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Des photos et des jours

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samedi 8 juillet 2006

De l'eau sous les ponts (mais pas beaucoup)

Même endroit qu'hier, mais suivant un autre axe :


Pont de Guillot, Feuillade (Charente), juin 2004.

J'avais fait la même photo six mois plus tôt - plus d'eau sous les ponts en décembre, et moins de verdure pour la boire.

Sinon, j'ai bien réfléchi, et je trouve que j'ai pas mal de chance, dans la vie.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 7 juillet 2006

Voies carrossables

Activité du soir : établir les itinéraires de nos balades limougeo-périgourdines - qui d'ailleurs pourraient s'avérer limougeo-périgourdo-quercynoises :

«  Ah, dis, ça a l'air chouette les grottes de Pech-Merle -- Pech-Merle, dis-tu... Commune de Cabrerets... (recherche sur un logiciel de cartographie) Ah, oui, de Sarlat, ça ferait 70 bornes, c'est parfait. Et puis il y a St-Cirq-Lapopie juste à côté, bonne idée ça. »

Bref, on roule par la pensée le long des voies plus ou moins carrossables de ces parages.


Le chemin du pont de Guillot à Feuillade (Charente), entre Périgord et Angoumois, juin 2004.

Affaire à suivre. Finalement je connais très mal ces régions, à l'exception d'un petit séjour à l'auberge de jeunesse de Sarlat il y a quelques lustres. C'était un été entre deux chaises, entre un DEUG à Bordeaux et un deuxième cycle à Paris ; c'était aussi juste avant de mémorables agapes pyrénéennes... Il y a donc lieu de raffraîchir ma mémoire !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 6 juillet 2006

Grondements

Après une journée lourde, qui collait aux sabots, les nuages montent et le lumière passe par toutes les teintes du jaune d'or au rose saumon, en passant par l'orange mandarine ; le tonnerre gronde ; parfois, quelques éclairs.


Vue vers l'est de notre fenêtre.

Le vent monte : c'est le suspens qui précède l'arrivée des premières gouttes qui s'écraseront lourdement sur le zinc.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : Oui, j'étais plutôt content du résultat du match d'hier. Mais cinq morts, est-ce bien raisonnable ?



mercredi 5 juillet 2006

Allez les bleus quand même, tiens

Il fallait bien que je dégotte une photo du Portugal pour l'entrée de ce soir. Et voici :


Façade de café à Peniche (Portugal), juin 1992.

Oui : la facade de ce bar est orné d'une représentations en carreaux émaillés de l'apparition de la Vierge à Fatima. Raison suffisante pour que je supporte mollement l'équipe de France. Mais vraiment mollement, hein. Faudrait pas abuser non plus.

Plus important : Over the Hedge (version dessin animé) est sorti en France aujourd'hui sous le titre Nos voisins les hommes. Et il passe en V.O. pas trop loin de chez nous. Je vais pouvoir aller remplir mon quota annuel de cinéma !

Le Plume vous salue bien.



mardi 4 juillet 2006

Las Vegas Bay

Tiens, par les temps qui courrent, ce qu'il nous faudrait, c'est un lac.


Lake Mead, Arizona, pas bien loin de Las Vegas, août 2004.

Tiens, ce lac, je vous l'avais déjà montré - j'en ai retrouvé une image en transférant sur Blogger mes archives de septembre 2005. De l'autre côté, sur la rive gauche, Fortification Hill et la Wilson Ridge. La bande plus claire sur les roches juste au dessus de l'eau montre la baisse du niveau de l'eau ces dernières années.

Bah oui, quoi. Il y fait soif, dans ces coins-là.

Le Plume vous salue bien.



lundi 3 juillet 2006

Alsace

Puisque le Tour de France était en Alsace ces jours-ci, petit coup d'œil sur les rares photos que j'aie de cette région que je connais à la vérité très mal - momme d'ailleurs il faut bien l'avouer toute la moitié de la France située à l'Est de la porte de Vincennes.

C'était l'an dernier, au cour de notre étape-marathon d'Andermatt (canton d'Uri) à la rue du Faubourg Saint-Denis (Paris 10ème). Il faisait 35° à Bâle où nous avions déjeuné et à peu près autant dans la plaine d'Alsace, ce qui faisait nettement plus que les 4° du matin au pied du Saint-Gothard. Dans une voiture non climatisée et chargée de charcuterie italienne et de chocolat suisse, c'est un peu rude. Du coup, nous n'avons fait qu'apercevoir cette région où je mettais les pieds pour le deuxième fois de mon existence.


Un village du Haut-Rhin, entre Bâle et Belfort. J'avoue que je ne sais plus précisément lequel. Y a-t-il un alsacien dans la salle ?

Sans doute eut-il fallu obliquer vers le nord pour s'élever un peu dans les Vosges - nous n'en avons vu que la fameuse ligne bleue, bornant sur la droite* la percée de Belfort bien connue des historiens militaire et dans laquelle nous nous engouffrions.

Départ dans une dizaine de jours pour le Sud-Ouest, région bien connue pour ses étés tempérés. Ou bien ?

De toute façon, maintenant, on l'a, la clim' !

Le Plume vous salue bien.

* Je veux dire à droite en entrant, bien sûr.



dimanche 2 juillet 2006

En direct du sofa

C'est vrai, je n'ai pas regardé le match d'hier ; pour expier cette offense capitale, j'ai regardé la moitié de la première étape du tour de France et le tiers du grand-prix des États-Unis de Formule 1. À propos de tour de France, faut-il voir comme une conséquence des suspicions de dopage la tentative d'un spectateur de saigner à blanc le maillot jaune à coup de main verte ? Je m'interroge.

Sinon, rien. Lu quelque page, bricolé de quatre coups de scie et six coups de perceuse ; et c'est tout.

Et comme l'inaction n'est guère photogénique, je poursuis ma politique de discrimination positive à l'égard de la région Centre - en attendant Limousin et Périgord dans une quinzaine de jours.


Sully-sur-Loire : le pont d'accès au château.

Au fait, faut que je commence à prévoir ce qu'on va faire dans le coin, outre les deux jours de ma conférence. Des idées, quelqu'un ?

Le Plume vous salue bien.



samedi 1 juillet 2006

Choses et d'autres

Premier week-end de liberté. Repris le vélo : mon endurance n'est plus ce qu'elle était - à peine 30 km. Va falloir reprendre l'entraînement sérieux. Soirée diner entre amis, sans télé mais avec infos instantanées par les voisins. On a gagné, qu'il paraît. Ça me passionne pas plus que ça mais les gens sont contents, alors moi aussi.

Reçu quelques bouquins d'histoire commandés sur Amazon, dont la biographie de Collot d'Herbois par Michel biard, que j'avais déja lue mais que j'avais envie d'avoir dans mes rayonnages. je vous en reparlerai.

Du côté de la préfecture de l'Eure-et-Loir, un petit bibendum fatigué regarde les flèches de la cathédrale. Plus sûr que la pêche au bar, ça.


Chartres, 21 avril 2004.

Eh oui : de cette brève escale chartraine, je n'ai pas ramené une seule photo un tant soit peu spectaculaire de la cathédrale. Sa couverture en cuivre vaut à elle seule le coup d'œil pourtant, même si c'est bien sûr un remplacement tardif de la couverture d'origine en plomb. Exercice : remplacer par la pensée le vert-de-gris actuel par le cuivre rose d'origine. Ou par le gris mat, bien plus sombre que le zinc, de la couverture initiale en tôles de plomb.

Autre exercice : combien de métaux différents dans mon entourage immédiat ? un réglet en acier, un compas à pointe sèche en en laiton et inox, des disques d'haltères trop peu utilisés en fonte ; une vieille sonde thermique de chauffe-eau se révèle après examen être en cuivre étamé. je n'ai pas d'explication claire à la présence de cet objet sur mon bureau. Dans la cuisine, les poids de pêche pour lester les couvercles de casseroles sont en plomb, comme il se doit.

Dehors, le rituel des klaxons bat son plein. Intéressant, d'ailleurs, quand on y pense. Mais est-ce bien le moment de penser ?

Le Plume vous salue bien.



vendredi 30 juin 2006

Voir rouge

Une gentille lectrice d'Eure-et-Loir s'étant plainte de la mauvaise image que donnait de son département mes archives photographiques (dont je suis enfin en train de terminer l'accès par lieux), je lui avais promis une entrée sur la cathédrale de Chartres. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas si la promesse n'est tenue que demain, un autre choc architectural ayant pris le dessus...

Il s'agit du fameux bâtiment atrium que l'on construisait depuis quelques temps à deux pas de mon bureau. Voilà la chose : ce bâtiment, même si son intégration au reste du campus est discutable, a des qualités - ses formes sont élégantes, ses façades vitrées munies de pare-soleils métalliques sont d'un effet heureux ; je vous les avais d'ailleurs montrées le mois dernier. Mais voilà : la peinture adoptée pour le bas du bâtiment et la dalle de béton qu'elle surplombe prête un tantinet à discussion.


Les mots m'en manquent. Jussieu, aujourd'hui, 16h08.

Le problème n'est pas que ce soit pas beau ; le problème est que ça donne le tournis et même, physiquement, la nausée. Noter que, pour renforcer l'impression d'un feu d'enfer, les lucarnes éclairant les amphis du sous-sol sont en forme de brûleurs. Approprié.

Je ne sais pas si c'est le genre de bâtiment qui permet d'être en couverture d'Architecture aujourd'hui ; je sais seulement que c'est de l'ordre de l'insupportable quand on y est en vrai. Et pourtant, comme je le disais, le bâtiment n'est pas sans qualités ; pour ce que j'en est vu, l'intérieur est une vraie réussite. Du coup, c'est un peu comme si on vous jouait La jeune fille et la mort, de Schubert, les arpèges au piano, la voix qui monte doucement, Meine Ruhe... Et là, le Gégé qui fait irruption avec un couac retentissant au trombone à piston.

Soyons honnête : le bâtiment est plus proche du free jazz à l'acide que des lieder romantiques. Mais d'un autre côté, cette peinture, ce n'est pas une fausse note, c'est les ongles sur le tableau noir dans la sono du Teknival !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 29 juin 2006

Au fil de l'eau

Chaud, chaud, chaud... envie de croisière ?


Malicorne-sur-Sarthe : l'embarcadère, 27 mai 2006.

Ou peut-être juste une après midi sur l'eau, avec un Jasnières bien frais et les doigts de pieds en éventail...

Le Plume vous salue bien.



mercredi 28 juin 2006

Sur les rails

Allez, se remettre sur les rails et en avant, tadam-tadam, tadam-tadam...


Train de marchandises du côté de Graaf-Reinet. Western Cape, Afrique du Sud, février 1997.

Oui, je sais, les trains ne font plus guère ce bruit de nos jours sur les lignes à grande vitesse dont les rails sont soudés au kilomètre et les joints de dilatation biseautés. Mais tadam-tadam tout de même.

Le Plume vous salue bien.



mardi 27 juin 2006

Résultat des courses

Et voilà. C'est fait. Longue soutenance, plutôt plaisante d'ailleurs. Et résultat plaisant lui aussi, au bout du compte. En fait, ça ne pouvais pas être beaucoup mieux. Content. Même si crevé.

De la forge à la fonderie : les débuts du four à réverbère à Ruelle (1786-1804), c'est le titre que j'ai finalement arrêté vendredi dernier en faisant ma couverture. Vous voilà bien avancés. Plus d'info dans les vieilles entrées de ma rubrique historique.


Cette drôle d'usine sous laquelle passe une rivière : Ruelle, 20 février 2004.

Voilà qui conclut trois ans de recherches, mine de rien - ce qui est évidemment plus que ce que devrait demander une première année de Master, j'en conviens. Et maintenant, on continue, il y a un M2 à faire. Mais pas tout de suite à la minute, non plus.

Merci à tout ceux, à toutes celles. Mes deux relectrices de choc seront satisfaites d'apprendre que l'orthographe du mémoire m'a valu des compliments - c'est bien la première fois que ça m'arrive, ça.

Quand je serai grand, je serai historien, tiens.

Le Plume vous salue bien.



lundi 26 juin 2006

Sans paroles

(ou presque)


Louannec (Côtes-d'Armor), 14 août 2005.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 25 juin 2006

En les liens

Étant libre maintenant de choisir mes lectures comme je veux, je me replonge dans une biographie (*) de l'officier et conventionnel Thomas-Augustin Gasparin (**) - ou de Gasparin, suivant l'époque - achetée il y a pas mal de temps déja chez un bouquiniste. J'y découvre par exemple qu'en novembre 1776, lors de son voyage à Rome, il est frappé par l'« expression du Moïse de Michel-Ange. » C'est vrai qu'elle est frappante, cette expression de neutralité absole, le regard tourné sans curiosité vers la porte d'entrée. Une placidité indéfinissable, un peu comme le sourire que vous savez.


Statue de Moïse par Michel-Ange, Rome, église San Pietro in Vincoli, cliché de février 2001.

Sur le parvis de la Facoltà di Ingenieria, on ne fait que passer. La cour intérieure, protégée du vacarme de la via Eudossiana, est bien plus propice à l'attente, fût-elle moins sereine que celle du vieux Moïse.

Le Plume vous salue bien.

(*) Rose Barral-Mazoyer, Officier de l'armée royale et conventionnel, Thomas Augustin de Gasparin, Marseille, éditions Jeanne Laffitte, 1982.

(**) Orange, 27 février 1754 - même ville, 11 novembre 1793. Je tente de décrocher en douceur de l'abus des notes de bas de page.



samedi 24 juin 2006

Day after

Et le jour d'après, quoi ? Quelques noyaux de cerise et des flèches inutiles dans le carquois.


Hier après-midi, cour du musée Carnavalet.

Soutenance de la chose mardi après-midi. je vous raconterai.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 23 juin 2006

Basta

Fini, terminé, bouclé : j'ai imprimé ce matin après une nuit blanche les deux exemplaires réglementaires du mémoire et je les ai amené à l'heure dite au centre d'histoire des techniques. L'intro est squelettique, la conclu maigrichonne ; certains chapitres aurait mérités d'être sabrés de 30%, d'autre d'être complétés... Pas le temps, pas le temps. Et ça devrait suffir à remplir l'usage voulu - c'est tout ce qu'on demande.

Et après : une demi-heure sur les marches du centre Malher à regarder vaguement le ballet des contractuelles.

Tu sais, tu sais c'est comme ce type qui voudrait que j'me soigne
Et qu'abandonne son clebs au mois d'août en Espagne
J'sens comme un vide
Remets moi Johnny Kidd.

Escale au Carnavalet, ses peintures au paquet de douze et ses explications réac' sur l'histoire de France. Dans la belle collection d'assiettes illustrées de Nevers, un canon surmonté d'un coq : « Je veille pour la patrie. »

Retour à pas lent vers le faubourg Saint-Denis en grignotant des cerises et en crachant les noyaux. Des Napoléon, les cerises, bien sûr. La pointe des bottes qui accrochent sur les pavés, pas envie de lever les pieds. Au bout de la rue des gravilliers, les gargouilles de Saint-Nicolas-des-Champs regardent la mer.


Rue Saint-Martin, vers 4h cet après-midi.

Dîner à deux pour fêter ça dans une grande brasserie du quartier. Spectacle : toute la brigade de salle se ruant vers la sortie pour aller aux infos en entendant les cris des téléspectateurs du café d'en face. Et en rentrant à la maison, vu mes trois premières minutes de football télévisuel de cette coupe du monde. Je suis pas le seul à m'en être sorti ric-rac, aujourd'hui.

Fatigué. Un peu mal au ventre, trop mangé de cerises. Allez, au lit.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 21 juin 2006

Stradivagations

Puisque c'est paraît-il la fête de la musique (et je suis prêt à le croire compte tenu de l'averse qui est tombée tout à l'heure), voici une photo de la ville des luthiers - Crémone.


Cremona, la cathédrale et le baptistère, juillet 2005.

Souvenirs de fête de la musique : 1988, sur la table du salon, je m'échine sur les annales Vuibert de biologie, séries C et D. Après une année passée à me tourner les pouces et à faire du théatre, j'avais décrété que c'était le moment de passer la vitesse supérieure et que, somme toute, c'était en forgeant qu'on devenait forgeron. Maths, physique, ce sont des matières faites d'exercices types qu'on résout plus rapidement quand on en a fait dix que quand on en a fait trois. Et ce soir-là c'était le tour de la biologie que, faute d'imagination, je traitais de la même manière.

Pendant ce temps là, du Plateau (c'est ainsi que les Angoumoisins nomment leur centre ville) provenait le son des multiples concerts, un peu partout dans la ville. Pour moi, c'était loupé pour cette fois.

Qu'est-ce qui a changé ce soir, à par mon âge (et un petit peu mon poids, surtout après une semaine de sédentarité forcée) ? Eh bien, que même si j'avais pu, je ne serais pas sorti. Je n'aime pas la fête de la musqiue à Paris, trop de monde pour moi. Même sous la pluie.

Alors je reste à la maison et j'écris de l'histoire. Et ça vaut mieux, puisque mon mémoire doit être rendu dans 36 h. Gloups.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : Pas d'entrée hier parce que gloups, justement. Pour demain, je ne vous promets rien.



lundi 19 juin 2006

Bout du tunnel

Bon : chapitre 4 bel et bien bouclé, chapitre 5 qui avance. Je vais peut-être le gagner, ce pari stupide...


Accès à la Sunken Jewel Box, architecte Tadao Ando, Asahi Beer Oyamazaki Villa Museum.

(Au fait, ce musée, dans une villa d'un patelin entre Osaka et Kyoto, est absolument génial : céramiques de tous les âges dans les étages et, dans la boîte aux trésors de Tadao Ando, une belle petite collection d'impressionnistes français, des nymphéas de Monnet dans tous les sens...)

Le Plume vous salue bien.



dimanche 18 juin 2006

Roulez roulez

La tension monte... J'ai pris (perdu ?) un peu de temps pour une entrée histotico-cartographique qui ne pouvait attendre demain, j'abrège donc celle-ci.


Près de la BNF vendredi soir. De quoi zonzonner comme il faut.

Demain, on continue. Et après demain aussi. Et le jour d'après. Et le suivant. Et vendredi, 14h, boum ! 150 pages en deux exemplaires sur un bureau de la rue Malher.

(150 pages en comptant les annexes. On n'est pas des bœufs.)

Le Plume vous salue bien.



samedi 17 juin 2006

Like the moon over Bourbon Street

La situation est grave, mais pas (complètement) désespérée. Je progresse à la vitesse du paresseux sous tranxène alors que ce devrait être celle du puma (« mon totem »). Et à force de me tuer les yeux pour savoir si la limite entre la pierre de taille de la carrière de l'Isle et celle de la carrière de l'Arche est à un pied au dessus ou au dessous de la grille de chauffe des four à réverbère nord de la nouvelle fonderie, je me tappe un mal de crâne pas piqué des hannetons, ce qui n'aide pas.

Pour compenser, une image prise pendant une petite pause en terrasse hier soir :


Au carrefour des rues Traversière, Michel Chasles et de l'avenue Daumesnil, Paris 12ème.

J'aime bien le petit observatoire incongru tout là haut. Je me sens bien en phase avec lui, tiens.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 16 juin 2006

Fin fructidor, début messidor

Derniers jours de fructidor, bientôt messidor. Déjà, sur l'avenue de France, les blés poussent dru sur leurs plaques d'aggloméré ; la moisson s'approche.


Avenue de France cet après-midi. Ne me demandez pas pourquoi.

Dans la série des caprices onéreux, on annonce tambour battant le début des travaux pour « rendre son caractère maritime » au Mont Saint-Michel. On doit pouvoir trouver plus idiot, comme projet, mais pas beaucoup. Pourquoi pas rendre leur caractère maritime à Brouage, Aigues-Mortes..? Et le bassin parisien, il était couvert par la mer aussi, tant qu'à faire. Le plus grotesque étant qu'on arrive à mettre ça au compte de je ne sais quel environnementalisme, alors qu'il n'y a rien de plus naturel que l'ensablement d'une baie. Ça m'énerve, ça m'énerve...

Allez, je retourne à mes métrés d'architecte de l'an II. Bon, toisés, techniquement, mais c'est pareil.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 15 juin 2006

Les longues soirées de Max Weber

Panica generale, je commence à être en retard pour de bon. D'un autre côté, j'ai pris des jours de congés : maintenant, c'est rédac à temps plein jusqu'à achèvement soit du mémoire, soit de son auteur.

En attendant, petite image de Downtown Manhattan, au hasard de mes archives...


New York, 16 septembre 2004, début de soirée.

C'était quelque part entre Wall Street et Chinatown ; une perfusion de work ethic confucéeo-protestante, en quelque sorte.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 14 juin 2006

Palatin

Sur le versant ouest du mont palatin, les ruines sont grandioses et fatiguées, sans doute épuisées d'avoir été mussoliniennes à leur corps défendant. La vie politique se joue plus loin, au Capitole et sur l'Esquilin ; jadis, c'était dans le fouillis du forum romain que ça se passait. L'Empire s'est isolé sur ce versant pour exercer son administration froide et efficace.


Rome, Palatino, février 2001.

Dans l'ancienne cour du palais de Domitien, les colonnes sont couchées, bien en rang, comme sur une ligne de départ, à moins que ce soit l'ultime arrivée - mais pour le tiercé, le circus maximus, c'était un peu plus bas.

Liré (Maine-et-Loire, 2278 habitants) est sans doute moins spectaculaire mais le musée Joachim du Bellay propose, outre des collections d'archéologie et d'histoire locale, un caveau de dégustation des vins des coteaux ligériens.

Il faudra que j'aille voir.

Le Plume vous salue bien.



mardi 13 juin 2006

Au soleil

Du matin au soir la radio nous cause de canicule. C'est idiot, la canicule ce sont les jours du petit chien, quand Canis minor et ses deux stars d'étoiles, Sirius et Procyon, montrent le bout de leur nez au confins Sud du paysage céleste. En d'autre terme, en août. Et il y a pas de métonymie qui tienne, non mais.

Un peu chaud pour le vélo tout de même, donc aujourd'hui c'était scooter - dans les rues de Paris désertées dès 17h30, il doit se passer quelque chose de particulier, je me demande bien quoi. Mais hier, c'était vélo, tout doux, dans les petites rues du 13e en rentrant de PMF.


Rue Stephen Pichon, Paris 13e, 12 juin 2006, 14h16.

Ah, Stephen Pichon, l'un de ces obscurs de l'histoire, bras droit de Georges Clémenceau pendant près de trente ans... Il méritait bien cette rue un peu à l'écart, calme et arborée. Et sur le côté, les halles aux machines de l'école nationale supérieure des arts et métiers sont tout un programme : la façade, sur le bruyant boulevard de l'hôpital, ce pourrait être n'importe quel lycée du siècle dernier, austère et symétrique ; l'arrière, c'est une usine, c'est l'industrie.

On peut penser, et c'est mon cas, que le système des écoles d'ingénieurs tel qu'il se perpétue en France est à bout de souffle, qu'il interdit toute réforme un peu structurée de l'enseignement supérieure. N'empêche, à une épouqe où l'enseignement supérieur se limitait aux péroraisons mandarinales en Sorbonne, les sheds de la rue Stephen Pichon ouvraient sur un autre monde.

Le Plume vous salue bien.



lundi 12 juin 2006

Examination day

Vous savez quoi ? La photo ci-dessous n'a pas (je répète, n'a pas) été prise aujourd'hui.

Du coup, me rendant à vélo pour passer un oral d'anglais à l'autre bout de Paris, je suis arrivé passablement liquéfié à la salle d'examen. Pourtant, l'épreuve elle-même me tracassait assez peu...


Paris, jardin des plantes, 23 février 2005.

Bonne chose de faite, en tout cas, cet examen, même si c'est autant de temps de perdu pour le mémoire. Mais prendre son petit déj', un jour comme ça, en entendant les banalités débitées par la radio à propos du baccalauréat, c'est à vous faire recracher votre confiture de framboise.

À tout seigneur tout honneur : la palme de la connerie revient au Figaro, cité en revue de presse sur les ondes, qui explique avec componction comme il est bon que les élèves des lycées techniques étudient la philosophie car « ce sera leur dernière oportunité de s'interroger vraiment. » C'est vrai, c'est bien connu, un technicien ou, pire, un ouvrier, ça ne se pose jamais de question, oh non ma bonne dame. Le cerveau n'est autorisé qu'à partir de contremaître. On se croirait revenu aux certitudes de la noblesse d'antant sur l'incapacité des «gens mécaniques » aux choses de l'esprit. Comme quoi la conscience de classe n'est plus où on le croit.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 11 juin 2006

Le bout du tunnel

Au Mans il y a un tunnel qui n'est pas un tunnel.

Au Mans il y a un marathon qui n'est pas un marathon mais un semi-marathon.

Évidemment, le marathon passe par le tunnel.


Semi-marathon du Mans.
Rue Wilbur Wright, 25 mai 2006.

Quant à moi, ce serait bien m'avancer que de dire que je vois le bout du tunnel. Toutefois, toutefois, on progresse : le temps est compté, mais ce qui reste à faire diminue de jour en jour...

donc, on continue, en petite foulées, une, deux, une deux.

Et surtout, surtout, surtout, on ne se demande pas pourquoi on fait ça !

Le Plume vous salue bien.



samedi 10 juin 2006

Vroum vroum

On avance, doucement, doucement. Mais on avance. Preuve que c'est mûr : ça commence à me taper sur le ciboulot, cette histoire.

Un petit coup d'œil sur les routes de l'ouest américain ne peut pas faire de mal, tiens...


Quelques miles à l'ouest de Las Vegas, août 2004.

Au fait, bientôt une nouvelle tuture. À nous les routes de l'Europe !

Le Plume vous salue bien.



vendredi 9 juin 2006

Douze travaux

Ici, les douze travaux d'Hercule continuent. Enfin, les cinq chapitres d'Hercule plutôt.


Bas reliefs de la porte Saint-Denis, Paris, 3 juin 2006.

Et pendant ce temps, le sport envahit la télévision. J'en ai regardé dix minutes, lors d'une pause ; décidément, autant je peux rester planté devant un match de rugby, autant, non, le football, décidément, c'est pas mon truc. Ce qui, il faut le dire, tombe particulièrement bien cette année.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 8 juin 2006

Rame, rameur, rameurs, ramez...

Pas de message hier soir pour cause de caprice de Blogger. Et ça tombait pas mal puisque j'aurais eu du mal à produire quoi que ce soit...

Il faut dire que je coinçais un peu dans mes savantes rédactions - une sous-partie nécessaire, mais sur un sujet dans lequel j'avais toujours évité de me plonger complètement. De peur de me noyer dans la quantité des sources impliquées, alors même que jen avais déjà pas mal. J'y avais donc trempé le bout d'un prteil, amassant les documents sur lesquels que tombais par hasard, mais sans aller activement à leur recherche. Du coup, j'ai, d'une part, de la documentation ; d'autre part, quelques idées d'ensemble. Mais le lien se fait mal, je n'ai pas une compréhension assez complète pour vraiment le sentir, ce dossier. Donc, ça rame.

Conséquence à J-14 du rendu : mes entrées vont se limiter à des photos tirées de mes archives en fonction de ma fantaisie du moment. Avec en prime quelques jérémiades sur mon triste sort, bien sûr, voir ci-dessus.


L'East River et Brooklyn vu de la pointe sud de Manhattan.
Au premier plan, l'ancienne gare maritime de South Ferry.

Le Plume vous salue bien.



mardi 6 juin 2006

Pendant les travaux, le travail continue

Mémoire ou pas mémoire, le travail pour lequel le contribuable me rétribue, si peu grassement que ce soit, demande au moins une partie de mon attention. Et en ce moment, le travail, c'est de gérer le quotidien tout en préparant un changement complet de campus, de bâtiment et donc de réseau. Difficulté supplémentaire : du point de vue du réseau, les scénarios changent du tout au tout suivant l'ordre de livraison des bâtiments. Or l'un d'entre eux, dont la livraison était donnée comme imminente, part en glissade sur le planning tandis qu'un autre, donné troisième, tient la corde pour arriver en tête. Le deuxième potentiel prend plusieurs mois de retard ; le dernier reste dernier, mais encore plus.

Donc on jongle, avec des bâtiments et avec du matériel. Qui en attendant est livré dans les bureaux de quelques collègues, que ça finit par agacer, allez savoir pourquoi :


Ceci n'est pas un entrepôt. Ceci est un bureau. Si, si.

Ceci étant dit, il me reste maintenant 16 jours pour écrire un demi mémoire... Au demeurant et vu que le rush ne commencera réellement que quand les bâtiments seront livrés, je vais prendre quelques jours de congés pour avancer. Sinon, ça va faire juste.

Le Plume vous salue bien.



lundi 5 juin 2006

Périgord vert

Sauf imprévu, je dois faire une présentation de mes recherches le 15 juillet prochain, en plein Périgord vert - à Varaignes, tiens, j'en parlais ici il y a quelques temps. Du coup, ça tombe plutôt bien que je soutienne mon mémoire le 27 juin...


Le cours d'eau aval de l'ancienne forge d'Ethouars, où se situait le bocard.
Ethouars (Dordogne), 4 mai 2005.

Du coup, c'est pas tout ça, mais j'y retourne.

Le Plume vous salue bien.