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Des photos et des jours

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samedi 26 août 2006

J'ai traversé les ponts de Cé

Sauf qu'en fait je n'ai pas traversé les ponts de Cé mais le pont de Montsoreau, dans le même département mais plus à l'est. C'est le premier à traverser la Loire après qu'elle ait été accrue de la Vienne. C'est grand, la Loire, entre ses bras, ses îlots, ses tourbillons et ses bancs de sable.

C'est aussi un des derniers « ponts américains » en service, une structure rectangulaire, style meccano, qui par sa régularité, sa simplicité même, souligne la largeur du plus grand fleuve de France et fait de cette traversée une petite aventure.


Le pont de Montsoreau (Maine-et-Loire), 25 août 2006, 18h06.

D'aucuns regretteront que je ne montre de l'Anjou que de la ferraille préfabriquée. Qu'ils ne s'inquiètent pas, ils auront leur lot de châteaux et d'abbayes avant que je n'en aie fini avec ce mini-voyage. Mais je n'aime pas voyager pour regarder le passé en essayant d'occulter le présent : vous aurez des châteaux, mais vous aurez aussi des centrales. C'est comme ça sur ce blog.

Il faut dire aussi que je dois récupérer d'autres photos lundi, dont un rouleau du boîtier Pentax dont j'espère quelques belles images. D'ici là, priorité aux instants qui n'ont pas occasionné la sortie du Pentax, donc - comme cette photo prise au dessus du toit de la voiture, le bras sorti par la fenêtre du passager. Avec un reflex, je ne pense pas que ça aurait donné grand chose !

Le Plume vous salue bien.



vendredi 25 août 2006

Marin d'eau douce

De retour après un mini week-end qui ne tombait pas vraiment le week-end, bref, 24h aux confins de l'Indre-et-Loire et du Maine-et-Loire. Un pays qui, s'il était un département, devrait s'appeler Vienne-et-Loire : l'Indre est un affluent médiocre, à comparer avec son voisin amont (le Cher) et son voisin aval, la Vienne justement ; quant à la Maine, elle ne mesure que quelques kilomètres, du confluent de la Mayenne, de la Sarthe et du Loir : la Vienne, c'est autre chose.

La Vienne est une belle rivière ; ses eaux brun-noir ont un débit notable même au mois d'août, comme j'ai pu le vérifier en pagayant à contre-courant cet après-midi.


La Vienne à Bonnivet (commune de Chinon, Indre-et-Loire), hier soir vers 20 h.

Belle région, aussi. Ses productions viticoles nous ont fait passer une rude soirée, que ses paysages et châteaux ont largement compensé aujourd'hui. C'est une région que j'avais pas mal fréquenté étant enfant, puis ado, mais où je n'étais guère venu depuis - la location par des amis anglais d'une drôle de maison tarabiscotée en bord de Vienne était une belle occasion d'y retourner.

D'autres photos à suivre, vous pouvez compter là-dessus.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 24 août 2006

Pont de la Tournelle

Beaucoup moins de lumière au pont de la Tournelle en début d'après-midi. Seul photophore, le catafalque de la tour Saint-Jacques hésite entre minaret et fusée lunaire.


Vue vers l'ouest du pont de la Tournelle vers 14h aujourd'hui.

Au retour, je me suis fait rincer. C'était couru. Heureusement j'avais mon chouette coupe-vent Helly Hansen acheté à Trédarzec il y a trois semaines.

Nous partons pour deux ou trois jours retrouver la douceur angevine, ou plutôt tourangelle - à quelques kilomètres près. Et j'ai même pas emmené mes bottes en caoutchouc. Faut être optimiste dans la vie.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 23 août 2006

Pont Marie

Après être allé de bouée en bouée à la voile, je vais maintenant de pont en pont à bicyclette. Vu comme, ça, on ne peut pas dire que ça ressemble à de l'ascension sociale.

Beaucoup de lumière ce matin au passage du pont Marie ; arrêt sur les trottoirs pour contempler et photographier. Sous le pont, Paris Plage est en cours de démontage. Comme tous les ans, on parle d'un succès - alors même que la manifestation est en voie de ringardisation rapide ; moins de visiteurs que l'an dernier sur une surface nettement supérieure, le succès est flagrant. terminé maintenant, les buldozers enlèvent le sable et les cabines bleues et blanches sont fermées.


Vue à l'est depuis le milieu du pont Marie, aujourd'hui en fin de matinée.

L'écusson de la ville de Paris est gravé sur le pied des réverbères - ou plutôt dans le sable qui a permis le moulage de la fonte, si l'on veut être parfaitement rigoureux. On est scientifique ou on ne l'est pas. Je n'avais jamais remarqué que, malgré ses voiles et son gouvernail d'étambot - façon caravelle - le navire emblématique disposait de trois paires d'avirons. Fluctuat nec mergitur, en attendant, continuez de ramer !

Le Plume vous salue bien.



mardi 22 août 2006

Vélo, boulot, dodo

Ciel de traîne sur Paris aujourd'hui : nuages et ciel bleu ensembles. Resté un bon moment à la fenêtre hier soir, à regarder la course des nuages, luminescents à la lumière de la ville ; ils apparaissaient du toit de l'immeuble d'en face pour courir au dessus de ma tête, poussés vers moi par le vent d'ouest pour disparaître au dessus de ma tête, hors de mon champ de vision. Le ciel nocturne derrière : une sorte d'indigo, ou un violet très profond.

Sinon, la routine des retours de vacances : des équipements par-ci par-là qui n'ont pas supporté les pics de chaleur ou les coupures d'électricité intempestives, des chantiers à relancer... Au mois de juillet je n'avais pas eu trop le temps de me replonger dans le travail après le sprint sur le mémoire. Même maintenant, j'ai beau faire, je me sens historien faisant de l'informatique, bien plus qu'auparavant - il va falloir envisager de remédier à cette situation, un jour ou l'autre.


L'île de la Cité vue du pont d'Arcole, aujourd'hui vers midi.

Routine plus agréable, les déjeuners avec les copains : photo prise alors que je donnais un coup de vélo à cet effet vers une pizzeria de la rive droite.

E la nave va!

Le Plume vous salue bien.

P.S. : comme je le prévoyais l'autre jour, la politique libanaise de la France en fait la risée du monde entier. Après avoir insisté pour retirer toute efficacité à la FINUL de peur de mettre ses soldats en danger, elle décide de ne pas en envoyer, ou presque. Bravo.



lundi 21 août 2006

Reprise

Et hop, c'est reparti. Une, deux, une, deux, au petit trot. Pas encore grand monde à Jussieu, ni dans Paris d'ailleurs... En ce qui concerne le déménagement de nos bureaux, j'ai bien l'impression que ce n'est pas pour tout de suite... Bah, vu le temps, à quoi bon être en vacances ?

Sinon, profité des temps mort de ce premier jour pour balancer sur Blogger les archives du mois d'août 2005, cf. les archives mensuelles dans la barre de droite.


Un concurrent de la course du Figaro au port de Perros en juillet 1986.

Dans le genre souvenirs, je suis revenu sur mes vieilles photos de lycéen empruntant le boîtier Pentax à son papa, histoire d'illustrer ce que je disais hier à propos des bateaux du Figaro : celui-ci est une parfaite illustration de half toner IOR des années 1980, aussi peu approprié que possible à la course en solitaire dans des mers plutôt rudes...

Ceci dit, le mauvais temps qu'avaient hier les concurrents du Figaro dans le golfe de Gascogne, il va falloir que je me le farcisse en scooter maintenant. Il n'y a plus de saisons ma bonne dame.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 20 août 2006

Solitaire du Figaro

C'est de saison - sans aucun doute la course à la voile la plus sélective qui soit est en route, la Solitaire du Figaro. Pas la plus connue du grand public, qui préfère la Route du Rhum, probablement la moins intéressante de toutes (roulette russe dans la traversée du Golfe de Gascogne, puis tout droit, pied au plancher), mais pour les gens qui s'intéressent un peu à ces choses-là, c'est un sommet.

Bon, c'est une course en solitaire, ce qui en fait plus un jeu de résistance qu manque de sommeil qu'une course en mer. Mais elle se déroule sur nos plans d'eaux, les côtes occidentales de l'Europe, des terrains de jeu autrement plus subtils (et plus rudes) que le tapis roulant des Alizés. Et avec des bateaux normaux, pas des monstres à trois coques de 18 mètres de long. Des bateaux normaux, disé-je, puisqu'ils ressemblent au mien !


Un Figaro Solo à l'entraînement la veille du départ de l'édition 2005, baie de Perros, 3 août 2005.

Enfin, ils ressemblent, il faut le dire vite. Disons que c'est le même principe général... Et puis mon bateau (un Écume de mer) avait été conçu sur la base d'une carène de half toner de l'époque. Et, à cette même époque, la course du Figaro (ou plutôt de l'Aurore) se faisait sur des half toners, précisément. Alors, si c'est pas de la ressemblance, ça ?

Le Plume vous salue bien.



samedi 19 août 2006

Lieue de grève

Il faut parfois faire des sacrifices pour faire des photos. Par exemple, ouvrir la fenêtre de la voiture tout en roulant le long de la lieue de grève - cette vaste plage entre Saint-Michel-en-Grève et Plestin, aux confins Ouest des Côtes d'Armor, infestée depuis près de vingt ans maintenant par la prolifération des algues vertes.


La lieue de grève vue de la route, 3 août 2006.

J'essaye cependant de me réaccoutumer à l'actualité, de laquelle je m'étais sciemment coupé ces dernières semaines. Pas évident : quand j'entends la radio se lamenter sur le sort d'une Française qui s'est rendue, enceinte, dans un pays où elle était sous le coup d'un mandat d'arrêt, et qu'au lieu de déplorer son manque du plus élémentaire bon sens on crie au scandale parce qu'elle risque d'accoucher en prison, ça me donne envie d'éteindre la radio vite fait.

Et que se passe-t-il si je ne suis pas assez rapide pour couper le son ? J'apprends que la France, grande puissance d'envergure mondiale comme chacun sait, s'apprête à assumer sa vocation historique au Proche-Orient en amenant la Paix aux petits Libanais : deux cent troufions, oui Monsieur, pas un de moins. Dont une bonne part de troupes du génie, solidement armées de pelles et de pioches. C'est que, voilà : si on envoyait de vrais soldats, ils seraient bien obligés de remplir le mandat que leur donne le Conseil de sécurité des Nations unies, à savoir notamment de désarmer le Hezbollah. Lequel risque fort de ne pas se laisser désarmer comme ça. Il y aurait donc des coups à se prendre, ce qui fait mal, et des coups à donner, ce qui risquerait d'écorner la prétendue politique arabe de la France. Donc : courage, fuyons...

Finalement je préfère encore le beach volley à Saint-Michel-en-Grève. S'il n'y a pas trop de soleil et que le vent est de terre, l'odeur est finalement bien meilleure que celle qui émane du quai d'Orsay.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 18 août 2006

Encore un dernier jour

Dernier jour de vacances aujourd'hui, puisque demain, c'est le week-end, plus les vacances. Encore que, vu que de toute façon je ne travaille pas les vendredi, techniquement, c'était hier, mon dernier jour. Mais qu'importe.

Pause également pour l'histoire, bien qu'on soit vendredi : pas pousser Mémé, et tout ça. Jeux sur l'ordi, un peu de shopping - une journée tranquile. Qui a commencé un peu en sursaut d'ailleurs. La coupable a été retrouvée et chatiée. Ce réveil hâtif fait que, exceptionnellement, je me souviens de ce que j'étais en train de rêver : il s'agissait d'acheter (ou seulement de regarder ?) un tableau cubiste de l'école de Palaiseau. Sic. Dans mes rêves, même l'histoire de l'art est en foutoir.


Même lieu que la photo d'hier, à peu près le même moment aussi.

Sinon, à peine les affaires sont elles rangées que je comence à planifier le prochain week-end bateau. Il devrait y avoir un créneau le 9 septembre, tiens.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 17 août 2006

Grains

Reprise en douceur de la vie parisienne : pas mis les pieds dehors de la journée, à part cinq minutes, pour aller chercher le pain. Le ciel étant peu encourageant, je me suis pressé de rentrer, avant que l'orage n'éclate. Joli grain, d'ailleurs.

Voilà l'étendue de mon expérience parisienne du jour. Je me permettrais donc de continuer sur les images de Bretagne, de préférence avec un temps un peu nuageux. Ça arrive, de temps en temps, si, si. Nettement moins qu'à Paris ces quinze derniers jours, d'après ce qu'on m'a dit, mais tout de même...


Les bords du Jaudy à Trédarzec, 1er août dernier.

Sinon, il faudra que je vous cause du livre que je suis en train de lire sur la pêche à la sardine dans le Morbihan. Très intéressant. Plus que le lamentable Louis XVI de Chaussinand-Nogaret dont je causais l'autre jour. Pas parfait non plus, notamment du point de vue formel - il aurait bien eu besoin de mes relectrices de choc, tiens - mais tout de même, un vrai livre d'histoire.*

Le Plume vous salue bien.

*Xavier Dubois, La Révolution sardinière, pêcheurs et conserveurs en Bretagne Sud au XIXe siècle, Rennes, PUR, 2004, 384p.



mercredi 16 août 2006

À la maison

Et voilà, je suis de retour - l'envie de retrouver la Madame et le chez moi a vaincu la tentation de prendre le chemin des écoliers. Retour express et en droiture !


La twinga, deuxième du nom, au port de Perros un jour de beau temps.

Derniers rangements sur le bateau ce matin, et à terre en début d'après midi, et puis c'est parti ! Départ salué par un grain copieux dans les cinq minutes histoire d'éviter les regrets...

Et voilà. Jusqu'à la prochaine fois.

Le Plume vous salue bien.



mardi 15 août 2006

Au port

Il faut penser à rentrer à son port d'attache. Le bateau est installé dans le sien ; il est à peu près rangé - enfin presque.

Dernière sortie ce matin, avec un vent beaucoup plus léger que ces jours derniers. N'empêche : je ne suis décidément pas du matin... Ma tentative pour hisser le spi a été un foirage lamentable, et l'affalage s'est terminé spi dans l'eau... Pas complètement, mais tout de même, c'était très laid. Et dire que le gamin de mes voisins de ponton m'observait aux jumelles : quelle honte. Enfin, que j'étais observé, je ne l'ai su qu'après, rentré au port à l'heure de l'apéro.


Entrée du port de Perros le 9 août dernier.

Après ça, deuxième apéro, puis déjeuner en famille. Le rangement du bateau, après la digestion : c'est dire à quel point ce n'est pas fini. Surtout qu'il fallait rincer le fameux spi !

Le Plume vous salue bien.



lundi 14 août 2006

Grillades et bûcheronnage

Pas que naviguer dans la vie : il y a aussi du bois à couper, des maquereaux à griller... Sans compter, côté port, un pont à kärcheriser et une drisse en tête de mât à redescendre. Et puis se promener, tout simplement.


Port-Blanc à marée basse, 1à août dernier.

Le retour s'approche. Il commence à me tarder, même, malgré tout. On ne peut pas tout avoir - c'est bien embêtant.

Le Plume vous salue bien.



samedi 12 août 2006

Pierre Jean Rouzic

Pierre Jean Rouzic : bouée cônique verte, donc latérale tribord. Marque la pointe sud de l'île Tomé sur le chenal Est de Perros, juste en face de la perche La Durante, à Trélevern.


Pierre Jean Rouzic, 9 août dernier.

Sortie ce soir encore plus sport que la précédente ; je pensais remonter jusque vers Port-Blanc en mangeant nos sandwichs (le port ouvrait à 19h45 ce soir) et à mi-chemin entre la Pierre Jean Rouzic et la latérale babord Roche Guazer, on a commencé à se faire copieusement rincer. Comme le vent avait tout l'air de vouloir monter un cran, retour au port, en prenant tout de même le temps de regarder le coucher de soleil.

Mon équipier s'est ensuite fait un devoir de ne pas se changer pour aller à la soirée où il était attendu - on est un chouïa frimeur des fois à 18 ans. J'étais quant à moi un peu moins rincé, étant à la barre et donc plus en arrière que mon vaillant équipier, je suis revenu au port après l'avoir conduit à sa fiesta, faire du wifi en dévorant quelques biscuits. Ce qui frime un peu aussi, il faut bien le dire. Et après ça, je vais aller mettre la viande dans le sac, je suis lessivé, moi !

Le Plume vous salue bien.



vendredi 11 août 2006

Pierre du Chenal

Suite des marques remarquables de mon terrain de jeu : la Pierre du Chenal, tourelle de danger isolée (rayée noire et rouge, deux sphères superposées comme voyant).


La Pierre du Chenal et la pointe sud de l'île Tomé, baie de Perros, 9 août 2006.

On n'en voit pas tant que ça, dans la région, des balises de danger isolé. Il y en a une dans les chenaux de Bréhat et une près de Lézardrieux, me semble-t-il, mais je n'en vois pas d'autres. Elles désignent des obstacles qui peuvent être contournés de tous les côtés ; celle-ci est à la jonction des deux chenaux d'accès à Perros-Guirec. En toute rigueur, elle pourrait être une cardinale Est, vu que l'essentiel du caillou qu'elle signale s'étire plutôt vers l'ouest de la tourelle - j'ai vérifié ça, vu de la terre, à pleine marée basse tout à l'heure. Ceci dit, moyennant de ne pas la frôle par l'Ouest, il n'y a pas de problême majeur.

Peu après avoir pris cette photo, je me suis pris au jeu de tirer la bourre avec le bateau que l'on distingue au fond à gauche. Je ne suis pas particulièrement régatier, mais tout de même... En solo, ça veut dire que le pilote automatique reste en standby sauf de manière ponctuelle : on fait tout de même mieux marcher un bateau en le barrant à la main ! Et enchaîner les virements tout seul comme un grand, c'est crevant, mais c'est aussi assez exaltant, finalement.

D'ailleurs, hier soir, j'ai repéré un bateau qui louvoyait comme moi et qui ressemblait fort à mon voisin de ponton - un bateau rigoureusement identique au mien. Je me suis donc fait un petit plaisir en le rattrapant sans pitié... On est gamin ou on ne l'est pas.

Quant à mon adversaire momentané d'avant-hier, je l'ai bel et bien rattrapé au louvoyage, assez difficilement il faut le dire. Et il s'est empressé de me dépasser au portant un peu plus tard... On ne peut pas gagner à chaque coup.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 10 août 2006

Cribineyer

Hop, je me lance dans une série d'entrées consacrées aux balises autour desquelles je tourne ces jours-ci... À commencer par une des plus proches : la bouée latérale babord Cribineyer, qui marque les cailloux du fond de la baie de Perros, du côté de Louannec.


Bouée Cribineyer vue du Nord, 9 août 2006.

Légende : le gros cylindre en ferraille peint en rouge, c'est la bouée. La trace d'impact est un rappel de l'intensité des courants de marée dans le secteur. La petite boule rouge à côté, c'est le flotteur d'un casier ou d'une ligne de fond. Un peu plus à gauche, sur la plage, la maison blanche à tourelle de l'ancien phare de Nantouar, qui marquait l'entrée Ouest de la baie de Perros, arrêté parce qu'il menaçait un peu trop de se casser la binette. Le feu du haut, caché dans les arbres, et qui faisait allignement avec celui de Nantouar, a été équipé d'un feu directionnel à secteur et fait donc le boulot tout seul.

Un peu plus à gauche encore, un rocher. Il s'agit du Penvern de perros (suivant les cartes marines) ou du Benoën (d'après la tradition familiale - déformation probable de Pen Gwen) - le dernier rocher qu'on peut atteindre à pied sec sur la grêve de Louannec à marée basse, et le dernier à être recouvert lors des grandes marées...

Pas de photos de balises aujourd'hui : le vent était un cran ou deux plus haut, c'était un peu plus sport. Ce qui ne m'a pas empêché de battre à platte couture au louvoyage mon voisin de ponton, sur un bateau identique, alors qu'ils étaient trois à bord et pas moi. Ah, mais.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 9 août 2006

Une page de publicité

La météo s'arrange (les brumes matinales accompagnées de crachin se sont dissipées vers 15h30...), la connexion wifi fonctionne enfin, et le port ouvre dans une demi-heure. En attendant, petite page de publicité gratuite :


Morlaix, le 3 août dernier.

Ça, c'est la façade de l'antiquaire de morlaix dont je parlais l'autre jour. Franchement, même si on a rien à acheter, ça vaut le coup d'y faire un tour : bois peints, éléments de meubles, céramiques, outils, étains... Le tout dans un entrepôt du début du XXe siècle presque pas rénové. Magique.

Allez, faut que j'aille négocier avec le shipchandler du coin qui m'a vendu un feu de poupe qui ne va pas. Moins exaltant comme shopping, mais bon...

Le Plume vous salue bien.



mardi 8 août 2006

À la voile

Fête marine : beau temps et vent sympa - ce soir, tout ce qui flottait était sur l'eau. Et moi aussi.


Grand' voile au près, légèrement débridée mais pas trop, tout à l'heure, au large de Ploumanac'h.

Seul regret : je n'ai pas pu faire de spi, la drisse ad hoc ayant été reconvertie en drisse de génois à titre expérimental. L'expérience ayant été probante, je remonterai au mat demain pour mettre en place une solution plus définitive.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 6 août 2006

Plaisance

De bonnes daurades au barbecue ce midi, une bonne virée sur l'eau cet après-midi, un beau soleil en fin de journée... Je ne me plains pas.


Entre la pointe du Diben et le cairn de Barenez, le port d'échouage de Terenez, le 3 août dernier.

Sur ce, le wifi, fut-il portuaire, impose de se mettre à l'ombre, pour voir l'écran. C'est quand même dommage. Donc...

Le Plume vous salue bien.



samedi 5 août 2006

Primel-Trégastel

Trégastel, je connais depuis que je suis tout petit : entre Perros et Trébeurden, la grève blanche, la grève rose, la statue de Père éternel en haut des blocs de granit et l'aquarium marin en dessous. Primel-Trégastel, par contre, je ne connaissais que le nom sur la carte.

Il faut dire qu'on y arrive pas par hasard : tout au bout du Trégor finistérien, à l'extrême bout de la commune de Plougasnou - pas très loin de Saint-Samson, la patrie de l'écrivain Michel Le Bris. Arrivé au Diben, on tourne à gauche, vers la mer, route sans issue, jusqu'au blocs granitiques qui donnent leur nom à l'endroit, Tré-Kastell, le village du château, château naturel entre baie de Morlaix et baie de Lannion.


Primel-Trégastel, 3 août, vers 20h.

Derrière la pointe une jetée en béton permet à une douzaine de caseyeurs et quelques dizaines de plaisanciers de s'abriter. Au large passait un des deux chenaux d'accès à la rivière de Morlaix : le chenal de Tréguier, parce qu'il longe la côte Est de la baie, qui dépend de l'évéché du Trégor. La côte Ouest, c'est le Léon : à contre jour dans la lumière du soir se dessinent les clochers de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon et le phare de l'île de Batz. À l'Est, les méchants cailloux des Chaises de Primel ; beaucoup plus loin, on distingue la côte de Trébeurden (prononcer « hein », pas « enne », par pitié). Si la visibilité est bonne, on doit pouvoir repérer le radôme de Pleumeur-Bodou ; l'autre Trégastel est juste derrière. La boucle est bouclée.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 4 août 2006

Ma cabane à moi

Même quand le port est fermé, c'est agréable, le bateau. Petit bout de terre rien qu'à nous - un des rares biens dont je sois pleinement propriétaire, somme toute. Finalement, un bateau, c'est une cabane flottante. Et pendant les vacances, faire des cabanes, c'est le top.


Le mur de retenue d'eau, port de Perros-Guirec, mardi dernier.

Évidemment, ce serait pas mal de pouvoir naviguer un peu. L'ennui, c'est que le port de Perros ne reste à flot que grâce au muret qui l'entoure - la baie, de l'autre côté de ce mur, ce vide entièrement. Or, ce mur est au dessus du niveau moyen de la mer ; par conséquent, lorsque les coefficients de marée sont inférieurs à 45 (c'est le cas ces jours-ci), la marée haute n'atteint pas le niveau du mur. Ouvrir les portes causerait une baisse dangereuse du niveau de l'eau, laissant certains bateaux (dont le mien) plantés bêtement dans la vase. Ce qui ne ferait pas tellement mes affaires.

Bah : demain, ça rouvre, et on va en profiter.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 3 août 2006

Abbaye du Relecq

Un copain qui faisait son Master 1 sur le sujet m'avait parlé de l'abbaye cistercienne du Relecq, au pied des monts d'Arrée ; évidemment, ça m'a donné envie d'aller voir. Cet après-midi donc, petite balade dans l'Argoat, via Morlaix. Où une pause chez un antiquaire s'est imposée d'elle-même du fait d'une vitrine aperçue à un feu rouge...

Le Relecq, donc : petite abbaye cistercienne, on est loin des splendeurs des grandes abbayes bourguignonnes ou angevines. Une petite abbatiale en granit, quelques bâtiments de ferme - et bien sûr, vu qu'on est chez les cisterciens, un étang et un moulin, c'est bien le moins.


Le moulin du Relecq, en Plounéour-Menez, Finistère, cet après-midi vers 18h.

Sur la route du retour, route côtière sur le versant trégorois de la baie de Morlaix, quelques arrêts supplémentaires, en particulier à Primel-Trégastel, coin que curieusement je ne connaissais pas du tout. Photos demain, si ce n'est davantage.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 2 août 2006

Lannion

Le temps ne s'est levé qu'en fin d'après-midi ; ce matin, pluie, brume et froid de canard. Résultat, le bateau est resté au port ; on est en vacances, pas aux travaux forcés, et passer la journée à se les geler dans le brouillard et sans vent, ce n'est pas mon truc.

Du coup, après-midi tranquille à Lannion, avant la balade vespérale sur le port de Perros. Achat de plein de bouquins. Différence entre l'achat sur Amazon et en librairie : en ligne, on n'achète généralement que les bouquins qu'on a une vague raison d'acheter. Je ne pense pas que L'apport de l'Égypte ancienne à l'histoire des techniques serait tombé dans cette catégorie.


La place du Centre à Lannion, ce soir vers 18h.

Souvenir : 10 mai 1981, vers 20h ; j'ai dix ans, je fais des aller-et-retour entre la grande salle de l'hôtel de ville, où avait lieu le dépouillement, et le domicile d'un couple d'ami, de l'autre côté de la place du Centre. Lorsque les résultats tombent, acclamations : Lannion est une ville de gauche depuis des lustres. Sur la place, un vieil ivrogne danse tout seul en chantant « Ils ont des chapeaux ronds », sous les applaudissements des passants.

Quelques jours plus tard, je me souviens de suivre la cérémonie de passation de pouvoir à la radio, couché sur la moquette du bureau paternel. Le grand public découvre ce jour là un nom, celui de l'escorgriffe bouclé qui succède à Mitterrand comme premier secrétaire, un certain Lionel Jospin.

Qu'il ne compte pas sur moi pour le faire rentrer de l'île de Ré, celui-là : quand Mitterrand perdait des élection, il ne laissait pas son parti dans la mouise pour aller bouder, au moins.

Le Plume vous salue bien.



mardi 1 août 2006

Trégor

Et voilà : en wifi depuis le bateau, si c'est pas la classe ça ? Évidemment, ça implique que le bateau soit au port. Question du jour : le sortir demain malgré le temps incertain ou non, et dans ce cas, il ne bouge pas jusqu'à samedi, pour cause de coefficients de marée insuffisants. Et si je le sors, pour aller où ? Tréguier serait l'hypothèse la plus fiable, l'autre possibilité étant Trébeurden - moins joli, mais moins de rivière à descendre pour rejoindre la mer libre.


Tréguier vu de ce qui reste de l'ancien pont, cet après-midi.

Tréguier, nous y étions tout à l'heure, pour la promenade et un peu de shopping (vêtements de mer et cosmétiques à base d'algue, le tout à Trédarzec, voui Madame). Profité un peu du beau temps qui revenait, au bord de l'eau, avant de revenir à Perros pour un petit moment sur le bateau - même s'il était au port !

Bref, les vacances.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 30 juillet 2006

Bagages

Bison futé, il a dit, pas quitter les grandes villes avant quinze heure, alors nous, on est discipliné, on attend cette heure là pour partir. Bon, il y a aussi le fait que je ne me suis pas tiré du lit avant 11h55...

Du coup, emballage vite fait, et en voiture !


Emballage d'une exposition temporaire au musée Guggenheim, New York, septembre 2004.

(On n'en a pas autant que ça, des bagages, tout de même...)

Prochaine connexion depuis le Trégor, par modem ou par le Wifi du port de plaisance.

Le Plume vous salue bien.



samedi 29 juillet 2006

Vélocipède

Quoi de plus urgent, la veille du départ, que de régler les derailleurs d'un vélo qui va rester ici ? Rien, bien sûr. Et pour ce faire, je suis allé faire une acquisition que j'avais en vue depuis un temps certain : un pied d'atelier, permettant d'immobiliser l'engin dans une position compatible avec le travail.

Du coup, virée en scooter jusqu'à la porte de Montreuil (à Répu, il n'y en avait plus) et retour avec l'outil susdit. De fait, beaucoup plus facile de faire des réglages un peu précis quand le vélo n'est pas en équilibre précaire sur sa selle et son guidon.


La monture, comme à la parade.

Et demain, en route, sauf imprévu de dernière minute. Sur quatre roues cette fois, pour aller retrouver ce cher crachin breton. Et le bateau, bien sûr.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 28 juillet 2006

Retour à Vincennes

Retour à Vincennes cet après-midi, mais pour un motif digne du vacancier que je suis, cette fois : tourner à vélo dans le bois. Pas envie de charger le vélo dans la voiture pour aller faire le mariole dans le Hurepoix ou le Vexin français, pas envie non plus de rouler dans les pots d'échappements... et puis ce circuit n'est pas désagréable, ambiance nettement plus sympa qu'à Boulogne et c'est plus rapide pour y aller.

Techniquement, d'ailleurs, je ne suis pas sûr d'avoir mis les pieds dans la commune de Vincennes : le château y est, mais le reste du bois est à Paris. Et la route que j'ai prise pour rentrer, lorsque le ciel s'est fait menaçant, est à la limite de Saint-Mandé et du Bois.


Le pavillon de la Reine au château de Vincennes, ce soir vers 19h.

Clin d'œil aux recherche que je ne faisais pas : cette photo du pavillon de la Reine, au château de Vincennes. C'est précisément là que se trouve le département de la Marine du service historique de la défense, ou tout au moins ce qui concerne l'administration centrale. Le tout sous un ciel effectivement menaçant, je ne vous ai pas raconté de blagues - même si, à l'heure qu'il est, il n'a pas mis ses menaces à exécutions.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 27 juillet 2006

Summertime

Les archives de la Marine sont fermées, les archives nationales ferment demain. Et moi ? Fermé pour la journée, rien de rien.

Départs dans quelques jours vers l'Ouest. Vacances. En voiture, mesdames et messieurs !


Funiculaire à Gênes, juillet 2005.

Summertime, and the going is easy...

Le Plume vous salue bien.



mercredi 26 juillet 2006

Charbonnier

Je me rends compte que l'entrée d'hier n'était pas très claire sur un point : que la majorité des forêts étaient utilisées pour produire non pas du bois (bois de chauffage ou bois d'œuvre) mais bien du charbon de bois, pour alimenter en particulier les forges, y compris les hauts fourneaux, mais aussi les autres industries métallurgiques, les verreries, les potiers, etc. On achetait le bois sur pied, sauf bien sûr à être propriétaire de ses propres bois, à un âge de quinze à vingt-cinq ans suivant les essences, et on payait un charbonnier pour le transformer en charbon - le « carboniser ».


Reconstitution partielle d'une meule de charbonnier, Hautefaye (Dordogne), 16 juillet 2006.

Les copains de la RTC ont reconstitué cette meule de charbonnier sur une parcelle longtemps utilisée à cet effet. Le bois était empilé comme on voit ici, en ménageant un trou au milieu, puis recouvert de terre ou plus exactement de plaques de gazon, avec la terre qui va avec. On mettait le feu au milieu et, une fois que ça avait bien pris, on refermait le trou. La meule brûlait comme ça sans flamme pendant plusieurs jours, le charbonnier restant à côté pour rajouter de la terre si jamais la meule s'ouvrait et commençait à brûler pour de bon.

En tout cas, si on s'imagine les anciennes forêts avec de grands arbres spectaculaires, on se met le doigt dans l'œil : les forêts privées étaient exploitées en taillis pour produire de la « charbonnette » - des troncs d'une dizaine de centimètres de diamètre ; quant aux forêts domaniales, elles étaient essentiellement exploitées en taillis sous futaie : la même chose, sauf qu'à chaque coupe on laissait subsister quelques troncs, les « balliveaux », pour produire du bois d'œuvre. Du coup, on trouve encore dans quelques coins de grands arbres portant toute une série de marque : celles qu'apposaient les « gardes-marteaux » de la maîtrise des eaux et forêts, désignant cet arbre comme balliveau. Un arbre de plus de vingt-cinq ans était donc l'exception et non la règle*.

Le Plume vous salue bien.

* Je lisais cet après-midi les déboire d'un maître-mâteur à la recherche de 73 mâts pour Toulon en 1748, et qui ne peut en trouver que 55, d'ailleurs trop petits, dans la vaste forêt de la Petite Vache - aujourd'hui forêt de Génieux, qui couvre le sud du massif de la Chartreuse. Il repart donc vers la Franche-Comté, où on a signalé de beaux sapins...



mardi 25 juillet 2006

F12 1604

Archives nationales aujourd'hui - il y a la clim', si c'est pas le pied ça !

Recherche basse intensité sur des séries déjà connues, juste pour rassembler tout ça et l'avoir sous la main en cas de besoin - beaucoup de photos, pas beaucoup de découvertes. Il s'agit notamment de la série de dossiers composée par les réponses à un questionnaire ministériel des maîtres de froge de toute la France - ou plutôt de tout l'Empire, puisqu'on est en 1811 : les départements du Mont-Tonnerre, des Bouches-de-l'Issel et des Appenins, pour en citer quelques, sont également représentés. Bref, ça forme une série de sept ou huit cartons bien dodus que je n'ai pas l'intention de dépouiller complètement.


Cote F12 1604 : Bouche de l'Issel - Doire, au CARAN cet après-midi.

En fait je regarde essentiellement les trois départements où on était il y a dix jours : Charente (huit forges), Haute-Vienne (dix-neuf réponses) et Dordogne (cinquante-quatre !). L'industrie du fer commence alors à reculer en Charente mais se porte bien en Dordogne - après tout, le dernier haut fourneau au bois périgourdin s'éteint en 1924 seulement.

En gros, le but de ce questionnaire est de faire dire aux maîtres de forge que le bois (leur unique combustible) se raréfie. Certains le disent, d'autres non, et dans ce cas un brave conseiller de préfecture note qu'ils se trompent forcément. La question : si le bois manque à ce point pour alimenter les forges et hauts fourneaux français en 1811, comment se fait-il que la production de fonte au charbon de bois ait presque triplée entre 1819 et son maximum en 1857 ?

Je n'ai pas de réponse à cette question. D'ici un an ou deux, peut-être ?

Le Plume vous salue bien.



lundi 24 juillet 2006

Galette des rois

Vous connaissez la vieille blague ? « Comment s'appelaient les rois mages ? - Beh, il y avait César, et pis Marius, et pis Fanny ! » (rires enregistrées.) Bref, une pièce remarquable du trésor de l'église Saint-Yirieix-et-Saint-Eutrope de Janailhac (Haute-Vienne) :


Le reliquaire des rois mages à Janailhac

Eh oui : Gaspard, Melchior et Balthazar, rien que ça, réunis sous forme d'échantillon dans un reliquaire en or de la taille approximative d'un CD. Moi, j'adore.

Faut dire, j'aime ça, les reliquaires. Pour mes parents, qui sont de la génération Vatican II, c'est le symbole même de la superstition dont il faudrait débarasser le christianisme ; pour moi qui me suis débarassé du christianisme tout entier, c'est un magnifique vestige de la religion populaire en Occident. Finalement, débarasser la religion de la superstition, est-ce que ce n'est pas vouloir balayer les traces de terre sur un sol en terre battue ?

Bref, j'aime trouver dans ce village de 400 habitants ces magnifiques objets d'arts, oiseau renfermant une relique de saint Yrieix - le saint esprit le visita, dit-on, sous la forme d'une colombe - ou chasse en forme de bras abritant un bout de doigt de saint Eutrope. Et ces magnifiques rois mages : nos fétiches, notre art premier à nous.

Le Plume vous salue bien.