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Des photos et des jours

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lundi 16 octobre 2006

Il y avait plusieurs moutonsse

(Pagnol, Topaze, acte I, scène première).

Le mouton noir de la Civetta a un frère jumeau, paissant tranquilement sur les pentes de notre réfrigérateur. Le voici.


Notre petite ménagerie de cuisine. Fascinant, non ?

Ne m'en demandez pas plus pour ce soir : après une heure passée dans les vapeur de colle cyanoacrylate les fumées de polypropylène fondu, je me sens un cran en dessous du mouton aimanté, question QI.

Demain, c'est promis, je vous expliquerai en détail la composition et le renouvellement du Congrès des États-Unis, en prélude aux élections du 6 novembre. Mais pas ce soir.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 15 octobre 2006

Lucknow, New York, Djibouti et autres lieux

C'était dimanche. Repos. Préparer et déguster un korma de gigot d'agneau à la manière de Lucknow. Relire quelques notes prise à Londres il y a douze ans. Regarder les experts expertiser des restes humains du côté de Las Vegas. Ressortir le plan des autobus de Manhattan.

Ledit plan fait l'objet de l'entrée carto du diamnche ; si vous voulez l'intégralité de ce plan, il est caché dans cette image.


L'autobus M104 sur Broadway, New York, 19 septembre 2004 en milieu de matinée.

Les bus de Manhattan sont comme les chameaux dans le désert : ils barraquent pour laisser monter et descendre les voyageurs, surbaissant leurs suspensions avant pour diminuer le nombre de marche.

En 1898 la mission Marchand n'avait pas d'autobus ni de chameaux mais une canonnière à transporter à dos d'hommes entre le haut Oubangui et les affluents du Nil. J'en parlais vendredi dans la rubrique histoire ; j'ai ajouté une carte et un peu de biblio. Je ne sais pas ce qu'est devenue la canonnière, je doute qu'après le fiasco sur le Nil elle ait continué le voyage par voie de terre jusqu'à Djibouti, via Addis-Abeba. Expédition typique de la ruée européenne vers l'Afrique : mal conçue, coûteuse en vies humaine (surtout en vies humaine africaines, dont le même Marchand, devenu général, encouragea quinze ans plus tard la consommation à outrance dans les tranchées de Verdun), elle n'a servi rigoureusement à rien.

Et pour finir par où l'on avait commencé : la cuisine de Lucknow se caractérise par ses mélanges d'épices particulièrement subtils et notament l'usage de la poudre de macis pour parfumer les kormas. Pas mal du tout, pas mal du tout.

Le Plume vous salue bien.



samedi 14 octobre 2006

Groumpf

Soyons clair : le saligaud qui a de nouveau forcé le coffre du scooter entre 11h ce matin et 19h ce soir me donne envie d'utiliser ma perceuse sur autre chose que du bois. Et avec le mode percussion enclanché, que même le béton vibré n'y résiste pas. Non mais !


Ours à collier, zoo de Vincennes, août 2004.

À part ça et la méforme générale, on fait aller.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 13 octobre 2006

Encore des cailloux verts

Sur la photo d'avant-hier, on ne voyait pas bien les cailloux. Sur celle-ci, on les voit nettement mieux : il s'agit clairement de cailloux. Verts. Enfin, vaguement.


Affleurement de serpentine aux landes de Saint-laurent, La Roche-l'Abeille, juillet 2006.

À part ça, journée au mieux médiocre : après avoir pas mal ramé, j'arrive à me traîner jusqu'au scooter pour aller voir mes archives et je découvre avec joie que le coffre de selle en a été forcé et ne ferme plus. Super. Déclaration aux assurance, passage au garage pour faire changer la pièce cassée, etc. Comme la bête n'est pas à mon nom, c'est sa légitime propriétaire qui a dû se coltiner le dépôt de plainte au commissariat... Bref, perte de temps et d'argent (pas trop d'argent, quand même, heureusement). J'ai tout juste réussi à arriver pas trop en retard à mon séminaire d'histoire - consolation, revoir un certain nombre de potes historiens.

Voilà ma folle journée. Mieux vaut parler de cailloux au fins fonds du Limousin, non ?

Le Plume vous salue bien.

P.S. : pour ceux qui ont le courage, l'entrée hebdomadaire de la rubrique « histoire de dire » est consacrée à la colonisation de l'Afrique et plus spécifiquement à l'affaire de Fashoda. Je vous préviens, c'est un peu long, et il n'y a pas d'images.



jeudi 12 octobre 2006

Je pensais vous présenter les affleurements de serpentine dont je vous parlais hier mais, alors que je faisais le tour de la rotonde d'étage la plus proche (une rotonde, à Jussieu, c'est l'espace sur lequel débouchent escalier et ascenceurs, à la croisée des barres du grill), une petite scène de la vie des bêtes m'a attiré l'œil : une épeire diadème de beau calibre faisait sa tournée sur un poteau métallique, à côté des baies en verre blindé. J'aime bien les épeires, moi. Pas comme les grosses tégénères, berk.


Une araignée universitaire à Jussieu ce midi.

À propos d'araignées dans le plafond, ça ne s'arrange pas, chez nous : la presse annonce à cor et à cri l'inauguration des nouveaux bâtiments alors que les premiers services concernés n'ont toujours pas de calendrier fiable pour leur mise en service... Tout va très bien, Madame la Marquise.

Le Plume vous salue bien.



mardi 10 octobre 2006

Roche verte et camions rouges

Loin du monde des villes, lors de notre escapade de juillet dernier, promenade dans un système à part : les landes à serpentine de Saint-Laurent. Roche métamorphique vert pâle très riche en magnésium, la serpentine engendre un sol particulièrement pauvre, couvert d'herbes peu exigeantes, d'ajoncs et d'arbrisseaux - pas très différentes des landes bretonnes, finalement, bien que la chimie en soit dimétralement opposée.

Courte promenade sous le soleil qui monte. Pas de voitures, pas d'autres promeneurs - les echos lointains d'une dispute dans une ferme voisine, et c'est tout.


Le bourg de La Roche-l'Abeille vu des landes de Saint-Laurent, juillet 2006.

Contraste : ce soir sur CNN, peur sur la ville : collision d'un avion avec un immeuble à Manhattan, sur les bords de l'East River. Pendant que sur la télévision française l'équipe nationnale triomphe de quelques pêcheurs de harengs, New York retrouve ses cauchemars. Les sirènes, les hélicoptères...

Un accident, finalement. Un joueur de baseball des Yankees, dont l'avion était devenu ingouvernable, n'a semble-t-il pu éviter le choc. Mais on mesure à quel point le traumatisme est encore présent.

Le Plume vous salue bien.



mardi 10 octobre 2006

Quatrième dimension

C'est sûr, Rome n'est pas une très grande ville si l'on compte les trois dimensions usuelles. Difficile cependant de ne pas prendre en compte la dimension temporelle : Rome, c'est la ville des enchâssements temporels - comme dans une aventure de Laureline et Valérian, agents spatio-temporels, mais en vrai.


Du côté du Portico d'Ottavia, Rome, février 2001.

Maheureusement, ces empilements temporels ont souvent été victimes de la manie antiquisante du fascisme - qui n'aime guère les mélanges, évidemment. On a démoli, assaini, épuré une bonne partie des monuments antiques, pour en faire de misérables instruments de propagande. Que le Colisée est sinistre, au milieu de son cratère de bitume et de pavés ! Heureusement, la vraie Rome a survécu par endroit, comme dans certains coins du Campo di Marzio et comme ici, dans l'ancien ghetto, entre Capitole et Tibre.

Du coup, oui, Rome fait bien partie de mon chez-moi planétaire réticulé !

Le Plume vous salue bien.



lundi 9 octobre 2006

Une espèce d'espace

Décidément, oui : les très grandes villes sont un lieu où l'on peut sentir chez soi quand on n'est pas « de quelque part. » Une curieuse espèce d'espace, ce réseau de nœuds singuliers reliés par les allers-et-retours des jets.


New York, Bryant Park, septembre 2004.

J'aime le calme, les fleurs des champs, pédaler sur une petite route et les grands bords de largue - mais mon pays, c'est bien celui-ci  Paris, Londres, Berlin, New York, Tokyo, Shangai, la planète métropole. Il m'a fallu longtemps pour le comprendre. Je l'accepte, peu à peu.

Ce qui ne m'empêche pas de m'échapper dès que possible. Bien sûr.

Le Plume vous salue bien.

N.B. : titre de l'entrée en hommage à Georges Perec - un concitoyen, en quelque sorte.



dimanche 8 octobre 2006

L'orée du bois

Retour à Vincennes cet après-midi, mais pas pour déchiffrer de vieux registres : pour pédaler en rond, ou plus précisément en triangle. Pour se dépenser, un petit circuit rien que pour les vélos, finalement, c'est mieux que de rester avec le nez dans les pots d'échappement. Évidemment, il y a bien quelques ennemis héréditaires (les rollers) qui jouent les chicanes mobiles avec un sans-gêne imperturbable, mais ça fait du bien. En plus, le donjon de Charles V en ligne de mire dans la descente, on fait pire.

Au retour, l'ancien octroi du cour de Vincennes est toujours aussi décalé dans le paysage.


Place des Antilles vers 17h15 ce soir.

Ensuite, comme il commence à faire frais, je me suis lancé dans une recette tirée de mon fidèle 50 Great Curries of India que je n'avais pas encore testée. Il faut dire qu'on a décidé de les faire tous dans l'ordre, les cinquante currys en question. Cette semaine, c'était le tour de « Bhuna Gosht, Lamb with Stir Fried Spices (Delhi) », une recette épicée et franchement pas mauvaise.

Et si ça ne suffit pas à se réchauffer : un des coins les plus chauds du globe dans l'entrée carto dominicale : le désert des Danakils, entre Ethiopie, Erythrée et Djibouti.

Le Plume vous salue bien.



samedi 7 octobre 2006

Souvenirs de partout

Je suis né le 9 février 1971 à Paris 18e ; je n'ai guère plus d'informations à ce sujet. Mon histoire n'a ni 2000, ni 5767 ans, mais à peine plus de trente-cinq. Ça tombe bien : plutôt que des racines qui empêchent de marcher j'aime mieux avoir des radicelles dans tous les sens. Petit florilège au hasard.


Une maison-souvenir dans le Maine-et-Loire.

Jouer au premier qui voit les piles du pont de Tancarville à l'arrière d'une Simca. Chanter des chansons idiotes sur une pirogue au milieu du fleuve Niger. Descendre sous un ciel de plomb les pentes du très vieux cimetière de Kyoto.

Pêcher les tritons dans un lavoir de Ploubezre (Côtes-d'Armor). Finir une soirée très tard dans les bois à Puymoyen (Charente). Fuir les guêpes à la piscine de Brain-sur-Allonnes (Maine-et-Loire). Esquinter mes souliers sur le sentier d'Escrachepéoux à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).

En Irlande, descendre en cargo l'estuaire de la Boyne ; en Afrique du Sud, petit-déjeuner dans un jardin fleuri aux portes du Grand Karoo ; aux États-Unis, regader des trains électrique tourner sous la pluie battante autour du National Christmas Tree.

La couleur des glaces dérivantes groënlandaises. L'ombre du métro sur les entrepôts de Brooklyn au coucher du soleil. Le ciel de Paris en automne à l'heure de l'allumage des réverbères.

Et puis tout le reste.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 6 octobre 2006

D'une série à l'autre

Après avoir passé une partie de ma journée sur la série 3DD4 des archives centrales de la Marine (activité que je décris plus en détail dans mon entrée historienne du vendredi, laquelle a, exceptionnellement, été publiée un vendredi), je passe ma soirée en regardant une série (The Sopranos, saison 5, en DVD). Journée éminemment sérielle donc.


Le volume 5 de la série 3DD4, cet après-midi, 14h58 d'après ma montre.

À part ça, ça va mieux qu'hier, physiquement comme informatiquement. Ce week-end : repos.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 5 octobre 2006

Bah, mon réseau !

Paradoxe de mon activité professionnelle : alors que je passe mes journées à réparer des réseaux, j'étais totalement incapable de réparer le mien. Il est vrai que la panne était étrange : je pouvais faire tout ce que je voulais sauf accéder aux sites web de Google et de ses filiales - dont Blogger... D'après mes informations, la situation devrait être rétablie ; dans le cas contraire, ma production des jours prochains risque de manquer de ponctualité.

À propos de ponctualité, j'ai enfin publié l'entrée historique de vendredi dernier. Mieux vaut tard que jamais... Ce n'est pas de l'histoire des techniques, pour une fois - plutôt de l'histoire de la bêtise humaine. Vaste programme, comme dirait l'autre. Il y a aussi de la navigation au long cours, mais très peu.


Une belle coque en petite forme à Rockland, Maine, juillet 2001.

À part ça, moi non plus, ce n'est pas la grande forme. J'ai dû manger du sanglier qui avait mangé quelque chose. Ça ira mieux demain. Enfin j'espère : mes vieux registres m'attendent à l'orée du bois (de Vincenne).

Le Plume vous salue bien.



mardi 3 octobre 2006

Vitrail

On commence à arriver à une période de l'année où il est bon de cultiver les souvenirs de l'été, dans un petit coin de sa véranda cérébrale. Par exemple, juillet dernier, stationnés sur la place d'un tout petit village, regarder les vitraux de l'église dans la lumière du soir.


Les verrières de façade de l'église de la Roche-l'Abeille (Haute-Vienne)

Pour les curieux, les vitraux représentent, de gauche à droite, Jeanne d'Arc, Saint André (on voit un bout de sa croix) et Saint Louis, qu'on reconnaît bien. Cf. les bases de données du ministère de la culture pour des photos prises de l'intérieur, ils sont mieux équipés que moi, ces gens-là.

Mais j'aime bien aussi les regarder de l'extérieur, ces vitraux - des couleurs potentielles, en quelque sorte.

Le Plume vous salue bien.



lundi 2 octobre 2006

Perturbation atlantique

Pendant qu'on ne regardait pas, l'automne nous est arrivé dessus. Les restes de l'ouragan Helene (il s'appelait comme ça, je n'y peux rien) nous a copieusement rincé vendredi et samedi et nous sommes maintenant sous l'effet de ce que les météorologues appellent doctement un flux perturbé océanique. Un temps à sortir le ciré et les bottes, quoi.


Temps couvert à marée basse, baie de Perros, avril 2005.

Pendant ce temps, le centre canadien des ouragans annonce une tempête tropicale sur Terre-Neuve, province dont le carractère tropical ne vous avait sûrement pas échappé. Il s'agit de l'ex-ouragan Isaac, successeur chronologique et alphabétique de l'ouragan Helene.

Rien à voir : un bon Yom Kippour à tous ceux qui le célèbrent, aisi qu'aux autres d'ailleurs. Pour ma part, je viens de rompre un jeûne que je n'avais pas fait au moyen de pommes au miel, de hareng aux oignons et de gésiers de canards, le tout arrosé d'un vin de liqueur de Carmel. Finalement, le jeûne, j'aurais peut-être dû le faire !

Le Plume vous salue bien.



dimanche 1 octobre 2006

Cape Flats

L'entrée historique du vendredi a pris un peu de retard ; je vous ai par contre livré l'entrée cartographique dominicale. En complément, une partie de la région correspondante :


Les Cape Flats et la montage de la Table vus de Hottentots Holland, février 1997.

Dans cette image, il y a ce que l'on voit : le ciel et la mer, bleus, très bleus : c'est l'été austral. La montagne de la Table se prolongeant vers la gauche sur la presqu'île de Bonne-Espérance : un des paysages les plus célèbres qui soient.

Et il y a ce qu'on ne voit pas : entre la station balnéaire dont j'ai oublié le nom et la montagne de la Table, les immenses townships des Flats, Khayelitsha, Mitchell's Plain... Balaises, les urbanistes de l'Apartheid : les populations qu'ils ne voulaient pas voir était effectivement invisibles, même depuis les points de vue dominant la plaine.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 29 septembre 2006

Company or crowd

Bon, il tente de se socialiser, ce petit : après un apéro à la maison devenu largement dinatoire, bibine et grignotis en quantité, conversation passionnante en prime, je tente une deuxième opération sociale : me rendre à la blog party 2, qui somme toute est organisée à deux pas de chez moi.

Mais bon, quand je dis « il tente »... Compte tenue de l'heure tardive et de l'exiguité du lieu, on refuse du monde et il y a la queue dans la rue : retour direct au point de départ. Fort agréable somme toute, le point de départ.

On m'a fait remarquer qu'il y a rarement des gens sur mes photos : c'est vrai, prendre des gens en photos, je ne sais pas trop faire. Et de quelle droit j'utiliserai leur frimousse sur ces pages ? Mais exceptionnellement, en l'honneur de cette activité mondaine effrénée, il y aura des gens sur la photo d'aujourd'hui.


New York City, A train, 42nd street station, 19 septembre 2004.

Après tout, le Truskel avait l'air aussi bondé ce soir que le A train à l'heure de pointe - voire même la ligne 4 à l'heure de pointe, tiens.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 28 septembre 2006

Automatiques

Dans la grange qui jouxte le château de Brie, dont je vous parlais hier, une collection d'automates d'un kitsch absolu vous fait faire le tour du monde - en tout cas le tour du monde des clichés des années 20, époque où a été rassemblée cette collection. N'empêche, l'histoire des techniques n'est jamais bien loin.


Musée des automates du château de Brie, Champagnac-la-Rivière (Haute-Vienne), juillet 2006.

L'histoire des techniques, elle est aussi en contrebas du château, où l'on trouve des étangs qui de toute évidence ne sont ni naturels, ni établis pour la seule joie des promeneurs du début du XXIe siècle. Et plus bas dans la vallée : au hameau de la Rivière, sur la Tardoire, on trouvait l'une des rares grosses forges du secteur - la seule dans le département de la Haute-Vienne dont les hauts-fourneaux soient encore en service à l'époque de la Révolution. Vers 1813, ils sont hors feu, mais cette période représente un point bas de l'activité sidérurgique dans le bassin Périgord-Limousin-Angoumois.

L'histoire des techniques, c'est l'histoire de l'homme au travail, de l'être humain quand il décide de produire ou de transformer quelque chose. Alors, évidemment, qu'elle n'est jamais loin.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 27 septembre 2006

Château de Brie

On ne peut pas mettre tous les jours des entrées longues comme la route nationale n°4 dans la plaine champenoise : ce soir, un tout petit château, et c'est tout.


Château de Brie à Champagnac-la-Rivière (Haute-Vienne), juillet 2006.

(Au fond à droite, le guide prend le frais. N'oubliez pas le guide.)

Le Plume vous salue bien.



mardi 26 septembre 2006

Machinisme agricole

Pour se changer les idées, une photo du musée de la vie rurale de Grazzano-Visconti - reconstruction Belle Époque d'un village à l'ancienne d'Émilie-Romagne, je vous en avais parlé peu après l'avoir visité. On y trouve, paradoxalement, une jolie collection consacrée au machinisme agricole.


Tracteur à chenille Fiat de l'Entre-deux-guerres, Grazzano-Visconti, 9 juillet 2005.

Pourquoi vous montrer ça ? Parce qu'en ces temps de José-Bovisme et de condamnation quasi-unanime de l'« agriculture productiviste » il n'est pas mauvais de réfléchir à ce qu'a été la modernisation des agricultures européennes.

Imaginons un agronome de la fin du XVIIIe siècle transporté dans notre époque. Moyens de communication, éclairage, transports : tout cela l'intéresserait sans aucun doute - mais ce qui lui semblerait absolument incroyable, c'est qu'avec 7% seulement de la population active, le problème n°1 de l'agriculture française, ce soit la surproduction. Pourtant, conformément d'ailleurs aux préceptes qu'il enseignait sans aucun doute à son époque, les surfaces emblavées ont diminué nettement au profit des pâturages, des légumes de plein champ et des oléagineux. Et pourtant, la production de blé seule dépasse largement la consommation, sans compter ce qu'il nomme le blé d'Espagne - le maïs. Que s'est-il passé ?

Trois choses, essentiellement :

Ne pas négliger ce qu'apporte ce troisième point, non seulement en terme de productivité des hommes mais aussi de rendement des terres : sans même parler du gain considérable dû aux labours profonds, pensons à la course contre la montre des moissons : le grain est mûr, il faut moissonner, mais à la faucille, même collectivement, ça prend du temps, et le temps presse : les gros nuages noirs qui s'accumulent à l'horizon, ce peut être un orage qui couche des champs entiers - comment mangeront ceux dont la récolte a été détruite ?

Elle est facile, la nostalgie des temps anciens. Quand on mange à sa faim, on peut bien regretter le temps des battages au fléau et des attelages de bœufs qui tiraient la charrue... N'oublions pas que, malgré tous les dicours sur la malbouffe, dans nos pays, on n'a jamais vécu aussi longtemps.

Le Plume vous salue bien.



lundi 25 septembre 2006

D'autres colonnes

...sans lichen, celles-ci, mais tout de même, c'est pas pareil !


La distribution téléphonique et les rocades optiques d'un de nos sites, Paris 17e.

Eh oui, boulot. Lundi quoi. Bref...

Le Plume vous salue bien.



dimanche 24 septembre 2006

Fini dimanche

C'était dimanche - ça se termine. Sur le bureau, les bouquins qu'on aurait dû lire ; dans la cuisine, les reliefs du curry dominical qu'on a bel et bien englouti. Dehors il pleut.


Abbaye du Relecq (29) : la tribune et l'horloge.

J'en profite pour une annonce : désormais, les vendredis et dimanches, double dose de blog. En plus de votre entrée quotidienne, une entrée dans la rubrique histoire le vendredi, et sur la table à cartes le dimanche. C'est-y pas merveilleux ça ?

Le Plume.



samedi 23 septembre 2006

Et surtout, bonne santé

Nous sommes aujourd'hui, simultanément, le 1er vendémiaire de l'an 215 et le 1er Tishri 5767. Un double premier de l'an donc : bonne année à tous. Bon, techniquement, nous sommes maintenant le 2 Tishri, vu que la nuit est tombée peu après que la pluie ait commencé à en faire autant - mais ne pinaillons pas, voulez-vous.

Ce matin, à 6h03 (heure légale), c'était aussi l'équinoxe d'automne. Merci au site fort savant et très officiel de l'IMCCE (institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides), qui me confirme cette heure précise. Les nuits sont maintenant officiellement plus longues que les jours, et ça ne va pas s'arranger avant le 22 décembre à 0h21 UT - date officielle du solstice d'hiver. Voilà qui va conforter tous ceux qui se sentent un peu patraques, et je suis sûr qu'il y en a. Bein oui, quoi, pas de raison que je sois le seul.


La lieue de grève, près de Saint-Michel-en-Grève. Au fond à gauche, l'île Millau, face à Trébeurden.

Notons d'ailleurs que la coïncidence entre l'équinoxe et le début de l'année républicaine n'en est pas une, je l'avais mentionné il y a un an : c'est étudié pour. Que Rosh Hashana tombe le jour de l'équinoxe, par contre, il n'y a pas de raison particulière : le calendrier juif est construit sur la base du mois lunaire (29 jours et demi - les mois font donc soit 29, soit 30 jours). Afin d'accorder le calendrier aux saisons, un mois supplémentaire est ajouté tout les deux ou trois ans, suivant un cycle fixe de 19 ans. Le nouvel an tombe donc entre début septembre et début octobre, sans qu'on puisse être plus précis a priori. Comme l'équinoxe bouge aussi (entre le 21 et le 24 septembre), je ne me prononcerai pas sur la prochaine année où cette coïncidence se reproduira.

Au fait, pourquoi la photo de mer ? Parce que le mot équinoxe me fait toujours penser aux grandes marées du même nom. Il se trouve cependant que, cette année, la grande marée de l'équinoxe correspond à une nouvelle lune ; or, les marées sont plus forte à la pleine lune en raison des variations de la distance terre-lune. Par conséquent, les marées d'il y a deux semaines et celles qui auront lieu dans deux semaines sont beaucoup plus fortes que celles de ces jours-ci.

Et sur ce, je vais me coucher.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 22 septembre 2006

Pilotage côtier

En toute rigueur la photo de mer que je vous avais promise pour hier aurait dû être pour demain. Tant pis, j'en mettrai une deuxième.


Tourelle latérale babord Bilzic et bouée cardinale ouest Couillons de Tomé, Perros-Guirec, août 2006.

On notera la grande poésie des noms des balises, qui sont au point de départ les noms des cailloux qu'elles signalent.

Si vous voulez de longues dissertations, allez faire un tour sur mon blog historique - je m'y remets, et j'essaierai d'y causer tous les vendredis. Mais du coup, ici, on va faire dans le laconique, pour une fois.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 21 septembre 2006

Sainte-Apolline

Je sais : j'avais promis une photo de mer pour aujourd'hui. D'un autre côté, je parlais quelques lignes plus haut de campagne électorale... Moralité : demain, promis !

Aujourd'hui, pas mal de circulation à vélo pour régler des problèmes impromptus sur différents sites. Alors que je retournais vers mon bureau, à un feu rouge, un éclairage attire l'œil - le brave Ixus 400 à la ceinture est toujours prêt.


Au coin de la rue Saint-Apolline et de la rue Saint-Martin, aujourd'hui, 17 heures.

Un empilement qui résume bien mon petit coin de Paris : La marquise d'un marchand de gros, un peu de monumental (mais pas trop), des immeubles cossus et d'autre en fort mauvaise forme... Un mélange pareil, ça se fait rare par les temps qui courent.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 20 septembre 2006

Carte scolaire

Alors, on remet sur le tapis les histoires de carte scolaire, paraît-il...


Le lycée polyvalent Marguerite de Valois, à Angoulême, 15 ans et 8 mois après que j'y aie obtenu mon bac - pas le moindre changement.

Je n'ai pas étudié dans le collège ni dans le lycée que me prescrivaient la carte scolaire : mon père enseignait alors au lycée Marguerite de Valois, à l'autre bout de la ville - y aller simplifiait largement les questions de transport. Au demeurant, ni le collège ni le lycée n'avaient particulièrement bonne réputation : un bâtiment des années soixante, fort laid comme il apparaît ci-dessus, entouré de cités HLM et de banlieues pavillonnaires modestes. Le lycée chic, où toute la bonne société se contorsionnait pour envoyer ses gamins, c'était Guez de Balzac, au cœur du Vieil Angoulême, certainement pas celui-là.

J'y ai passé de très bonnes années ; je n'aurais sûrement pas mieux étudié si j'avais été au « bon » lycée - je m'y serais probablement moins amusé par contre, ce qui aurait été dommage.

Ce que je veux dire : le fantasme du bon lycée est essentiellement ça : un fantasme. Entretenu par les innombrables classements que publient tous les ans les magazines réacs, sur le thème Où faut-il envoyer vos enfants ? - sous-entendu, où ne surtout pas les envoyer, sinon ils se vautreront dans l'échec scolaire, la drogue, la criminalité et sans doute le stupre (pour le stupre, c'était pas terrible, mon lycée, je dois dire). La vérité, c'est que ça ne fait pas (ou peu) de différence. Peut-être plus dans les collèges, je suis prêt à l'admettre - mais dans les lycées, je n'y crois guère.

Le problème, c'est qu'en supprimant la carte scolaire, on encouragerait justement cette fantasmagorie. Et c'est idiot : une fois que tout le monde (riches et pauvres) aura décidé qu'il faut absolument envoyer les gosses au lycée Machin, parce qu'ils l'ont dit dans le journal, on fera quoi ? On tirera au sort ? C'est aberrant.

Bah, c'est vrai que du coup, ça ne changerait pas grand chose. De la démagogie bon marché, quoi...

Je la sens mal, cette campagne électorale !

Le Plume vous salue bien.

P.S. : demain, promis, une photo de mer.



mardi 19 septembre 2006

Comme dans des moulins

« On y entre comme dans un moulin », l'expression est singulière, elle renvoie certainement aux rapports complexes qu'avaient les ruraux de jadis avec leur meunier. Nous par contre, pour y entrer, au Grands Moulins, on a un mal de chien. Pourtant, les bâtiment commencent à avoir un petit air d'achevé...


Les Grands Moulins et la Halle aux farines, ZAC Paris-Rive Gauche, 13 septembre dernier.

Mais voilà : de finition délicate en commission de sécurité pointilleuse, on n'y est toujours pas. C'était pourtant programmé, noir sur blanc, pour juillet dernier, en ce qui nous concerne - maintenant, plus personne ne se hasarde à donner de calendrier.

Bah : tôt ou tard, on finira bien par y aller !

Le Plume vous salue bien.



lundi 18 septembre 2006

Encore les marées

Après des mois d'interruption pour cause de mémoire, puis de vacances (eh !), ma rubrique cartographique reprend du service. Il y est question ce soir de courants de marée ; il faut dire que j'ai déballé seulement ce soir la cagette ramenée il y a huit jour et contenant la documentation nautique débarquée pour l'hiver. J'ai déjà dit que j'aimais ça, la documentation nautique ?


Le fond de l'anse de Térénez, près de Morlaix, 2 août 2006, 19h45.

La carte n'est pas le pays. Mais les cartes marines parlent tellement bien de la mer !

Le Plume vous salue bien.



dimanche 17 septembre 2006

Journées du quoi ?

Comme tous les ans depuis que la manifestation existe, à l'occasion des journées du patrimoine, je ne suis pas sorti de chez moi. D'une part, parce que la multiplication des fêtes du truc et des journées du machin m'agace (à quand la journée du camembert laitier fait à cœur ? Prévenez-moi, que je colmate les fenêtres), d'autre part parce que l'usage à toutes les sauces du mot patrimoine m'enquiquine, et de troisième part parce que j'avais la flemme. Vous soupçonnerez sans doute que le troisième raison est la seule authentique, et vous n'aurez pas tort.

Ceci dit, je retrouve sur mon disque dur, sans avoir à faire la queue une seule minute, une photo sympa d'un petit bout de patrimoine (comme on dit).


Candes vu de la rive droite de la Loire, 25 août 2006, 18h30.

De Candes, je vous avais montré le porche, la chapelle Saint-Martin ainsi que les environs immédiats - avec celle-ci, la boucle est bouclée. Il n'est par ailleurs pas impossible que le banc de sable que l'on voit sur le devant soit l'extrême pointe du confluent de la Vienne et de la Loire. J'avais été m'y promener quand j'étais gamin, et ça ressemblait justement à ça. Ceci dit, ça peut être un bête banc de sable, aussi.

Le Plume vous salue bien.



samedi 16 septembre 2006

Au théâtre ce soir

Ou plutôt : « au théâtre hier soir «, raison pour laquelle je ne bloggai point. De l'importance d'être constant, d'Oscar Wilde, au théâtre Antoine. Une fort bonne soirée ma foi.


Théâtre Antoine, boulevard de Strasbourg, ce matin.

The importance of being Earnest, c'est l'art des quiproquos qui s'enchaînent avec élégance, formant une trame improbable mais parfaitement fonctionnelle dans laquelle sautillent dandys et dandettes. Même si dandettes n'est pas un mot.

Une bonne pièce ne suffit pas à faire du bon théâtre, il faut que ce soit bien joué. La principale raison pour laquelle je ne vais presque plus au théâtre et qu'il est de plus en plus fréquent d'avoir des acteurs techniquement mauvais. On nous répète que les comédiens ont du mal à gagner leur vie ; ça devrait inciter à un plus grand professionnalisme, à une sélection plus stricte des meilleurs - ce n'est manifestement pas le cas, dans l'ensemble. Mais par chance, la distribution de cette pièce est tout à fait acceptable.

Lorant Deutsch, dans le rôle principal, est très, très bien. Il manque un peu de coffre, peut-être, mais il a la pêche, il est léger, dynamique : tout à fait ce qu'il faut. Son petit camarade Frédéric Diefenthal, dans le rôle du vrai-faux frère, est beaucoup moins bien, il faut le reconnaître. Problèmes de diction, force sa voix, et par conséquent une présence incertaine : ça reste un acteur de cinéma de passage au théêtre.

Du côté des dames, Macha Méril est super en vielle anglaise autoritaire, malgré quelques coups de fatigue vers la fin ; Gwendoline Hamon (dans le rôle de Gwendoline, justement) est parfaite, on ne peut pas dire ça autrement. Marie-Julie Baup, dans le rôle de la pupille pas innocente qu'on le croit, est mignonne comme tout - on lui pardonne du coup que son jeu soit très en dessous de celui de ces petits camarades. Elle est jeune, elle apprendra.

Pour les rôles secondaires, rien à redire, que ce soit pour le valet (Patrick Delage), la gouvernante (Claire Magnin) ou le vicaire (Yves Gasc). Globalement donc : une très bonne soirée dans un très beau théâtre. Par contre, pas la peine de prévoir le Damart : avec une salle comble et pas de clim', il ne fait pas froid à la fin du troisième acte.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 14 septembre 2006

Au milieu de la baie

Finalement, je ne suis pas plus doué pour parler de sujets d'actualité sur le blog que pendant les repas de famille - je suis un spécialiste des pauses-clopes virtuelles entre la poire et le fromage, d'autant plus virtuelles que je ne fume pas.

Alors tiens, une image de mer : une balise qui ne paye pas de mine, au milieu de la baie de Lannion, qui répond au doux nom de bouée du Crapaud.


Baie de Lannion, samedi 9 septembre 2006, vers midi.

Je ne sais pas si le crapaud se transforme en prince charmant si on l'embrasse, je n'avais pas de princesse à bord pour tester ça. Et je ne tiens pas à ce que ce soit la coque qui assure l'embrassade. Moins de risque que sur d'autres bouées, d'ailleurs : alors qu'ils sont très vifs aux environs, les courants de marée sont faibles dans la baie.

Paysage maritime : au fond, c'est la lieue de grève, dont on ne voit rien sinon l'uniforme plateau qui la surplombe ; à l'Est, le port de Trébeurden caché derrière l'ile Millau et, plus au Nord, la sphère immaculée du centre de télécommunications spatiales de Pleumeur-Bodou - le radôme. À l'Ouest, on distingue d'abord les roches triangulaires du plateau de la Méloine, puis le granit de la pointe de Primel, puis enfin la côte du Léon qui se déroule de l'autre côté de la baie de Morlaix.

Petite brume ; dominant la côte, le clocher de Plougasnou, amer remarquable s'il en est, surveille le paysage.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : on nous l'annonçait depuis plusieurs jours ; enfin, la pluie est tombée sur Paris, et pas qu'un peu, pendant que nous dînions au passage Brady tout proche. En sortant, les canniveaux du boulevard de Strasbourg évoquaient étrangement les rues de Bombay au début de la mousson.



mercredi 13 septembre 2006

Et à l'autre bout du monde...

Tout en écrivant l'entrée d'hier, je me faisais la réflexion, pas bien nouvelle il est vrai, que la paix et la prospérité ne sont historiquement que des exceptions dans l'espace et dans le temps ; qu'il est relativement facile, si l'on est sans scrupule et bien organisé, détruire ces instants n'a rien d'infaisable. Suffit de buter le bon archiduc ou de détourner les bons avions.

De ces joviales pensées j'aboutissais à la fréquence des mauvaises surprises dans l'évolution du monde, et à la relative rareté des bonnes. Au nombre desquelles je comptais la transition politique en douceur en Afrique du Sud dans les années 90. Voilà en effet un imprévu plutôt faste, ça mérite d'être noté.


Paysage du Swartberg, Western Cape, février 1997.

Bien sûr, il y a l'immense question sociale ; bien sûr, il y a la prévalence hallucinante des crimes sexuels - comme si la violence politique que l'on prévoyait s'était transmuté en violence faite aux femmes et aux filles. Mais pas de guerre civile, la fin des discriminations institutionalisées et de relatifs progrès sociaux. Par rapport aux pronostics que l'on entendait à la fin des années 1980, c'est plutôt positif.

Mais (il y a un mais, je suis d'humeur guillerette en ce moment) après ? De mauvaises surprises sont toujours possibles. En l'occurence, dans le contexte de la succession de Thabo Mbeki, ce serait l'accession au pouvoir du vice-président de l'ANC Jacob Zuma, célèbre pour être impliqué dans différentes affaires de corruption et dans une affaire de viol (dont il a été innocenté, faute de preuves) ainsi que pour son entourage de nervis surexcités. Voilà qui est loin d'être rassurant, même si la constitution sud-africaine n'institue pas un régime présidentiel.

Zuma fait par ailleurs partie, avec notamment son ex-femme, ministre de la santé, des nombreux Sud-Africains qui conteste le lien entre VIH et SIDA, et, partant, la contagiosité et la léthalité de la maladie. D'un point de vue électoral, c'est sans doute plus facile de tenir ce discours que d'expliquer à 40% des électeurs qu'ils sont incurables et dangereusement contagieux.

Promis, demain, j'essayerais de vous faire une entrée plus joyeuse.

Le Plume vous salue bien.