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Des photos et des jours

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mardi 3 janvier 2006

La pente est forte mais la route n'est pas droite du tout


Col du Saint-Gothard, canton du Tessin, Suisse, 12 août 2005, vers 16h.

Vous aurez peut-être remarqué le changement temporaire du nom de ce weblog : il s'agit de marquer ma désapprobation de la manière dont 20six envisage de changer sa plateforme logicielle - effectivement catastrophique - dans des conditions qui ne le seront pas moins : perte d'une partie du contenu, liens vers les entrées existantes chamboulés, etc. Et encore, c'est le point de vue optimiste : si tout se passe comme prévu... Évidemment, on est un certain nombre à être très mécontents et à l'afficher de cette manière, d'autant que le « support » de 20six, sur un ton douceureux, présente tout ça comme si ce n'était pas du tout un problème - évidemment, ça n'en est un que pour les usagers. Pour ma part, je suis d'autant plus énervé qu'en réponse à une question précise de ma part, ledit support m'annonçait le 12 décembre que les permaliens (les liens vers les entrées existantes) seraient conservés, avant de se rétracter une ou deux semaines plus tard : « Quand vous nous avez posé la question c'était ce qui était prévu, malheureusement nous avons appris il y a peu par notre équipe technique que ce ne serait plus possible » (je cite, texto). Comme ce n'est pas à moi qu'on fera croire que c'est impossible, c'est tout simplement qu'on n'a pas jugé bon de consacrer de ressources au problème. Dommage : ça rendra invalides tous les liens de mes pages persos, sauf à me les repalucher un par un...

Du coup, on râle. Et j'envisage fortement de rappatrier ce weblog sur blogspot, où se trouve déjà mon mini-weblog anglophone... Enfin, il faudrait que je trouve le moyen de transférer toutes mes archives, et ce de manière automatisée et fiable, ce qui est loin d'être gagné. En illustration de ces difficultés, je vais vous faire une petite série de routes de montagne, tiens !

Le Plume vous salue bien.


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samedi 5 mai 2007

Par les cols et le vallées

Allez, nuages toujours, Ciel et terre et ciel et terre, et ciel * - et la montagne, tellement loin des paysages qui me sont familiers.


Suisse, canton du Tessin : la Valle Leventina vue des abords du col du Saint-Gothard, 12 juillet 2004.

Non, je ne songe pas à émigrer en fonction du résultat des élections de demain ; de toute façon, si émigration il y avait, ce ne serait sans doute pas celle-là : ça manque de mer dans ce pays. Bon, je serais preneur d'une bonne surprise électorale, sait-on jamais ; mais dans le cas contraire, il faudra bien faire avec.

En attendant, regardons les nuages. Et pas oublier d'aller voter demain !

Le Plume vous salue bien.

* Titre d'un joli petit livre de Jacques Roubaud sur la peinture de John Constable, illustré d'un choix de reproductions, Flohic éditions, 1997.



dimanche 15 juillet 2007

Mer ou montagne ?

Il fut un temps, pas si éloigné, où l'on divisait les lieux de vacances en deux grandes catégories : « la mer » et « la montagne » - avec « la campagne » en guise de parent pauvre. J'ai l'impression que ça a un petit peu changé, qu'on a réappris à utiliser les noms propres. Mais je peux me tromper.

En attendant les vacances, il y avait de jolis paysages de montagne qui défilaient à la télévision cet après-midi, pas désagréable pour faire la sieste. On peut même couper le son et écouter de la musique en même temps, si on veut.


Canton du Tessin (Suisse), la montée vers le col du Saint-Gothard, juillet 2005.

La musique, ce n'est pas forcément La Nuit sur le Mont Chauve, hein, mais ça peut. Sauf que je n'ai pas ça sur moi, et je suis toujours embêté pour choisir les interprétations quand je vais dans un magasin de disques - du coup, en général, je ressors les mains vides.

Sinon, grand moment de télévision : suite à une chute, un cycliste émergeant des broussailles en escaladant le fossé. Genre de truc, normalement, tu vois Jugnot sortir des buissons avec une tronche d'ahuri, dans un navet quelquonque des années 80...

Autre chaîne, un peu plus tard, un prodige chinois du Piano interprète du Schubert. Virtuose, ça, oui, très. Trop même, à mon goût. C'est censé être de la musique plutôt qu'un tour de force. Pas de cycliste tombant des ceintres pour alléger l'ambiance.

Dans les rues de Paris, les tanks à deux roues entrent en action. Là aussi, chutes spectaculaires en perspective. La proportion de cyclistes respectant le code de la route va encore baisser, et personne n'y trouvera à redire. La sélection naturelle devrait jouer son rôle, à terme.

Et sinon : la s'maine prochaine à Jerusalem !

Le Plume vous salue bien.



samedi 30 juillet 2005

km1768 : Lugano, canton du Tessin, Suisse

Comment sortir d'Italie sans s'en rendre compte ? En passant par la Suisse italophone, par le Tessin. On passe la frontière sur une petite route accorchée au bord du lac et rien ne change, ni le paysage (c'est après tout le même lac), ni la route, ni la langue.

Lugano par contre est bien suisse : le centre ville n'est qu'une accumulation de banques et de boutiques de luxe - pour dépenser l'argent retiré à la banque, je suppose. Ceci dit, ce ne sont pas des banques où l'on trouve des distributeurs pour retirer quelques sous. On y entre et on en sort avec des attaché-cases ou de discrètes ceintures porte-documents - on ne peut s'empêcher de penser que certaines des ces valises traversent discrètement le lac dans un de ces beaux canots vernis...

Le seul atout de Lugano c'est en effet son lac, dont les eaux bleues-vertes et profondes sont partagées entre les deux pays - trait d'union plus que frontière. Depuis le front de lac, tournant le dos aux entassements de béton richissime, on regardera les forêts et la roche nue plonger presque à pic vers la rive opposée.


Le lac de Lugano, 12 juillet 2005.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 31 juillet 2005

km1886 : Andermatt, canton d'Uri, Suisse.

Les historiens de l'empire romain finissant l'ont fait remarquer : si les grandes invasions du Ve siècle on fait reculer les frontière de la romanité, ce phénomène fut somme toute géographiquement modeste. Ainsi, la frontière qui courrait du Rhin au Danube fut-elle repoussée à la crète des Vosges d'une part et aux cols alpins d'autre part, où elles se sont stabilisées.

La vraie frontière, ce n'est donc pas celle que nous avons franchi en longeant un lac paisible le long d'une route fleurie, malgré la présence de quelques douaniers regardants distraitement i documenti. On la franchit plus loin, à plus de deux mille mètres d'altitude, au col du Saint-Gothard ; avant, c'est Biasca, Madrano et Airolo ; après, Hospental et Andermatt. Les moutons font place aux vaches, les maisons de pierre aux châlets de bois - et, en quelques kilomètres, la langue italienne est remplacée par un dialecte allemand. Seul souvenir de la romanité : le nom de la vallée (qui est un district autonome du canton d'Uri avec comme chef-lieu Andermatt) : Ursern - la vallée des ours.


le Talmuseum Ursern à Andermatt, canton d'Uri, 13 juillet 2005.

Souvenir des guerres napoléonienne : un écriteau annonce que cette maison fut, le 25 septembre 1799, le quartier général du maréchal russe Suworow. Ne me demandez pas qui était ce monsieur, je vous ai dit tout ce que je sais sur son compte.

En face, l'hôtel Zur Sonne proclame qu'« ici on parle français », ce qui n'est pas entièrement faux ; la petite Gasthaus d'à côté ne proclame par contre rien de tel. Et de fait, lorsque nous y entrons et que la serveuse s'adresse à nous, probablement pour savoir si nous souhaitions dîner ou seulement boire un verre, nous la regardons avec un air hagard... J'ai dit en effet qu'on parlait dans cette région un dialecte allemand ; il se trouve hélas que ce dialecte ne ressemble, ni dans son phrasé, ni dans ses sonorité, ni dans quoi que ce soit de décelable à l'oreille, à la langue que parlaient Rolf et Gisela dans mes manuels du collège. Mais comme toujours dans ces cas là, entre gens de bonne volonté, on finit par se comprendre, ce qui nous permet de commander nos fondues aux morilles ou au speck et aux noix : nous avons laissé pâtes et polenta en franchissant le Saint-Gothard. Et, pour finir, un Strudel au pomme à tomber par terre - et à ne pas pouvoir se relever.

Le lendemain, après promenade et emplettes dans les rues de cette suississime petite ville - où je finis par comprendre que le cordial « tschön! » que j'entendais depuis la veille était une abréviation de Danke schön ou Bitte schön, suivant le cas - nous reprenons la route, direction le lac des Quatres Cantons, Lucerne, Bâle, pour finir chez nous.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 9 octobre 2005

En Suisse, un peu plus haut

J'ai vécu pour une période significative dans sept départements différents où les altitudes maximales sont, par ordre d'entrée en scène, 129m, 246m, 339m, 345m, 166m, 170m et 258m. En d'autre terme, je suis un habitant des pays de collines : la verticalité dans un paysage me surprend toujours, dépaysement instantané garanti.


Andermatt, canton d'Uri, Suisse, 13 juillet 2005.

Étant par ailleurs d'un naturel plutôt cosmopolite, si tant est que l'on puisse employer cette expression, la conception du monde passablement étriquée, à l'échelle de la vallée plus qu'à celle de la planète, que reflètent les 26 cantons et demi-cantons de la confédération hélvétique, m'offre un dépaysement d'un autre type. Pourrais-je vivre ainsi ? Sans doute pas. Mais ça vaut qu'on s'y intéresse.

Le Plume vous salue bien.



lundi 21 mai 2007

D'eau douce

Il n'y a pas que l'eau salée dans la vie, j'en conviens. Un peu d'eau douce (et plutôt fraîche, je pense) pour se désaltérer :


Andermatt, canton d'Uri, Suisse, juillet 2005.

Derrière le torrent, à flanc de montagne, les voies du Glacier-Express zigzaguent d'un tunnel à l'autre. Il est passé par ici ; il repassera par là ! À l'ouest, la Furkapass et les sources du Rhône ; à l'est, l'Oberalppass et les sources du Rhin. Les sources de l'Inn, affluent du Danube, c'est quelques dizaines de kilomètres plus loin.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 26 août 2007

Traversées

Le pont de l'Öresund relie Malmö à Copenhague - mais le passage le plus étroit du Sund se trouve une cinquantaine de kilomètres plus au nord, entre les villes jumelles d'Helsinborg et Helsingør.


Le phare d'Helsinborg vu du terminal des ferries. Au fond, la côte danoise.

Malgré le pont, les ferries sont plus actifs que jamais : deux ou trois compagnies se partagent le marché, dont Scanline, qui dispose d'un côté comme de l'autre de terminaux reliés directement aux gares ferroviaires par des systèmes de passerelles. Couvertes, les passerelles : ce n'est pas le mois d'août toute l'année dans les parages, « riviera suédoise » ou pas.

En attendant, il faisait beau et chaud sur Helsinborg, une petite brume de mer voilant légèrement le ciel pendant que les Suédois profitaient des dernières soldes dans un centre ville plutôt coquet. Quant au vieux phare, qui fait face aux tourelles d'Elseneur, il est aux couleurs de la Scandinavie : la brique, l'ardoise grise, la pierre jaune et la couverture en cuivre gris-vert.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax P30t, objectif Tamron 135mm f/2.8, pellicule Fuji Pro400H.



lundi 20 août 2007

En passant par la Suède

Retour à Paris, avec un petit détour par Hven, ou plutôt Ven - c'est son nom suédois et l'île, située à mi-chemin des deux pays, est suédoise. « Pour le moment, » disait un copain danois.


Ven (Suède), le port Sud-Est.

Avant ça, il y avait eu un détour par le délicieux musée des sciences et techniques du Danemark à Helsingør. Et avant ça un sprint jusqu'à la gare de Copenhague pour mettre les valises à la consigne. Sprint qu'il a fallu refaire dans l'autre sens ce soir, depuis le port où le bateau de Hven nous avait déposé...

Je vais dormir dans mon lit. Si c'est pas beau ça !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 6 septembre 2007

Remonter le vent

Un peu dur de repartir, là... Me traine un peu moi. Du mal à remonter le vent...

Tiens, pour terminer cet été sans navigation, je vais continuer avec les images de bateaux...


Dans le Sund, entre l'île de Ven et le Danemark - au fond, la côte suédoise. 20 août 2007.

Sinon, reçu mes bagues d'extension pour macro-photo. Dès que j'ai retrouvé le feu sacré et un peu de lumière, je devrais pouvoir faire des photos sympa !

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax P30t, film Fuji Pro400H, objectif Tamron 135mm f/2,8.



vendredi 31 août 2007

Moisson

Au fait, pourquoi de tels moulins à Malmö ? C'est que la Scanie, la région qui borde le Sund, est le grenier à blé de la Scandinavie. Tout est relatif, bien sûr : la production totale de la Suède doit être sensiblement inférieure à celle des départements de l'Eure-et-Loir, du Loir-et-Cher et du Loiret réunis. Mais bon : je me suis laissé dire que le climat n'est pas exactement le même.


Les chaumes après la moisson, île de Ven, Suède, 19 août dernier.

La moisson vient d'ailleurs plus tard que chez nous : à la mi-août, les moissonneuses-batteuses étaient en pleine action, que ce soit sur le continent ou sur la petite ile de Ven - ou d'ailleurs en Sjæland danoise. Ajoutant ainsi le jaune pastel de la paille à la palette subtile de l'été scandinave. Je crois avoir déjà dit que j'aimais bien ces couleurs-là...

Le Plume vous salue bien.



lundi 13 août 2007

Rock around the Sund

Ma conférence commence demain par une excursion dans une fabrique de canons : ça tombe plutôt bien. Cependant, compte tenu des horaires d'avions, je débarquais nécessairement tôt ce matin dans le coin... J'ai donc décidé d'utiliser ce temps libre en prenant le plus long chemin pour aller de l'aéroport à la ville de Copenhague. Résumé.

4h - réveil. Sans commentaire.
5h30 - RER B, direction Roissy.
7h05 - décollage, cap au Nord-Est au dessus des Pays-Bas, puis de la baie de Heligoland et du Jutland.
8h30 - atterissage sans problème à Copenhague Kastrup. De là, je me rends à la gare, desservie par la ligne Copenhague-Malmö, via le pont de l'Oresund. Copenhague est de ce fait à deux stations et moins de dix minutes de son aéroport ; c'était loin d'être le cas la dernière fois que j'étais passé par là.
9h20 : je prends tout naturellement le train en direction de Malmö (Suède), où j'arrive 20 minutes plus tard.


Malmö : la partie industrielle du port, ce matin, vers 11h30.

Là bas, grande ballade (à pied, avec ma valise à roulette derrière moi et plein d'appareils photos partout) : le château, le front de mer, le port, l'université... Puis retour à la gare et :

12h37 - train à destination d'Helsingborg, au débouché nord de l'Öresund. Avec sandwich.
13h32 - Arrivée à Helsinborg ; brève promenade en ville.
14h30 - ferry à destination d'Helsingør, l'Elseneur de Hamlet.
15h - retour en territoire danois ; promenade, dégustation de la bière locale à la pression. Le château d'Elseneur n'est pas vilain, ma foi.
16h37 - train régional (danois cette fois-ci) a destination de Copenhague, en suivant la côte opposée de l'Øresund (oui, on ne mets pas le même O en suédois et en danois).
17h41 - arrivée à la gare centrale de Copenhague. Le train continue jusqu'à l'aéroport. Pas moi, j'ai trop mal au pieds.

Et sur ce : dodo !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 23 août 2007

Météo

Tiens, le temps qu'il fait ces jours-ci, ça me fait regretter la Scandinavie !


Une autre vue du Malmö tout neuf : la bibliothèque universitaire. Le pont est tout neuf aussi ; le phare, non.

Ceci dit, même s'il faisait beau, je ne sortirais pas beaucoup plus : j'ai toujours un mémoire sur le feu, moi.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 22 août 2007

Toujours la tour

Malmö ne se limite pas à cette fameuse tour, bien sûr. Il y a aussi les canaux (avec kayakistes) autour du vieux centre-ville, le port et ses industries, l'université toute neuve, les terminaux de ferries vers tous les coins de la Baltique...


La tour Turning Torso derrière une vieille annexe du château de Malmö, 13 août 2007.

Ah, et puis, il y a aussi le gigantesque chantier de la nouvelle voie ferrée : la gare de Malmö a toujours été un terminus, avec correspondance par la mer pour le Danemark ou l'Allemagne ; avec l'ouverture du pont de l'Öresund, de nombreux trains y sont en transit et sont contraints à un rebroussement. On construit donc une bretelle ferroviaire permettant d'amener les trains en provenance du pont par l'autre bout, dans une extension souterraine de la gare. Les trains arrivant de Copenhague pourront donc repartir tout droit vers Kalmar, Jönköping, Stockholm... La vieille halle et sa charpente en bois accueilleront les trains ayant Malmö comme terminus. Ca fait un sacré foutoir, dans un centre-ville somme toute modeste, ce genre de travaux !

Le Plume vous salue bien.



mardi 21 août 2007

Rotation du torse

La plus haute tour de Scandinavie est le Turning Torso de Malmö ; c'est un symbole de la renaissance d'une ville qui a difficilement surmonté le départ des chantiers navals - c'est aussi un immeuble d'habitation, dessiné par Santiago Caltrava Valls d'apès une sculpture (du même) représentant la torsion de la colonne vertébrale lorsque l'on tourne les épaules. Le dernier étage est pivoté de 90° par rapport au rez-de-chaussée - l'angle de rotation maximal du buste par rapport au bassin.


La tour HSB Turning Torso de Malmö, 13 août 2007.

Comme quoi, au passage, une tour d'habitation, ça peut être beau, moyennant un architecte pas trop lamentable. Les cris d'orfraie qui ont accueillis la suggestion que l'on pourrait construire des immeubles de grande hauteur à la périphérie de Paris sont-ils dus à l'ignorance, ou tout simplement à l'égoïsme de ceux que la crise du logement ne touche pas ? La question est ouverte.

Sinon : photo prise avec mon Pentax MZ-10, objectif Tamron 135mm f/2.8, pellicule Fuji Reala (100 ASA). Oui, j'ai récupéré mes photos, je vous avais prévenu que vous n'étiez pas tirés d'affaire.

Le Plume vous salue bien.



samedi 25 août 2007

Au bord de l'eau

Puisque j'ai passé la journée à m'esquinter les yeux sur les tables de dimension des canons de la Marine de 1699, 1778 et 1786, je ne vois pas pourquoi je ferais dans le bucolique aujourd'hui... Alors, ce sera du bord de l'eau, mais du bord de l'eau industriel - finalement, faire les usines dans les ports, ça évite de la manutention.


Malmö : industrie sur l'eau, 13 août 2007.

En plus, ça fait un quadrillage. Je n'ai plus qu'à reporter mes 8 pieds, 5 pouces, 3 lignes et 7½ points* et tutti quanti dans les cases !

Le Plume vous salue bien.

* soit 2,74 m : la longueur de l'âme d'un canon de 18 d'après le réglement de 1778. Inutile de dire que le ½ point(0,1 mm) semble quelque peu illusoire compte tenu de l'outillage de l'époque !



lundi 27 août 2007

Au sprint

Je pensais avoir deux semaines pour terminer mon mémoire ; en fait, il ne m'en reste qu'une. Inutile de dire que je suis passé en sprint... Il y a de la nuit blanche dans l'air, mais ça devrait être fini à temps.

En illustration, un ferry qui jaillit hors du port d'Helsingborg, à la poursuite de son concurrent des Scanlines, comme un joyeux drakkar sortant de son fjord au printemps :


Le Mercandia VIII de la HH Ferries quitte le port d'Helsingborg, 13 août 2007.

À propos de drakkar, une coupure de presse (tirée du Guardian, il me semble) a fait hurler de rire tous les participants à la conférence, l'autre jour : le gouvernement danois aurait présenté ses excuses à l'Irlande pour les raids vikings du haut Moyen-Âge. Ce genre d'âneries, pour faire se poiler des historiens, on ne fait pas mieux.

Entre autres faits d'armes, les Vikings avaient fondé la ville de Dublin, ainsi que la plupart des villes actuelles d'Irlande et du Nord de la Grande-Bretagne. D'un autre côté, compte tenu des prix pratiqués à Dublin ces dernières années, ça mériterait peut-être des excuses, ça aussi.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax P30t, pellicule Fuji Pro400H, zoom 100-300mm f/4.5.



jeudi 30 août 2007

Grands moulins

Hier soir après la BNF, passé faire un saut aux Grands Moulins voir les copains de permanence. Et ça m'a fait penser à Malmö, parce qu'à Malmö aussi, ils ont des grands moulins. Qui - étrange chose - servent à moudre du blé pour produire de la farine. Pas à des bureaux comme aux Grands Moulins de Pantin, ou à faire de l'étudiant comme dans les miens.


Les silos de Nord Mill, Malmö, 13 août dernier.

N'est-ce pas étrange ? Alors que l'on parle sans arrêt de protection de l'environnement, on éloigne de plus en plus les centres de production des centres de consommation. Le grain arrivait par train ou par péniche, et la farine était moulue à deux pas des boulangeries parisiennes qui en consomment ma foi pas mal, de farine. Maintenant ces usines ne font plus de bruit ni de poussière et il y a de jolis espaces verts là où il y avait des entrepôts et des voies de garage. Et les camions de farine font des rotations par centaines entre les minoteries de Picardie ou de l'Orléanais et l'aglomération parisienne...

Au rythme où l'on va, il n'y aura bientôt plus aucun lieu dans cette ville où l'on produit quelque chose. Les Parisiens consommeront toujours autant - du moment qu'on éloigne d'eux le spectacle (obscène, il faut croire) de la production. Triste, triste.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 5 novembre 2004

Metropolitan line, quand même

Pour ceux qui, en me lisant hier, aurait eu un doute, la Metropolitan line existe, je l'ai rencontrée :


Une rame de métro à son terminus, Amersham, Buckingamshire, dimanche 31 octobre 2004, vers 10h30.

Les petits autocollants violets sur les vitres le proclament hautement : c'est la Metropolitan. Evidemment, ce n'est pas parce qu'il y a une rame que la circulation est normale sur la ligne. Nous nous garderons bien de l'emprunter et opterons plutôt pour un train diesel des Chiltern Trains à destination de Marylebone.

Marylebone, c'est la plus petite des gares londoniennes, dans les quartiers déjà chics. Pas loin de là, Paddington, avec sa station de taxi sur le quai -- à l'époque, il s'agissait d'éviter aux amis du magnat des chemins de fer Isengard Kingdom Brunel de mouiller leurs escarpins pour monter dans leur calèche, retour de week end dans le West Country. 

Bein oui, j'avais fait la tournée des douze gares de Londres lors de mon premier séjour là-bas, il y a quelques années. C'était pile au dernier acte de l'éclatement de British Rail, avec grèves à l'appui... Le moment idéal pour du tourisme ferroviaire, je suppose.

Le Plume vous salue bien et retourne écrire sa communication sur l'introduction du four à réverbère dans les fonderies de canons en fer au XVIIIe siècle.


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mercredi 10 novembre 2004

Ciao Chesham

Vu que le fait d'avoir fait une entrée dans la catégorie "Histoire de dire" ne me dispense nullement de mon entrée du jour, je clôture ici cette série anglaise par une dernière image de Chesham, parce que j'aime bien, finalement. Et puis un patelin où il y a des amis ne saurait être tout à fait mauvais.


Chesham, la vieille église un matin d'automne, 2 novembre 2004.

Et puis cette lumière diffuse... ce ciel gris... ces mur de briques, ces toits de tuile... mais c'est... mais c'est... Chapeau melon et bottes de cuir bien sûr ! Enfin, je comprends pourquoi la petite route bordée d'arbres m'était si familière ! Pourquoi j'ai toujours l'impression d'avoir vu ces bois, ces pâturages dans une vie antérieure !

Le Plume vous salue bien.


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lundi 8 novembre 2004

Chesham, Buckinghamshire

Chesham, c'est le point le plus lointain que l'on puisse atteindre avec le London Underground -- quand on y arrive, mais je ne reviendrais pas là dessus.  C'est déjà la campagne, et l'underground n'a plus de souterrain que le nom. La navette de Chalfont & Latimer à Chesham est un tortillard qui serpente entre les arbres.

Au bout, le village moyen des Home Counties, avec ses maisons de brique, sa vieille église et son green. Mais ne croyez pas que Chesham soit un désert culturel ; voyez plutôt :


Chesham all-girls band, près de la gare, 2 octobre 2004.

Les nouvelles Spice Girls viendront-elles de Chesham ? Possible, vu la capacité des adolescentes locales à se promener le nombril à l'air et un décolleté comme ça quand tout le monde a sorti les Burberry et les grosses écharpes en laine...

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 4 novembre 2004

Thameslink et conséquences

Après Brighton, retour vers Londres. Enfin pas Londres, en fait, mais le terminus de la branche la plus reculée de la ligne de métro qui s'en éloigne le plus, la Metropolitan Line. Aye, there's the rub!

Mais n'anticipons pas. D'abord, la gare de Brighton a de la gueule :


Gare de Brighton, samedi 30 octobre 2004,
plus ou moins à l'heure indiquée par l'horloge.

Ensuite, le Thameslink Brighton-Londres, il roulait. Inconfortable, traînaillant en route, s'arrêtant ici où là, mais il roulait. Jusqu'à nous amener cahin-caha à London Bridge pour récupérer le métro. Le train continuait jusqu'à King's Cross ; pas plus loin, bien que les Thameslink traversent normalement toute l'agglomération londonienne du nord au sud : en raison des importants travaux en cours autour du futur terminal Eurostar de St. Pancrass, les trains transversaux ne le sont plus. Pas notre problème, en l'occurrence.

Au même endroit mais nettement plus bas, pas de problème pour récupérer la Jubilee Line, qui nous emmène dans ses rames tubulaires mais néanmoins flambant neuves jusqu'à notre changement suivant, Finchley Road, pour récupérer la Metropolitan Line. Et là, nous entrons dans la quatrième dimension. Ne réglez pas votre téléviseur...

La Metropolitan Line, elle était fermée. Travaux, pendant le week end. A cause de la rénovation du stade de Wembley et de la station de métro adjacente, apprendrons-nous plus tard. Là, mauvais réflexe, nous suivons les instructions qui nous sont données et reprenons la Jubilee pour aller chercher un bus de remplacement un peu plus loin. Péripétie : j'entends mal une annonce, et nous allons deux stations trop loin, d'où ne parte que des cars omnibus n'allant pas jusqu'au noeud ferroviaire suivant, Harrow-on-the-Hill. Reculez de deux cases, et à Willsden Green nous trouvons le bon bus, un double decker qui lambine ensuite pendant plus d'une heure dans les bouchons du samedi soir pour faire quelques kilomètres. Quand on finit par arriver à Harrow, chaos colossal, exemple d'une annonce entendue pour de vrai : The train arriving on platform whatever is a Marylebone service, this is your final best option if you wish to go to Central London. Glissons.

Mais les meilleures choses ont une fin : on finit par récupérer un Chiltern Train qui nous amène à Chalfont & Latimer, où la navette qui nous emmène à notre destination finale a la bonne idée d'exister, bien que faisant techniquement partie de la Metropolitan Line. Et au bout du compte, arrivée à bon port, dans la nuit noire, avec un petit brouillard sur les collines du Buckinghamshire. Trois heures de trajet depuis London Bridge au lieu des 50 minutes habituelles...

Un grand bravo à John Major pour avoir détruit les infrastructures de transport britanniques et à Tony Blair pour ne pas avoir eu le cran de les reconstruire.  

Le Plume vous salue bien.


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dimanche 16 octobre 2005

automne

La saison est finie, l'arrière-saison aussi ; le kiosque à musique est fermé. L'automne est venu s'installer, discrètement, pendant qu'on avait le dos tourné.


Brighton, East Sussex, 30 octobre 2004.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 3 novembre 2004

Brighton

J'en étais resté hier soir à Londres Waterloo. Je ne faisais que passer, devant rejoindre ma chère et tendre sur la côte sud, à Brighton, tout au bout du RER londonien, le Thameslink.

Brighton, une ville qui hésite : station balnéaire ou vraie ville, grande banlieue de Londres ou métropole de plein exercice ; charme désuet des hôtels victoriens ou béton des années 60...  Et puis il y a les manèges et attraction sur les jetées. Enfin, sur la jetée, maintenant : la West Pier a été détruite par un incendie (certains on soupçonné les forains de  l'East Pier, allez savoir pourquoi). Il n'en reste plus que le squelette, au bord de la plage de galets :


Brighton, West Pier, le 30 octobre 2004.

Le Plume vous salue bien.


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mardi 18 octobre 2005

Sur un air de saxophone

Another year and then you'll be happy
Just one more year and then you'll be happy
But you're cryin'
You're cryin' now
Gerry Rafferty, Baker Street.


Brighton, East Sussex, 30 novembre 2004.

Quelque part, sûrement, un avion décolle.

Le Plume vous salue bien.



mardi 9 novembre 2004

Bibliothèque

Alors que mon cycle londonien se termine, il n'aurait pas été logique de ne pas y faire apparaître l'une de mes principales activités londonienne : la recherche à la British Library. J'y ai passé deux bonnes journées de travail la semaine dernière, ce qui était une bonne idée puisque la recherche que j'y ai faite lundi et mardi correspondait au sujet du papier que l'on m'a demandé jeudi, pour samedi (il y en a qui suivent, j'ai les noms).

Bref, la British Library est un lieu fort agréable, même si les restrictions budgétaires ont quelque peu obéré son fonctionnement, qui était bien meilleur il y a deux ans. Un handicap par rapport à la BNF : il y a plus d'ouvrages stockés sur des sites distants, donc avec des attentes de quelques heures à un jour ouvrable. Sinon, la comparaison est cruelle pour notre bibliothèque nationale.


La King's library, British Library, Londres, 2 novembre 2004.

Déjà, le bâtiment, plus compact, donc plus sympa, n'est pas centré sur un jardin post-atomique mais sur une énorme tour de livres, la bibliothèque du roi (don d'un des Georges du XVIIIe siècle). Pas con, pour une bibliothèque. Tour qui forme en même temps des rayonnages parfaitement fonctionnels où l'on voit parfois s'aventurer un magasinier, et autour de laquelle s'organisent les divers niveaux par lesquels on accède aux salles de lecture.

Ensuite, l'algorithme d'affectation de place au lecteur est plutôt optimal : vous allez dans la salle qui vous convient, vous trouvez une place libre et vous vous asseyez. Charge à vous de donner votre numéro de place en commandant vos livres.

Sinon, de même que tous les musées nationaux, c'est gratuit. Il faut seulement justifier de son activité de recherche pour obtenir la carte. Discussion avec l'employée auprès de laquelle je renouvelais ladite carte : "Chez nous, à la BNF, il faut payer, vous savez... -- oui, on m'a dit ça, c'est incroyable... Vous financez déjà cette bibliothèque avec vos impôts, pourtant ?" No Comment.

Le Plume vous salue bien.


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mercredi 29 novembre 2006

United Kindom of Great Britain and Northern Irelan...

Troisième étape de cette pérégrination européenne, l'Angleterre. un pays où je me sens à la fois chez moi et complètement dépaysé. Pas particulièrement un pays de jolies choses sans doute, au sens le plus conventionnel du terme - mais on s'en fiche pas mal, finalement.


Saint Pancras Station, Londres, 1er novembre 2004.

Les tourelles rococo de la gare Saint Pancras accueilleront dans un an les Eurostar en provenance de Paris et de Bruxelles - ce sera le 14 novembre prochain. Novembre, un mois qui va bien à Londres, avec le vent glacé qui descend Euston Street et qui emporte une page de l'Evening Standard au delà des pelleteuses et des double-deckers.

Je viens de recevoir deux cartes marines que j'avais commandées chez un shipchandler en ligne domicilié dans le Northamptonshire. Northampton, c'est de là que viens le vent glacé, quelque part entre Birmingham et Cambridge, sur la route qui mène au Nord industriel et minier - It's grim up North disait-on naguère. Deux cartes qui ne me serviront sans doute jamais à naviguer, deux cartes de l'Admiralty : le détroit de Davis, entre Groenland et terre de Baffin, d'une part, et la Terre de Feu, d'autre part.

Juste à côté de Saint Pancras, les salles de lecture de la British Library sont confortables et chaleureuses. On y est bien, pour penser.

Le Plume vous salue bien.



samedi 6 novembre 2004

Cannon street groove

Un problème inédit aujourd'hui : parler à la fois de Londres, parce que je ne vois pas de raison d'interrompre ma série, et de canons de marine parce que j'ai passé 45 minutes à en parler cette après-midi, au séminaire d'histoire des technique de ma chère université (celle où j'étudie, pas celle où je travaille).

C'était donc le moment de se rappeler que l'une des douze gares de Londres s'appelle Cannon Street, et qu'elle se trouve sur la rive nord de la Tamise, juste au débouché d'un pont : c'est un terminus pour les trains en provenance de la banlieue sud-est de Londres.


La Tamise vue du South Bank, dimanche 31 octobre 2004 en fin d'après-midi.

Peu importe que la gare de Cannon Street soit nettement plus en aval (celle de Blackfriars par contre se trouve juste à droite du pont, Blackfriars Bridge justement) ; qu'un doute plane sur l'origine du nom de la rue en question (Cannon Street, rue du canon, ou est-ce une déformation de Canon Street, rue du chanoine ?)  ; que cette gare soit de toute façon fermée le dimanche.

Car la Tamise fait Londres, et la tamise, c'est presque la mer, et nous marchions fort culturellement de la Hayward Gallery à la Tate Modern tout en conversant avec une amie dans un mélange de fra,çais et d'anglais qui nous ressemble un peu. La conversation : du mal des livre de Bourdieu (paix à son âme), du bien des éclairages d'Europe du Nord que leur parcimonie même rend plus analytique, plus incisifs, comme un ciseau de graveur.

Quant à ma communication d'aujourd'hui, elle s'est plutôt bien passée, je crois ; j'ai eu des réactions très positives. Un peu trop longue, sans doute ("on a bien fait de ne te prévenir que 48h à l'avance", m'a dit une copine), un petit peu embrouillée peut-être lorsqu'il s'est agit de revenir en France après un développement sur les innovations de la sidérurgie anglaise du XVIIIe siècle. Ah, ces traversées...

Le Plume vous salue bien.

PS: un de ces jours, je vous parlerai de l'influence de la bière sur la naissance des hauts fourneaux au coke dans le Shropshire.


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mercredi 18 janvier 2006

Tamise

J'avais commencé à parler, l'autre jour, des fleuves dans les villes et des villes sur les fleuves - j'ai mentionné Paris et Rome : il serait étrange d'omettre Londres et la Tamise, ce couple unique, inséparable. En effet, ce qui définit de manière unique la situation de Paris, c'est, plus que la Seine, sa position au centre géomorphologique d'un vaste bassin sédimentaire - Londres, par contre, est indubitablement le lieu où un estuaire devient fleuve, et réciproquement. C'est la Tamise qui fait Londres, port-capitale ; c'est Londres qui fait de la Tamise un axe majeur et non un fleuve de seconde importance.

Si l'on s'en tient aux chiffres, en effet, la Tamise, ce n'est pas grand chose : le deuxième fleuve de Grande-Bretagne, derrière la Severn - la comparaison avec la Seine serait hors de propos. Quant au débit moyen, il est sensiblement inférieur à celui de la Vilaine à Redon... Mais voilà, la Tamise, à Londres, c'est déjà presque la mer - ça se voit, ça se sent.


La Tamise et vue du South Bank, octobre 2004.

On pense du coup à Heart of Darkness, de Conrad - car, si le roman parle d'Afrique, et plus particulièrement du fleuve Congo, c'est sur l'estuaire de la Tamise que se déroule la narration, sur un voilier au mouillage qui attend la renverse. Et c'est en regardant cet horizon que Marlow commence son récit : ‘And this also,’ said Marlow suddenly,  ‘has been one of the dark places of the earth.’

Voilà la chose : au cœur de la Ville, la Tamise nous parle du Monde.

Le Plume vous salue bien.


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dimanche 7 novembre 2004

Regarder la roue tourner

Aujourd'hui c'est dimanche et je suis fatigué. Donc je me repose et je vous laisse regarder tourner Millenium Wheel, la grande roue à côté de Waterloo Station, avec ses curieux rayons de roue de vélo...


South Bank, 31 octobre 2004.

Comme ça, je récupère d'avoir trop causé hier, vous récupérez de m'avoir trop écouté, ou trop lu, et je recale ma chronique britannique sur pile une semaine de décalage.

Le Plume vous salue bien.

p.s. : beaucoup de discussions sur divers blogs amis la semaine passée à propos des élections américaines. Allez donc jeter un oeil, envoyé par une amie d'outre-atlantique : www.sorryeverybody.com. Ca rame un peu, mais c'est sympa.


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dimanche 6 février 2005

Sept mers, 6 : mer du nord

Une mer assez étrangère pour moi -- quelque peu à l'est de mes territoires de chasse habituels. Je n'ai pas retrouvé de photos prises du pont d'un bateau ; il faut dire, le seul bateau que j'y ai emprunté, si l'on excepte un lointain Calais-Douvre et retour, c'est le petit promène-couillons du port de Whitby, à quelques kilomètres de cette photo.

Whitby fut, comme chacun sait, le port d'arrivée de Dracula sur le sol britannique. C'est une petite ville portuaire du North Yorkshire, un petit peu endormie, trop loin de Londres pour bénéficier de la manne hebdomadaire des virées de fin de semaine au casino et autres enterrements de vie de garçon/jeune fille qui font la fortune des villes balnéaires du Sud. On n'y voit guère non plus de cargos en provenance de Transylvanie, ce qui est de toute façon géographiquement problématique.


Robin Hood's Bay, North Yorkshire, été 1994.

Et là, Robin Hood's Bay, petite station au pied des falaises, dans les contrées où Robin des Bois fit paraît-il sa carrière. De bois, guère : les vastes landes du Yorkshire commencent tout près, avec leurs immensités de bruyères et de moutons. On est bien loin du Sud-Est de l'Angleterre, loin aussi du pays noir des mines de charbon et des hauts-fourneaux. Une autre Angleterre. J'aime bien celle-ci aussi.

Le Plume vous salue bien

Les sept mers :
  1. mer d'Alboran : pointe de Tarifa, Espagne, juin 1992.
  2. mer celtique : Rosslare Harbour, Irlande, août 1992.
  3. océan atlantique : Boston Harbor, Massachusetts, États-Unis, juillet 2001.
  4. océan pacifique : Solana Beach, California, États-Unis, août 2004.
  5. mer d'Iroise : pointe Saint-Mathieu, Finistère, France, juillet 2000.
  6. mer du Nord : Robin Hood's Bay, North Yorkshire, Angleterre, été 1994.


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vendredi 2 décembre 2005

Whitby Abbey

Pour continuer sur Whitby, voici l'abbaye en ruine décrite par Bram Stoker (ou plutôt par la personnage de Bram Stoker dont le chapitre prétend reproduire le journal) (mais finalement, c'est Bram Stoker qui écrit, pas son personnage) (y a-t-il un narratologue dans la salle ?). Bref, Mesdames et Messieurs, l'abbaye de Whitby :


Whitby, North Yorkshire, été 1994.

N'empêche, c'est bien des Bénédictins, de mettre une abbaye presque en ville. C'est la même chose à Shrewbury, à l'autre bout du pays - tous les lecteurs de Cadfael savent ça. Typique aussi des Bénédictins, l'abbaye est en sommet de colline. Les Cisterciens, eux, ont systématiquement établi leurs abbayes dans des vallées dont ils mettaient en valeur l'hydraulique : autre époque, où le savoir-faire technique commence à prendre de l'importance. Mais bon, ceci n'a pas grand chose à voir avec les somptueuses ruines de l'abbaye de Whitby. C'est le problème des historiens, ils démarrent pour un rien, et après, on ne les arrête plus.

Sinon, quasiment bouclé un projet (informatique) qui m'a pris comme il se doit plus de temps que prévu, d'autant que c'est de mon temps libre qu'il s'agissait. Un site web dynamique pour un photographe, un truc assez sympa, super simple d'usage à la fois pour la personne qui met ses photos en ligne et celui qui les consulte. Enfin, je crois. À mon collègue graphiste de prendre les choses en main, maintenant - moi, je retourne à mes chers marchands de canons.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 1 décembre 2005

Même pas mort

Eh non, ce blog n'est pas mort - c'est juste une angine, ça ira mieux d'ici un jour ou deux. Ce qui n'exclue pas de profondes remises en cause en se battant les flancs face à la mer en furie : où va ce blog ? pour quoi faire ? Tout ça, quoi. Mais au bout du compte, je continue pareil, parce que j'aime bien. Un petit relookage un de ces jours, peut-être, histoire de raffraîchir le tout. On verra.


Le cimetière de Whitby, près de l'ancienne abbaye. North Yorkshire, été 1994.

Tiens, à propos de Whitby en général et de cet endroit en particulier :

« Right over the town is the ruin of the Whitby Abbey, which was sacked by the Danes, and which is the scene of part of “Marmion,” where the girl was built up in the wall. It is a most noble ruin, of immense size, and full of beautiful and romantic bits; there is a legend that a white lady is seen in one of the windows. Between it and the town is another church, a parish one, round with a big graveyard, all full of tombstones. This is to my mind the nicest spot in Whitby, for it lies right over the town, and has a full view of the harbour and all up the bay to where the headland called Kettleness stretches out into the sea. It descends so steeply over the harbour that part of the bank has fallen away, and some of the graves have been destroyed. In one place part of the stonework of the graves stretches over the sandy pathway far below. There are walks, with seats beside them, through the churchyard; and people go and sit there all day long looking at the beautiful view en enjoying the breeze. »

Bram Stoker, Dracula, 1897.

Je ne saurais mieux dire. Évidemment, une subite tempête de plein été n'a pas amené sur le rivage de la mer du nord un vaisseau fantôme venu des confins du Danube et porteur d'une bien dangereuse cargaison...

Le Plume vous salue bien.



vendredi 25 novembre 2005

Autoportait du blogueur en cabri

Voilà, ça y est : j'ai choppé la crève. Ça m'apprendra à oublier mon bonnet de laine quand je vais travailler à la bibliothèque nationale. Tout ça pour lire les écrits d'ingénieurs à la retraite qui se prennent pour des historiens - ou pire encore, des officiers de marine à la retraite.

En sortant de la BN, discussion avec un vendeur de sandwich : « j'espère qu'il ne va pas neiger, tout de même ! » J'ai évidemment été pleinement exacaucé à ma sortie du métro, quinze minutes plus tard.

Du coup, ce soir, mal de crâne et cerveau empâté. Il n'est donc que justice que, pour une fois, j'utilise une photo qui n'est pas de moi - la preuve, je suis dessus.


Yorkshire Moors, été 1994.

Oui, la chose en pantalon violet qui saute comme un cabri sous le regard perplexe d'un ami anglais et de quelques moutons, c'est moi - besoin de me dégourdir les jambes après des heures coincé à l'arrière d'une vielle deux-chevaux ! La photographe c'est, bien sûr, la Madame, qui avait pourtant fait le trajet dans les mêmes conditions mais n'a pas ressenti le besoin de se lancer dans de périlleuses cabrioles pour si peu.

Souvenir : arrivés au camping où nous nous rendions, après 8h de route dans les conditions susdites, on se rend compte qu'on a bien amené les tentes, mais pas les mâts qui allaient avec. Remontrance de la gent féminine, qui regrette amèrement d'avoir fait confiance à la partie masculine de l'équipage sur ce point ; hilarité du patron du camping quand, penaud, nous lui expliquons notre situation - et de nous emmener dans son cimetière des mâts de canadienne, dans un coin de sa grange, nous priant, avec un accent du Yorkshire à couper au couteau, de prendre ce qui nous conviendrait... Résultat de cette élégante symmétrie dans la distraction vacancière : un net retour d'afffection au sein des couples et le montage avec succès du campement. Même si, il faut bien l'admettre, le volume intérieur disponible s'est retrouvé fort diminué lorsque l'inévitable averse nocturne est venue ajouter à la pression exercée par les doubles toits sur nos gréements de fortunes.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 22 mars 2006

Gibraltar encore

Pour ceux qui douteraient de la britannicité de Gib', en voici une preuve en image :


Un coin de rue de Gibraltar, sur la montée vers le Rocher, juin 1992.

J'ai déjà dit que j'aime bien Gibraltar, je crois ?

Le Plume vous salue bien.



jeudi 27 mai 2004

"Il n'y a pas de poésie dans le coucher du soleil"

(Jacques Roubaud)


Et c'est vrai : le coucher de soleil n'est qu'un effet de prisme lorsque la lumière solaire devient tangente à la surface du globe. Une expérience d'optique amusante, si l'on veut. Il n'y a là que des rayons lumineux et des indices de réfractions et d'absorbtion. Pas de poésie là dedans.



Coucher de soleil sur Gibraltar, juin 1992.


Par contre, dans le fait qu'homo sapiens puisse interrompre toute activité raisonnable pour regarder bouche bée le soleil descendre, quitte à se faire piquer par les moustiques, perdre de vue sa proie ou rater son autobus, dans ce fait, il y a, à tout le moins, du potentiel.


Quand c'est fini, on repart, il fait sombre, on aurait dû prendre une lampe de poche ; mais il faudra rentrer à la maison et allumer la lumière pour réaliser que dehors il fait nuit noire.


Le Plume vous salue bien et va tâcher de rentrer avant la nuit.


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samedi 26 février 2005

Phares et balises, 2 : Europa Point

Je n'ai pas les caractéristiques de celui-ci : il ne figure pas dans le seul livre des feux que j'aie sous la main, le bon vieil almanach du marin breton, qui ne s'aventure pas si loin de nos côtes.

Europa point, c'est la pointe sud de Gibraltar. Ça n'en fait pas le point le plus au sud de l'Europe, ni même de la péninsule ibérique : la pointe et le phare de Tarifa sont nettement plus bas. Mais le spectaculaire rocher de Gibraltar, son vieux fort et la tourelle rouge et blanche du phare, cela en fait, en dépit des chiffres, une sorte de figure de proue de l'Europe.


Europa Point, Gibraltar, juin 1992.

Sur le rocher, des touristes et des singes (la seule population de singes sauvages d'Europe) ; dans le fort de la pointe, des militaires britaniques ; autour, une population mêlée pour cette petite Angleterre de Méditerrannée. Derrière, l'Espagne, avec laquelle la frontière terrestre a été fermée jusque dans les années 1980 ; en face, les montagnes de l'Atlas marocain, l'Afrique.

Le Plume vous salue bien.


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mardi 21 mars 2006

Par l'autre bout

Après la pointe sud de l'Afrique, sa pointe nord. Enfin, le Cap n'est pas tout à fait à la pointe sud de l'Afrique ; c'est le cap Agulhas, quelques centaines de kilomètres plus à l'est, qui s'y trouve. Et par la même occasion le Djebel Moussa a beau être le point le plus au nord du Maroc, le Cap Blanc, en Tunisie, est plus au nord que lui. Mais ne pinaillons pas : en plissant les yeux, vous le verez, à l'horizon, le Djebel Moussa, l'Afrique, du haut du rocher de Gibraltar.


Le détroit de Gibraltar vu du Rocher, juin 1992.

Gibraltar, c'est Jebel-al-Tarikh, du nom de l'esclave berbère que son maître le Sultan chargea de conduire un petit raid de l'autre côté du détroit et qui, outrepassant quelque peu ses ordres, pris sur lui de conquérir l'Espagne. La légende dit qu'il fut exécuté pour cela. Un peu plus de mille ans plus tard, en 1704, c'est un raid combiné anglo-hollandais qui se saisit de la ville et du fort de Gibraltar. Le traité d'Utrecht en donna la garde à l'Angleterre, qui voyait d'un mauvais œil l'alliance dynastique franco-espagnole contrôler les colonnes d'Hercule. Voici donc Gibraltar, seule terre anglaise d'où l'on voit distinctement l'Afrique.

Entre les deux, un porte-container en pleine charge contourne Europa Point pour remonter vers l'Atlantique Nord.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 23 mars 2006

Gibraltar toujours

Pour en finir - temporairement - avec Gibraltar, if faut évidemment parler des singes. Les singes de Gibraltar, ce sont, dit-on, la seule population de singes sauvages d'Europe, si l'on exclut Home sapiens sapiens bien sûr. À vrai dire, la population actuelle descend principalement de singe importés du Maroc, la population autochtone ayant faillit disparaître en 1942. Il faut dire que la légende veut que la présence anglaise à Gibraltar s'arrêtera le jour où les singes en disparaîtrons, ce qui avait sérieusement motivé Winston Churchill, qui donne son nom à l'une des rares grandes avenues de la ville, pour tenter de sauver l'espèce. Depuis lors, l'assistance aux singes fait partie des missions du détachement de l'armée britannique présent sur place.


Un singe en promenade, avec vue sur la baie d'Algesiras, Gibraltar, juin 1992.

Ces singes, ce sont des « magots » (Macaca sylvanus), une sorte de babouin qu'on trouve aujourd'hui, en dehors de Gibraltar, dans l'Atlas marocain et algérien. Ils occupaient jadis un espace beaucoup plus large, de l'Égypte au Maroc mais aussi au nord de la Méditerranée : on en retrouve des fossiles dans tout le sud de l'Europe. Pour plus de détail, allez donc voir ici ; vous y trouverez notammment la réponse à la question que vous vous posez tous :

Les callosités fessières sont des épaississements cornés de la peau qui facilitent la position assise.

Que n'en suis-je pourvu ?

Nous étions à Gibraltar au cours d'une croisière à la voile. J'étais le seul de l'équipage à avoir eu le courrage de monter à pied au sommet du rocher ; les autres avaient pris le téléphérique. Le soir, à bord, après diner, un petit grog - et je me suis endormi sur place. Les autres m'ont obligemment laissé la banquette de carré comme couchette pour la nuit. Le lendemain, nous repartions vers les rivages méditerranéens de l'Espagne.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 2 septembre 2004

Un dernier pour la route...

C'est pas le fil qui chante, c'est toute une chorale :


Lignes électriques vers l'Arizona, Hoover Dam, 20 août 2004.

Cette fois-ci, c'est le poteau qui est penché, pas la photo. Il faut dire qu'il est en bord de falaise, avec le Colorado 250 mètres plus bas.

A propos d'Arizona, je suis tombé sur ce blog d'un gars qui se fait l'ancienne route US 66 (de Chicago à Los Angeles) en courant. Bon, avec une assistance quand même. Ce qui me fait penser à un challenge qui me plairait bien : faire l'intégralité de la route US 6, la plus longue des Etats-Unis, à vélo -- de Bishop (CA) au bout du cap Cod (MA). Ou l'inverse.

En attendant, demain, départ pour trois jours dans un autre ouest, un tantinet moins aride celui là.

Le Plume vous salue bien.

 


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mercredi 1 septembre 2004

Hoover Dammit!

Dans la série "faudrait être de bois pour ne pas se laisser impressionner", la Hoover Dam qui barre une gorge du Colorado, à la frontière entre Nevada et Arizona -- tout près de Las Vegas, finalement.


Hoover Dam (NV/AZ), vue de l'ouest, 20 août 2004 vers midi.

Bein oui, c'est haut. Et de l'autre côté, le Lac Mead, dont le niveau maximum est au ras du barrage (là il était quelques mètres plus bas) avec un peu plus loin les bateaux en vadrouille... Bon, d'accord, c'est pourri de monde ; d'accord, il y a des bouchons perpétuels dessus ; d'accord, c'est une des curiosités les plus banales de l'Ouest américain.

Mais tout de même, on a du mal à pas être sur le cul.

le Plume vous salue bien.


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lundi 23 août 2004

Sur la route de Las Vegas...

...vous avez quelques chances de doubler ceci :


Sur l'interstate 15, entre Barstow (CA) et Las Vegas (NV), jeudi 18 août 2004 après-midi.

Il s'agit, vous l'aurez remarqué, d'un imposant chapiteau en stuc de style pseudo-corinthien, transporté sur la remorque d'un pick-up (dont l'arrière était d'ailleurs rempli de babioles du même métal). Jolie intro à Las Vegas.

D'après ce qu'on a vu le lendemain, le Caesar's Palace, un des hôtels-casinos géants, à thématique romaine bien entendu, est en cours d'extension -- quelques milliers de chambres supplémentaires, sans aucun doute. Ce qui explique probablement ce convoi peu ordinaire.

Le Plume vous salue bien.


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mercredi 18 août 2004

Avant de partir...

Je le disais hier, c'est à dire il y a une heure (pour une fois que je peux lâchement profiter du décalage horaire...) : je vais être sur la route ces trois prochains jours, avec par conséquent de grandes incertitudes sur la connectivité internet. Prochaine entrée depuis Las Vegas, si  notre coupé Chrysler flambant neuf  (de location bien sûr) veut bien nous y mener -- et si notre hôtel est équipé de WiFi.

On the Road again, donc...


L'interstate I5 entre Los Angeles et San Diego dimanche après-midi.

Au fait : pour l'instant, ce blog n'est pas en grève ; ceci dit, les problèmes de connectivité des serveurs de 20six commencent à devenir franchement préoccupants. D'autant que les conséquences risquent d'être lourdes, alors que 20six tentent d'introduire des services payant -- lesquels n'ont absolument aucunes chances de succès dans les conditions actuelles. Espérons que ça s'arrange ; que 20six, par exemple, prenne la décision d'avoir des serveurs hébergés en France : ce ne sont pas les Telehouse et tutti quanti qui manquent pour ce genre d'hébergements. Sans ça, je ne donne pas bien cher de 20six.fr, et donc des blogs qui vont avec.

Le Plume vous salue bien.


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dimanche 15 août 2004

"J'aurais encore une petite question..."

Quand même, il y a pas à dire, dans L.A., on a l'impression de se promener dans un épisode de Colombo. Enfin un épisode récent, et même encore plus que récent, vu que ça change tout le temps. Mais ça reste la même chose.


Downtown L.A., hier midi, 14 août 2004.

Bien sûr, il y a des nouveaux batiments, comme le Disney Music Hall, la réponse de Los Angeles à l'opéra de Sidney -- en fait, un amas de tôle qui serait parfait pour tinsel town -- La ville en fer blanc, Hollywood, à deux pas.

Mais sinon, L.A., ça ressemble furieusement à L.A., parfois trop toc pour être vrai (comme Rodeo Drive, la rue du shopping branché à Beverly Hills, qui évoque plutôt un centre commercial de province), en même temps étrangement attirant -- God help me, j'aime même le freeway system, la toile d'araignée d'autoroutes urbaines qui font de Los Angeles ce qu'elle est.

Le Plume vous salue bien.


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dimanche 19 mars 2006

Petit coup d'ouest

Dimanche printanier et néanmoins dominical - en d'autre terme, je n'ai pas fait grand chose de ce que je voulais faire. Seule réalisation majeure : un kebab curry dont je ne suis pas mécontent.

Bah, manifestement, je ne suis pas le seul à être au repos : un certain Dominique Gallouzeau aurait semble-t-il totalement disparu, sans doute parti courrir les bois et les champs, sa lyre en bandoulière. Si vous le rencontrez, merci de prévenir le palais de l'Élysée où on le cherche abondamment.

Pour changer d'air : une vue du centre de Los Angeles sans (trop) de smog, ce qui est rare.


La vue depuis les terrasses du Getty Center, au dessus de Sunset Avenue, pas bien loin de Beverly Hills tous comptes faits.

Toujours beaucoup de monde au Getty, mais je crains que ce soit plus pour profiter de la vue que des expositions, généralement un peu décevantes. Il est vrai que nous autres européens sommes complètement pourris-gâtés en matière d'expos...

Notez qu'on ne voit pas l'océan. Contrairement à San Diego ou San Francisco, Los Angeles fait partie de ces innombrables villes côtières qui tournent résolument le dos à la mer. Bon, c'est vrai que quand on est du côté de Riverside, techniquement toujours dans l'agglomération de Los Angeles, on n'est plus franchement côtier.

Demain, quoi ? Je tenterai comme tous les jours d'accéder à mon bureau ; j'y parviendrai sans doute. Si ce n'était pas le cas, pour être honnête, je n'en ferai pas une jaunisse. On verra bien.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 29 avril 2007

Avancez jusqu'au feu

Fatigué. Mon mémoire n'avance pas. Demain, le pont. Le pont sur quoi ? L'Oresund ou Mission Bay ? Je veux tremper mon pied droit dans la Mer Baltique et mon pied gauche dans le Pacifique. Ou plutôt l'inverse, pour ne pas avoir le soleil dans l'œil.


Pacific Coast Highway à Pacific Palissades (Californie), 14 août 2004.

Pour votre peine, une des photos les plus bordéliques de ma collection. Et ce n'est pas ce qui manque.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 5 décembre 2004

Points cardinaux 2 : Ouest

C'est tout naturellement que je regarde vers l'ouest ce dimanche, le succès d'hier n'étant pas sans rapport avec nos voyages dans cette direction ces deux dernières années.  C'est à cette occasion que j'ai repoussé la frontière ouest du monde connu. Connu de moi, bien sûr : un certain nombre d'indices concordants me donnent à penser que je n'étais pas le premier à explorer ces contrées. Le prix de la bouteille d'eau à la baraque à gauffre de la plage, par exemple.


34°02' N, 118°32'W, Californie, août 2004.

Au fond, Les falaises de Malibu. Devant, une guérite de maîtres-nageurs sauveteurs, comme il se doit. La plage californienne par excellence, Tinsel Town-sur-Mer, c'est la Will Rogers State Beach, tout au bout du Sunset Boulevard, du côté du coucher du soleil.

Et puis, le Pacifique. Marrant à quel point le Pacifique et l'Atlantique se reconnaissent du premier coup d'oeil : L'Atlantique à Boston, ou au Cabo São Vicente, ou à Ouessant, ou au Cap Farewell, ça reste familier ; le Pacifique, rien à voir, comme si l'eau scintillait différemment, comme si les vagues ne clapotaient pas pareil. Je ne sais pas pourquoi.

Le Plume vous salue bien.

Les points cardinaux :

  • Nord : 69°40', 50°20'W, Groenland, août 1993 (Eqip Sermia)
  • Ouest : 34°02' N, 118°32'W, Californie, août 2004 (Will Rogers State Beach)


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dimanche 12 février 2006

The sea, the sea

Une petite sortie hors de Paris, voir des gens qu'on aime bien, ça ne fait pas de mal. En prime ça m'a permis d'utiliser mon dernier jouet - enfin, mon avant-dernier, en fait : un récepteur GPS. Eh, il me faut bien ça.

Et du coup, forcément, ça me fait penser à la mer. Logique, non ?


Will Rogers State Beach, Los Angeles, août 2004.
34°02' de latitude nord, 118°32' de longitude ouest.

Le Plume vous salue bien.