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Des photos et des jours

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vendredi 13 mai 2005

Une rue parisienne

Puisque mes dernières entrées récentes nous ont emmenées vers des ilôts de calme dans une mer d'agitation, il y a une logique à enchaîner avec la plus grande de ces îles : le Père Lachaise. Et surtout, j'en ai sur le rouleau développé la semaine dernière une photo dont je ne suis pas mécontent :


Cimetière du Père Lachaise, 19 mars 2005.

Je le disais je crois dans ma première entrée à propos de ce lieu : je ne le trouve pas morbide, le Père Lachaise. Parisien, sans aucun doute : un peu décalé, parfois prétentieux, souvent positivement marrant. La rue circulaire, c'est une rue parisienne, avec ses façades bien allignées et contraintes de s'élever faute de place pour s'étaler. Et, partout, un soucis de se distinguer, de déparer, de dire son fait. Et le temps passe, une histoire au long cours...

Les arbres par contre sont plus nombreux - et bien plus vifs - qu'ils ne sont au dehors.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 5 février 2006

La saison du pélican maigre

Fatigué. Dure journée. Sale temps, microbes. Dimanche à médecin de garde et vaisselle du samedi soir.

Dans mon poste radio des bateaux coulent et des fanatiques hurlent - manipulés de lanière sui flagrante qu'on en rirait presque. Les fanatiques sont manipulés. Pas les bateaux.

Il y a un peu moins d'un an j'étais parti en safari photo au cimetière du Père Lachaise ; parmi les diverses photos que j'y ai prises, ce drôle d'oiseau, un beau symbole pour l'hiver qui s'éternise. Un pélican, sans doute, du delta du Danube ou de la Volga - mais ce qui importe c'est l'œil, sévère et inexpressif à la fois. Nous sommes dans la saison du pélican maigre.


Père Lachaise, 19 mars 2005.

D'un autre côté, j'ai un travail intéressant, des études, des lectures ; je vis dans un appartement agréable et qui nous ressemble ; j'aime ma femme et j'aime bien mes amis. De quoi botter les fesses à ce fichu pélican !

Le Plume vous salue bien.



dimanche 28 janvier 2007

Le père Lachaise est de retour

Le cimetière du Père Lachaise ferme à 17h30 en cette saison - ce qui signifie qu'une promenade là-bas, si l'on a un peu traîné après le déjeuner, est forcément hâtive. Il est vrai que les résidents du lieu sont là pour longtemps ; on pourra toujours repasser plus tard. Et en attendant, si on veut atteindre le mur des fédérés via le tombeau d'Oscar Wilde, mieux vaut ne pas partir du bas des escaliers.


Cimetière du Père Lachaise, mars 2005.

Pas beacuoup de photos aujourd'hui - pas de photos sans lumière et, de lumière, il n'y avait guère ; encore moins passé l'heure du thé. Promenade au milieu d'histoires de vie que résument sur des pierres quelques mots et quelques dates. On tente de reconstruire des narrations de ce squelette de biographie. Cette jeune fille à l'air un peu sévère dont la sculpture orne le caveau est-elle la jeune épouse de cet homme ou bien sa fille ? Ayant contourné le caveau et trouvé les noms de sa femme et de sa belle-mère, nous abandonons la première hypothèse pour la seconde, à notre grand regret narratif.

Un peu plus loin, c'est l'histoire collective qui se montre, « pour mémoire » - ce qui ne veut pas dire grand chose, évidemment, sinon qu'il est bon de se souvenir que, parfois, on rencontre l'incompréhensible. Au bout du cimetière, le mur où furent fusillés les insurgés de la Commune ; juste en face, Waldeck Rochet tente de faire ainsi oublier qu'il est mort dans son lit et Maurice Thorez lors d'une croisière de luxe en mer Noire.

Le cimetière fermait ses portes - l'employé communal a verrouillé derrière nous la poterne qui débouche sur la rue de la Réunion. Nous n'avons donc pas vu la tombe de Thomas Couture (Senlis, 1815 - Villiers-le-Bel, 1879), peintre académique français dont nous ignorions d'ailleurs totalement qu'il était enterré là.

Le Plume vous salue bien.



samedi 24 février 2007

Au pas de course

Le programme annoncé hier a dû être modifié : ce sera finalement un week-end au pas de course. Hop, hop, hop.

Du coup, pas de safari photo dans les recoins de la capitale. Le temps ne s'y prête guère, de toute façon. Tant pis : je ressors les fruits de ma dernière expédition de ce type, il y a trois semaine.


Tombe de Colette, cimetière du Père Lachaise (4e division), 3 février 2007.

Rien à voir avec la notion de repos éternel, je vous rassure. Pendant que je parcourais les allées à la recherche d'images, une petite troupe de gamins faisait une sorte de jeu de piste à la recherche d'une liste de noms : « Mais si, c'est celle-ci ! - Tu crois ? - Mais si ! - Mais non ! » - sympa, quoi.

J'ai mis plus de temps qu'eux à trouver ce que je cherchais. Mais j'ai pu constater au passage que l'ingénieur Perdonnet était à côté du physicien Arago et que Félix Faure était représenté en gisant sur sa tombe, habillé d'un respectable costume trois pièces, ce qui ne manque pas de piquant quand on se rappelle des circonstances de sa mort.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 25 février 2007

Dix-neuvième siècle

Père Lachaise toujours ; entre Alexandre Ledru-Rollin, grand homme politique, et Félix Faure, tout petit président de la République, est inhumé Thomas Couture, « peintre d'histoire » d'après sa pierre tombale. Avec les voisins qu'il se paye, il aurait dû amener ses pinceaux.


Bustes de Couture et de Ledru-Rollin, cimetière du Père Lachaise (4e division), 3 février 2007.

La peinture académique de Couture apparaît maintenant comme un cul-de-sac de l'histoire de l'art ; je ferais toutefois remarquer que désigner ce qui dans l'histoire (de l'art ou autre) est ou n'est pas une impasse, c'est pour le moins faire preuve de déterminisme. Et puis, ces tableaux pompiers, en les regardant avec un grain d'ironie, ils sont souvent poilants ; qui sait si leurs créateurs ne les voyaient pas ainsi ?

Lecture du jour : Émile Zola, Son Excellence Eugène Rougon. Décidément, le roman du XIXe siècle m'attire en ce moment. Je devrais peut-être consulter.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 8 octobre 2006

L'orée du bois

Retour à Vincennes cet après-midi, mais pas pour déchiffrer de vieux registres : pour pédaler en rond, ou plus précisément en triangle. Pour se dépenser, un petit circuit rien que pour les vélos, finalement, c'est mieux que de rester avec le nez dans les pots d'échappement. Évidemment, il y a bien quelques ennemis héréditaires (les rollers) qui jouent les chicanes mobiles avec un sans-gêne imperturbable, mais ça fait du bien. En plus, le donjon de Charles V en ligne de mire dans la descente, on fait pire.

Au retour, l'ancien octroi du cour de Vincennes est toujours aussi décalé dans le paysage.


Place des Antilles vers 17h15 ce soir.

Ensuite, comme il commence à faire frais, je me suis lancé dans une recette tirée de mon fidèle 50 Great Curries of India que je n'avais pas encore testée. Il faut dire qu'on a décidé de les faire tous dans l'ordre, les cinquante currys en question. Cette semaine, c'était le tour de « Bhuna Gosht, Lamb with Stir Fried Spices (Delhi) », une recette épicée et franchement pas mauvaise.

Et si ça ne suffit pas à se réchauffer : un des coins les plus chauds du globe dans l'entrée carto dominicale : le désert des Danakils, entre Ethiopie, Erythrée et Djibouti.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 6 avril 2005

D'autres moulins

En sortant de Paris par le canal de l'Ourcq, on n'a pas que de la verdure et des petites fleurs - encore heureux, on n'est pas au fins fonds du Perche tout de même. Premiers bâtiment au sortir de Paris, les magnifiques grands moulins de Pantin. S'arrêter, contempler.


Les grands moulins de Pantin, dimanche dernier vers 11h30.

En revoyant ces photos hier, j'ai réalisé que la plupart des gens qui passent à côté de ces bâtiments, en train, en voiture ou en bicyclette, ne réalisent même pas que leur baguette du matin vient de là. Car, et c'est là que je veut en venir, le citadin ne se pose plus le problème de son alimentation. Enfin, si, il suspecte vaguement que la qualité n'est plus ce qu'elle était, qu'on essaye de lui faire manger des saloperies, etc. Mais quand il achète son pain, il achète ça, du pain. &Cecdil;a vient de la boulangerie. Et avant la boulangerie ? Pas son problème. Et s'il voit parfois un camion de farine garé en double file devant la boutique, il le confondra probablement pour un livreur de fuel.

Reculons, voulez-vous, de deux ou trois siècle. La Seine et tous ses affluents sont suréquipés de moulins à eau partout où l'on peut en mettre, sur les rives, sous les ponts, sur des barges ancrées dans le lit du fleuve. les collines alentours, de Montmartre au plateau de Gonnesse, sont bardées de moulins à vent - technologie coûteuse et incertaine. Que les fleuves gèlent comme à l'hiver 1788, bloquant les roues à aubes, et le spectre de la disette réapparaît : Paris manque de pain ! Car qui dit pain dit farine, et qui dit farine dit moulins : si le grain se conserve honorablement, la farine bien plus périssable et le grain doit être moulu tout au long de l'année.

En amont de la minoterie, même obsession du pain : que la population augmente et les emblavures augmentent d'autant, on fait du blé partout. La plupart des prairies d'aujourd'hui ont été des champs de blé, y compris en période de forte pression démographique des parcelles peu propices à cet usage. Car s'il pleut trop, ou trop peu, ou au mauvais moment ; si l'hiver est trop froid ou s'il est trop doux ; si l'été est orageux et venteux, alors très vite, c'est la crise, les prix s'envolent, les pouvoirs publics tentent d'alimenter les villes au risque de priver les campagnes, les émeutes commencent...

L'importance sociologique des émeutes frumentaires, les effets démographiques de ces crises, tout cela est maintenant bien connu. Mais on réfléchit finalement assez peu à leur disparition. Et ça va vite : la crise européenne de 1847-48 est en partie une crise frumentaire « classique, » certes très atténuée ; la France de l'entre-deux-guerres subit une forte crise agricole de surproduction. 75 ans pour sortir d'un équilibre millénaire fait de peur du manque et d'angoisse du pain, de périodes fastes auxquelles succèdent des années de crise, voire de famine. Avec les lourdes sanctions contre le boulanger qui tricherait sur le poids du pain, les lynchages de meuniers soupçonnés d'avoir volé du grain...

L'agriculture intensive a ses dérives, dommageable au paysage, à notre bien-être ou à notre santé. Mais à la regarder avec l'œil des hommes et femmes d'autrefois, la surproduction généralisée est aussi un petit miracle. Ne l'oublions pas.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 3 avril 2005

À bicyclette !

Le titre du jour ne correspond bien sûr pas à une hypothétique suite de la plaisanterie éculée qui m'a servie à cet effet hier et avant-hier : pas de cétacés aujourd'hui.

Vu le temps, je suis parti faire ma première virée à vélo de quelque importance de la saison. Oh, je ne suis pas parti aux aurores blèmes : ce n'est pas le style de la maison. Plutôt vers 11h, après un cooked breakfast préparé par ma chère et tendre. Et comme vu l'heure je ne tenais pas à traverser Paris dans la grande longueur, je suis parti par le canal St. Martin et la Villette rejoindre la piste cyclable du canal de l'Ourcq.

Le début est un peu rude, avec un secteur pavé digne du Paris-Roubaix du côté de Noisy-le-Sec, mais après ça, c'est très sympa. Beaucoup de monde jusqu'au parc de Sevran, après çca se tasse et les derniers kilomètres, passé la limite de la Seine-et-Marne, sont carrément tranquilles. Il faut dire qu'il y a entre les deux plusieurs secteurs en travaux avec des déviations pas ou peu indiquées, ce qui complique un peu les choses.

Mais du coup, on se retrouve sur le chemin de halage à profiter pleinement - quoiqu'à petite allure - de la verdure quasi-miraculeuse de ce petit recoin :


Le canal de l'Ourcq à Villepinte (93), tout à l'heure vers midi et demi.

Arrivé au bout (cinq kilomètre plus loin que ce qu'indique la carte IGN « l'Île-de-France à vélo » d'ailleurs, allez savoir pourquoi), il faut bien faire un choix : enchaîner sur un grand circuit sur le plateau de Goële (mais on est en début de saison, faudrait pas abuser) ; tâcher de rejoindre un itinéraire sympa en bord de Marne, quelques kilomètres plus au sud (mais la piste cyclable répertoriée commence à Noisy-le-Grand, nettement plus à l'ouest, et je ne tiens pas à me retrouver sur les voies express de Marne-la-Vallée) ; faire demi-tour (j'aime pas faire demi-tour) ; rentrer par la route, tout simplement.

C'est ce que j'ai fait, par Mitry-Mory, juste derrière l'aéroport de Roissy, Tremblay, Villepinte, Aulnay-sous-Bois, Bobigny et Pantin. Eh ! ce ne sont pas seulement des gares du R.E.R... « La vraie vie » après la parenthèse bucolique du canal.

Soixante kilomètres en tout, pas mal pour un début de saison. Je commençais à manquer sérieusement de carburant vers la fin par contre : amie barre de céréales, je ne t'oublierai plus !

Le Plume vous salue bien.

P.S. : ma première tentative de liqueur de café maison semble une réussite, je vous donnerai la recette un de ces quatre.



dimanche 5 juin 2005

À monter soi-même

Activité éminemment dominicale aujourd'hui : le raid chez Ikea. Ça demande autant de préparation, d'audace dans la réalisation et de promptitude dans la fuite qu'un raid viking, sauf que, là, les vikings ne bougent pas et c'est nous qui venons apporter nos sous. Pas cons, les vikings.

Pour commencer, il faut retrouver toutes les pièces de la galerie, achetée d'ailleurs chez Ikea et qui sauf erreur de ma part n'a jamais servi que pour se rendre chez Ikea. Au bout du compte, la seule pièce qui manque est un écrou carré avantageusement remplacé par celui d'un écrou-cage pour rack informatique et qui traînait fort opportunément dans un vide-poche. Moyennant de se rappeler comment tout ça s'emmanche et nous voilà partis, récupérant au vol une amie, complice voire instigatrice de ce raid. Le trajet, facile : à l'heure de Roland Garros, ça roule et, pour s'y retrouver dans le dédale de ronds-points de la zone industrielle Paris-Nord, suffit de suivre le flot.

Dans le magasin lui-même, c'est pas compliqué, il faut suivre les flèches. L'éthique protestante du travail en application : pas question de négliger la salle de bain même si l'on est venu acheter des bibliothèques. Et puis, les grandes questions existentielles : quelle différence entre BILLY et BONDE ? Faut-il préférer EXPEDIT ou DIRIGENT - à moins qu'ENETRI, tous comptes faits..?

Mais le plus drôle, c'est après. Finies les salles d'exposition claires et spacieuses : on descend aux enfers et, après la traversée d'une vaste galerie marchande (purgatoire ?) où l'on achète quelques dizaines d'objets plus ou moins définissables et qui sur le moment ont l'air d'être une vachement bonne idée, on arrive au cœur des ténèbres :

Après avoir trouvé les trésors de son choix dans cette obscure forêt, on se retrouvera aux commandes d'un trente tonnes à quatre roues qu'on manœuvrera grâce à deux poignées de plastique bleu jusqu'à la caisse la plus proche. On y versera un écot substantiel avant de retourner vers son drakkar - non sans récupérer le cas échéant un chargement de butin différé, ce qui laisse le temps de faire le plein de sucres, rapides et lents, à la cafeteria du coin : on en aura besoin.

C'est en effet au moment de charger drakkars et snekkars que le viking s'interroge : était-il vraiment nécessaire de piller cette dernière abbaye avant de rembarquer ? Mais tôt ou tard, tout est dedans, dessus, derrière, plus ou moins solidarisé avec le véhicule grâce à de robustes sangles - de chez Ikea, cela va de soi. Et l'on rentre, sachant gré aux encombrements vespéraux d'épargner moteur, amortisseurs et boîte de vitesse...

Pour le montage, on verra plus tard. Par contre, je tiens à remercier l'ascenceur qui, à deux centimètres près, nous a épargné le charroi à dos d'homme et sur cinq étages de BILLY 200×80 et 200×60...

Le Plume vous salue bien.



samedi 25 décembre 2004

Aéroport encore

J'ai bien dû placer une demi-douzaine de fois mon couplet sur la magie des aéroports, etc. Mais finalement, c'est vraiment des enfoirés ces aéroports. Ils m'on piqué Madame Plume jusqu'à vendredi matin !


Roissy 1, hall départs, ce matin.

Ou alors, c'est plus particulièrement la faute au vol US 027 ?

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 31 décembre 2004

That's all, folks

...en ce qui concerne cette année 2004 en tout cas.

Avant de faire le petit bilan réglementaire de fin d'année, je me permets de corriger ma note de samedi dernier : les aéroports, finalement, j'aime bien.


Roissy 1, ce matin, 10h32, en attendant le vol US026 de 09h45.

Et puisque l'on arrive (justement) au bout de cette année -- ce qui bien entendu ne veut strictement rien dire, sinon que c'est un repaire calendaire pratique pour évaluer la fuite du temps, essayons un petit résumé personnel :

Le Plume vous salue bien et vous souhaite un bon début d'année.


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samedi 7 août 2004

Roissy 1, comme au bon vieux temps.

En direct de Roissy, embarquement immédiat (ou presque). Le 767 gris se repose tranquillement le long du satellite 1...


Vol UA 943 pour Chicago, samedi 7 août 2004, 10h du matin environ.

Pas d'image aujourd'hui, le téléchargement en GPRS ne marche pas des tonnes. Je rajouterai ça à ma prochaine connexion. [Edit, lundi 8 août : voilà qui est fait]

A ce propos, je ne pense pas pouvoir me connecter demain. Pas de blog donc avant lundi ! Premier trou depuis la reprise de ce blog en mai... A l'impossible nul n'est tenu. Même si on peut essayer.

Le Plume vous salue bien.


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mercredi 7 juillet 2004

Livré avec de nombreux accessoires

Et puis dans les aéroports il y a les accessoires : élévateurs à charger les bagages, camion à brancher les tuyaux d'essences, machin-chose à trimballer les plateaux repas... Tout plein de petits engins à faire rêver un gosse pour sa colecque de petites voitures !


Un avion sur le tarmac, mais lequel ? Sans doute Roissy. Ou bien Fort Worth ?
Pris en juillet 2003, en tout cas.

Et puis il y a la passerelle-sangsue, tentacule de l'aérogare, "sluuurp !", en quelques minutes, j'absorbe et je régurgite des passagers par l'oreille de l'avion pris dans mes griffes. Et que ça galope dans mes boyaux ! Le pas est calme à l'embarquement, sauf exception ; au débarquement, le passager presse le pas, pris entre un semblant de dignité et le désir de doubler ses petits camarades avant les guichets des douanes ou de la police des frontières. Angoisse du passage devant les autorités ; il est vrai que les frontières se font rares, par chez nous. Si ce n'est au cœur des aéroports.

le Plume vous salue bien. 


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mardi 26 juin 2007

Galerie parisienne

Le nouveau terminal de Roissy est baptisé galerie parisienne - curieux, parce que vu de loin, il n'a l'air ni d'une galerie, ni parisienne. Plutôt quelque chose comme « la palissade de chantier singaporéenne » je trouve...


Roissy, terminaux E/F, vers 18h30 ce soir. Un tout petit bout de la fameuse galerie est visible au fond, entre les autoroutes. Bon, en fait, on la voit pas vraiment. Mais c'est pas très grave.

J'étais donc à Roissy ce soir, passé prendre un vieux frère en exil, de retour par chez nous pour quelques jours. Et je suis revenu à la maison, quelle aventure. Sur l'autoradio, les pièces pour piano de Percy Grainger, un peu bastringue mais tellement sympa - Tchaïkovski transposé pour les saloons enfumés, ne tirez pas sur le pianiste.

Pas mauvaise, la journée, finalement.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 22 août 2004

Maison...!

Et voilà, on est rentré. Arrivée à 7h du mat', avec débarquement à l'ancienne sur un fin fond de tarmac suivie d'une attente infinie pour les bagages. Puis retour, déballage, et au lit. Parce que 4h de sommeil en 48h, c'est peu. Petite sieste de 6 ou 7h, ça fait du bien...


Vol UA914, aéroport Charles De Gaule, ce matin.

Résumé des épisodes précédents, que je ne vous ai pas raconté en direct, parce que l'accès internet à 15$ la demi-heure, ça commence à faire un peu rude pour ma bourse déjà fort éprouvée. Las Vegas donc, trajet sans histoire jeudi -- fascinante combinaison d'un désert spectaculaire avec une autoroute chargée comme l'A6 en été... Quelques gouttes de pluie à l'arrivée, ce qui est un événement en soi et devrait nous valoir la médaille de rescapés de l'été pourri. Enfin bon, on a évité la Floride...

Las Vegas, je vous raconterai ça plus en détails ces jours-ci. Il faudrait être bien mauvais public pour ne pas être fasciné. Et dès qu'on sort de la ville, le désert, les montagnes, à couper le souffle. Retour samedi par le chemin des écoliers,  avec un petit détour par Lake Mead (avec ses marinas en plein désert) et la Hoover Dam (là encore, faudrait être de bois pour pas être impressionné), puis 8h de route, d'abord vers le sud, en longeant la frontière de l'Arizona, puis vers l'ouest. Là encore, le désert, fascinant. Et puis ensuite, de Palm Spring à San Diego, route de montagne, de vraie montagne, qui tournicote en grimpant.

Evidemment, pour le dîner auquel on était invité samedi soir, on était un peu à la bourre. Du coup, coucher tardif et réveil très matinal : décollage vers 7h, avec les contrôles avant, et avant ça le retour de la bagnole de location... Changement d'avion à Washington Dulles avec embarquement dans une pagaye épique, tous les couples, familles et groupes ayant été dispersés dans l'avion et tentaient de se rapprocher. Ce que nous avons réussi à faire après quatre ou cinq permutations. Et voilà.

Le Plume vous salue bien et vous garantit un retour de ce blog à sa régularité d'antan.

[PS du 25 août : j'oubliais de signaler les planches de BD sympas au dessus des caroussels à bagage de Roissy 1, scénarisées par Olivier Ka, pour le moment plus connu en photo et sous le pseudonyme que l'on sait, si je ne me trompe. N'empêche, même avec des BD, 1h à attendre ses valises, c'est long.]


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mardi 31 juillet 2007

Sur les pas de Charles Sheeler

Il n'y a plus de remparts autour de Paris - mais la coupure n'a jamais été effacée, remplacée par le flot des voitures du périphérique, confortée par le malencontreux découpage de l'ancien département de la Seine. Et aux portes de la ville veillent les monstres d'acier :


L'usine de traitements des déchets ménagers d'Ivry, aujourd'hui, vers 14h.

Dès les années 1920, des artistes comme Demuth et surtout Sheeler nous ont appris à regarder autrement ces édifices qui sont, ne l'oublions pas, des œuvres humaines. Rien de ce qui est humain ne nous sera étranger : ce regard, il faut le retrouver.

Le Plume vous salue bien.



samedi 23 octobre 2004

Nocturne orlysien

Et voilà, je suis à la blog-bourre : publiant aujourd'hui la photo prévue pour hier, je me retrouve à garder pour demain une photo d'aujourd'hui. D'un autre côté, c'est toujours mieux que la panne sèche.


Orly Sud, vendredi 22 octobre, vers 21h.

En tout cas, voilà : Orly Sud, symbole de l'irruption du progrès dans une France gaullienne un peu assoupie, avec sa barre de verre et d'acier traversant l'axe routier majeur d'alors, la route nationale numéro 7, bientôt complétée par l'une des toute premières autoroutes du pays. Le Canard enchaîné, quelques années plus tard, faisait remarquer qu'ayant atterri à Orly au retour d'un voyage officiel, Mongénéral avait parcouru pour rentrer à l'Elysée la moitié du réseau autoroutier français.

Puis, Orly Sud dans les années 70, avec la terrasse d'où on pouvait regarder les avions ; elle a fermé ensuite, "par peur du terrorisme" paraît-il. Au cas sans doute où un promeneur transporte un lance-missile dans sa poche révolver.

Enfin, Orly Sud aujourd'hui, avec son hall encombré par les stands des voyagistes, comme si c'était un salon : le salon des vacances en famille et du retour au pays. Au fond du hall, une rangée de comptoirs d'enregistrement se partage entre deux vols pour le Maroc. D'un côté, un vol de la Royal Air Maroc à destination d'Oujda, dans les provinces reculées qui voisinent la frontière algérienne ; de l'autre, une compagnie de charter à destination de Ouarzazate. Robes traditionnelles et cadeaux pour la famille d'une part ; têtes blondes et appareils photos en bandoulière de l'autre -- deux populations totalement distinctes s'apprêtent à voyager en parallèle.

Dehors, la nuit. La lune tente bravement de se montrer derrière les floodlights qui illuminent le silo "rouge" du parc de stationnement P3. Voitures et camions sur la N7. Contre toute attente, la circulation est fluide dans les deux sens.

Le Plume vous salue bien.

[NB : note prête à 23h30, postée à 4h30 en raison d'un n-ième plantage de 20six. C'est marrant, Yahoo! et Google, ça ne leur arrive jamais... J'anti-date, bien sûr, sans état d'âme.]


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vendredi 26 novembre 2004

Fin de semaine ou « de pièces et de moreaux »

Il y a des jours comme ça, la semaine se finit, on a réussi à boucler un certain nombre de truc, et on se sent un peu dans le vague, la tête un peu de bric et de broc. Comme ce recoin d'aéroport, tiens :


Orly Sud, vendredi 19 novembre 2004, vers 19h.

J'espère que les bouts de tuyaux viennent de l'aérogare et pas du jumbo qui est derrière, quand même...

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 21 mai 2004

Confort d'Orly

i>Il y a un confort d'Orly...

J'ai cherché désespérément à retouver cette citation tout à l'heure. Je la croyais tiré d'un entretien avec Georges Perec annexé aux Choses, mais il n'y a pas d'entretien avec Perec dans mon édition de poche, la seule que j'ai jamais lue. Alors si quelqu'un la retrouve, il aura droit à un mail individuel et signé.
Tout ça pour introduire cette photo, prise ce matin (beaucoup trop tôt à mon goût).



Orly, c'était la ballade du dimanche avec les cousins d'Athis, pour regarder les avions depuis la terrasse; c'était cet espace à la fois si loin du quotidien (dans ma famille, on ne prenait jamais l'avion) et tout proche, puisqu'on passait dessous en revenant de la Belle Epine...

J'assume mes contradictions : provincial proclamé jusqu'à mon émigration de jeune adulte, j'ai des souvenirs d'enfance de banlieusard des seventies.

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 18 août 2005

The White Pony

À Rome, fais comme les Romains, dit-on. Et à Paris, fait comme les Romains aussi. Voici en effet le nouvel arrivant dans notre ménagerie : nom de code The White Pony, aussi appelé à l'occasion lo scooter (prononcé à l'italienne : « scoutaire »). Acheté par la madame pour pouvoir rejoindre efficacement la gare de chemin de fer par laquelle elle turbotera l'an prochain. Ceci dit, pour le moment, ni elle ni moi ne maîtrisons pleinement la bête, même si l'on s'efforce de profiter de la période creuse du mois d'août pour s'entraîner un peu...


Le White Pony sur l'esplanade du château de Vincennes, cet après-midi, 15h45.

J'ai profité de ce premier jour parisien pour débourrer un peu l'animal et lui faire découvrir la banlieue parisienne. Pas très grande banlieue : Saint-Mandé, Vincennes (où l'engin s'est arrêter pour jouer les pin-up, voir photo) et retour par la porte dorée... Dans l'état actuel de mes compétences, ça me suffit largement. Et puis il fallait que j'aille récupérer la twinga pour aller chercher un ami cher et son fils à Roissy, provenance directe d'Osaka - mais ceci est une autre histoire.

Le Plume vous salue bien



dimanche 23 juillet 2006

Fort de Vincennes

J'en ai fini pour le moment avec mes récits de vacances, et ce bien que je sois toujours en vacances. Vacances studieuses, tout de même, un petit peu : comme je l'ai mentionné, j'ai passé le plus de temps possible au service historique de la Défense (départment de la Marine) avant sa fermeture annuelle la semaine prochaine.

La dernière fois que j'étais venu, il y a deux ans je crois, ça ne s'appellait pas comme ça : c'était le service historique de la Marine. à côté, au milieu donc du côté Est du vieux fort de Vincennes, se trouvait le service historique de l'armée de terre, dont l'acronyme malheureux pour quiquonque connaît ses verbes irréguliers anglais a dû être pour quelque chose dans la réorganisation de l'ensemble ; à l'autre extrémité du même mur, le service historique de l'armée de l'air. Bien rangé, tout le monde aligné, comme à l'armée - normal, c'est l'armée. Sauf que la Marine ayant tendance à ne pas rentrer dans le cadre avait en outre ses services décentralisés dans les cinq ports militaires, Cherbourg, Brest, Rochefort et Toulon. Qui sont maintenant des centres extérieurs du départements Marine du service historique de la Défense, ce qui commence à faire un peu long.

Je l'ai dit : mes recherches de la semaine dernière n'ont pas été très fertiles. On ne peut pas gagner à chaque coup, mais il fallait que j'aille voir. En attendant, j'ai pu faire des photos de la très flamboyante chapelle royale du fort...


La tourelle Nord du fronton de la chapelle de Vincennes, 21 juillet 2006, vers 16h.

La recherche historique, c'est comme la prospection : parfois on tombe sur un bon filon, parfois sur de la roche stérile - mais si on ne prospecte pas ce coin-là, on n'aura pas bien fait son travail.

Cet automne, je me lancerait dans le dépouillement complet d'une série dont je connais la richesse et dont je n'avais parcouru qu'un demi volume il y a deux ans : pas le temps, et d'autre y sont passé avant moi, ce qui me donne une bonne idée de son contenu - mais malgré tout, ça vaut le coup d'aller y voir de mes yeux.

Pendant le même temps, je redécouvre un bouquin que j'ai à la maison, réédition d'un ouvrage de 1779, et qui a la réponse à plein de questions qu'on m'avait posées à Varaignes. Une bonne relecture donc.

Ah, les vacances !

Le Plume vous salue bien.



vendredi 1 septembre 2006

Archives, toujours

Je l'annonçais hier avec une clairvoyance que vous apprécierez : le mois d'août, c'est terminé. Ça devait arriver un jour ! Du coup, les vendredis, c'est de nouveau histoire - et plus particulièrement les archives de la Marine à Vincennes, que j'avais quelque peu négligées pour le mémoire de master 1.


Château de Vincennes, 21 juillet dernier.

Succès du jour mitigés : une partie des cartons que je souhaitais consulter ont été perdus au cours du catastrophique déménagement, vers 2000, d'une partie des séries qui étaient conservées aux archives nationales. Consulté toutefois un joli plan de l'usine qui occupe mes recherches, qui m'a permis de comprendre enfin la transition entre l'usine telle que je l'étudie au XVIIIe siècle et telle qu'elle se présente aujourd'hui. Ce n'est pas si mal... Le plan général, y compris la canalisation de la rivière, sont dessinés en 1819, sans doute réalisés entre cette date et 1825. Ce plan, qui porte en pointillés les bâtiments à démolir, me confirme l'hypothèse que je formulais dans mon entrée du 22 juillet dernier sur l'emplacement des anciens hauts fourneaux était exacte au mètre près. On a les satisfactions que l'on peut.

Vendredi prochain, ce ne sera pas histoire, ce sera voile. Ah, mais.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 18 octobre 2006

Et mes séries dans tout ça ?

J'avais dit il y a quelques temps les douleurs et plaisirs du dépouillement d'une grosse série d'archives - et depuis, je n'ai pas avancé d'un poil. Vendredi dernier, c'était à cause des esquinteurs de vespa ; cette semaine, je dois faire une présentation au séminaire du vendredi soir que je ne me vois guère préparer autrement que le jour même ; la semaine suivante, escapade aux Pays-Bas... Ça n'est pas sérieux tout ça !


Château de Vincennes, le donjon et le pavillon de la Reine.

Je vais quand même essayer d'y aller cette semaine, tiens. Sinon j'aurais franchement mauvaise conscience.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 3 novembre 2006

Vendémiaire an VII

À la lecture de ce titre, chacun s'interroge : que s'est-il donc passé de particulier en vendémiaire an VII ? Eh bien, à ma connaissance rien de particulier. C'est l'époque du Directoire ; la rhétorique républicaine faiblit un peu, malgré un léger regain après fructidor an  IV - les prénoms refont leur apparition dans les documents officiels et Libreval redevient Saint-Amand-Montrond.

Rien de particulier, donc, sinon que j'en étais resté là dans le dépouillement de mes registres de correspondance, interrompu depuis près d'un mois. J'ai repris, en douceur : deux petites heures de dépouillement avant de retourner vers le terminus du métro, séminaire à 17 h du côté de Saint-Paul. Ça tombe bien, c'est direct.


16 h, l'heure d'aller d'archives en séminaire. Château de Vincennes, porte Nord, cet après-midi.

Une pizza plus tard et me revoilà. Le week-end commence plutôt bien.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 5 novembre 2006

Pour la saison

Effet paradoxal des statistiques : il fait toujours soit trop chaud, soit trois froid pour la saison. Ces jours-ci, c'est beau temps froid - couvrez-vous bien.


Château de Vincennes, vendredi dernier.

Enfin, il paraît, qu'il faisait beau : je ne suis guère sorti qu'à la tombée de la nuit pour aller acheter la viande du curry dominical. Le reste du temps, j'étais emmitouflé, mal fichu et bien au chaud, en train de relire les récits de voyage d'Eric Newby (qui fait l'objet de l'entrée carto de la semaine), dans lesquels il est plus souvent qu'à son tour mal fichu et emmitouflé, mais dans un froid glacial à 5.000 m d'altitude. On a les consolations que l'on peut.

Sur ce, le curry dominical n'attend plus que d'être mangé. Ça devrait faire du bien !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 5 août 2004

microbes et vieux papiers

Le fin du chic : l'angine en plein mois d'août. Si, si, très classe. Après tout, chopper ça en février, c'est du dernier vulgaire. Mal de gorge ; pâté intégral ce matin. Ai réussi tout de même à me traîner au service historique de la marine, à Vincennes. Rien que la traversée de l'esplanade du vieux fort depuis le terminus de la ligne 1, sous une météo tropicale humide typique, était de l'ordre du pèlerinage sur les genoux à Saint-Jacques de Compostelle.


Le pavillon de la Reine du fort de Vincennes (94), où se trouve le service historique de la marine, aujourd'hui, 14h. Pimpant, non ?

J'ai vérifié : le vieux fort de Vincennes est bien à Vincennes, alors que le fort neuf, situé de l'autre côté de la rue vers l'est, est sur le bois de Vincennes, donc à Paris. De même que les arbres que l'on voit au sud, derrière les arcades. Pour ne pas parler du rocher, bien visible de la salle de lecture lorsqu'on lève un peu le nez de ses registres.

Toujours est-il que j'ai réussi à dépouiller un registre de correspondance (2700 feuillets environ) d'une série qui en contient une quarantaine pour la période qui m'intéresse. Avantage de ce genre de registre : c'est d'être extrêmement pratique pour l'historien par sa présentation en volume chronologique ; par contre, il est clair que dupliquer sur un gros bouquin tous les courriers envoyés, ça fait chier l'employé de bureau comme un rat mort derrière une malle. D'où des écritures franchement illisibles par moment. Il me serait resté un peu de temps pour en commencer un autre avant la fermeture, mais je commençais à avoir un peu de mal à me concentrer et je voulais être en avance à la consultation du toubib. Qui m'a trouvé notamment 39° de fièvre, ce qui explique sans doute les difficultés de déchiffrement.

J-2 du Grand Départ : à moi les antibiotiques !

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 28 juillet 2006

Retour à Vincennes

Retour à Vincennes cet après-midi, mais pour un motif digne du vacancier que je suis, cette fois : tourner à vélo dans le bois. Pas envie de charger le vélo dans la voiture pour aller faire le mariole dans le Hurepoix ou le Vexin français, pas envie non plus de rouler dans les pots d'échappements... et puis ce circuit n'est pas désagréable, ambiance nettement plus sympa qu'à Boulogne et c'est plus rapide pour y aller.

Techniquement, d'ailleurs, je ne suis pas sûr d'avoir mis les pieds dans la commune de Vincennes : le château y est, mais le reste du bois est à Paris. Et la route que j'ai prise pour rentrer, lorsque le ciel s'est fait menaçant, est à la limite de Saint-Mandé et du Bois.


Le pavillon de la Reine au château de Vincennes, ce soir vers 19h.

Clin d'œil aux recherche que je ne faisais pas : cette photo du pavillon de la Reine, au château de Vincennes. C'est précisément là que se trouve le département de la Marine du service historique de la défense, ou tout au moins ce qui concerne l'administration centrale. Le tout sous un ciel effectivement menaçant, je ne vous ai pas raconté de blagues - même si, à l'heure qu'il est, il n'a pas mis ses menaces à exécutions.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 6 octobre 2006

D'une série à l'autre

Après avoir passé une partie de ma journée sur la série 3DD4 des archives centrales de la Marine (activité que je décris plus en détail dans mon entrée historienne du vendredi, laquelle a, exceptionnellement, été publiée un vendredi), je passe ma soirée en regardant une série (The Sopranos, saison 5, en DVD). Journée éminemment sérielle donc.


Le volume 5 de la série 3DD4, cet après-midi, 14h58 d'après ma montre.

À part ça, ça va mieux qu'hier, physiquement comme informatiquement. Ce week-end : repos.

Le Plume vous salue bien.



mardi 12 octobre 2004

Jeunes pousses

Pour repartir en douceur sur des paysages bien français, voici une vue du parc d'entreprises de haute technologie Airparc à Toussus-le-Noble (78) :


Airparc, Toussus-le-Noble (78), le 5 octobre 2004.

Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est la réponse de la France à la Silicon Valley....

Marrant, ce coin : on est à deux pas de banlieues bien serrées et là, rien, ou presque. On est sur le plateau de Saclay, à dix minutes du CEA. Les agriculteurs récoltent les derniers maïs avant les premières gelées. Et ici, à deux pas du petit aérodrome, un coin de Hurepoix retourne doucement à la vie sauvage, témoin de projets immobiliers arrêtés par la conjoncture.

Bien que les arbres de la vallée de la Bièvre soient toujours verts, le temps fraîchit et la pluie menace. Elle finira par tomber quand j'aurai retrouvé les bouchons parisiens, confirmant sans appel l'existence d'une fuite au joint supérieur du pare-brise.

le Plume vous salue bien.


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lundi 17 juillet 2006

kilomètre 381 : Beaune-les-Mines (Haute-Vienne)

De passage par modem depuis Angoulême, vers où notre itinéraire s'est incurvé, je commence un récit rétrospectif et différé de ce week-end prolongé et néanmoins caniculaire.

On commence par un périple autoroutier, le 13 juillet parce que le 14 ça aurait été pénible, par Orléans, Vierzon, Châteauroux et Limoges, jusqu'aux confins Sud de la Haute-Vienne. La voiture roule fort bien ; la climatisation fonctionne ; l'auto-radio aussi. Tout va bien.

(Suite demain.)


Aire de repos de Beaune-les-Mines (Haute-Vienne), 13 juillet 2006, 18h. Mines de quoi ? Je n'en sais rien.

J'anticipe sur la suite du récit : mon exposé à l'université d'été de la route des tonneaux et des canons (sic) s'est fort bien passé, de même que le reste de la conférence. Plus de détails les jours qui viennent !

Le Plume vous salue bien.



lundi 5 mars 2007

Salle des inventaires

Journée aux archives aujourd'hui, ou plutôt : journée aux inventaires. Les inventaires, pour l'historien, c'est une première étape pleine de promesses, même si les déceptions sont nombreuses une fois arrivé en salle de consultation !

Parcouru notamment l'inventaire sommaire de la série C des archives départmentales de la Haute-Vienne, qui rassemble pour l'essentiel les documents des intendants de la généralité de Limoges. À l'époque qui m'intéresse, celle-ci couvre une bonne partie des actuels départements de la Haute-Vienne, de la Corrèze, de la Charente et de la Charente-Maritime. Les inventaires sommaires de la fin du sècle dernier (enfin, avant-dernier, je veux dire), c'est assez particulier : ni une simple description du contenu des cartons, ni un inventaire analytique pièce par pièce ; je pense que messieurs les archivistes parcouraient à toute vitesse les cartons et registres sur lesquels ils travaillaient, relevant pour certaines pièces un mot clé, pour d'autres une date ou un nom de lieu, pour certaines rien du tout, ou bien de longs extraits... Une telle méthode (ou absence de méthode) ferait bien sûr hurler un enseignant d'archivistique actuel ; cependant, ça a le mérite d'exister, et c'est bien pratique, un fois rétablis les noms de lieux et de personne souvent transcrits au petit bonheur la chance.


Champagnac-la-Rivière (Haute-Vienne), juillet 2006.

Complication supplémentaire pour l'historien des techniques : certainement incollables en grec et en latin, ces messieurs étaient totalement ignares des questions techniques. Forges, affineries, hauts-fourneaux, tout ça, c'est pareil ; quant à l'importance réciproque du charbon de bois et du charbon de terre à l'époque moderne, visiblement, ça les dépasse complètement.

Du coup, on raterait presque un truc intéressant : la Haute-Vienne a la particularité de comporter beaucoup d'affineries (où l'on transforme la fonte en fer forgé) et très peu de hauts-fourneaux (où l'on transforme le minerai en fonte) - il y en a un à Chapagnac-la-Rivière, deux dans le Sud du département, et c'est tout. Ce qui veut dire que l'on faisait venir la fonte d'ailleurs, en l'occurence du Périgord voisin. Moi je trouve ça intéressant, eux, sans doute pas !

À part ça, trouvé des documents potentiellement intéressants dans les archives privées d'un personnage qui n'a eu personellement aucun lien avec l'affaire que j'étudie ; par contre, son neveu, si - et pour une raison qui m'échappe, une partie de la correspondance du neveu avec le ministère de la Marine a abouti dans les papiers de l'oncle... Prometteur, donc. Mais ce ne sont pour l'instant que des références ; nul moyen de savoir ce que nous réservent les documents avant de les avoir vus. C'est tout le charme de la recherche en archives !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 28 septembre 2006

Automatiques

Dans la grange qui jouxte le château de Brie, dont je vous parlais hier, une collection d'automates d'un kitsch absolu vous fait faire le tour du monde - en tout cas le tour du monde des clichés des années 20, époque où a été rassemblée cette collection. N'empêche, l'histoire des techniques n'est jamais bien loin.


Musée des automates du château de Brie, Champagnac-la-Rivière (Haute-Vienne), juillet 2006.

L'histoire des techniques, elle est aussi en contrebas du château, où l'on trouve des étangs qui de toute évidence ne sont ni naturels, ni établis pour la seule joie des promeneurs du début du XXIe siècle. Et plus bas dans la vallée : au hameau de la Rivière, sur la Tardoire, on trouvait l'une des rares grosses forges du secteur - la seule dans le département de la Haute-Vienne dont les hauts-fourneaux soient encore en service à l'époque de la Révolution. Vers 1813, ils sont hors feu, mais cette période représente un point bas de l'activité sidérurgique dans le bassin Périgord-Limousin-Angoumois.

L'histoire des techniques, c'est l'histoire de l'homme au travail, de l'être humain quand il décide de produire ou de transformer quelque chose. Alors, évidemment, qu'elle n'est jamais loin.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 27 septembre 2006

Château de Brie

On ne peut pas mettre tous les jours des entrées longues comme la route nationale n°4 dans la plaine champenoise : ce soir, un tout petit château, et c'est tout.


Château de Brie à Champagnac-la-Rivière (Haute-Vienne), juillet 2006.

(Au fond à droite, le guide prend le frais. N'oubliez pas le guide.)

Le Plume vous salue bien.



lundi 24 juillet 2006

Galette des rois

Vous connaissez la vieille blague ? « Comment s'appelaient les rois mages ? - Beh, il y avait César, et pis Marius, et pis Fanny ! » (rires enregistrées.) Bref, une pièce remarquable du trésor de l'église Saint-Yirieix-et-Saint-Eutrope de Janailhac (Haute-Vienne) :


Le reliquaire des rois mages à Janailhac

Eh oui : Gaspard, Melchior et Balthazar, rien que ça, réunis sous forme d'échantillon dans un reliquaire en or de la taille approximative d'un CD. Moi, j'adore.

Faut dire, j'aime ça, les reliquaires. Pour mes parents, qui sont de la génération Vatican II, c'est le symbole même de la superstition dont il faudrait débarasser le christianisme ; pour moi qui me suis débarassé du christianisme tout entier, c'est un magnifique vestige de la religion populaire en Occident. Finalement, débarasser la religion de la superstition, est-ce que ce n'est pas vouloir balayer les traces de terre sur un sol en terre battue ?

Bref, j'aime trouver dans ce village de 400 habitants ces magnifiques objets d'arts, oiseau renfermant une relique de saint Yrieix - le saint esprit le visita, dit-on, sous la forme d'une colombe - ou chasse en forme de bras abritant un bout de doigt de saint Eutrope. Et ces magnifiques rois mages : nos fétiches, notre art premier à nous.

Le Plume vous salue bien.



mardi 18 juillet 2006

kilomètre 434 : la Roche l'Abeille (Haute-Vienne)

Alors que nous voici de retour dans nos appartements, je continue mon récit différé.

La Roche l'Abeille, joli nom pour un joli coin. Au sud de Limoges, entre Nexon et Saint-Yrieix-la-Perche (on prononce iriè, alors que les Charentais prononcent généralemnt irièks pour Saint-Yrieix-sur-Charente, près d'Angoulême).

Veille de quatorze juillet, première nuit de vacances - le bon moment pour une petite folie : un ancien moulin reconverti en hôtel d'une bonne tenue, avec surtout un fort bon resto. Je ne suis pas particulièrement gastronome, mais le duo de tartine de pied de cochon et de foie gras poêlé, ça vaut presque le voyage, pour reprendre la classification des guides verts de Bibendum.


Le moulin de la Gorce à la Roche-l'Abeille (Hatute-Vienne), 13 juillet, huit heure du soir.

Faut bien se faire un peu plaisir, des fois. Et puis, vu que c'est un moulin, il y a de l'histoire des techniques là dedans - sous la forme de deux meules, l'une neuve (dans les 30 cm d'épaisseur), l'autre usée jusqu'à la rupture (moins de 10 cm), toutes deux abandonnées en contrebas de la retenue d'eau de l'étang. Artificiel, l'étang, comme tous les étangs de France, ou presque.

Le soir, on y entend coasser les grenouilles, et on peut en faire le tour au pieds des vieux chênes. Et le matin, en dégustant un bon petit déj' en terrasse, au bord de l'eau, on attire colverts et souchets qui comptent sur la générosité des convives. À part ça et la chute d'eau du déversoir, pas un bruit.

(À suivre...)

Pour revenir à aujourd'hui : la clim' en voiture, décidément, on s'y fait. J'ai dans l'idée que les 450 km de cet après-midi auraient parus un peu longuet sans ça...

Le Plume vous salue bien.



mardi 3 octobre 2006

Vitrail

On commence à arriver à une période de l'année où il est bon de cultiver les souvenirs de l'été, dans un petit coin de sa véranda cérébrale. Par exemple, juillet dernier, stationnés sur la place d'un tout petit village, regarder les vitraux de l'église dans la lumière du soir.


Les verrières de façade de l'église de la Roche-l'Abeille (Haute-Vienne)

Pour les curieux, les vitraux représentent, de gauche à droite, Jeanne d'Arc, Saint André (on voit un bout de sa croix) et Saint Louis, qu'on reconnaît bien. Cf. les bases de données du ministère de la culture pour des photos prises de l'intérieur, ils sont mieux équipés que moi, ces gens-là.

Mais j'aime bien aussi les regarder de l'extérieur, ces vitraux - des couleurs potentielles, en quelque sorte.

Le Plume vous salue bien.



mardi 10 octobre 2006

Roche verte et camions rouges

Loin du monde des villes, lors de notre escapade de juillet dernier, promenade dans un système à part : les landes à serpentine de Saint-Laurent. Roche métamorphique vert pâle très riche en magnésium, la serpentine engendre un sol particulièrement pauvre, couvert d'herbes peu exigeantes, d'ajoncs et d'arbrisseaux - pas très différentes des landes bretonnes, finalement, bien que la chimie en soit dimétralement opposée.

Courte promenade sous le soleil qui monte. Pas de voitures, pas d'autres promeneurs - les echos lointains d'une dispute dans une ferme voisine, et c'est tout.


Le bourg de La Roche-l'Abeille vu des landes de Saint-Laurent, juillet 2006.

Contraste : ce soir sur CNN, peur sur la ville : collision d'un avion avec un immeuble à Manhattan, sur les bords de l'East River. Pendant que sur la télévision française l'équipe nationnale triomphe de quelques pêcheurs de harengs, New York retrouve ses cauchemars. Les sirènes, les hélicoptères...

Un accident, finalement. Un joueur de baseball des Yankees, dont l'avion était devenu ingouvernable, n'a semble-t-il pu éviter le choc. Mais on mesure à quel point le traumatisme est encore présent.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 13 octobre 2006

Encore des cailloux verts

Sur la photo d'avant-hier, on ne voyait pas bien les cailloux. Sur celle-ci, on les voit nettement mieux : il s'agit clairement de cailloux. Verts. Enfin, vaguement.


Affleurement de serpentine aux landes de Saint-laurent, La Roche-l'Abeille, juillet 2006.

À part ça, journée au mieux médiocre : après avoir pas mal ramé, j'arrive à me traîner jusqu'au scooter pour aller voir mes archives et je découvre avec joie que le coffre de selle en a été forcé et ne ferme plus. Super. Déclaration aux assurance, passage au garage pour faire changer la pièce cassée, etc. Comme la bête n'est pas à mon nom, c'est sa légitime propriétaire qui a dû se coltiner le dépôt de plainte au commissariat... Bref, perte de temps et d'argent (pas trop d'argent, quand même, heureusement). J'ai tout juste réussi à arriver pas trop en retard à mon séminaire d'histoire - consolation, revoir un certain nombre de potes historiens.

Voilà ma folle journée. Mieux vaut parler de cailloux au fins fonds du Limousin, non ?

Le Plume vous salue bien.

P.S. : pour ceux qui ont le courage, l'entrée hebdomadaire de la rubrique « histoire de dire » est consacrée à la colonisation de l'Afrique et plus spécifiquement à l'affaire de Fashoda. Je vous préviens, c'est un peu long, et il n'y a pas d'images.



mercredi 19 juillet 2006

kilomètre 460 : les Cars (Haute-Vienne)

Suite des péripéties exaltantes de nos itinéraires itinérants :

Quatorze juillet, Léon Zitrone ne présente plus les défilés, ça n'a donc aucun intérêt. La mairie du 10e arrondissement reçoit un capitaine de corvette pour une petite garden party mais je n'y serais pas - nous roulons tranquilement dans le Sud de la Haute-Vienne : la Roche l'Abeille, Janailhac, Nexon, les Cars, Châlus. Beaucoup de choses vues, entre les fresques et les reliquaires de l'église Saint Yrieix-Saint Eutrope de Janailhac, la lande à serpentine (une roche métamorphique verte semi-précieuse) Saint-Laurent ; plus tard, le château de Brie et ses automates. Vous aurez droit à tout ça un jour ou l'autre.


Un chataîgner derrière les ruines du château des Cars, dans la bourgade du même nom, 14 juillet, vers 15h.

Pas grand monde dehors en pleine chaleur ; pas repéré le musée attenant aux ruines que vantait le guide. Une bonne escale. Plus tard, déception d'un hôtel calamiteux à Châlus ; promenade dans la ville, où tout est fermé - c'est plutôt sinistre, dans son genre. Richard Cœur de Lion y est mort ; mon grand-père maternel aussi, paraît-il - je l'ignorais, on me l'a raconté après coup.

Une petite promenade dans les environs compensera un peu la chose, mais ne nous épargne pas une fort mauvaise nuit. Le lendemain matin, les traits des convives au petit déjeuner sont moins détendus à deux pas de la nationale 23 qu'ils l'étaient la veille au bord de l'étang de la Gorce. On sent dans les coupmes de longs débats sur le thème » qui a choisi cet hôtel « (dans notre cas, c'était moi). De toute façon, il est temps de rejoindre la Dordogne et la conférence : mon intervention est pour le jour même.

À propos de chataîgner et de la conférence, un géographe de Limoges expliquait toute la difficulté qu'il y a à expliquer au gens de la région que leur arbre symbole n'est pas autochtone, qu'il est arrivé d'Asie mineure via l'Italie, sans doute dans les bagages des conquérants romains... Les revendications identitaires, décidément...

Sinon, ici, je me replonge en douceur dans mes archives, histoire de profiter de ces quelques jours à Paris. Vincennes, notamment, où j'ai pas mal de trucs à voir. Enfin j'espère. Et les archives nationales. Et il faudrait que j'aille faire un saut à la BNF, aussi. Le M2 n'attend pas !

Le Plume vous salue bien.



dimanche 18 juillet 2004

Retour

Retours. Pas les "grands retours", non, juste un petit.. Retours de Deauville pour certains, d'où quelques kilomètres de ralentissement en arrivant à l'échangeur de Pont-l'Evêque ; retour chez moi, après ces quelques jours. Petite pièce d'une vie qu'on construit pas à pas, jour après jour, sans grand dessein ni lendemain qui chante, en gardant l'équilibre.


Ralentissement dominical, autoroute A13, près de Pont-l'Evêque, vers 19h.

Mais pour le moment, Alan Parsons project dans l'autoradio, garder son calme derrière un Belge stochastique, en attendant que la campagne normande se remette à défiler.

Le Plume vous salue bien.

PS: l'ADSL, ça fait pas de mal de le retrouver, lui aussi !


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vendredi 21 avril 2006

Gargouille, gargouille

Je l'apprends en préparant cette entrée : l'église Notre-Dame-des-Champs d'Avranches (Manche) n'a de cathédrale que l'apparence - l'ancienne cathédrale Saint-André a été démolie lorsque l'évêché a été supprimé. Notre-Dame-des-Champs a été construite en 1863, à la limite du centre historique, à l'extrémité de l'éperon qu'il occupe - plus sans doute pour le panache qu'elle donne à la ville vue de la baie du Mont-Saint-Michel que pour les besoins du culte.

Mais tout de même, ses gargouilles valent le détour...


Tortue, tatou ou caïman ?
Une gargouille de l'église Notre-Dame-des-Champs d'Avranches photographiée ce midi.

Ce détour, c'était le temps de faire le tour de ladite église, entre un frugal repas (quoi que garni d'andouille) et un café, entre deux bons morceaux de route surtout.

Un peu trop frugal, le repas. À l'escale suivante et néanmoins malouine, j'ai dû le compléter d'un paquet de biscuits au chocolat : je n'aime pas conduire avec le ventre qui gargouille.

Quel humour, mesdames et messieurs, quel humour !

Le Plume vous salue bien.



lundi 28 mars 2005

« mérite un détour »

Si on ne se forçait pas un peu, lors des voyages en voiture, on foncerait sur la route qu'on s'est fixée, sans dévier d'avantage qu'une locomotive - à part pour la pause pipi-café réglementaire, à la rigueur.

J'ai donc fait l'effort surhumain de sortir de mes rails lors de mon trajet de retour d'aujourd'hui et, comme je prenais la route nord (via Saint-Brieuc, Dol, Avranche et Caen), je me suis arrêté pour déjeuner au deuxième monument le plus visité de France.


Le Mont Saint-Michel, aujourd'hui, vers midi.

On va pas jouer les blasés : ça vaut franchement le coup d'œil. Le site : les vasières et prés salés à perte de vue, ni la mer, ni la terre. Un espace vide, comme en suspension..

Et au milieu de ce vide, sur son rocher, la vénérable abbaye et, agglutinés autour, les marchands de souvenirs et la foule de restaurants « à la mère Poulard. » L'unique rue du Mont est certes fort jolie mais, tout de même, la foule style Galeries Lafayette un samedi de décembre, j'avoue que ça me refroidit un peu.

Le roi Charles VI s'était dit-on rendu au Mont en pélerinage pour obtenir du Saint la guérison de sa folie. J'espère qu'il n'était pas tombé sur un jour d'affluenc. Sinon, s'était la rechute, à tous les coups.

Le Plume vous salue bien.