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Des photos et des jours

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lundi 13 novembre 2006

À propos de production électrique

Un peu tardivement, quelques réflexions sur les coupures électriques qui se sont produites il y a quelques jours...

En gros, tel que le système fonctionne, tous les pays d'Europe peuvent souffrir des déséquilibres entre production et consommation ou des problèmes d'infrastructures de transport survenues dans un pays voisin. Bon. Si tout le monde était de bonne foi pour tâcher de produire à peu près ce qu'il consomme et pour faire à temps les investissements nécessaires, tout irait bien. Malheureusement, ce n'est pas le cas.


Centrale nucléaire de Chinon-Avoine, Indre-et-Loire, août 2006.

En effet, en Italie comme en Allemagne, pour des raisons politiques (la nécessité d'une alliance avec les Verts dans le cas de l'Allemagne), on a décidé de cesser de construire des centrales nucléaires, alors qu'en raison de la hausse des cours, on ne pouvait accroître les capacités de production des centrales à combustible fossile. Résultat : ces pays sont, de manière croissante, en déficit structurel d'électricité. Et du coup, un part croissante de leur consommation vient de France.

Le truc, c'est que, pour produire cette électricité, nous avons, bon gré mal gré, consenti à des sacrifices : assumer le risque, fût-il faible, des centrales nucléaires (et des barrages, d'ailleurs), assumer également leur impact sur le paysage, etc. Toutes choses dont nos voisins européens ne veulent pas chez eux - chez nous, ça leur est bien égal. Or, l'interconnexion des réseaux fait que les Français ne bénéficient pas particulièrement de ce surcroît de production en terme de sécurité de leur approvisionnement : les problèmes sur le réseau électrique allemand peuvent causer des coupures en France, on l'a vu il y a dix jours.

Ce n'est pas que je demande l'interdiction des exportation d'électricité ; par contre, si l'Allemagne ou l'Italie ne pâtissent pas plus que nous de leur propre lâcheté énergétique, pourquoi devrait-elles changer de politique ?

On me dira que les exportations électriques d'EDF bénéficient au bout du compte au consommateur français en faisant baisser le coût de l'électricité vendue aux particuliers. C'est sans doute le cas aujourd'hui - mais c'est précisément ce que la « libéralisation » du marché de l'électricité rendra impossible. Je pense d'ailleurs que tel en est le véritable but.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 12 novembre 2006

Cartothèque

Je profite de la 25e entrée de ma rubrique Cartes sur table pour m'offrir un moment d'auto-satisfaction : je suis assez content de ma cartothèque.


Morceaux choisis répandus sur le parquet.

Si j'ai bien compté : 105 carte terrestres pliées et 12 à plat, 30 plans de villes, 11 cartes marines, 15 atlas (petits ou grands)... Le tout couvrant nettement plus de pays que j'en ai visités, évidemment. Et ça sert à quoi, me direz-vous ? Pour certaines cartes, à retrouver son chemin ; pour d'autre, à rien, sinon à regarder.

Pendant qu'on y est, deuxième source d'auto-satisfaction : le curry dominical, dont le seul mélange d'épices est tout un programme. Cumin, graines de fenouil et de moutarde, nigelles, fenougrec, une pincée de curcuma... Miam !

Le Plume vous salue bien.



samedi 11 novembre 2006

Mémoire (de ciel) d'été

Retour au point de départ, en regardant vers le haut cette fois.


Étouars : les Forges, nuage d'orage en formation, juillet 2006.

Même lieu exactement que pour l'entrée de mercredi, même jour, presque la même heure - une heure plus tard, en fait. Mais un autre angle : derrière l'ancien logis des maîtres de forges (à la famille desquelles il appartient toujours, bien que le haut-fourneau se soit éteint en 1866), un cumulo-nimbus se forme, doucement. Il attendra poliment la fin du dîner sur la place du village pour nous rincer.

Nuages d'été, à l'ombre des maronniers. Il fait chaud. Le nuage a l'air immobile, mais si on regarde lontemps, on le voit muer, grossir, bouger, accumuler lentement l'énergie de la saison.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 10 novembre 2006

Mémoire d'été (3)

Allez : ça va déjà mieux, encore un petit effort...

La montagne, tiens, c'est bien aussi, en été, la montagne !


Fenestrelle, Piémont, juillet 2005.

Si toutefois vous voulez absolument des plages de sable à perte de vue, allez donc faire un tour sur mon blog Histoire de dire : l'entrée d'aujourd'hui est consacrée à la construction du canal de Suez. 74 millions de mètres cubes de terrassement, ça en fait, des châteaux de sable !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 9 novembre 2006

Mémoires d'été (2)

La cure d'estivothérapie étant plus nécessaire que jamais, il est temps de sortir l'artillerie lourde : l'océan, la plage, le ciel bleu, les bermudas et les jeux de ballons.


Solana Beach, San Diego County, août 2004.

Another perfect day at the beach. Gare aux bouchons sur l'I5 en repartant...

Le Plume vous salue bien.



mercredi 8 novembre 2006

Mémoires d'été

Bon : novembre, le mois où l'on plonge vers l'hiver, les petits tracas de santé qui vont avec et tout et tout, ça suffit : dans ce blog, cure d'estivothérapie : pour quelques jours, photos garanties 100% juillet-août. Ah, mais.


L'étang des forges d'Étouars, Dordogne, juillet 2006.

Avec pour commencer, de la chaleur, un plan d'eau pour donner un peu de fraîcheur, des bois où il fait bon souffler un peu et une petite bicoque pour ranger les cannes à pêches.

Même si je n'ai jamais été un pêcheur à la ligne, personnellement. Mais je comprend qu'on puisse aimer ça.

Le Plume vous salue bien.



mardi 7 novembre 2006

Midterm

Le mot Midterm a en langue américaine deux acceptions principales : en éducation, ça désigne des partiels ; en politique, les élections parlementaires qui ont lieux au milieu d'un mandat présidentiel. Les deux peuvent être périlleux pour les candidats.


Le Capitole vu du National Mall, Washington, D.C., 26 décembre 2004.

J'avais expliqué ça en long, en large et en travers le mois dernier ; mais comme c'est le jour J et que vous n'y couperez pas, rappel express : les électeurs américains votent aujourd'hui pour renouveler les deux chambres du Congrès fédéral. La chambre des représentants est renouvelée intégralement tous les deux ans ; le sénat, par tiers tous les deux ans (donc avec des mandats de six ans). Le nombres de représentants dépend de la population de chaque État ; ils sont élus sur la base de circonscriptions. Chaque État élit deux sénateurs (jamais les deux à la fois), au suffrage universel à l'échelle de l'État (17e ammendement à la constitution, 1912).

Les enjeux du jour : l'opinion publique est fortement mécontente de la conduite de la guerre en Irak (on pourrait lui faire grief de ne pas s'être rendu compte du problème il y a deux ans mais, là-bas comme ici, les opinions publiques sont parfois de curieux animaux) et pourrait donc manifester sa désapprobation à l'occasion de ces élections. D'après les sondages, les démocrates regagneraient donc la chambre des représentants ; pour le sénat, rien n'est sûr, le hasard de l'arithmétique faisant qu'il y a relativement peu de sièges républicains en jeu cette année : pour gagner, les démocrates doivent donc bouffer tout ce qui est bouffable ou à peu près.

De toute façon, rien n'est sûr, évidemment. Mais bon, vous savez tout ce qu'il vous faut savoir pour avoir l'air vachement au courant dans les dîners en ville !

Le Plume vous salue bien.



lundi 6 novembre 2006

Grand huit

Bon. C'était pas la grande forme aujourd'hui. Quand angine et gastro se disputent la prééminence, ça donne un peu l'impression d'avoir passé 24 h enfermé dans un grand huit... Où je n'ai pas mis les pieds, pourtant.


Fête foraine sur la place du Dam. Amsterdam, 27 octobre, 17h.

Du coup, journée parfaitement inefficace aujourd'hui. En plus de ça, le routeur wifi Linksys de la maison est en rade, ce qui nous force à d'infinies contorsions pour avoir une connexion. Bon. Normal, c'est novembre. C'est toujours comme ça novembre.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 5 novembre 2006

Pour la saison

Effet paradoxal des statistiques : il fait toujours soit trop chaud, soit trois froid pour la saison. Ces jours-ci, c'est beau temps froid - couvrez-vous bien.


Château de Vincennes, vendredi dernier.

Enfin, il paraît, qu'il faisait beau : je ne suis guère sorti qu'à la tombée de la nuit pour aller acheter la viande du curry dominical. Le reste du temps, j'étais emmitouflé, mal fichu et bien au chaud, en train de relire les récits de voyage d'Eric Newby (qui fait l'objet de l'entrée carto de la semaine), dans lesquels il est plus souvent qu'à son tour mal fichu et emmitouflé, mais dans un froid glacial à 5.000 m d'altitude. On a les consolations que l'on peut.

Sur ce, le curry dominical n'attend plus que d'être mangé. Ça devrait faire du bien !

Le Plume vous salue bien.



samedi 4 novembre 2006

Fortunes de mer

Ce blog retourne traîner ses guêtres à Amsterdam, dans le but unique (et perfide) de faire de la pub pour l'entrée historique d'hier, que j'ai comme de juste terminée aujourd'hui. Il y est question de navigation, de glaces, de baleines et d'artillerie de marine.


Mâture de l'Amsterdam, reconstitution d'une flûte de la compagnie hollandaise des Indes orientales (XVIIIe siècle).

L'Amsterdam est le clou des expositions du musée de la Marine d'Amsterdam (Neederlands Scheepvart Museum) ; c'est une reconctruction pas mal faite. On se bouscule un peu lorsqu'on est une trentaine de touristes à la visiter simultanément : s'imaginer à plus de trois cents personnes à bord pour un voyage de plusieurs mois, voilà le plus difficile. Notons toutefois que la pinasse avec laquelle Barentsz partit à l'assaut de l'océan arctique en 1596 était bien plus petite (18 m contre environ 50 m pour l'Amsterdam) et n'avait que 17 hommes d'équipage, ce qui est plus raisonnable. Peut-être pas pour aller en Nouvelle-Zemble cependant, dans la mesure où ni le pilote, ni le bateau n'en revinrent, mais c'est une autre question.

Le bateau exposé à Amsterdam est une réplique : l'original quitta la rade du Texel pour son voyage inaugural vers Batavia (l'actuelle Jakarta) le 8 janvier 1749 et subit un fort coup de vent d'ouest dans la Manche. Il s'échoua sur les côtes anglaises, près d'Hastings (Sussex), après plusieurs semaines de louvoyage en pleine tempête. La copie a une vie plus paisible, finalement.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 3 novembre 2006

Vendémiaire an VII

À la lecture de ce titre, chacun s'interroge : que s'est-il donc passé de particulier en vendémiaire an VII ? Eh bien, à ma connaissance rien de particulier. C'est l'époque du Directoire ; la rhétorique républicaine faiblit un peu, malgré un léger regain après fructidor an  IV - les prénoms refont leur apparition dans les documents officiels et Libreval redevient Saint-Amand-Montrond.

Rien de particulier, donc, sinon que j'en étais resté là dans le dépouillement de mes registres de correspondance, interrompu depuis près d'un mois. J'ai repris, en douceur : deux petites heures de dépouillement avant de retourner vers le terminus du métro, séminaire à 17 h du côté de Saint-Paul. Ça tombe bien, c'est direct.


16 h, l'heure d'aller d'archives en séminaire. Château de Vincennes, porte Nord, cet après-midi.

Une pizza plus tard et me revoilà. Le week-end commence plutôt bien.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 2 novembre 2006

Bercy beaucoup

Pas trop le temps de rêver en rentrant : comme on dit outre-Atlantique, I hit the ground running. Faut dire, quand on a pris un jour de congé lundi et qu'on ne travaille pas le vendredi, ce n'est plus une semaine à trous, c'est des confettis...

Bref, l'installation suit son cours au bâtiment Condorcet (sic) - ce matin, pose d'un onduleur et de ses huit batteries. Informatique, un fort des halles, comme disait un de mes anciens patrons en nous regardant porter des machines, sans proposer de donner un coup de main d'ailleurs.

Mais bon : ça laissait tout de même le temps d'aller faire un tour en terrasse voir couler la Seine.


La Seine en aval de la ZAC Rive Gauche, ce midi.

Au loin Bercy veille sur la bonne utilisation des crédits que nous alloue la nation. Il y aurait sûrement à redire sur bien des points mais, pour ma part, je considère n'avoir pas volé l'argent que j'ai gagné aujourd'hui. Ah, mais.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 1 novembre 2006

Dernier rayon

Pour finir (au moins temporairement) cette série là où je l'avais commencée : sur le chemin de la gare, un dernier rayon de soleil d'automne sur Keizersgracht.


Amsterdam, Keizersgracht, lundi, 16h20.

Le Plume vous salue bien.



mardi 31 octobre 2006

Diorama

En rentrant de voyage, on range son shopping, ses photos et ses souvenirs dans les cases appropriées, et avec eux l'idée qu'on aurait aussi bien pu rester.


Diorama du XVIIIe siècle : bateaux de la compagnie néerlandaise des Indes orientales (VOC) au mouillage en Chine. Muséee de la Marine, Amsterdam.

Le récit de voyage, c'est un jeu avec tout ça, l'ici, l'ailleurs, le départ et le retour, le voyageur et ceux qui restent.

Un des pères fondateurs du Travel Writing contemporain, Eric Newby, est mort il y a quelques jours. Dans la mesure où son premier voyage, il l'a fait comme mousse à bord du quatre-mâts Moshulu, en 1938, on ne peut guère se plaindre qu'il nous ait été ravi en pleine jeunesse. Et on évitera le refrain usuel sur le dernier voyage : le cliché est le pire ennemi du Travel Writing. Par contre, saisir l'occasion de le relire, ça, certainement !

Le Plume vous salue bien.

Quelques ouvrages d'Eric Newby : A Short Walk in the Hindu Kush, 1953 ; The Last Grain Race, 1956 ; The Big Red Train Ride, 1978 ; A Small Place in Italy, 1994.



lundi 30 octobre 2006

Amsterdam Centraal Station

Et voilà, nous sommes rentrés - jusqu'à la prochaine fois. Les environs de la gare centrale ne sont pas ce qu'on fait de plus commode - des travaux y sont d'ailleurs en cours, comme un peu partout à Amsterdam. Mais la gare elle-même est un bâtiment étonnant, qui rappelle le futur terminus d'Eurostar à Londres, la gare Saint-Pancras. Sauf qu'il y a (évidemment) un canal qui passe devant. Et juste derrière, il y a l'IJ, au bout du grand canal qui fait d'Amsterdam un port de mer.


La gare d'Amsterdam, cet après-midi, 17h30.

Les voies et la gare d'Amsterdam s'intercallent donc en quelque sorte entre le ville et son port. On peut le regretter ; d'un autre côté, il fallait bien la mettre quelque part... C'est principalement une garde de banlieue : on vient travailler à Amsterdam de toute la Noord Holland, dans d'innombrables trains à deux étages jaunes et bleus. Arrivé là, on pourra récupérer son vélo dans l'immense parking que la Civetta nous avais montré récemment et pédaler jusqu'à son boulot.

Nos vélos, nous les avions rendus ce matin, avant quelques ultimes courses et de rentrer à la maison.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 29 octobre 2006

Joods historisch museum

Aujourd'hui, après ue bonne nuit de someil (pour une fois qu'on a vraiment une journée de 25 heures !) et un petit déjeuner du même métal, direction de Pijp, l'autre bout du centre-ville. Non sans craquer pour une location de bicyclette, après dix mintes passées à essayer de comprendre le plan des bus et tramways de la ville - clairement conçu par les loueurs de bicyclettes, c'est évident.

Pourquoi cette grande traversée, après avoir galéré comme des perdus pour aller à l'autre autre bout de la ville hier (Plantage, au Nord-Est) ? Pour visiter le Joods historisch museum, musée d'histoire du judaïsme, qui occupe un ancien complexe de quatre synagogues au coœur de l'ancien quartier juif.


Derrière le café du JHM, une église, dédiée à Aaron et Moïse. De Pijp, ce midi.

Quartier et non ghetto : si les comunautés juives s'y sont regroupées, elles n'y ont jamais été astreintes à résidence. Les communautés : au XVIe et XVIIe siècles, l'inquisition bat son plein au Portugal : l'importante communauté juive sépharade qui y subsistait est contrainte de fuir ; elle est reçoit bon accueil à Amsterdam. Du coup, des membres des communautés ashkhenazes des pays germaniques ou slaves les y rejoignent, victimes eux aussi d'un regain de persécution, aussi bien dans les régions protestantes que catholiques ou orthodoxes. Le judaïsme hollandais (principalement amstellodamois) est marqué par cette rencontre entre les deux grandes familles du judaïsme, celle qui parle yiddish et celle qui parle ladino.

Pourquoi les Juifs, alors pourchassés dans toute l'Europe, sont-ils accueillis sans hostilité ici ? Le protestantisme n'explique rien, il n'y a qu'à considérer Luther lui-même pour s'en rendre compte. Sans doute que, tout simplement, on ne voyait pas de raison de s'y opposer. C'était plutôt bon pour les affaires, après tout, et on n'avait rien à leur reprocher en particulier, même si on désapprouvait leur religion en général.

C'est bien Amsterdam, ça : pas besoin d'aimer le cannabis ou ses usagers pour en tolérer la consommation, idem pour la prostitution : ici, tant que l'ordre public est sauf, on laisse faire. On n'est pas obligé d'y aller, voilà tout. En France, par contre, on ne tolère quère que ce que l'on approuve, finalement...

En attendant, la tolérance néerlandaise a produit Spinoza. Ça n'est pas rien.

Le Plume vous salue bien.



samedi 28 octobre 2006

Un petit genièvre pour la route

Après une journée un peu crevante (c'est fou le nombre de kilomètres que l'on peut parcourir dans une ville somme toute relativement petite), rien de tel qu'un Jonge Jenever à une terrasse chauffée en bord de canal...


Publicité d'une marque de genièvre à Rosendaal, juste après la frontière des Pays-Bas.

Jonge Jenever, c'est le genièvre jeune - plus aromatique et plus doux que ses semblables plus agés, paraît-il. Pas grand chose à voir avec les gins anglais, pour la plupart médiocres et tout juste bons à être noyés dans le tonic. Même si j'ai un petit faible pour le Bombay Sapphire, qui sort un peu du lot, mais ceci est une autre paire de manches.

À propos : le gin a été importé en Angleterre, depuis les Pays-Bas justement, au XVIIe siècle, sauf erreur. Les défenseurs des bonnes mœurs s'étaient alors indignés de l'irruption de la saoulerie continentale à connotation anabaptiste dans un pays de tranquiles buveurs de bière tiède. Il est resté de cette controverse une expression : to bee full of Dutch courage, pour parler d'un individu que l'abus d'alcools forts a rendu téméraire.

Sur ce, il est temps de se décider : diner surinamien, indonésien, espagnol, italien ?

Le Plume vous salue bien.

P.S. : finalement, ça a été une cuisine originale dans un restaurant sympa, sur le Jordaan, donnant sur le Noordemarkt ballayé par le vent.



vendredi 27 octobre 2006

Si on me cherche...

...je suis ici, au bord Keizersgracht, la deuxième des trois ceintures de canaux du centre d'Amsterdam.


Keizersgracht ouest, cet après-midi.

Trajet sans histoire : en train, c'est presque trop facile. Et le premier contact avec la ville permet de répondre à la question qu'on se pose forcément : est-ce que c'est si bien que ça, Amsterdam. Et la réponse est oui : une ville décalée, harmonieuse, unique.

Et les Coffee Shops n'y sont pour rien : je me traine ces jours derniers de vilains maux de crâne qui cognent en fin d'après-midi, je ne vais pas aller les agraver à coup de THC. Et il y a tellement d'autres choses à faire !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 26 octobre 2006

Cheminées

Avant de faire les bagages, une photo en demi-tentes de fin de journées d'automne des confins de Paris et de leurs cheminées...


La future école d'architecture du quai d'Ivry et sa cheminée à la retraite, avec en arrière plan ses camarades encore d'active. Vue du 7ème étage du bâtiment « Condorcet, » hier soir.

Journée un peu lourde dans une chaleur moîte ; pas fâché d'aller chercher le frais plus au nord. Copenhague, ç'aurait peut-être été une bonne idée, finalement !

Départ demain matin ; connexion internet incertaine jusqu'à lundi. On verra bien.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 25 octobre 2006

Un nouveau campus (ou presque)

C'est pas tout ça de causer Far West, bateau, week-end, tout ça : il y a du boulot. D'autant que depuis quelques jours, on commence à intervenir sur les nouveaux bâtiments de l'université qui m'emploie. Enfin, sur un seul bâtiment, et il n'est pas encore vraiment livré... Mais ça n'empêche pas les utilisateurs (dont les bureaux ne sont pas encore montés, d'ailleurs) de commencer à nous reprocher de ne pas aller assez vite. Bon, c'est toujours comme ça !


Université Paris-Diderot : le bâtiment Condorcet reflété par son voisin d'en face, Paris 13ème, cet après-midi.

Sic et re-sic : l'université Paris 7-Denis Diderot souhaite maintenant être nommée « université Paris-Diderot » parce que, parait-il, le nom complet est trop long pour pouvoir communiquer efficacement en Extrême-Orient. Et tant pis si la nouvelle version donne des initiales qui, dans nos contrées, manquent un peu d'élégance.

Je n'ai par contre aucune idée de la raison pour laquelle le bâtiment destiné à accueillir les physiciens de notre auguste maison avait reçu le nom de Condorcet. Moi, je trouve que c'est pas sympa pour les collègues d'Orsay, mais sinon, je n'ai rien contre.

Le Plume vous salue bien.



mardi 24 octobre 2006

Atchison, Topeka and Santa Fe

Pour changer de la pluie, un bout de désert mojave. Et pour changer des canots tout temps de la Société nationale de sauvetage en mer, un train, à travers le désert...


Un train du côté de Goffs, San Bernardino County, California, pas très loin de la frontière avec l'Arizona, août 2004.

Le long de l'ancienne route 66, les voies transcontinentales de l'ancien Atchison, Topeka and Santa Fe Railway (aunjourd'hui Burlington Northern Santa Fe) grimpent de la vallée du Colorado vers le haut plateau du Mojave. Devans nous, un énorme Recreational vehicle tire une remorque chargée de quads sur la modeste chaussée de l'Interstate 95 ; sur les rails, un immense convoi chargé de conteneurs et de remorques nous croise lentement. Sous le soleil.

Le Plume vous salue bien.



lundi 23 octobre 2006

La fin du monde !

Marrant : depuis les tempêtes de l'hiver 1999, à chaque coup de vent d'automne, c'est la fin du monde qui arrive. France Info ce matin essayait de me couper l'envie de mes tartines au beurre demi-sel en sonnant du clairon pour annoncer « une tempête avec des vents violents » - et quelques minutes plus tard, « une tempête et surtout des vents violents » ce qui est sûrement encore pire. Une tempête sans vent, ça, ce serait un scoop !

Tandis que la radio nous enjoignait à la plus grande prudence pour nos déplacements, dans l'Ouest, les administrations donnaient des consignes spécifiques à leurs employés : on croirait que l'ouragan Katrina est de retour et qu'il fonce sur nous...


Le Jean Denoyelle, canot de sauvetage de la SNSM, Perros-Guirec, juillet 2000.

Pourtant, les bulletins météo sont formels : de tempête, point. Avis de grand frais à fort coup de vent, qu'ils disent. « Grand frais », c'est force 7 sur l'échelle Beaufort ; « fort coup de vent », force 9. Or, sur cette même échelle, « tempête » a une signification précise  ça correspond à la force 10. Sur l'échelle de M. Beaufort, les prévisions sont donc un cran en dessous de la tempête, et bien loin de l'ouragan. Arrêtez les sirènes !

Des tempêtes, il y en a tous les automnes ; à chaque fois, il y a quelques arbres qui perdent des branches et quelques pots de cheminée qui volent. Pas de quoi descendre aux abris.

Par contre, si la pluie pouvait s'arrêter le temps que je rentre à la maison, ça m'arrangerait bien.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 22 octobre 2006

Au passage

Au passage, une photo de mer, ou plutôt de rivière - disons de ria, puisqu'on y trouve guère que de l'eau de mer, surtout à marée haute.


Le port de plaisance de Tréguier vu au travers de l'ancien pont de Trédarzec, 1er août 2006.

À quelques kilomètres de là vers l'ouest, mon bateau va bien, on me l'a confirmé.

Beaucoup plus loin à l'est et au sud, il y a le canal de Suez. Il faudra que je vous parle en détail du bouquin de Nathalie Montel, Le chantier du canal de Suez (1859-1869), une histoire des pratiques techniques (In Forma / École nationale des Ponts et Chaussées, 1998). J'en disais deux mots en post scriptum dans mon entrée historique de vendredi dernier, mais il faudra que j'y revienne : une belle démonstration de ce que peut être une monographie en histoire des techniques. Ça tombe bien, je suis censé en écrire une.

Beaucoup plus au sud mais un peu moins à l'est, j'ai mis un peu d'exotisme dans la rubrique cartographique : le mont Kartala, à la Grande Comore. Je n'y suis jamais allé et c'est bien dommage.

Beaucoup moins au sud mais nettement plus à l'est, Lucknow, dans la plaine du Gange. Je n'y suis jamais allé non plus mais la cuisine locale a de nouveau prévalu ce soir. Logique, vu que les recettes sont par ordre géographique dans le livre de cuisine que j'utilise et que j'ai décidé d'en faire toutes les recettes, dans l'ordre. Eh bien, décidément, si l'on en juge par le raffinement de ses currys, Lucknow mérite le détour.

Eh oui : les dimanches pluvieux, on voyage immobile.

Le Plume vous salue bien.



samedi 21 octobre 2006

Paris - Las Vegas

Ce week-end se tenait à Las Vegas la conférence annuelle de la Society for the History of Technology. Je n'y suis pas ; d'ailleurs je n'avais même pas proposé de papier - un peu tôt pour moi, par rapport à mon cursus.


L'hôtel-casino Paris Las Vegas à Las Vegas, août 2004.

Bon, d'un côté, le soleil du Nevada, ça n'aurait pas fait de mal, même s'il n'y fait guère plus chaud qu'ici ces jours-ci. D'un autre côté, notre tour Eiffel à nous, elle est nettement plus grande, na !

Le Plume vous salue bien.



vendredi 20 octobre 2006

Un sacré chantier

Je crois avoir battu mon record en ce qui concerne une de mes activités habituelles : me mettre complètement à la bourre pour préparer un truc. En essayant de m'en sortir quand même. Là, à 13h, je n'avais pas commencé réellement à préparer l'exposé que je devais donner à 17h.

Je ne devrais pas avouer une chose pareille, vu que certains de mes petits camarades de séminaire ont découvert ce blog, ou du moins sa rubrique historique. Et je ne leur conseille pas d'en faire autant, bien entendu. Mais bon, reste que si j'avais commencé à construire la chose dans ma tête, il me restait à préparer une jolie présentation PowerPoint et à avoir quelques idées de ce que j'allais dire en la faisant défiler... Le titre de l'exposé : Une usine en chantier. Tu parles d'un chantier !


Chantier de fouille à l'abbaye du Relecq (29) - rien à voir, mais bon, vu qu'on parlait de chantier...

Ça c'est plutôt bien passé ; la discussion qui a suivi était sympa et instructive ; j'ai eu quelques questions auxquelles je savais répondre et d'autres, non - ce qui est signe que les gens s'intéressent, il me semble. Et du coup ça fait avancer les choses. Bon, il y a des trucs dans ma présentation que j'aurais aimé avoir élaboré un peu plus, mais bon, Ende gut, alles gut, comme ils disent. J'ai fait un petit résumé pour la rubrique historique.

Par contre, maintenant je suis vanné.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 19 octobre 2006

De Amicitia

Il y a des choses comme ça : retrouver quelqu'un dont la vie nous a temporairement éloigné - parce que c'est comme ça, parce qu'il y a des coups durs et des galères qui font que, parce que, quoi - et c'est comme si on s'était quitté il y a huit jour, sauf qu'on a encore plus de trucs à se dire.


Refroidir le moteur de la jeep, Swartberg, Arfique du Sud, février 1997.

Du coup on n'a même pas besoin de se rappeler - de coups de fils entre Groenland et Haute-Savoie, de margaritas à Saint-Germain-des-Prés, de vieilles jeeps en Afrique du Sud ou de bottes pleines d'eau en Bretagne Nord. On n'a pas oublié grand chose et appris un petit peu. Et on a besoin les uns des autres. C'est l'amitié.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : d'accord, pour les bottes, c'était ma faute - j'avais mal lu les horaires de marées. Ça arrive, non ?



mercredi 18 octobre 2006

Et mes séries dans tout ça ?

J'avais dit il y a quelques temps les douleurs et plaisirs du dépouillement d'une grosse série d'archives - et depuis, je n'ai pas avancé d'un poil. Vendredi dernier, c'était à cause des esquinteurs de vespa ; cette semaine, je dois faire une présentation au séminaire du vendredi soir que je ne me vois guère préparer autrement que le jour même ; la semaine suivante, escapade aux Pays-Bas... Ça n'est pas sérieux tout ça !


Château de Vincennes, le donjon et le pavillon de la Reine.

Je vais quand même essayer d'y aller cette semaine, tiens. Sinon j'aurais franchement mauvaise conscience.

Le Plume vous salue bien.



mardi 17 octobre 2006

La roche tarpéïenne et le Capitole

Chose promise, chose due : en prévision des élections parlementaires américaines du 7 novembre prochain, quelques infos de base sur la composition et la désignation du Congrès des États-Unis.


Capitol Hill par un matin d'hiver, 26 décembre 2005.

Dans une constitution marquée par les principes de Montesquieu, et donc la séparation du pouvoir entre exécutif, législatif et judiciaire, le Congrès représente le pouvoir législatif. Il siège dans l'imposant bâtiment du capitole, qui impressionne par son caractère massif tout comme la Maison blanche surprend par ses proportions plutôt modestes. Dans une capitale qui est une représentation urbanistique du pouvoir fédéral, ce n'est pas un hasard : la puissance de l'exécutif allant de soit, il fallait donner du poids symbolique au législatif.

Et du poids, il en a : contrairement à ce qui se passe en France, le pouvoir exécutif n'a pas l'initiative des lois ; inversement, il n'est pas responsable devant le parlement - raison pour laquelle il n'y a pas de « gouvernement » au sens européen du terme. Mais pour ce qui est de faire les lois, le Congrès est seul maître à bord.

Il est divisé en deux chambres, aux pouvoirs théoriquement égaux. Il n'y pas, comme en France ou en Grande-Bretagne, un Parlement qui légifère et une chambre haute qui valide ou ammende après coup le travail des députés. Les deux chambres du Congrès ont l'initiative commune des lois. Elles doivent cependant savoir se mettre d'accord, puisqu'un texte de loi doit avoir été voté par les deux chambres.

La plus prestigieuse des deux chambres est le Sénat. Chaque État dispose de deux sénateurs, quelle que soit sa population. le Sénat est renouvelé par tiers tout les deux ans ; le mandat d'un sénateur est donc de six ans. On ne renouvelle jamais simultanément les deux sénateurs d'un même État, et chaque sénateur est désigné par l'ensemble de la population de l'État qu'il représente.

Le Sénat est formellement présidé par le vice-président - une des exceptions à la règle de séparation des pouvoirs. En fait, il n'intervient que pour départager les éventuelles égalités sur un vote donné. En plus des pouvoirs législatifs que le Sénat partage avec la chambre des représentants, il a quelques compétences propres, en particulier celle de confirmer ou non les nominations à un certains nombre de postes dans les branches exécutives et judiciaires du pouvoir - sur ce point, il y avait eu pas mal de foin l'an dernier.

L'autre chambre est la chambre des représentants, qui comporte beaucoup plus de membres : ils sont actuellement 533. Ils représentent chacun une circonscription de 650.000 habitants en moyenne - la division des circonscriptions est du ressort des législations des États, mais elle doit respecter l'égalité numérique des circonscriptions (vérifiée à chaque recensement) et rendre compte de la diversité de la population de l'État - ça, c'est un peu subtil, ça vient d'une jurisprudence majeure de la Cour suprême, ça n'est pas au programme aujourd'hui.

La chambre des représentants est présidée par l'un des siens, le Speaker of the House, protocolairement la troisième personne dans la hiérarchie du pouvoir derrière le président et le vice-président.

La chambre des représentants est intégralement renouvelée tous les deux ans. Eh oui, des mandats de deux ans, c'est pas chez nous qu'on verrait une chose pareille ma bonne dame. Évidemment, rien n'interdit aux candidats d'aligner les CDD de deux ans, 9, 10 mandats, parfois plus. En n'oubliant pas bien sûr que dix mandats de représentants équivallent en durée à quatre mandats d'un député français.

Alors, cette année, pour qui vote-t-on ? C'est une mid-term election, c'est à dire une élection parlementaire ne coïncidant pas avec une élection présidentielle : les élections ne concernent (au moins au niveau fédéral) que le pouvoir législatif. On renouvelle donc les 553 représentants et un tiers du sénat, soit 34 sénateurs (non, on ne renouvelle pas 33,333 sénateurs...). Il y a donc 16 États qui n'ont pas d'élections sénatoriales, ce sera leur tour la prochaine fois et celle d'après. Les enjeux : énormes. Le contrôle des deux chambres est susceptible de basculer des Républicains aux Démocrates.

Du côté de la chambre des représentant, c'est plus que probable ; outre l'impopularité record du président et de la guerre en Irak, la majorité républicaine est poursuivie par les scandales. Il y avait l'affaire Abramoff (un lobbyiste qui avait soudoyé des représentants, parmis lesquels le très influent Tom Delay, qui a dû démissionner), il y a maintenant l'affaire Foley (un représentant de Floride accusé d'avoir envoyer des messages chauds-brûlants à des adolescents qui travaillaient pour le Congrès), sans compter l'affaire Weldon (autre affaire de lobbying malodorant) et l'affaire Sherwood (un conservateur prônant une morale stricte et accusé pas sa maîtresse washingtonienne d'avoir voulu la tuer)... Bref, il y a de l'ambiance. Côté Sénat, la chose est moins évidente, mais pas impossible du tout. Affaire à suivre donc. Sans compter que la semaine prochaine il y aura intero.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : pour plus d'infos sur les tendances du prochain scrutin, CQPolitics.com, le site de la revue Congressional Quarterly, est plutôt bien fichu.



lundi 16 octobre 2006

Il y avait plusieurs moutonsse

(Pagnol, Topaze, acte I, scène première).

Le mouton noir de la Civetta a un frère jumeau, paissant tranquilement sur les pentes de notre réfrigérateur. Le voici.


Notre petite ménagerie de cuisine. Fascinant, non ?

Ne m'en demandez pas plus pour ce soir : après une heure passée dans les vapeur de colle cyanoacrylate les fumées de polypropylène fondu, je me sens un cran en dessous du mouton aimanté, question QI.

Demain, c'est promis, je vous expliquerai en détail la composition et le renouvellement du Congrès des États-Unis, en prélude aux élections du 6 novembre. Mais pas ce soir.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 15 octobre 2006

Lucknow, New York, Djibouti et autres lieux

C'était dimanche. Repos. Préparer et déguster un korma de gigot d'agneau à la manière de Lucknow. Relire quelques notes prise à Londres il y a douze ans. Regarder les experts expertiser des restes humains du côté de Las Vegas. Ressortir le plan des autobus de Manhattan.

Ledit plan fait l'objet de l'entrée carto du diamnche ; si vous voulez l'intégralité de ce plan, il est caché dans cette image.


L'autobus M104 sur Broadway, New York, 19 septembre 2004 en milieu de matinée.

Les bus de Manhattan sont comme les chameaux dans le désert : ils barraquent pour laisser monter et descendre les voyageurs, surbaissant leurs suspensions avant pour diminuer le nombre de marche.

En 1898 la mission Marchand n'avait pas d'autobus ni de chameaux mais une canonnière à transporter à dos d'hommes entre le haut Oubangui et les affluents du Nil. J'en parlais vendredi dans la rubrique histoire ; j'ai ajouté une carte et un peu de biblio. Je ne sais pas ce qu'est devenue la canonnière, je doute qu'après le fiasco sur le Nil elle ait continué le voyage par voie de terre jusqu'à Djibouti, via Addis-Abeba. Expédition typique de la ruée européenne vers l'Afrique : mal conçue, coûteuse en vies humaine (surtout en vies humaine africaines, dont le même Marchand, devenu général, encouragea quinze ans plus tard la consommation à outrance dans les tranchées de Verdun), elle n'a servi rigoureusement à rien.

Et pour finir par où l'on avait commencé : la cuisine de Lucknow se caractérise par ses mélanges d'épices particulièrement subtils et notament l'usage de la poudre de macis pour parfumer les kormas. Pas mal du tout, pas mal du tout.

Le Plume vous salue bien.



samedi 14 octobre 2006

Groumpf

Soyons clair : le saligaud qui a de nouveau forcé le coffre du scooter entre 11h ce matin et 19h ce soir me donne envie d'utiliser ma perceuse sur autre chose que du bois. Et avec le mode percussion enclanché, que même le béton vibré n'y résiste pas. Non mais !


Ours à collier, zoo de Vincennes, août 2004.

À part ça et la méforme générale, on fait aller.

Le Plume vous salue bien.