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Des photos et des jours

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jeudi 29 novembre 2007

Encore un...

Encore un jour gris et pluvieux. Encore une semaine sans cours - le dernier remonte au 24 octobre. J'ai pu distribuer un polycopié à une de mes étudiantes, ça c'est de l'efficacité pédagogique.

Encore un bâtiment de relié au réseau de l'université. Ça, c'est plutôt sympa, même si l'absence d'ascenseur dans notre bâtiment complique singulièrement les déplacements de matériels.

Un rouleau de photo récupéré hier soir. Le Semflex a décidément sa personalité ; je l'aime bien, cet appareil. Quelques photos sympas, pas forcément très gai, mais le noir et blanc à Paris en novembre, je ne suis pas sûr que ce soit censé être pimpant !


L'ancien hôpital Saint-Lazare un jour de grève, 20 novembre dernier.

Difficulté de cet appareil : ses lentilles étant peu traitées, il est assez sensible à l'éblouissement, même par des éclairages indirects. Il ne faut donc pas hésiter à jouer avec les filtres.

Et à propos : encore un appareil photo d'acheté. J'ai craqué sur un Pentax MX à un très bon prix. Très bon boîtier, paraît-il. Peut-être pour faire du noir et blanc en 24×36 ? On verra bien.

Le Plume vous salue bien.

[appareil Semflex Otomatic B, film Ilford HP5+]



mercredi 28 novembre 2007

Antoine Laurent de Lavoisier

Dernier des trois bâtiments qui nous pendent au nez (si l'on excepte le bâtiment Berlier qui ne compte pas vraiment, ce sont juste des mètres carrés en location) : le bâtiment Lavoisier, consacré comme on pourrait s'y attendre à la chimie.

Répondant au nom de code M5B1, il se trouve sur une parcelle un peu plus éloignée, tout au bord du boulevard Masséna. Va falloir éviter les fuites lors des expériences de chimie amusante, sinon ça va coincer sur les boulevards des Maréchaux... Peut-être la raison pour laquelle il a tant de cheminées :


Le bâtiment Lavoisier vu des toits du bâtiment Buffon. Les arceaux du premier plan font partie de la toiture de l'immeuble Biopark.

Ce bâtiment, je vous l'avais montré sous un tout autre point de vue il y a quelque temps. Pas encore visitable, mais il est plutôt prometteur. Évidemment, dans un premier temps, il va être un peu au milieu des terrains vagues - je suppose qu'ils évacuerons la carcasse de Renault 5 qui rouille juste en face avant l'ouverture.

Quant à Lavoisier, on ne le présente plus. Il n'est bien sûr pas le fondateur de la chimie moderne, dans la mesure où son œuvre forme un tout avec celle de ses contemporains, l'anglais Priestley, les français Berthollet et Guyton de Morveau par exemple. Ce qui le distingue sans doute, c'est peut-être son attention toute particulière à la nomenclature - c'est fondamental, puisque c'est ce qui définit le système de pensée de la chimie moderne.

Ce qui fait ça célébrité, c'est quand même aussi et peut-être surtout de s'être fait couper le cou. Véritable miracle pour la propagande contre-révolutionnaire du siècle suivant... Rappelons tout de même que ce n'est pas parce qu'il était chimiste qu'il a été guillotiné (même en ces temps troublés, ce n'était pas considéré comme un motif suffisant) mais en tant que fermier général.

Un fermier général, ce n'était pas un cultivateur, c'était un financier qui avançait à l'État l'argent des impôts indirects et qui ensuite se remboursait en les percevant pour son compte - avec un supplément pour sa pomme, de préférence. Un peu comme si un banquier postait des sbires armés de battes de base-ball à la sortie de Carrefour pour vous faire payer la TVA, sous prétexte qu'il a prêté de l'argent au gouvernement... Il faut dire que l'ensemble des circuits financier de la monarchie absolue fonctionnait comme ça, sans que l'on puisse jamais distinguer réellement les fonds publics des fonds privés. La Révolution a mis en place le système des finances publiques tel que nous le connaissons actuellement (un trésor public, la séparation des ordonnateurs et des comptables, etc.) - mais du coup le système de la ferme générale apparaissait comme du vol pur et simple. Et les fermiers généraux ont été collectivement zigouillés, à titre rétrospectif en quelque sorte, ce qui est difficilement défendable.

Reste que ce n'est pas parce que « la république n'a pas besoin de savants » que Lavoisier a été décapité ; au contraire, cette période a vu une mobilisation sans précédente des savants pour la défense nationales. Les chimistes au premier plan : Berthollet, Fourcroy, Guyton... Un Lavoisier en plus là-dedans n'aurait pas fait de mal - après tout, il était expert en explosifs et avait même échappé de peu à une explosion à la poudrerie de Corbeil, quelques années auparavant. L'exécution de Lavoisier n'est pas, comme on l'a dit, l'expression d'une haine révolutionnaire de la science - c'est par contre un acte d'une stupidité sans borne.

Le Plume vous salue bien.



mardi 27 novembre 2007

Jean-Baptiste Pierre Antoine de Monet, chevalier de Lamarck

Le bâtiment suivant, dans l'ordre prévu d'arrivée, est lui aussi sous la protection d'un grand naturaliste : après Buffon, Lamarck. D'ailleurs, la preuve que c'est un naturaliste : il a également sa statue au Jardin des Plantes. Et de fait, le bâtiment sera lui aussi dévolu aux sciences de la vie (comme on dit) ; plutôt la biochimie et la biophysique que la biologie proprement dite, si j'ai bien compris.

C'est en tout cas un voisin immédiat du bâtiment Buffon : leurs parcelles respectives sont numérotées M3F et M3I, sachant qu'il n'y a pas de M3G (avalé par M3F, je pense). Et depuis les toits de M3F, on pourrait presque sauter sur ceux de M3I. À condition bien sûr d'être un kangourou en pleine possession de ses moyens.


Les toits du bâtiment Lamarck, vus du bâtiment Buffon.

Au fait, pour dissiper tout malentendu, les bâtiments en question ne sont ni rue Buffon, ni rue Lamarck, mais au cœur de la ZAC Rive gauche, dans ce pâté de maison compris entre la rue Neuve Tolbiac et le boulevard Masséna, où se concentrent les édifices universitaires dont il s'agit ici. on y trouve notamment un ruban de terrain allant de l'avenue de France à la Seine, sur lequel se succèdent les bâtiments neufs de labos et de salles de cours : de haut en bas, Lamarck, Buffon et Condorcet. On est très XVIIIème, chez nous - logique, quand on porte le nom de Denis Diderot. Et j'avoue que ça me convient assez !

Le Plume vous salue bien.



lundi 26 novembre 2007

Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon

Avec le début de la semaine c'est la ronde des futurs bâtiments de l'université qui recommence. C'est que la date de clôture du budget 2007 approche ; il faut commander le matériel nécessaire aux prochaines mises en service...


Bâtiment Buffon : vue du bâtiment sud depuis le 1er étage du bâtiment nord, 6 novembre dernier.

Le bâtiment Buffon sera le premier à entrer dans la danse ; je vous en avais montré des petits bouts ces jours derniers. Il accueillera les biologistes de l'université Paris Diderot, ou au moins une partie d'entre eux. Les parties communes du bâtiment ainsi qu'un certain nombre de bureaux seront bientôt en fonctionnement ; par contre, subtilité, une bonne partie des labos restent à aménager. Sur les budgets de l'université, bien sûr... On n'est pas tirés d'affaire.

Du côté de Paris 1, la présidence avait annoncé urbi et orbi que les cours recommenceraient aujourd'hui, qu'on allait voir ce qu'on allait voir ; que de toute façon, si les cours ne reprenaient pas aujourd'hui, ce serait impensable, un merdier abominable. Tu parles, ça n'a pas loupé : pour la fraction d'étudiants qui ne cherche que ça, le merdier abominable, c'était agiter le chiffon rouge sous le nez du taureau... Résultat : bagarre, bousculades, intervention des forces de l'ordre, site fermé jusqu'à nouvel ordre. Retour à la case départ, merci d'avoir joué avec nous.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : le sieur Buffon, je m'étais payé sa fiole il y a trois ans de ça sur ce blog - ou plutôt sur l'incarnation précédente de ce blog. Pas de raison, non, mais !



dimanche 25 novembre 2007

Paris, Port-de-Mer

Puisqu'on en est à parler de la Seine - et que je n'ai pas fait la moindre photo aujourd'hui, bien que j'aie emporté le YashicaMat pour ma sortie du jour (jusqu'au bistrot du coin) - une photo prise le week-end dernier, de la passerelle qui relie la bibliothèque nationale et le parc de Bercy (passerelle que j'empruntais d'ailleurs pour la première fois, et seulement pour la reprendre en sens inverse juste après).


Dock flottant au pont de Tolbiac, samedi 17 novembre 2007.

Scène portuaire : rive gauche, le bateau-phare, que l'outrage des ans et l'avènement des balises géantes a condamné au rôle de night-club. Rive droite, près de la passerelle, le petit trois-mâts goélette La Boudeuse, qui par son nom essaye d'être confondue avec la frégate qui conduisit Louis-Antoine de Bougainville autour du monde, avec ou sans supplément. Un peu plus bas, un croiseur fluvial baptisé Acte III, perché sur un dock flottant. Simple carénage ou avarie plus sérieuse ? Va savoir.

Paris, Port-de-Mer, dans un décor de bled industriel, un cimetière de machines, des gazomètres défoncés, des pyramides dégringolantes de tonneaux de goudron éventrés, des vannes flottantes, des pistes de cendré, une étendue de tessons de bouteilles, des monticules de bidons déchiquetés, des remblais criblés de ressorts à matelas et autres débris sans nom de la civilisation, et jusqu'à une énigmatique machine à coudre échouée sur une digue et à une voiturette d'enfant abandonnée, se mettant à rouler d'elle même au bas d'un talus pour culbuter dans un trou à rat, et l'on se demande comment ces objets usuels sont là et pourquoi, dans cette solitude, devant cet horizon de cheminées d'usines en herse qui les encercle, les fumées empuantissent l'atmosphère. Paris, Port-de-Mer !

C'est Cendrars qui parle, juste après la guerre : « Paris, Port-de-Mer », sous-titré La plus belle bibliothèque du monde - il s'agit des bouquinistes à une époque où ils n'étaient pas encore, ou pas que, des pièges à touristes. On trouve ça dans Bourlinguer, encore un livre qu'il faut que je relise. Soixante ans plus tard, le quai de Bercy est plus coquet - mais pas tellement plus vivant. Les clochards des halles ne viennent plus s'y baigner ; on visite La Boudeuse parce qu'à l'instar de son ainée elle a fait un tour du monde très médiatisé ; les médias ne sont plus tout à fait les mêmes cependant. Mais en fronçant un peu les sourcils en un samedi de novembre, on y croirait, à ce port.

Le Plume vous salue bien.



samedi 24 novembre 2007

Au pont d'Asnières

Il y en a qui ont des couchers de soleil sur les îles Lérin, moi, j'ai le coucher de soleil sur le pont d'Asnières.

Parti en début d'après-midi en scooter, avec le Semflex 6×6 autour du cou et le Canon Ixus 400 à la ceinture, pour profiter de la lumière et prendre quelques photos. Envie de photos ferroviaires - puisqu'il y a des trains. Parti vers la gare Saint-Lazare puis,e n en suivant les voies, vers Levallois, Clichy, Asnières.


Coucher de soleil et train de banlieue depuis le pont d'Asnières à Clichy (Hauts-de-Seine).

Les bords de Seine étaient les derniers lieux où profiter du soleil. Photos, photos, avec le 6×6 et avec le compact numérique... Les deux ont leur charme, vraiment. Et le reflex 24×36 aussi - mais on ne peux pas tout faire à la fois.

Au retour, déposé chez Négatif+ le rouleau 120 que j'avais terminé, une pellicule à relativement haute sensibilité Ilford HP5+. Verdict mardi soir. À propos, je suis encore surpris de ne pas avoir à rembobiner à la fin d'un rouleau, contrairement à ce que je fais depuis toujours avec les 24×36. C'est une particularité du 120 : la douzième vue prise, on continue l'avance du film jusqu'à ce qu'il quitte sa bobine de départ et que le papier noir d'amorce s'enroule autour du film exposé ; ensuite, on ouvre l'appareil, on retire avec précautions la bobine de réception, on cachette une petite languette gommée pour que ça ne se déroule pas, et on donne ça tel quel au développement. Et pour mettre une nouvelle pellicule, on sort la bobine d'origine de la pellicule précédente, on la remplace par la bobine pleine, et on la place en position de réception. Elle partira au labo au coup d'après...

Le Plume vous salue bien.

[Canon Digital Ixus 400, focale 22mm, ouverture f:4.9, exposition 1/640s]



vendredi 23 novembre 2007

Le silence des bibliothèques

Une entrée sans parole pour conclure une semaine de bruit et de fatigue...


Bibliothèque de l'université Paris Diderot, 14 novembre 2007.

Le Plume vous salue bien.

[appareil YashicaMat 124G, film Ilford HP5+]




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