fenêtres, pas du plafond. Mais on est tout de même en bonne voie...

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MZ-10, film Fuji Pro400H, zoom Pentax-F 35-80mm 1:4-5.6, flash intégré]



samedi 27 octobre 2007

Creuser le sujet

Bon : à quelques corrections près, mon projet de thèse est bouclé ; il sera donc rendu dans les temps à qui de droit. Reste maintenant à creuser le sujet !


ZAC Rive Gauche : chantier de la parcelle M6.

J'ai réussi à faire une première séance de creusage, aux Archives nationales : quelques dossiers intéressants dans une série dont j'ignorais l'existence : la série T, « papiers privés tombés dans le domaine public. » Il s'agit pour l'essentiel de papiers d'émigrés saisis pendant la Révolution ; s'y ajoutent quelques « papiers trouvées dans les voitures publiques, versés aux Archives nationales par les Messageries » - comme quoi les titres des inventaires d'archives peuvent être pleins de romanesque.

Je n'étais pas tombé sur cette série complètement par hasard : j'avais vu des documents qui pouvaient m'intéresser dans l'inventaire d'un fonds privé conservé aux Archives nationales, inventaire dont je m'étais acheté un exemplaire la semaine dernière. L'un d'eux était indiqué comme étant une copie, l'original étant précisément dans la série T : c'est ce que je regardais cet après-midi.

Ça tombait bien, d'ailleurs : la consultation des fonds privés en question est soumise à l'autorisation des déposants, autorisation que j'ai demandée mais qui arrivera on ne sait quand. En attendant, les papiers « tombés dans le domaine public » sont les bienvenus !

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro400H, objectif Pentax-M 135mm 1:3.5]



vendredi 26 octobre 2007

À deux doigts de la panne

J'avais prévu d'aller aux archives aujourd'hui : pas moyen. Trop fatigué ; et puis, j'avais ce fichu projet de thèse à écrire. Ce que j'ai fait, au demeurant, tant bien que mal - mais là, je me sens globalement pas très loin de la panne.


Sur le chantier de la ZAC Rive Gauche, octobre 2007.

Non, je suis quand même marginalement en meilleur état que cette voiture - qui se trouve de surcroît entourée de blocs de béton, tant et si bien que même une dépanneuse ne pourrait la retirer de là. Juste un peu de fatigue, voilà tout. D'ailleurs, la semaine prochaine, c'est les vacances scolaires : ça va sûrement me permettre de me reposer. Alors que nous serons nettement moins nombreux pour faire à peu près le même travail...

Plus sympa : reçu mon tout dernier appareil photo, le Yashica 6×6 à objectifs jumeaux. J'ai déjà réussi à installer la pellicule (une Ilford HP5+, noir et blanc 400ASA au format 120) : je suis sur la bonne voie !

Et demain, j'ai prévu d'aller aux archives. Bis repetita placent et tout ça.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro400H, objectif Pentax-M 50mm f:1.4]



jeudi 25 octobre 2007

Des secrets bien gardés

Les Archives nationales étaient bien gardées dimanche dernier : j'ai déjà parlé des volontaires de l'an II et des brigades de la Grande Armée ; dans la cour de l'hôtel de Soubise, c'étaient les mousquetaires qui étaient en action - armés d'épées, comme leur nom ne l'indique pas.


Archives nationales, dimanche dernier.

Je dois retourner aux archives demain, pour consulter des documents cette fois-ci. Je me demande si l'ambiance sera la même...

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro400H, objectif Pentax-M 135mm 1:3.5]



mercredi 24 octobre 2007

Perspective

La cour de l'hôtel de Soubise, qu'habituellement on ne visite pas (sans doute les cartons d'archives viennent-il s'y promener lorsqu'ils en ont marre de rester dans leur rayonnage - il serait inconvenant de les déranger), a des lignes à peu près parfaites d'architecture classique. S'il fallait donner une première leçon de perspective à des élèves dessinateurs, ce serait sans doute là.

Cette perspective est donc un choix idéal pour être distordue par un objectif grand angle...


Archive nationale : la cour de l'hôtel de Soubise, dimanche dernier.

Qu'on se rassure : les tourelles sont parfaitement verticales, c'est l'effet d'élargissement du champ qui les fait apparaître penchées de la sorte. Les photographes qui disposent de chambres noires grand format compensent cet effet en inclinant la plaque portant le plan film par rapport à l'objectif, de telle sorte que le film soit vertical même si l'objectif pointe plutôt vers le haut. Avec un appareil photo classique, petit ou moyen format, pas moyen de faire ça, évidemment - il faudrait tout casser.

On peut bien sûr faire semblant, après coup, avec des transformations Photoshop bien choisies. Mais ça induit des déformations parasites moins flagrantes, mais du coup nettement plus gênantes : en regardant la photo, on sent que ça ne va pas, mais on ne sait pas exactement pourquoi. Les panoramiques reconstitués à partir de plusieurs photos me font le même effet, d'ailleurs. Bref : ici, Monsieur, on ne trafique pas les photos. Ou pas beaucoup. Et pas tout le temps.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro400H, objectif Pentax-A 28mm 1:2.8]



mardi 23 octobre 2007

Grand angle

Ma panoplie de matériel photo se stabilise : je pense avoir maintenant ce qu'il me faut en matière d'objectifs et de boîtiers ; je suis même en train d'en vendre le surplus. Évidemment, je me déstabilise nettement en partant du côté du 6×6 bi-objectif. Premier achat de film 120 ce matin, avant même d'avoir reçu la bête...

Et donc je taquine, j'essaye, je bricole. Ces derniers temps, j'ai pas mal joué avec mon objectif grand angle tout neuf, par exemple.


Centre Georges Pompidou, 6 octobre 2007.

Ah, oui, pour expliquer l'histoire de « film 120 » : le format le plus courant de pellicule, celui qui donne des négatifs (ou des diapos) de 24×36mm s'appelle, en toute rigueur, « film 135 » - et plus couramment, film 35mm, puisque c'est sa largeur. Comme il possède des bords crantés (parce que c'était un film cinéma avant d'être un film photo), la hauteur maximale des images est de 24mm, d'où le 24×36 évoqué plus haut.

Mais avant ça, il y avait d'autres formats - notamment le format dit 120, de 6cm de haut, sans bord cranté et donc utilisable sur toute sa hauteur ; cette pellicule est utilisée notamment aux formats 6×4,5, 6×6 et 6×7, suivant les appareils. Le plus connu est le 6×6 : les images du négatif sont des carrés de 6 centimètres de côté. Nettement plus que les 24×36mm dont on parlait plus haut, d'où, potentiellement, une meilleure image. Ces pellicules ne se présentent pas sous forme de petites boîtes comme les pellicules 135 mais tout simplement comme des rouleaux : le film sensible est doublé par une bande de papier opaque ; quand il est fermement roulé, protégé sur les bords par les flasques de la bobine, il est à l'abri de la lumière. Par ailleurs, on ne rembobine pas un film 120 : on finit de l'enrouler autour de la bobine de réception, on sort celle-ci de l'appareil, on la cachette pour ne pas qu'elle se déroule avant son développement, on récupère la bobine d'où venait le film et on la met à l'emplacement de la réception - elle accueillera le contenu du prochain film au fur et à mesure de son utilisation.

En théorie, je maîtrise la question. En vrai... on verra bien !

le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro400H, objectif Pentax-A 28mm 1:2.8]



lundi 22 octobre 2007

Des moulins sous le soleil

Journée de travail en toute petite forme, même si les Grands Moulins de Paris étaient baignés de soleil... Du coup, je vous ressors les grands moulins de Malmö, écrasés par le soleil de midi - enfin, pas trop écrasés tout de même, on est en Suède...


Les Nord Mills de Malmö, Suède, 13 août 2007.

Demain matin, je passe récupérer une pellicule au labo - de la Fuji Pro 400H sortie du Pentax ME Super, qui est devenu mon appareil usuel ces derniers temps. Même si, lorsqu'il s'agit de prendre des photos sur le vif, l'autofocus manque un peu, il faut l'avouer.

Et puis d'ici peu je reçois ma dernière folie, et attention, c'est du lourd : un Yashica 6×6 à viseur de poitrine et objectifs jumeaux... À moi le moyen format !

Le Plume vous salue bien.



dimanche 21 octobre 2007

La charge des cavaliers à pied

Retourné aux Archives nationales cet après-midi, mieux armé en matériel photographique, et en lumière du jour aussi. Marrant de voir ces bâtiments, consacrés depuis deux siècles à la tâche austère de conserver les papiers de famille de la Nation, se transformer pour l'occasion en camp de foire...


Un dragon à pied confronté au jeune public, hôtel de Rohan, cet après-midi.

Dans les jardins de l'hôtel de Rohan, inaccessibles au public le reste du temps, un camp de la Grande Armée s'était installé pour le week-end. Deux dragons en grande tenue racontent d'une voix forte, largement colorée par l'accent du Brabant, le déroulement de la bataille de Waterloo. « Si Grouchy était parvenu à temps, Bruxelles était reprise, puis Anvers... » L'histoire de France est plus belge qu'on ne le croit.

Dans la cour de l'hôtel de Soubise, des mousquetaires procèdent à la manœuvre, en compagnie de recrues hautes comme trois pommes. La guerre est rigolotte quand il fait beau et qu'on est là pour s'amuser. Un peu plus loin, les restaurateurs des Archives, en grande tenue également, montrent l'art de la préparation du parchemin et de la reliure plein cuir. Moins spectaculaire, peut-être, mais le public se presse là aussi.

La buvette vend du vin chaud et d'accortes servantes, du pain perdu fumant. Il fait beau ; c'est dimanche. Traîner un peu, l'appareil photo autour du cou...

Le Plume vous salue bien.



samedi 20 octobre 2007

Entendez-vous, dans nos campagnes...

Les Archives nationales sont sens dessus dessous ce week-end, dans le cadre de « livre en fête ». J'étais passé pour voir s'il y avait des inventaires intéressants vendus à prix réduit (il y en avait) ; ça m'a permis de visiter le musée en compagnie d'une copine qui travaille là, vêtue pour l'occasion en costume du XVe siècle. En sortant, je croise un régiment de volontaires de l'An II qui se mettait en marche d'un pas décidé...


Cour de l'hôtel de Soubise, en début de soirée.

Je ne sais pas vers où ils partaient, d'ailleurs. Sans doute quelque tonneau à percer dans les caves de l'hôtel de Rohan, juste à côté.

La manifestation se poursuit toute la journée de demain ; entrée par la rue des Francs-Bourgeois, juste à côté de la rue des Archives. L'entrée est gratuite - ça mérite d'être signalé !

Le Plume vous salue bien.

P.S. à propos d'hymnes : pas tous les jours qu'on entend le magnifique Nkosi skelel' iAfrika à la télévision française...