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Des photos et des jours

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vendredi 20 janvier 2006

Le flot et le jusant

Allez, retour à la plage, à marée basse, forcément.


Louannec, plage de Pen an Hent Nevez, août 2005.

Enfin, marée basse, n'exagérons rien : le rocher à l'arrière-plan - que les cartes appellent Penvern de Perros mais que j'ai toujours entendu appeler Benoën, allez savoir pourquoi - est accessible à pied sec par grandes marées basses. Il y a donc de la marge...

Non, c'était la mi-marée montante, par une fin d'après-midi tranquille, où les petits échassiers, courlis et aigrettes, arpentent le bord de l'eau, à l'affût des molusques que le retour du flot inciterait à mettre le nez hors de leur cachette.

Regarder la mer monter, à chaque vaguelette, sur l'estran presque plat. Quand on est tout près, il semble que la montée de l'eau est la résultante de la succession des vaguelettes, chacune d'elles se haussant sur ce qui reste de celle qui la précède - et pourquoi en serait-il autrement ?

Le Plume vous salue bien.


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mardi 16 mai 2006

Calme

Après mes longs discours d'hier, après les séances houleuses de l'Assemblée nationale cet après-midi - un peu de calme, tout simplement.


Baie de Perros un soir de calme plat, 16 juillet 2004.

Ce sera tout pour aujourd'hui.

Le Plume vous salue bien.



lundi 2 octobre 2006

Perturbation atlantique

Pendant qu'on ne regardait pas, l'automne nous est arrivé dessus. Les restes de l'ouragan Helene (il s'appelait comme ça, je n'y peux rien) nous a copieusement rincé vendredi et samedi et nous sommes maintenant sous l'effet de ce que les météorologues appellent doctement un flux perturbé océanique. Un temps à sortir le ciré et les bottes, quoi.


Temps couvert à marée basse, baie de Perros, avril 2005.

Pendant ce temps, le centre canadien des ouragans annonce une tempête tropicale sur Terre-Neuve, province dont le carractère tropical ne vous avait sûrement pas échappé. Il s'agit de l'ex-ouragan Isaac, successeur chronologique et alphabétique de l'ouragan Helene.

Rien à voir : un bon Yom Kippour à tous ceux qui le célèbrent, aisi qu'aux autres d'ailleurs. Pour ma part, je viens de rompre un jeûne que je n'avais pas fait au moyen de pommes au miel, de hareng aux oignons et de gésiers de canards, le tout arrosé d'un vin de liqueur de Carmel. Finalement, le jeûne, j'aurais peut-être dû le faire !

Le Plume vous salue bien.



mercredi 31 janvier 2007

Nouvelles d'un monde flottant (2)

La marée basse et la brume s'entendent parfois pour jouer aux ombres chinoises avec bateaux, arbres et maisons à toits d'ardoise.


Baie de Perros, 25 avril 2004.

Balise rouge à voyant rectangulaire : laisser à bâbord en rentrant au port. Mais il n'y a pas d'eau et le port est fermé. Si d'aventure vous tentez de traverser à pied, gare à vos bottes : d'aucun ont ainsi laissé les leurs dans des tenaces vasières. Ni terre, ni mer : c'est l'estran.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 20 mai 2007

Et la mer ?

Je passe mes journées à écrire sur des gens qui fabriquaient des canons de marine sans avoir jamais vu la mer. Et du coup, ça fait un moment que je ne l'ai vue, la mer.


Mouette rieuse sur l'estran, Louannec, août 2005.

Pour compenser, j'ai mes photos. Et pour identifier les oiseaux qui s'y trouvent, le guide ornitho à portée de la main - pour changer aussi de Conserving The Enlightment (J. Langins, MIT Press, 2004) ou Deux siècles de constructions et de chantiers navals (dir. Ch. Villain-Gandossi, CTHS, 2002). Deux siècles : voilà précisément le temps que je n'ai pas devant moi. Et ça vous fait rire ?

Le Plume vous salue bien.



dimanche 5 septembre 2004

Aujourd'hui, rien

Mais alors, vraiment rien. Levé tard, bonne douche, déjeuner en famille, puis glande au soleil en papotant gaiement et en relisant un Astérix. En me levant de temps en temps : "tiens, je vais aller bricoler sur le bateau", puis me rasseyant aussitôt. Bronzette, quoi.

Seule activité digne d'être mentionnée : un petit tour à mi-hauteur d'un pin pour tâcher de décrocher une corde envoyée là par un apprenti boy scout. Et tant qu'à faire, on profite du paysage...

Le Plume vous salue bien.

Dans les arbres, cet après-midi.


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samedi 1 janvier 2005

Et bein, euh... bonne année, quoi !


Feu d'artifice maison, 14 juillet 2004.

OK, utiliser une photo de 14 juillet pour le nouvel an, c'est pas très fair play. Mais on pourra par exemple déclarer d'un air entendu que le 14 juillet est au solstice d'été ce que le nouvel an est au solstice dhiver. Comme noël et la Saint-Jean d'été, quoi. Même si les feux de joie de la Saint-Jean se font rares. Marrant d'ailleurs que la tradition veulent qu'on allume un grand feu au moment de l'année où il y en a le moins besoin.. Quoi que, finalement, c'est la même logique qui veut que l'on attende minuit (pour la messe du même nom si l'on fréquente ce genre de cérémonies, ou bien pour le bisou du nouvel an) dans les nuits où cette attente est la plus longue : souligner le caractère paroxystique de ce moment du cycle annuel.

Petit silence. L'assistance, interloquée par cette péroraison, toussote discrètement.

Et puis, le feu d'artifice du nouvel an, il y en a eu un, on l'a très bien entendu, et on en a vu quelques reflets sur les immeubles voisins. Mais comme on était bien décidés à ne pas sortir hier soir, on n'en a guère vu d'avantage. Ce qu'on voyait, tranquiles, à deux, dans notre chez nous, nous suffisait parfaitement. Depuis quelques années, nos réveillons de fin d'années sont des moments à deux. Et ce n'est pas mal du tout comme ça, il faut dire.

Le Plume vous salue bien.
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dimanche 10 avril 2005

Grisaille

Bien, donc, ahem... ahem ! (râclements de gorge, suivie d'une quinte de toux venue du fond des bronches. Repart en coulisses, d'où émergent des bruits bizarres qui pourraient évoquer mouchage, éternuement et toux. Retour sur scène.)

Veuillez nous excuser pour cette interruption momentannée de l'image et du son. Donc c'est pas la super top forme. Je ne serais donc pas trop causant (soupirs de soulagement dans l'assistance) ; enfin, toujours plus qu'hier. Marginalement.

Histoire d'aller avec l'ambiance du moment, je vous propose une image de brumes matinales sur mon petit coin de Bretagne favori. Oui, matinales, même s'il était midi bien sonné ; les brumes font parfois la grasse matinée dans le coin.


Louannec (Côtes d'Armor), 27 mars 2005, vers midi.

L'espèce de manche à balais légèrement poilu qui se dresse sur le talus, c'est ce qui reste d'une tentative malheureuse de plantation en plein vent d'une espèce de palmier - alors que de l'autre côté de la maison, à l'abris donc, son grand frère prospère joyeusement. Et derrière, la baie de Perros se vide doucement de son eau, pour se remplir de nouveau six heures plus tard...

Mais je vous rassure : je ne suis pas parti passer le week end dans une maison sans chauffage au bord de la Manche. Même en restant enfermé dans un appartement bien chauffé, j'ai du mal, alors...

Le Plume vous salue bien.



lundi 26 juin 2006

Sans paroles

(ou presque)


Louannec (Côtes-d'Armor), 14 août 2005.

Le Plume vous salue bien.



samedi 12 mai 2007

Petite fleur

Pour ce soir, juste une clématite en fleur sur le granit rose...


Louannec, 25 mars 2003.

Petite fleur : le saxophone de Sidney Bechet, ente mélancolie et sourire. Des montées à la tierce comme des appels, des reprises comme des regrets.

Sinon, il paraît qu'on peut fumer la clématite. J'ai jamais essayé ; avec la glycine, en tout cas, pas moyen.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 30 juin 2004

Batracien

Dans nos contrées aussi il y a de la faune, et pas seulement bipède. Comme ce petit crapaud planqué entre un vieux pied de thym et le mur de la maison. On le sent partagé entre la curiosité et l'envie de se cacher, entre l'odeur du thym et la sûreté des pierres.

Salut à toi, camarade crapaud.


Crapaud commun, Bretagne, été 1999.

Côaaaa... côôôaaaaa... (« Le Plume vous salue bien. »)


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samedi 26 mars 2005

D'où je vous parle

Là d'où je vous parle il y a de grands pins, des chênes, des chataîgners. Il y a des passereaux qui chantent de tous les côtés, des geais dans les bois et des goëlands qui planent au dessus.

Là d'où je vous parle il y a une baie qui se remplit et se vide toutes les 12h30, avec ses rochers qui se découvrent et se recouvrent dans un ordre immuable. Il y a des galets roulés par la mer à marée haute et des pêcheurs de coquillages qui arpentent la grève à marée basse.

Il y a des arbres en haut desquels je suis grimpé et des rochers où je me suis écorché les genous. Des pentes que j'ai dévalé dans des carioles de circonstances et d'autres que j'ai remonté en maillot de bain, une serviette sur les épaules. Il y a des prés que j'ai fauchés et des volets que j'ai repeints.

Là d'où je vous parle il y a des paysages qui me donnent envie de chanter à tue-tête quand je les vois au sortir du virage, juste avant la maison, et il y a des aubépines en fleurs sur le talus d'à côté.


Une aubépine en pleine floraison, hier en fin de matinée.

Il y a aussi une fichue perturbation orageuse qui nous rince depuis la fin de l'après-midi. La perfection n'est pas de ce monde, dit-on.

Le Plume vous salue bien



vendredi 15 avril 2005

Lente sortie de l'ombre

J'emprunte mon titre du jour à un fort bon roman de Jacques Bens (éditions Stock, 1998) que j'en profite pour vous recommander - Jacques Bens n'était pas seulement l'accolyte de Georges Perec pour leurs « jeux intéressants » publiés par le magazine Ça m'intéresse à l'époque où mes parents m'y avaient abonné, 1982-1984 ou quelque chose de ce genre. Du coup : je me souviens de la mort de Perec en 1982. Jacques Bens est aussi un romancier d'une lecture plaisante et intrigante. Je vous le signale à toutes fins utiles.

Mais ne nous égarons pas. Ce titre, c'est aussi l'état dans lequel je me trouve aujourd'hui, guéri mais rétamé. J'ai traversé la journée avec tout l'allant d'un escargot sous tranxène, quoiqu'en bavant un peu moins. Du coup, je place mon entrée du jour sous le signe du sympathique reptile qui apparait de temps à autres sur ces pages :


Pacouline, Testudo hermanii, photographiée en août 2001 en compagnie de son plat préféré.

Et sur ce je vais allez me pieuter. Thanks God it's Friday.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 7 août 2005

D'où je vous parle...


Vue de la baie de Perros, mai 1999.

D'où je vous parle, on a une vue magnifique sur la baie de Perros et la pointe de Port-l'Épine, à Trélevern.

Enfin, presque : la photo est prise du haut du terrain ; en bas, les arbres cachent tout.

D'où je vous parle, j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre endroit où je puisse me sentir chez moi.

Mais ce n'est pas chez moi.

D'où je vous parle, ce n'est pas parfait. Mais on peut regarder la mer et, parfois, y naviguer dans un beau soleil de fin de journée ; s'y sentir bien. De temps en temps au moins.

Il ne faut peut-être pas trop en demander.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 14 août 2005

Transat

En vacances, l'après-midi dans le transat, c'est bien.


Louannec, cet après-midi, vers 18h. Au premier plan, Cosey, Orchidea ; au fond, Robert B. Parker, Cold Service.

L'après-midi à deux transats, c'est beaucoup mieux.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 22 janvier 2006

Quelques fleurs

...d'une plante décorative et aromatique, la sauge bicolore. C'est pas tous les jours dimanche.


Louannec, Côtes d'Armor, mai 2000.

Sinon, on parlait de la Tamise l'autre jour : la preuve que c'est la mer, c'est qu'on y trouve même des baleines. Enfin, je ne sais pas si en français on doit parler de baleine à propos des hyperodons - le français, contrairement à l'anglais, a tendance à résererver le nom de baleine aux cétacés à fanons, ce que l'hyperodon n'est point : c'est un odontocète (une baleine à dents), et plus spécifiquement un ziphiidé, une baleine à bec, car les baleines à bec ont des dents. Il mange des harengs et des calmars, et voilà où ça le mène. C'est d'ailleurs comme ça que l'espèce a été découverte, à la suite d'un échouage dur les côtes de l'Essex en 1717 - pas bien loin de la tamise, finalement.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : merci à Jean-Pierre Sylvestre, Baleines et cachalots, Delachaux et Niestlé.


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mardi 24 avril 2007

Y a des p'tites fleurs

Bon. Finalement, pour un quinze août il ne fait pas si chaud que ça, voilà ce que je dis. Et puis comme en fait c'est toujours le printemps, il y a toujours des petites fleurs


Une fleur non identifiée, Louannec (Côtes-d'Armor), 1999.

En parcourant rapidement mes photos, je pensais que c'était du Geranium Robertianum. C'est joli, le géranium herbe-à-robert. Non, Monsieur, je ne sais pas d'où viens le nom et je ne souhaite pas faire d'hypothèse à ce sujet. En tout cas, rien à voir avec le pelargonium, qui est à nos fenêtres comme l'ennemi est à nos portes. Une mauvaise herbe qui fait de jolies petites fleurs, c'est pas mal finalement...

Le Plume vous salue bien.



lundi 15 août 2005

Littoral

Ces jours-ci, morte-eaux : l'eau n'est pas plus morte que d'habitude mais les marées sont faibles. Du coup, au lieu de se remplir et de se vider entièrement, la baie reste toute la journée quasiment pleine, ce qui surprend un peu, quand on a l'habitude. Idéal pour les bains de mers puisqu'on peut se baigner à toute heure ; pour la plaisance, c'est moins bien : le port de plaisance de Perros (dont le mur est nettement au dessus du niveau de la mi-marée) reste fermé pour des coefficients inférieurs à 40 - et n'ouvre que quelques dizaines de minutes par marée pour les coefficients compris entre 40 et 50.

Résultat, j'ai pris mon bain annuel - mon passage à la patouille en Laser l'autre jour ne compte pas, c'était à l'insu de mon plein gré. Eh oui : je me baigne fort peu. Ça n'a jamais été mon truc ; d'abord je nage à peu près aussi bien que les petits bouts de pain dans le café au lait du matin : je flotte mais ça s'arrête là. Ce qui n'empêche que ça n'a rien de désagréable, tous comptes faits. OK - ceci n'est pas une découverte révolutionnaire !

Beaucoup plus fort : une étude comparative de la chaleur accumulée par les différents types de galets, par application cutanée sur le bide alors qu'on dore au soleil. En plus ça fait marrer vos petits camarades. (Ce sont les galets bleu-gris les plus chauds. Glop, glop.)

Ensuite, on pourra, comme nous l'avions fait hier soir, traîner sur la grève à regarder mouettes, aigrettes et courlis picorer sur l'estran. Ou bien descendre sur le port se taper un ou deux apéros : même au port, un voilier, ça a du bon.


Nantouar, au fond de la baie de Perros, hier soir.

Coupe géologique du front de mer local : En haut, spartine d'Angleterre et oseille de mer bordent le chemin du littoral. En dessous, des années de galets amenées par les tempêtes d'hiver et pénétrés dans l'argile par gravité. Plus bas encore, l'argile s'effrite sous l'effet des grandes marées ; recul par conséquent de cette mini-falaise, et les galets retournent progressivement à leur précédente occupation de galets.

Bref : tout va bien.

Le Plume vous salue bien.



mardi 16 août 2005

On remballe

Eh oui, provisoirement au moins, on remballe ; je reviendrai sans doute dans le secteur d'ici peu, mais ce n'est pas pareil. On remet dans les bagages tous les trucs qu'on a acheté pour ramener, tous ce qu'on a acheté pour ici mais qu'on ramène quand même, sans compter du linge sale et des ordinateurs propres. Et puis tous les « on aurait pu, » les « on aurait dû, » les « dommage que »...


Louannec : la baie de Nantouar ; au fond, la Pointe-épine à Trélevern.

Demain soir, nous serons chez nous - et si loin en même temps.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 31 mai 2006

Plus à l'ouest

Je dois récupérer demain matin le développement de deux pellicules, avec les CD qui vont avec - nul douc donc que j'aurais l'occasion de vous offrir d'autres entrées sarthoises. En attendant, un petit bout de ciel bleu et néanmoins breton :


Louannec, ancien phare de Nantouar, 14 août 2005.

Et si vous voulez quand même du Mans, lisez donc mes puissants raisonnements sur le lien entre fonderies et progrès technique dans la rubrique historique !

Le Plume vous salue bien.



lundi 11 septembre 2006

Marée haute

J'hésitais à faire une entrée sur l'anniversaire du 11 septembre 2001, et finalement, j'ai préféré éviter. Ça remue trop de choses, en profondeur, que je ne saurais exprimer clairement ici. J'essayerai peut-être un de ces jours, à froid...

Alors voilà : une image de calme, plutôt, sur la baie de Perros que remplit le basculement des marées.


La baie de Perros vue de Nantouar par marée haute de coefficient 113, dimanche matin.

Le calme ne fait pas oublier le bruit et la fureur. Mais il fait du bien, inutile de le nier.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 26 novembre 2006

Beau temps

Qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai aps dit - genre, qu'il ne fait pas beau dans les Côtes d'Armor. Ah, pas du tout, ça arrive, qu'il fasse beau, non mais !


Les bois du bord de la grève à Louannec, août 2005.

Notez par ailleurs que, nonobstant Armor et Argoat, les bois descendent souvent jusqu'à la limite de l'estran - et qu'on ne me fasse pas remarquer que c'est normal qu'une pente orientée plein nord soit laissée à l'état de bois. Entre les deux, on a souvent une collection d'annexes, ces petits bateaux dont on se sert pour rejoindre un bateau de plus grande taille laissé au mouillage. Comme ce sympathique cannote à roulette.

Et si malgré tout vous préférez la montagne, allez voir sur la table à cartes, l'extrait du jour y est helvétique jusqu'au bout des neiges éternelles.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 17 août 2005

Sur les routes de France

Bon, eh bien, nous revoilà chez nous, après une journée de route plutôt sportive - vu qu'étant donné que la twinga elle a pas la direction assisstée et que quand il y a plein de raffales de vent on s'en prend plein les biscotos pour pas un rond. De retour donc, avec une pleine cargaison de spécialités bretonnes :


Ladite cargaison vu du siège du passager, départementale 38 du département des Côtes d'Armor.

Bah oui, un bananier. Ça change de la faïence de Quimper, non ? Et puis maintenant qu'on a une carte de fidélité aux magasins de la coopérative du Trieux, faut rentabiliser...

Le Plume vous salue bien.



samedi 6 août 2005

Au bord de l'eau, sur l'eau, dans l'eau.

Cet après-midi, Port-Blanc, partie maritime de la commune de Penvénan - dont le chef lieu est un gros bourg rural assez éloigné de la mer. Port-Blanc, c'est un fatras d'îles, d'îlots, de blocs de granit, qui, contrairement à ce qui se passe à Plougrescant quelques kilomètres plus loin, forment un abri assez sûr, protégé de la houle lorsque qu'elle n'a pas la mauvaise idée d'être dans l'axe de la passe. Ladite passe est assez facile, praticable à toute heure, quelle que soit la marée, ce qui est rare dans le secteur. Enfin, assez facile... Si on n'a pas de carte, on risque d'avoir du mal à la trouver : quand j'arrive du large j'ai toujours un petit peu de mal à me persuader qu'elle existe bel et bien, qu'il y a bien un trou dans cette salade de cailloux...

Mais au dedans, le calme, les petits bateaux à l'échouage, les plus gros aux mouillage... Tout autour, les petites îles sont surmontées d'amers en forme de pain de sucre pour guider le navigateur. Il fait bon ; il y a des enfants qui font des châteaux de sable et d'autres qui pourchassent les crabes. C'est le mois d'août.


Les mouillages de Port-Blanc cet après-midi.

C'est aussi un bon coin pour la voile légère, et la raison pour laquelle je m'y étais propulsé d'un coup de vélo est qu'un cousin y avait un dériveur récemment acheté (un Laser pour les connaisseurs) que j'entendais bien tester. Ce que j'ai fait avec plaisir ; seulement, le vent était plus frais qu'il n'en avait l'air et je n'avais pas fait de Laser depuis pas mal d'années. Résultat, dans un virement de bord pas très réussi, m'étant pris le rituel coup de bôme sur le ciboulot, je me préoccupe de rattraper au vol ma casquette, tant et si bien que mon bateau se retrouve sur la tranche et moi à la patouille. Bon, ça fait partie du jeu ; j'avais pas vraiment décidé de me baigner, voilà tout. Après avoir redressé, je continue à m'éclater d'un bout à l'autre du plan d'eau - pour me remettre au tapis au moment d'arriver sur la plage, ce qui est du dernier grotesque, il faut bien le dire.

Une bonne après-midi, donc. J'ai même trouvé une bonne âme pour me prêter un tee-shirt sec avant de rentrer.

Le Plume vous salue bien.



lundi 14 août 2006

Grillades et bûcheronnage

Pas que naviguer dans la vie : il y a aussi du bois à couper, des maquereaux à griller... Sans compter, côté port, un pont à kärcheriser et une drisse en tête de mât à redescendre. Et puis se promener, tout simplement.


Port-Blanc à marée basse, 1à août dernier.

Le retour s'approche. Il commence à me tarder, même, malgré tout. On ne peut pas tout avoir - c'est bien embêtant.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 29 juillet 2004

Comme on se retrouve...

Vu devant le petit musée de Perros-Guirec, un magnifique canon de marine de calibre 6, de fabrication hollandaise si on en croit la fiche technique.


Canon de marine en fonte, Perros-Guirec (22), 28 juillet 2004.

Sympa : les canons de marine en fonte de fer, on n'en a pas tant que ça ; la plupart ont été refondu. Ceci dit, je m'interroge sur le message subliminal : serait-il temps de rédiger pour de bon ma maîtrise ?

Bon, OK, je rentre à Paris tout à l'heure et je m'y mets sérieux...

Le Plume vous salue bien.


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mercredi 28 juillet 2004

Transport combiné

L'inconvénient des voyages en train, c’est qu'on n’a pas de voiture. D'aucun diront que c'est l'inverse qui est vrai ; je n'irais pas jusque là et de toute façon ça nous écarterait du sujet.

Bref, pas de voiture, ce qui est bien ennuyeux pour transporter l'encombrant matériel du plaisancier. En réduisant celui-ci à l'indispensable, vu la situation où on en était resté hier (le bateau sur un corps-mort, l'annexe dégonflée sur la côte), il reste tout de même un gonfleur et une paire de rame. D'où le convoi suivant, plus curieux qu'exceptionnel :


Vélo à rame, Perros-Guirec (22), cet après-midi.

Heureusement, pour aller jusque là, ça descendait plutôt. D'autant que je n'étais franchement pas au mieux de ma forme aujourd'hui, une espèce d'insolation sans doute. Un grand doué, moi : prendre un coup de bambou un jour où il fait gris afin d'être malade quand il fait beau. Youpi. Enfin bon, tout va bien, le bateau au port, le vélo rentré, et moi, une bonne nuit de sommeil et il n'y paraîtra plus.

Le Plume vous salue bien.


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dimanche 27 février 2005

"Maman les p'tits les p'tits bateaux..."

Le problème des photos prises depuis un bateau c'est qu'il y a rarement des bateaux dessus. Celle d'hier, par exemple, étaient prise depuis un voilier de douze mètre (un Champagne, plan Ph. Harlé, un excellent bateau), sur lequel j'avais navigué deux à trois semaines et dont je n'ai pas une seule photo. Celle d'avant-hier était certes prise depuis le plancher des vaches, mais au cours d'un voyage sur un autre voilier (un Armagnac, 8m50, plan Harlé lui aussi d'ailleurs) dont je n'ai guère que des vues de loin où on le distingue vaguement.

Alors pour ce soir, une photo de bateaux prise depuis un bateau ; un excellent bateau bien sûr, puisque c'est le mien.


Le Saint Guirec en baie de Perros, août 2001.

Quatre bateaux sur cette photo, si l'on regarde bien : Le Saint Guirec, un bateau de pêche ancien assez bien rénové ; son annexe, à la traîne ; un petit caseyeur rentrant au port avec les langoustes, tourteaux et araignées de mer du jour (le seul pêcheur côtier encore quotidiennement actif à Perros-Guirec, à ma connaissance) ; un plaisancier non identifié dont on distingue la voile derrière le bout-dehors du Saint Guirec. Et nous, qui ne somme pas sur la photo car on ne saurait être simultanément des deux côtés d'un appareil. Tout ce petit monde se fait quelque peu chahuter par le clapot assez raide qui se lève à marée descendante dans la passe est de l'île Tomé pour peu que le vent soit du secteur nord : rien de bien méchant si on n'a pas repris trois fois du cassoulet juste avant, mais ça peut surprendre.

Me manque un peu, en ce moment, le bateau. Ah ? Vous aviez remarqué ? Tiens donc...

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 31 mars 2006

Vive le çon, vive le çon

Me suis extrait deux minutes de mon mémoire pour écouter le Vieux. Bilan des courses : on promulgue, mais on promet qu'on va corriger ça plus tard, par une deuxième loi. Quand ? On ne sait pas. Mais si l'on écoute vraiment bien, l'article 8 est de fait suspendu puisqu'il dit que « le gouvernement s'est engagé à ce qu'aucun contrat ne soit signé sans que ces modifications soient prises en compte, » ce qui ne veut rien dire du tout juridiquement, sauf si de fait aucun CPE n'est signé avant que la loi-bis ne soit voté. Pourquoi ne pas dire que l'application de la loi est suspendue, alors ? Parce que dans ce cas, M. de Fursac, il démissionne, et ça, le Vieux, ça l'arrangerait pas bien.

Donc soit le CPE est de fait suspendu jusqu'à nouvel ordre, mais c'est dit de manière tellement floue que personne ne s'en rend compte ; soit il se fiche de nous, ce qui ne serait pas une première. Dans tous les cas, tout le monde est fâché, personne n'est content. La vieillesse est un naufrage, comme disait De Gaulle avant de sombrer.

Je préfère me replonger dans mes canons, tiens.


Tourillon d'un canon de 8 (je crois) en fer coulé, daté de 1610, Perros-Guirec, juillet 2004.

Les tourillons, ce sont les deux appendices cylindriques sur les côtés du canons et qui lui permettent de pivoter sur son affut (dans ce cas, le machin rouge vif en bois), vers le haut ou vers le bas. Les lettres VK qu'on y lit sont la marque du fabricant. Vu la date, sans doute un Hollandais travaillant en Suède, mais je n'en suis pas sûr.

J'ai par contre quelques chances d'avoir trouvé la réponse à la question qui remue les méninges aux érudits locaux : que faisait ce canon au fond de l'eau en baie de Perros, Côtes-d'Armor ? On ne perd pas un canon comme ça, en principe. Voici mon hypothèse : au début de 1780 a lieu un vaste remue-ménage des vieux canons qui étaient stockés depuis des lustres dans tous les arsenaux : on les envoie à la toute nouvelle fonderie d'Indret, près de Nantes, où pour la première fois en France on est capable de refondre des canons en fonte de fer. Pour des raisons historiques, le gros de ces stocks est constitué de canons hollandais comme celui-ci. Qu'une gabarre quelquonque ait été en difficulté et se soit réfugiée dans l'abri relativement sûr de la baie de Perros, ça n'aurait pas grand chose d'étonnant ; il se peut qu'elle ait alors décidé de se débarasser d'une partie de sa cargaison pour éviter le pire. Bon, je n'ai pour l'instant pas trouvé trace d'un tel incident dans les registres de correspondance de la marine, mais c'est tout de même plus probable que d'imaginer un vaisseau hollandais du siècle d'or venir en baie de Perros y semer son armement...

Sinon, je ne crois pas que l'escargot soit d'époque.

Le Plume vous salue bien.

P.S., 1h15 : à en croire la manifestation nocturne de quelques milliers de personnes sur le boulevard de Strasbourg, je ne suis pas le seul à ne pas avoir été convaincu par le verbe présidentiel...



vendredi 5 août 2005

Figaro-ci, Figaro-là...

Sans doute l'avez-vous entendu : cette année, la course en solitaire du Figaro part de Perros-Guirec et donc à deux kilomètres à vol d'oiseau de l'endroit où je me trouve présentement.

Je me suis complètement désinteressé de l'actualité de la course au large ces derniers temps. Je n'ai rien contre, mais bon, ce que font ces gens sur leur bateau, ça les regarde, finalement ; je ne me sens pas concerné plus que ça. Mais bon, le Figaro (malgré le nom, hein - et avant c'était L'Aurore, c'est encore pire), c'est quand même des tas de souvenirs : l'époque où ça se courait sur half toner, des bateaux conçus pour la régate en équipage ; la disparition de Gilles Gahinet ; les départs dans le matin brumeux, vus d'une corniche bondée...


Un Figaro Solo en rade de Perros hier après-midi.

Et puis c'est sympa d'avoir plein de beaux bateaux sur le plan d'eau. Ils glissent avec une facilité déconcertante sur l'eau, manœuvrent comme de rien... On se dit que la vie, peut-être, ça pourrait être comme ça ?

Sinon, puisqu'il y a Afflelou de marqué sur la voile : j'ai fait refaire le verre de lunette cassé (mais chez Atol Optic). Comme quoi il arrive que des problèmes se résolvent.

Le Plume vous salue bien.



mardi 30 août 2005

Tréguier - Perros

Voici donc le fringuant voilier revenu dans son chez-lui maritime - on retrouve les balises qu'on connait par cœur, pierre Jean Rouzic, pierre du chenal, Cribineyer, Roc'h hu... Les balises de la rivière de Tréguier commençaient cependant à me devenir familière : Gwar Iviniou, Taureau, petit Taureau et Taurillon, la Corne, les Trois Pierre, les Penn ar Guezec, le Corbeau, la pierre à l'Anglais, Basse Crublent : un plan d'eau, ça s'apprend.

La dernière fois que j'avais fait ce trajet, j'étais parti trop tard de Tréguier et j'avais du coup loupé d'une demi-heure l'ouverture du port de Perros. Alors cette fois-ci, pas de ça : j'ai passé la nuit sur le bateau et je suis parti de bon matin, départ 9h15 compte tenu du petit déjeuner. Du coup, courant descendant dans la rivière, ce qui est mieux ; de plus, une fois passé à la hauteur de Basse Crublent, le vent d'est modéré me permet de hisser un spi.

Résultat, arrivée à Perros avant 14h, alors que le port n'ouvrait qu'à 16h... Du coup, après affalage du spi (toujours plus périlleux que son envoi), on repart pour un tour, au louvoyage, ce qui m'a permis de vérifier que ce qu'on m'avait appris et que j'avais oublié, à savoir que l'écoute de génois doit passer au dessus du tangon et de sa balancine, est rigoureusement exact. Désolé pour la majorité des lecteurs pour qui tout ça est du chinois, les autres imaginerons sans peine la tête qu'avait ledit génois au premier virement... Enfin bon, pas de dégâts, je retiens la leçon.

Du côté de Ploumanac'h, vérification de l'adage (que je viens d'inventer) selon lequel on ne peut pas parler du temps qu'il fait en mer parce que le temps n'est pas le même suivant qu'on est au vent arrière ou au près - coups de soleil contre bonne brise et paquets de mer. Pas le même non plus, dans nos contrées, suivant que la marée monte ou descent, pour peu que le vent s'oppose au courant. Bref, après une demi-journée de bronzette, une bonne rincette, ça ne fait pas de mal.

Je me rends compte que je n'ai pas tant de photos que ça de ce plan d'eau dans mes archives. La prochaine fois, promis, je commence la collection de toutes les bouées, balises et amers du secteur !


Coucher de soleil en baie de Perros, 3 septembre 2004.

Tiens, ce paysage me fait penser que je n'ai pas fait de retour de nuit cette annéee. D'un autre côté, vu que mon feu arrière est cassé et que celui de tête de mat est incertain, ça n'est pas plus mal peut-être...

Le Plume vous salue bien.



samedi 29 avril 2006

Sur l'eau

Petite image de la sortie en bateau d'hier soir :


Bords de près du côté de la balise Pierre du Chenal, hier, 19h40.

Au regard de la photo d'hier - même si elle n'est apparue qu'aujourd'hui - il apparaîtra aux plus observateurs que c'est d'un autre bateau qu'il s'agit, ce qui n'est pas étonnant puisque mon bateau, je suis dessus. Résultat, je manque singulièrement de photos de mon bateau sous voile. Va falloir s'organiser.

Le Plume vous salue bien.



mardi 25 avril 2006

Bateau sur l'eau

Après le premier barbecue de l'année, la première sortie en bateau... Certaines manœuvres manquaient d'élégance, mais globalement ça revient vite.


La baie de Perros et l'île Tomé vues de mon fringuant voilier, août 2000.

Six ans, pratiquement jours pour jours, que ce bateau m'appartient - et voilà que je me demande si c'est vraiment une bonne idée. Bon, soyons parfaitement honnête, il n'est déjà arrivé de me poser cette question et c'était généralement au moment de procéder au carénage annuel...

Donc : débarassons-nous de cette corvée ; on considérera le problème à tête reposée après !

Le Plume vous salue bien.



mardi 8 août 2006

À la voile

Fête marine : beau temps et vent sympa - ce soir, tout ce qui flottait était sur l'eau. Et moi aussi.


Grand' voile au près, légèrement débridée mais pas trop, tout à l'heure, au large de Ploumanac'h.

Seul regret : je n'ai pas pu faire de spi, la drisse ad hoc ayant été reconvertie en drisse de génois à titre expérimental. L'expérience ayant été probante, je remonterai au mat demain pour mettre en place une solution plus définitive.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 20 août 2006

Solitaire du Figaro

C'est de saison - sans aucun doute la course à la voile la plus sélective qui soit est en route, la Solitaire du Figaro. Pas la plus connue du grand public, qui préfère la Route du Rhum, probablement la moins intéressante de toutes (roulette russe dans la traversée du Golfe de Gascogne, puis tout droit, pied au plancher), mais pour les gens qui s'intéressent un peu à ces choses-là, c'est un sommet.

Bon, c'est une course en solitaire, ce qui en fait plus un jeu de résistance qu manque de sommeil qu'une course en mer. Mais elle se déroule sur nos plans d'eaux, les côtes occidentales de l'Europe, des terrains de jeu autrement plus subtils (et plus rudes) que le tapis roulant des Alizés. Et avec des bateaux normaux, pas des monstres à trois coques de 18 mètres de long. Des bateaux normaux, disé-je, puisqu'ils ressemblent au mien !


Un Figaro Solo à l'entraînement la veille du départ de l'édition 2005, baie de Perros, 3 août 2005.

Enfin, ils ressemblent, il faut le dire vite. Disons que c'est le même principe général... Et puis mon bateau (un Écume de mer) avait été conçu sur la base d'une carène de half toner de l'époque. Et, à cette même époque, la course du Figaro (ou plutôt de l'Aurore) se faisait sur des half toners, précisément. Alors, si c'est pas de la ressemblance, ça ?

Le Plume vous salue bien.



lundi 23 octobre 2006

La fin du monde !

Marrant : depuis les tempêtes de l'hiver 1999, à chaque coup de vent d'automne, c'est la fin du monde qui arrive. France Info ce matin essayait de me couper l'envie de mes tartines au beurre demi-sel en sonnant du clairon pour annoncer « une tempête avec des vents violents » - et quelques minutes plus tard, « une tempête et surtout des vents violents » ce qui est sûrement encore pire. Une tempête sans vent, ça, ce serait un scoop !

Tandis que la radio nous enjoignait à la plus grande prudence pour nos déplacements, dans l'Ouest, les administrations donnaient des consignes spécifiques à leurs employés : on croirait que l'ouragan Katrina est de retour et qu'il fonce sur nous...


Le Jean Denoyelle, canot de sauvetage de la SNSM, Perros-Guirec, juillet 2000.

Pourtant, les bulletins météo sont formels : de tempête, point. Avis de grand frais à fort coup de vent, qu'ils disent. « Grand frais », c'est force 7 sur l'échelle Beaufort ; « fort coup de vent », force 9. Or, sur cette même échelle, « tempête » a une signification précise  ça correspond à la force 10. Sur l'échelle de M. Beaufort, les prévisions sont donc un cran en dessous de la tempête, et bien loin de l'ouragan. Arrêtez les sirènes !

Des tempêtes, il y en a tous les automnes ; à chaque fois, il y a quelques arbres qui perdent des branches et quelques pots de cheminée qui volent. Pas de quoi descendre aux abris.

Par contre, si la pluie pouvait s'arrêter le temps que je rentre à la maison, ça m'arrangerait bien.

Le Plume vous salue bien.



lundi 6 septembre 2004

Blog à grande vitesse

... enfin, presque : GPRS, ç'est vraiment catastrophique, où est donc cet UMTS qu'on nous vante depuis des lustres ? [NB : trahi par mes batteries diverses et par un trou de couverture entre Vitré et Laval, c'est finalement de chez moi que je poste cette entrée.]

Bref : retour vers la vraie vie, celle où on se lève pour aller bosser, etc. Vers ma chère et tendre, aussi, comme ça on peut faire des rêveries agréables en regardant la nuit par la fenêtre au lieu de se morfondre sur la saison qui s'achève et les réas de tête de mât qu'on n'a pas réussi à réparer.

Histoire de se faire une transition douce, une photo de vendredi soir : lumière de fin de journée sur la tourelle latérale bâbord Gomonénou.

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 10 août 2006

Cribineyer

Hop, je me lance dans une série d'entrées consacrées aux balises autour desquelles je tourne ces jours-ci... À commencer par une des plus proches : la bouée latérale babord Cribineyer, qui marque les cailloux du fond de la baie de Perros, du côté de Louannec.


Bouée Cribineyer vue du Nord, 9 août 2006.

Légende : le gros cylindre en ferraille peint en rouge, c'est la bouée. La trace d'impact est un rappel de l'intensité des courants de marée dans le secteur. La petite boule rouge à côté, c'est le flotteur d'un casier ou d'une ligne de fond. Un peu plus à gauche, sur la plage, la maison blanche à tourelle de l'ancien phare de Nantouar, qui marquait l'entrée Ouest de la baie de Perros, arrêté parce qu'il menaçait un peu trop de se casser la binette. Le feu du haut, caché dans les arbres, et qui faisait allignement avec celui de Nantouar, a été équipé d'un feu directionnel à secteur et fait donc le boulot tout seul.

Un peu plus à gauche encore, un rocher. Il s'agit du Penvern de perros (suivant les cartes marines) ou du Benoën (d'après la tradition familiale - déformation probable de Pen Gwen) - le dernier rocher qu'on peut atteindre à pied sec sur la grêve de Louannec à marée basse, et le dernier à être recouvert lors des grandes marées...

Pas de photos de balises aujourd'hui : le vent était un cran ou deux plus haut, c'était un peu plus sport. Ce qui ne m'a pas empêché de battre à platte couture au louvoyage mon voisin de ponton, sur un bateau identique, alors qu'ils étaient trois à bord et pas moi. Ah, mais.

Le Plume vous salue bien.