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Des photos et des jours

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dimanche 5 septembre 2004

Aujourd'hui, rien

Mais alors, vraiment rien. Levé tard, bonne douche, déjeuner en famille, puis glande au soleil en papotant gaiement et en relisant un Astérix. En me levant de temps en temps : "tiens, je vais aller bricoler sur le bateau", puis me rasseyant aussitôt. Bronzette, quoi.

Seule activité digne d'être mentionnée : un petit tour à mi-hauteur d'un pin pour tâcher de décrocher une corde envoyée là par un apprenti boy scout. Et tant qu'à faire, on profite du paysage...

Le Plume vous salue bien.

Dans les arbres, cet après-midi.


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samedi 4 septembre 2004

Tout va mal, mais...

Pendant que tout va mal dans le monde, moi, j'ai une journée é-pou-van-table : grand ciel bleu, vent force 3-4, grande journée sur l'eau : les Sept-Iles, Ploumanac'h, Trébeurden, Locquémeau, et retour ; coucher de soleil sur la mer pour finir. Affreux, affreux.

Ci-contre une des marques de parcours de ce terrain de jeu, photographiée vers 15h30 : je crois que c'est le Crapaud, en face de Trébeurden, mais c'est peut-être Bar-a-Gall, à l'Ile-Grande, qui est du même type. D'ailleurs, exercice pour les voileux qui passent : de quel type de balise s'agit-il ? Réponse mardi prochain quand je serais en ADSL.

Bref, tout va bien, mon cousin et néanmoins équipier est rouge écrevisse ; quant à moi, j'ai remis une couche sur le bronzage. Tout serait parfait si ma chère et tendre était là aussi (quoi ? comment ? jamais content ? M'enfin, tout de même...).

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 3 septembre 2004

La France, Monsieur, la France...

Ah, mais il y a pas que chez les Ricains qu'on traverse des étendues désolées pour aller sur la côte ouest, non Monsieur :


La Beauce depuis le TGV, ce matin vers 10h.

Bon OK, c'est plus productif que les fins fonds de l'Arizona. Plus anthropique aussi : pas un caillou où la main de l'homme n'ait jamais mis le pied. Mais on n'y voit pas beaucoup plus de monde finalement.

Surtout enfermé dans une boite à sardine bleu-gris lancée à 300 km/h. Pile la bonne vitesse, compte tenu du paysage.

Le Plume vous salue bien et file faire un peu de bateau, na na nèreuh.


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jeudi 2 septembre 2004

Un dernier pour la route...

C'est pas le fil qui chante, c'est toute une chorale :


Lignes électriques vers l'Arizona, Hoover Dam, 20 août 2004.

Cette fois-ci, c'est le poteau qui est penché, pas la photo. Il faut dire qu'il est en bord de falaise, avec le Colorado 250 mètres plus bas.

A propos d'Arizona, je suis tombé sur ce blog d'un gars qui se fait l'ancienne route US 66 (de Chicago à Los Angeles) en courant. Bon, avec une assistance quand même. Ce qui me fait penser à un challenge qui me plairait bien : faire l'intégralité de la route US 6, la plus longue des Etats-Unis, à vélo -- de Bishop (CA) au bout du cap Cod (MA). Ou l'inverse.

En attendant, demain, départ pour trois jours dans un autre ouest, un tantinet moins aride celui là.

Le Plume vous salue bien.

 


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mercredi 1 septembre 2004

Hoover Dammit!

Dans la série "faudrait être de bois pour ne pas se laisser impressionner", la Hoover Dam qui barre une gorge du Colorado, à la frontière entre Nevada et Arizona -- tout près de Las Vegas, finalement.


Hoover Dam (NV/AZ), vue de l'ouest, 20 août 2004 vers midi.

Bein oui, c'est haut. Et de l'autre côté, le Lac Mead, dont le niveau maximum est au ras du barrage (là il était quelques mètres plus bas) avec un peu plus loin les bateaux en vadrouille... Bon, d'accord, c'est pourri de monde ; d'accord, il y a des bouchons perpétuels dessus ; d'accord, c'est une des curiosités les plus banales de l'Ouest américain.

Mais tout de même, on a du mal à pas être sur le cul.

le Plume vous salue bien.


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mardi 31 août 2004

Red Rock 2

J'ai récupéré hier soir le développement de mon dernier rouleau des Etats-Unis, sur le bon vieux Pentax 35mm. Le temps de scanner et...


Red Rock Canyon, 19 août 2004.

...j'illustre plus précisément ce que je voulais dire en ce qui concerne les couleurs. A l'arrière-plan, la Turtle Head Mountain. Pour une tortue, ça manque un peu de salade comme coin, non ?

Enfin, apparemment pas : des tortues de terre sont mentionnées dans la région. A un peu plus de deux minutes des sentiers battus, sans doute : les seuls signes de faune vertébrée non humaine que j'ai vu, ce sont de petits rongeurs bondissant dans tous les sens, peut-être des kangaroo rats.

Le Plume vous salue bien.



lundi 30 août 2004

Red Rock Junction.. euh, Canyon.

Retour au désert donc : à 20 minutes à peine du strip, juste au delà des derniers quartiers résidentiels en construction, le Red Rock Canyon. En images, ça donne ça :


Red Rock Canyon, Nevada, 20 août 2004.

Un filon de grès rouge parmi les montagnes. Au fond, un ruisseau alimenté par les rares pluies d'orage. Tout autour, la montagne et sa végétation clairsemée de genévriers. En bas, près de l'eau, quelques pins poussent dans les coins ombragés. Et ce n'est que du point culminant de la route circulaire que l'on distingue, au fond de la vallée, la ville de Las Vegas, toute proche finalement. Mais on est sur une autre planète.

Preuve du succès de la politique des casinos pour éviter au touriste la tentation d'aller voir ailleurs, le parc est peu fréquenté.

Le Plume vous salue bien.


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dimanche 29 août 2004

Bonheur de Loire

Beau dernier jour de vacances : une fête familiale vraiment agréable, avec du plaisir de revoir des gens qu'on aime, de voir des chouettes enfants se transformer en chouettes ados... Ca ne passera pas dans le journal, mais ça fait du bien. En prime, une petite virée dans l'Orléanais, avec même du beau temps par dessus tout ça (si, si).

Je vous reparlerai du désert californien la semaine prochaine, pour éviter d'avoir à parler de rentrée. Mais là, je voulais juste vous faire passer un peu de douceur, sinon angevine, du moins ligérienne.


La Loire à Sully (45), en face du château, cet après-midi.

Sur le chemin du retour, embouteillages modérés et mauvaise petite pluie fine. Les affaires reprennent.

Le Plume vous salue bien.


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samedi 28 août 2004

Désespérant Billancourt

Retour au plancher des vaches françaises avec un passage cette après-midi devant les ruines de l'île Seguin, à Boulogne-Billancourt.


L'île Seguin ou ce qu'il en reste, cet après-midi vers 17h.

Triste, triste, tout de même. Pas tant du point de vue du patrimoine, finalement (à quoi bon garder une usine qui ne produit plus ?). Mais parce qu'il était bon de voir un site aussi beau consacré à l'industrie, à la vie ouvrière, à la production. Parce que l'industrie, ce n'est pas (ou pas que) les vilaines usines qui défigurent nos paysages bucoliques, ça n'est pas les méchants pollueurs, ça n'est pas inhumain. Au contraire, ce sont des gens qui se rassemblent pour fabriquer des choses. Quoi de plus humain, comme activité ?

Mais aujourd'hui, la production, la vraie, ça se cache, dans des fonds de zones industrielles, bien loin de nos centres villes, de nos squares et de nos magasins ; on ne veut plus voir, ça, pouerk ! Les larmes de crocodiles sur les délocalisations font bien rire quand on entend nos yuppies parisiens pester contre les "nuisances" des rares activités de transformation qui osent subsister dans leur quartier.

Avoir une citadelle de l'industrie et du monde ouvrier posée sur la Seine au beau milieu des banlieues les plus réactionnaires, c'était grand. 

Mais les démolisseurs ont pris possession du site, et demain on y trouvera de la résidence de grand luxe avec quelques alibis socio-cu au milieu. C'est ainsi.

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 27 août 2004

Blue Man Group (bis)

Finalement, j'ai des photos du Blue Man Group, prises après leur show, à Boston, début août 1998. Celle là fut prise par la Miss, en toute probabilité.

Après vérification sur leur site web, le Blue Man group a en fait essaimé et se produit simultanément à New York, Boston, Chicago, Las Vegas et Berlin. Si vous passez du côté de la Postdamer Platz, je vous recommande d'aller voir, ça reste absolument inimitable comme spectacle.

Le Plume vous salue bien.



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jeudi 26 août 2004

Luxor, Blue men, etc.

Je vous avais promis quelques mots sur le Blue Man Group. Il s'agit d'une troupe assez délirante dont le spectacle mêle musique, acrobaties, couleurs, percussions, show laser, participation du public, textes sur chenillards et lâcher de sopalin.

Tout pivote autour de trois acteurs sur scène, dont la peau est entièrement maquillée en bleu, totalement muets, qui se font mimes, acrobates et percussionnistes en fonction des différents numéros, ou plutôt des différentes scènes, qui s'enchaînent pendant 90 minutes. Avec entre autre une séquence karaoké sur trois écrans défilant,  l'un pour ceux qui connaissent la chanson ("White Rabbit" de Jefferson Airplane), l'un pour ceux qui ne connaissent pas ("Vos voisins font semblant de savoir chanter en se remémorant leur passé hippie") et un troisième pour distraire les uns et les autres. Pendant ce temps, les blue men font l'accompagnement musical sur un espèce de xylophones à tuyaux plastiques, à moins que ce ne soit des verres en plastiques empilés. Pour changer des tambours à peinture fluorescente. Pour les segments purement musicaux, un orchestre de squelettes joue dans des loggias surélevées au dessus de la scène.

Le tout est, je dois le reconnaître, difficilement descriptible. A noter entre autre la création d'une toile en projetant sur une feuille blanche un spectateur peinturluré (mais précédemment revêtu d'une combinaison, tout de même) et suspendu par les pieds... Et ça a lieu deux fois par soirée au théâtre du Luxor, pas franchement une petite salle.

Une petite déception toutefois : le spectacle était à 90% le même que celui que nous avions vu à Boston en 2001. Et le public était plutôt moins chaud : trop intello pour Las Vegas ? Il est vrai que c'était la séance de 19h, pas celle de 22h. Mais tout de même, un sacré spectacle !

Comme nous avions récité, en ouverture, le no pictures, no videos pledge, je n'ai pas de photo du spectacle à vous proposer. Il faudra donc se contenter d'une photo prise de notre chambre au petit matin, avec la pente de la pyramide (nous étions dans l'une des tours, extensions plus récente de l'hôtel dont la pyramide ne suffisait plus à la demande) et le soleil matinal sur le Mandalay Bay Convention Center.


Vue vers le sud depuis le neuvième étage de la West Tower du Luxor, 19 août 2004 vers 7h30, Pacific Time.

Le Plume vous salue bien.


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mercredi 25 août 2004

Luxor Hotel

Comme les hôtels-casinos se multipliaient dans les années 80 et 90, il devenaient de plus en plus difficile d'y attirer de la clientèle : rien ne ressemble plus à un casino qu'un autre casino. Et puis le jeu, ça n'est pas tout ; il convenait d'attirer à Las Vegas une autre clientèle, plus familiale. Alors sont apparus les megaresorts à thème, l'hôtel qui est sa propre attraction. Alors, on a le New York New York et le Paris-Las Vegas, visible sur la photo d'hier. Et puis le Caesars Palace, le Venetian, l'Excalibur, le Mandalay bay (oriental), le Treasure Island (caraïbe), enfin, le Luxor Hotel.

Thématique égyptienne, et comment : le bâtiment principal est une pyramide géante dont les pans sont constitués par les chambres, et le coeur par la salle de jeu, surmonté d'une galerie marchande et de cinémas. Quant à l'entrée, elle marque avec discrétion le choix thématique :


L'entrée du Luxor, le 18 août au soir

Il semblerait que le sphinx de Las Vegas soit plutôt plus grand que celui de Gizeh...

A l'intérieur, donc, le casino. Si on ne regarde pas les murs, tous les casinos de Las Vegas sont identiques : lumière artificielle et pas d'horloges (on peut y rester 24h sur 24 sans voir le temps passer), domination sonore et visuelle des machines à sous, entre lesquelles on trouve les tables de jeu :  roulette, craps (un jeu de dé), black jack et d'autres auxquels je n'ai rien compris. On reconnaît les vrais joueurs à ce qu'ils n'ont jamais un début de sourire...

Autour, les restaurants (bons et plutôt chers, j'y ai mangé la meilleure pièce de boeuf qu'il m'ait été donné d'approcher), les salles de spectacles (deux représentations quotidiennes du Blue Man Group au Luxor -- j'en reparlerais), un musée (auquel nous avons préféré le Gugenheim du Venetian), des magasins bien sûr ; dessous, le buffet (bon et pas trop cher) ; à l'extérieur, une piscine, entourée comme il se doit de sculptures monumentales.

Un univers étonnant, où tout est fait pour qu'on puisse y séjourner sans ressentir le besoin d'en sortir.

Le Plume vous salue bien.


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mardi 24 août 2004

Vegas donc

Las Vegas, ville du Nevada, Etats-Unis d'Amérique. 500.000 habitants environ, climat aride. Mais ce qu'on vient voir de Las Vegas quand on est touriste, c'est le Strip, surnom du Las Vegas Boulevard, grande artère Nord-Sud, partant du centre-ville pour aller se perdre dans le désert au sud de l'aéroport. Et c'est surtout là que ce concentrent la majorité des hôtels-casinos : au nord, les plus anciens, d'un aspect quelque peu torve à la lumière du jour, entourés de motels bas de gamme et de wedding chapels peu engageantes ; au sud, les mega-resorts ultra modernes, rivalisant dans le monumental et le spectaculaire. Et un trafic incessant de piétons, de voitures (principalement immatriculées en Californie d'ailleurs), de bus, d'agents de sécurité à vélo, etc. 


Le strip la nuit, au croisement de Tropicana Avenue, vers 23h le 18 août 2004.
A noter, au premier plan, le New York New York et le MGM Grand ;
plus au nord, la tour Eiffel du Paris Las Vegas.

Le spectacle est tout à fait saisissant. Au point que je vais vous faire poireauter jusqu'à demain pour causer de ce qu'on trouve là-dedans...

Le Plume vous salue bien.
[edit: antidatage pour cause de gros vautrage de ma freebox au moment du submit, que c'est vraiment trop injuste, que je suis connecté par GPRS là... Date réelle: 24 août 2004, 23h50.]



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lundi 23 août 2004

Sur la route de Las Vegas...

...vous avez quelques chances de doubler ceci :


Sur l'interstate 15, entre Barstow (CA) et Las Vegas (NV), jeudi 18 août 2004 après-midi.

Il s'agit, vous l'aurez remarqué, d'un imposant chapiteau en stuc de style pseudo-corinthien, transporté sur la remorque d'un pick-up (dont l'arrière était d'ailleurs rempli de babioles du même métal). Jolie intro à Las Vegas.

D'après ce qu'on a vu le lendemain, le Caesar's Palace, un des hôtels-casinos géants, à thématique romaine bien entendu, est en cours d'extension -- quelques milliers de chambres supplémentaires, sans aucun doute. Ce qui explique probablement ce convoi peu ordinaire.

Le Plume vous salue bien.


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dimanche 22 août 2004

Maison...!

Et voilà, on est rentré. Arrivée à 7h du mat', avec débarquement à l'ancienne sur un fin fond de tarmac suivie d'une attente infinie pour les bagages. Puis retour, déballage, et au lit. Parce que 4h de sommeil en 48h, c'est peu. Petite sieste de 6 ou 7h, ça fait du bien...


Vol UA914, aéroport Charles De Gaule, ce matin.

Résumé des épisodes précédents, que je ne vous ai pas raconté en direct, parce que l'accès internet à 15$ la demi-heure, ça commence à faire un peu rude pour ma bourse déjà fort éprouvée. Las Vegas donc, trajet sans histoire jeudi -- fascinante combinaison d'un désert spectaculaire avec une autoroute chargée comme l'A6 en été... Quelques gouttes de pluie à l'arrivée, ce qui est un événement en soi et devrait nous valoir la médaille de rescapés de l'été pourri. Enfin bon, on a évité la Floride...

Las Vegas, je vous raconterai ça plus en détails ces jours-ci. Il faudrait être bien mauvais public pour ne pas être fasciné. Et dès qu'on sort de la ville, le désert, les montagnes, à couper le souffle. Retour samedi par le chemin des écoliers,  avec un petit détour par Lake Mead (avec ses marinas en plein désert) et la Hoover Dam (là encore, faudrait être de bois pour pas être impressionné), puis 8h de route, d'abord vers le sud, en longeant la frontière de l'Arizona, puis vers l'ouest. Là encore, le désert, fascinant. Et puis ensuite, de Palm Spring à San Diego, route de montagne, de vraie montagne, qui tournicote en grimpant.

Evidemment, pour le dîner auquel on était invité samedi soir, on était un peu à la bourre. Du coup, coucher tardif et réveil très matinal : décollage vers 7h, avec les contrôles avant, et avant ça le retour de la bagnole de location... Changement d'avion à Washington Dulles avec embarquement dans une pagaye épique, tous les couples, familles et groupes ayant été dispersés dans l'avion et tentaient de se rapprocher. Ce que nous avons réussi à faire après quatre ou cinq permutations. Et voilà.

Le Plume vous salue bien et vous garantit un retour de ce blog à sa régularité d'antan.

[PS du 25 août : j'oubliais de signaler les planches de BD sympas au dessus des caroussels à bagage de Roissy 1, scénarisées par Olivier Ka, pour le moment plus connu en photo et sous le pseudonyme que l'on sait, si je ne me trompe. N'empêche, même avec des BD, 1h à attendre ses valises, c'est long.]


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mercredi 18 août 2004

Avant de partir...

Je le disais hier, c'est à dire il y a une heure (pour une fois que je peux lâchement profiter du décalage horaire...) : je vais être sur la route ces trois prochains jours, avec par conséquent de grandes incertitudes sur la connectivité internet. Prochaine entrée depuis Las Vegas, si  notre coupé Chrysler flambant neuf  (de location bien sûr) veut bien nous y mener -- et si notre hôtel est équipé de WiFi.

On the Road again, donc...


L'interstate I5 entre Los Angeles et San Diego dimanche après-midi.

Au fait : pour l'instant, ce blog n'est pas en grève ; ceci dit, les problèmes de connectivité des serveurs de 20six commencent à devenir franchement préoccupants. D'autant que les conséquences risquent d'être lourdes, alors que 20six tentent d'introduire des services payant -- lesquels n'ont absolument aucunes chances de succès dans les conditions actuelles. Espérons que ça s'arrange ; que 20six, par exemple, prenne la décision d'avoir des serveurs hébergés en France : ce ne sont pas les Telehouse et tutti quanti qui manquent pour ce genre d'hébergements. Sans ça, je ne donne pas bien cher de 20six.fr, et donc des blogs qui vont avec.

Le Plume vous salue bien.


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mardi 17 août 2004

Bye bye to Solana Beach and UCSD

Eh oui, il est temps de bouger un peu : nous quittons ce soir notre habitat fleuri de Solana Beach et partons demain voir du côté de Las Vegas si l'air y est bon.

Un petit complément d'expérience américaine dont nous nous serions volontiers passés : l'urgence médicale -- sans aucune gravité finalement, je vous rassure tout de suite. Mais c'est le genre de chose qu'on adore lorsqu'on est en vacances dans un pays qui reste tous comptes faits franchement étranger... Donc, indice pour le voyageur : 911, ça marche vraiment, comme à la télé. Dans notre banlieue plutôt cossue de San Diego, ça veux dire des pompiers et des paramedics aimables et compétents à notre porte en dix minutes. Qui dit mieux ?

Dernier passage à l'UCSD avant de partir. WiFi au "Cafe Roma", avant d'aller faire le tour des bibliothèques pour photocopies de dernières minutes et autres contingences. J'ai naturellement tendance à me sentir chez moi sur un campus, mais sur celui-ci plus que sur aucun autre. Allez, ce n'est qu'un au revoir, etc.


Geisel Library, University of California San Diego, lundi 16 août 2004 en fin de matinée.

Le Plume vous salue bien.


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lundi 16 août 2004

le retour des pandas

Hier, donc, retour au zoo de San Diego. Je sais, il est de bon ton de ne pas aimer les zoos, "tous ces animaux en cage", etc. Mais le seul problème, c'est que j'adore ça. Et dans le style, celui de San Diego se pose un peu là. En gros, c'est ce que pourrait être Vincennes avec un peu de sous et de créativité. Bon, c'est un peu plus grand aussi ; mais c'est surtout beaucoup mieux fichu.


Bay Yun et Mei Sheng au zoo de San Diego, 15 août 2004, vers 17h30 heure locale.

Et puis on a beau faire, malgré le quart d'heure de queue pour défiler à la chaîne devant les deux enclos, les pandas, ils sont inimitables. Et en vrai, c'est mieux que sur la PandaCam !

Le Plume vous salue bien.

PS: apparemment, la PandaCam a des petits soucis ces jours-ci... Nananèreuh, il faut être sur place pour les voir !

 


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dimanche 15 août 2004

"J'aurais encore une petite question..."

Quand même, il y a pas à dire, dans L.A., on a l'impression de se promener dans un épisode de Colombo. Enfin un épisode récent, et même encore plus que récent, vu que ça change tout le temps. Mais ça reste la même chose.


Downtown L.A., hier midi, 14 août 2004.

Bien sûr, il y a des nouveaux batiments, comme le Disney Music Hall, la réponse de Los Angeles à l'opéra de Sidney -- en fait, un amas de tôle qui serait parfait pour tinsel town -- La ville en fer blanc, Hollywood, à deux pas.

Mais sinon, L.A., ça ressemble furieusement à L.A., parfois trop toc pour être vrai (comme Rodeo Drive, la rue du shopping branché à Beverly Hills, qui évoque plutôt un centre commercial de province), en même temps étrangement attirant -- God help me, j'aime même le freeway system, la toile d'araignée d'autoroutes urbaines qui font de Los Angeles ce qu'elle est.

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 13 août 2004

Drive-by blogging

Grand beau temps ce matin ; un petit tour sur le campus pour lire le mail et faire l'entrée du jour. Pas de boulot en bibli aujourd'hui, je me pose donc au Peabody Coffee, un coffee stand en plein air au milieu d'un des colleges de l'UCSD. Pas désagréable, le wifi en plein air...


Peabody Coffee Stand, UCSD, à l'instant.

Historiquement, d'ailleurs, la couverture wifi de l'ensemble du campus vient d'une demande des enseignants du département d'informatique, qui avaient leur propre infrastructure, mais en avaient marre d'être déconnecté lorsqu'ils allaient avec leur laptop prendre un café...

Hier, quelques achats de bouquins : MacOS X for Unix Geeks et le dernier Robert B. Parker, entre autre. Et un Tony Hillerman pour se préparer moralement au désert la semaine prochaine.

Matinée peinarde aujourd'hui ; départ tout à l'heure pour Los Angeles (2 à 3h de route suivant la circulation). Retour demain ; pas sûr d'être de retour à temps pour le blog (15h, quand même, c'est tôt !). On verra bien.

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 12 août 2004

Matin presque paisible

Je vous parlais l'autre jour des brumes matinales ; elles sont toujours là, estompant en douceur nos débuts de journée. La dissipation ne semble toutefois pas imminente ce midi, mais j'ai cru comprendre que, question météo estivale, nous n'étions pas les plus à plaindre (citation d'un cousin de Bretagne : "d'accord, il pleut, mais c'est de la pluie de beau temps !").


Brume matinale, Solana Beach (CA), mardi 10 août 2004, 7h11 heure locale.

Matin paisible donc, mais un tantinet moins que d'autre, puisque j'avais réussi à me coller un rendez-vous sur le dos, un rendez-vous professionnel même, puisqu'il s'agissait de s'informer sur les infrastructures wifi de l'UCSD histoire de voir si il y a moyen de s'en inspirer pour une certaine université parisienne...

Résultat des courses : plein d'infos, j'ai été reçu par quelqu'un de très sympa et très compétent. Si on veut faire ce genre de truc chez nous, par contre, va falloir voir à sérieusement renforcer les troupes... Pourquoi ne suis-je pas surpris de cette conclusion ?

Sur ce, la partie "tranquille" du séjour touche à sa fin : demain, virée sur Los Angeles, avant de partir à l'assaut du désert et de Las Vegas mercredi prochain. Heureusement, crève et jet lag commencent, eux, à se dissiper sérieusement.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 11 août 2004

Déblogage horaire

Argh, je savais que j'aurais dû poster mon entrée avant d'aller déjeuner ; du coup, il est minuit passé, heure française. Tant pis, moralement on est encore le 11 (d'ailleurs c'est ce que dit ma montre), donc j'antidaterais, na.


La vue depuis ma table de travail, au 8ème étage de la Geisel Library.

Aujourd'hui, quelques nuages d'orages dans l'est ; si ça continue, on aura de la flotte pour aller à Vegas la semaine prochaine. Crâne un peu embrumé aussi, je ne suis pas certain que faire descendre les antibiotiques avec une gorgée de Pacifico (la réponse de l'ouest du Mexique à la Corona) soit ce que j'ai fait de mieux.

Mais retournons à nos bûcherons...

Le Plume vous salue bien.


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mardi 10 août 2004

Dissipation des brumes matinales

Ce matin, brouillard à couper au couteau : on se serait cru à San Francisco, tiens. Sur le trajet vers le campus, fantômes de vagues et de surfers sur les plages ; nuages qui traversent la chaussée dans les côtes...

Note sur la conduite : dépaysant, les carrefours avec des stops de tous les côtés - les voitures s'arrêtent, puis repartent dans l'ordre où elles sont arrivées. Complètement inimaginable dans nos contrées, il y aurait cinq collisions par quart d'heure... Aussi, les feux rouges de l'autre côté du croisement, qu'on peut franchir prudemment si l'on tourne à droite, sauf mention du contraire (ça, on s'habitue rapidement).

L'entrée de la Geisel Library tout à l'heure.

Le temps de faire un petit peu d'e-mail tout en buvant un jus à la cafet' du coin (joie du wifi, au fait il m'a fallu environ dix minutes hier pour avoir un compte "invité" sur l'infrastructure wifi du campus) et vers dix heures, la brume s'est dissipée. Depuis le dernier étage de la bibliothèque je peux donc contempler le ciel bleu au dessus des canyons. Pas désagréable, finalement, une bibliothèque qui ne vous enferme pas dans une cave. Je ne vise personne, mais suivez mon regard.

Allez, râlons un peu tout de même : la clim' est tout de même un petit peu violente dans le coin, faudrait que j'aille me chercher une petite laine.

Sur ce, je retourne à mes coupes de bois du XVIIIe siècle. Un chapitre assez technique, sur lequel je me traîne, bien que je sois solidement documenté maintenant (peut-être trop). Hier, joie d'avoir enfin compris d'où venait une quantité manifestement erronée : avec au départ 4.600 arpents de bois disponible, on ne saurait avoir un reste de 10.500. j'ai fini par retrouver sur un coin de disque dur la photo d'un autre document indiquant la consommation annuelle de temps d'ans l'intervalle : après soustraction, ce sont 2.500 arpents qui restent ; le scribouillard de service a lu "deux" et copié "dix"...

Reste que ce chapitre (ou plutôt ce sous-chapitre) ne sera très certainement pas le morceau le plus passionnant de mon mémoire. Donc : synthétiser, abréger au maximum, tout en tâchant de rester intelligible... A tall order.

Bientôt l'heure d'aller manger un morceau au soleil !

Le Plume vous salue bien.


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lundi 9 août 2004

Hey dudes

How's it going, dudes?

Oui, je perfectionne mon Californien... Curieusement, ma tenue estivale (short kaki, sandales, t-shirt orange et casquette Quicksilver) semble passer beaucoup mieux ici qu'au service historique de la marine. Vas comprendre.

Comme je le disais samedi, pas moyen de se connecter hier : en débarquant un samedi soir, pas entièrement évident de trouver une connexion avant 15h le dimanche. Mais aujourd'hui, c'est fait je vous cause donc depuis le dernier étage de la bibliothèque de l'UCSD -- les habitués en avaient vu des photos ici même le mois dernier.

Samedi, donc, voyage sans histoire. J'ai pris plein de photos depuis les fenêtres de l'avion entre Paris et Chicago : l'Angleterre, le Groenland, le Nord canadien... De Chicago à San Diego, paysage splendide, mais pas de photos, pour cause d'aile d'avion au milieu du champ.


San Diego, sortie de l'aéroport, samedi 7 août 2004, vers 17h heure locale.

L'arrivée à San Diego : l'aéroport est à deux pas de la mer ; on longe un port de plaisance avec le van de la boite de location de voiture... Pas désagréable, franchement, comme coin.

Depuis, on digère lentement le jet lag ; avec les restes de crève qui traînent et les antibiotiques, j'avoue être quelque peu émoussé. Ce qui ne nous empêchent pas d'avoir une vie sociale trépidante : si on veut voir tous les amis des environs en moins de deux semaines, on n'a pas intérêt à lambiner ! Et puis vu dans quel état j'erre, c'est ça ou roupiller à moitié toute la journée.

Enfin, à part que si je reste là en bibliothèque, ça n'est pas (seulement) pour surfer le gros ninternet sans fil, c'est pour rédiger mon mémoire... allez, au boulot !

Le Plume vous salue bien.


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samedi 7 août 2004

Roissy 1, comme au bon vieux temps.

En direct de Roissy, embarquement immédiat (ou presque). Le 767 gris se repose tranquillement le long du satellite 1...


Vol UA 943 pour Chicago, samedi 7 août 2004, 10h du matin environ.

Pas d'image aujourd'hui, le téléchargement en GPRS ne marche pas des tonnes. Je rajouterai ça à ma prochaine connexion. [Edit, lundi 8 août : voilà qui est fait]

A ce propos, je ne pense pas pouvoir me connecter demain. Pas de blog donc avant lundi ! Premier trou depuis la reprise de ce blog en mai... A l'impossible nul n'est tenu. Même si on peut essayer.

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 6 août 2004

Avant de partir...

Activité obligatoire avant de partir à l'étranger : retrouver la ferraille que l'on a stocké lors de ses précédents voyages pour en extraire ce dont on pourrait avoir besoin. Moi, je stocke ça dans une petite poche de chez Gibert Jeune, qui d'année en année se remplit et se diversifie.


Tas de ferraille en cours d'inventaire, à l'instant.

J'ai donc à ce jour en ma possession trois billets et 109 pièces étrangères de 48 faciès différents, répartis en 11 ou 12 monnaies dont quatre n'ont plus cours. Plus précisément, ma fortune se compose de 95 pesetas, 25,50 kroner, 30,55 francs français, 2,95 irish punt, 886 yens, 19,35 livres sterlings (plus 5,10 livres de Gibraltar), 4,37 rands, 50 lires, 20 francs polynésiens et 1100 francs CFA. Et 0,40 dollars U.S., les seuls dont j'ai besoin dans l'immédiat.

On notera, malgré une nette dominance européenne, la présence d'échantillons africains, asiatiques, américains et océaniens -- ce dernier rapporté par un tiers, je le confesse. Pas d'escudos, de francs belges ou luxembourgeois ni de deutschemarks, sans doute pour cause de rangement astucieux dieu sait où.

Ceci étant fait, il me reste à faire du rangement, remplir le sac à dos (sac ado ?), aller changer un peu d'argent (mes quatre dimes ne vont pas m'amener très loin)... Les antibiotiques, c'est fait ; les tables annuelles des registres de correspondance du bureau de l'artillerie du ministère de la marine du Directoire (ouf !) se passeront de moi aujourd'hui.

Le Plume vous salue bien.

PS : campagne de relecture en cours sur les anciennes entrées, histoire d'avoir une orthographe au moins décente pour les peu probables archéo-lecteurs. Ne pas s'inquiéter donc des dates de modification ; je suis remonté jusqu'à fin mai pour l'instant.


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jeudi 5 août 2004

microbes et vieux papiers

Le fin du chic : l'angine en plein mois d'août. Si, si, très classe. Après tout, chopper ça en février, c'est du dernier vulgaire. Mal de gorge ; pâté intégral ce matin. Ai réussi tout de même à me traîner au service historique de la marine, à Vincennes. Rien que la traversée de l'esplanade du vieux fort depuis le terminus de la ligne 1, sous une météo tropicale humide typique, était de l'ordre du pèlerinage sur les genoux à Saint-Jacques de Compostelle.


Le pavillon de la Reine du fort de Vincennes (94), où se trouve le service historique de la marine, aujourd'hui, 14h. Pimpant, non ?

J'ai vérifié : le vieux fort de Vincennes est bien à Vincennes, alors que le fort neuf, situé de l'autre côté de la rue vers l'est, est sur le bois de Vincennes, donc à Paris. De même que les arbres que l'on voit au sud, derrière les arcades. Pour ne pas parler du rocher, bien visible de la salle de lecture lorsqu'on lève un peu le nez de ses registres.

Toujours est-il que j'ai réussi à dépouiller un registre de correspondance (2700 feuillets environ) d'une série qui en contient une quarantaine pour la période qui m'intéresse. Avantage de ce genre de registre : c'est d'être extrêmement pratique pour l'historien par sa présentation en volume chronologique ; par contre, il est clair que dupliquer sur un gros bouquin tous les courriers envoyés, ça fait chier l'employé de bureau comme un rat mort derrière une malle. D'où des écritures franchement illisibles par moment. Il me serait resté un peu de temps pour en commencer un autre avant la fermeture, mais je commençais à avoir un peu de mal à me concentrer et je voulais être en avance à la consultation du toubib. Qui m'a trouvé notamment 39° de fièvre, ce qui explique sans doute les difficultés de déchiffrement.

J-2 du Grand Départ : à moi les antibiotiques !

Le Plume vous salue bien.


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mercredi 4 août 2004

Saute, sauterelle !

Et elle a sauté. Enfin, elle s'est envolée en fait. On oublie trop souvent que les sauterelles ont aussi des ailes. La vie parisienne nous donne de ces enthousiasmes qu'ailleurs on trouverait attendrissant chez une petite fille de dix ans. Bon, ok, j'ai parfois des curiosités de petit garçon de dix ans...

Une sauterelle
Hier soir
Sur le bord de la fenêtre.
 
Je l'ai photographiée
et puis elle s'est envolée.

À part ça, visite aux conifères emprisonnés ce matin. Je les ai pris en photo, faudrait que je monte un photoblog pour mettre ça. Trouvé une réédition d'un bouquin du XVIIIe avec plein d'infos pour moi dedans, glop, glop. Râlé intérieurement en apprenant qu'il était formellement prohibé d'utiliser un appareil numérique à l'intérieur de la BN (heureusement qu'hier je ne le savais pas et que j'ai photographié plein de chouettes illustrations). Configuré enfin la connexion GPRS en Bluetooth avec le T610, alors même que je m'apprête à me rendre outre-atlantique où ça ne me servira à rien...

Le Plume vous salue bien.


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mardi 3 août 2004

Paris 911

Visite cet après-midi à la maison Poulaga, de temps en temps, faut se rafraîchir les idées. Une après-midi à succès : je me suis déplacé pour rien, et ce pour un papier finalement inutile. En sortant, vu sur un concentré de services d'urgences à la française, illuminé par le néon "Progrès".


Urgences et progrès, rue de la cité, cet après-midi

Suite de l'après-midi : tentative pour trouver une petite cuiller en bois. Si, si. En bois pas trop moche de préférence. Bein j'ai pas trouvé, mais j'ai passé un temps fou à acheter une petite cuiller à 3 euros qui jure à fond avec le pot qu'il s'agissait d'équiper.

Ah et puis je voulais regarder Band of Brothers à la télé ce soir. Sauf que c'était hier soir. Bah, il y a des jours comme ça... J'aurais aussi pu faire tomber d'un étage la fenêtre super lourde que j'avais démonté ce matin pour régler un machin. Que j'aurais pu régler en laissant la fenêtre là où elle était et en dévissant un bousin. Bref.

Le Plume vous salue bien.


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lundi 2 août 2004

Quartier de haute sécurité pour conifères

Bon, on a beau apprécier l'architecture contemporaine et passer son temps à la justifier entre la poire et le fromage aux repas de famille, la BNF, j'ai un peu du mal. Arriver à faire un site aussi peu accueillant, aussi pénible à accéder, aussi peu fonctionnel, je crois qu'il fallait le faire. En plus, ça n'est pas particulièrement beau, ni dedans, ni dehors, et ça promet de mal vieillir (carreaux cassés un peu partout dès que le thermomètre ose monter d'un cran, l'impudent). Et puis qu'ont fait ces misérables  pins pour être emprisonnés comme ça ?


BNF, site François Mitterrand, vers 15h aujourd'hui.

Ceci dit, il y fait frais (à quel prix ?) et les tables de travail sont agréables (sauf quand on a le soleil dans l'œil, à quoi ça sert qu'un pauvre type se soit crevé le train à inventer les stores ?). Le système informatique est toujours à moitié en vrac grâce à l'excellence des société de services informatiques françaises, mais bon, on s'y fait, et sinon ça ferait rougir la SNCF. Mais, joie, on y trouve des bouquins. Parfois même les bouquins qu'on cherche.

Le Plume vous salue bien.


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dimanche 1 août 2004

Beau temps, par chez vous

Zoo de Vincennes cet après-midi : un peu chaud pour les manchots, peut-être.


Manchots de Humboldt, ou quelque chose comme ça, cet après-midi à Vincennes.

Par contre, les girafes allaient bien. Les antilopes à longues cornes du désert tchadien aussi. Le zoo lui-même, pas terrible. La seule rénovation sérieuse qui ait eu lieu depuis le 2 juin 1934, c'est celle du grand rocher. Le reste file à vaut l'eau. Pourtant, il est chouette ce zoo. Et son public, sympa. Un beau dimanche dans l'est parisien !

Le Plume vous salue bien.


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samedi 31 juillet 2004

Sédiments

Vie parisienne : quelques mètres carrés pour rien, au dessus de l'arrière cuisine d'un médiocre restaurant. Un non-habitat, inaccédé sinon inaccessible. Seule fonction : l'accumulation de tout ce qui tombe des vies voisines. Paris n'est pas le cœur d'un bassin sédimentaire pour rien.


Espace interstitiel, ici et maintenant (ou presque).

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 30 juillet 2004

Rennes, trois minutes d'arrêt

Retour sur Paris hier soir, avec un changement de train à Rennes. Original, comme changement : même quai, même voie, même heure. En fait, changement de rame dans le même TGV. La rame que je rejoignais n'avait tout de même pas desservi mon point de départ, nos TGV s'étant "accouplés" (car tel est le jargon ferroviaire) en gare de Saint-Brieuc.


Rennes, entrée ouest de la gare, 29 juillet 2004, 18h.

Rennes, donc. Dernière ville de province où j'ai vécu, pour deux ans. Souvenirs mêlés : j'étais empêtré dans une thèse à laquelle je ne croyais plus, me lançais dans une vie de couple en laquelle je croyais bien d'avantage. L'avenir m'a donné raison sur ces deux points, mais je ne pouvais pas le savoir. Période intercalaire, sans doute, où j'arrivais au terme d'un cursus scolaire et universitaire fort louable pour seulement me demander pour quoi faire. Et ne pas trouver de réponse. Période de déprime, en fait, dont je ne sais pas si je me serais sorti tout seul.

En même temps, on a beau faire, je suis un produit des villes moyennes, et Rennes, ne lui en déplaise, est une ville moyenne qui a un peu grandi ; Rennes est au coeur d'une France de l'Ouest qui reste quand même mon pays, si tant est que j'en ai un. Une ville où j'ai eu un moment l'impression que j'aurais pu me sentir chez moi.

Bah, pseudo-proverbe du jour : dans la vie comme en voyage, chaque bifurcation est le début d'un chemin que l'on n'empruntera pas. Qu'est-ce que j'entends par là ? Par là, je n'entends pas grand chose, comme disait l'autre.

Un peu plus tard, retour dans le chaudron parisien. Et aux éternelles questions du Parisien : Comment puis-je vivre ici ? Pourrais-je vivre ailleurs ?

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 29 juillet 2004

Comme on se retrouve...

Vu devant le petit musée de Perros-Guirec, un magnifique canon de marine de calibre 6, de fabrication hollandaise si on en croit la fiche technique.


Canon de marine en fonte, Perros-Guirec (22), 28 juillet 2004.

Sympa : les canons de marine en fonte de fer, on n'en a pas tant que ça ; la plupart ont été refondu. Ceci dit, je m'interroge sur le message subliminal : serait-il temps de rédiger pour de bon ma maîtrise ?

Bon, OK, je rentre à Paris tout à l'heure et je m'y mets sérieux...

Le Plume vous salue bien.


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mercredi 28 juillet 2004

Transport combiné

L'inconvénient des voyages en train, c’est qu'on n’a pas de voiture. D'aucun diront que c'est l'inverse qui est vrai ; je n'irais pas jusque là et de toute façon ça nous écarterait du sujet.

Bref, pas de voiture, ce qui est bien ennuyeux pour transporter l'encombrant matériel du plaisancier. En réduisant celui-ci à l'indispensable, vu la situation où on en était resté hier (le bateau sur un corps-mort, l'annexe dégonflée sur la côte), il reste tout de même un gonfleur et une paire de rame. D'où le convoi suivant, plus curieux qu'exceptionnel :


Vélo à rame, Perros-Guirec (22), cet après-midi.

Heureusement, pour aller jusque là, ça descendait plutôt. D'autant que je n'étais franchement pas au mieux de ma forme aujourd'hui, une espèce d'insolation sans doute. Un grand doué, moi : prendre un coup de bambou un jour où il fait gris afin d'être malade quand il fait beau. Youpi. Enfin bon, tout va bien, le bateau au port, le vélo rentré, et moi, une bonne nuit de sommeil et il n'y paraîtra plus.

Le Plume vous salue bien.


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mardi 27 juillet 2004

"There and back again"

Dernier coup d'œil sur Tréguier en repartant dans la grisaille matutinale :


Tréguier, l'ancien port et la cathédrale, 27 juillet 2004, 9h30 bien tassée.

En fait, pas si simple : en arrivant sur le port de Tréguier il a fallu trouver le maître de port pour lui régler la nuit (soit 14 euros, diantre !), d'où une demi-heure perdue à passer sur les pontons. Résultat : départ une heure après la basse mer, d'où fort courant rentrant dans l'estuaire, une demi-heure supplémentaire fusillée. Et du coup, après une navigation sans histoire, à raser les cailloux un peu pour tâcher de rattraper le temps perdu, loupage de la marée à Perros, où le port n'ouvre que quelques heures par jour (deux heure à midi et à minuit ces jours-ci).

Du coup, la brave bête passe la nuit sur un coffre d'attente, à un quart d'heure de pagaie de la côte sur l'annexe gonflable. Un peu crade d'ailleurs, l'annexe, pour cause de tentative malheureuse de débarquement dans la vase de Tréguier hier soir.

Ca fera toujours ça de bateau en plus à faire demain !

Le Plume vous salue bien.


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lundi 26 juillet 2004

Amers remarqués

Après le train et le vélo, le bateau : virée à Tréguier, par un vent de Nord-Ouest force 3-4, donc un vent de travers parfait, ciel légèrement nuageux, sans plus. Nickel, quoi. A part le maquereau qui se refuse à mordre... On allait trop vite pour lui, c'est sûr.


Bouée "Petit Penn-ar-Guezec", face à Plougrescant (22), aujourd'hui, vers 16h.

L'entrée de la rivière de Tréguier est marquée par un alignement parfait, deux phares à 137° permettant de parer tous les dangers. A un détail près tout de même : de jour, ces deux phares ne sont que des pignons blancs parmi d'autres sur les pentes plus ou moins boisées, absolument invisible. Les instructions nautiques donnent heureusement un autre alignement (un clocher par un château d'eau) qui permet de repérer la première bouée du balisage ; de là on rentre à vue, de bouée en bouée (ou en tourelle ou en perche).

Par contre on voit fort bien un autre alignement, dont on n'a que faire en l'occurrence : à droite de la bouée et du clocher de Plougrescant, il y a une tour blanche et noire ; un peu plus à droite, un mur blanc avec une bande verticale noire. Leur alignement donne l'axe d'une passe assez spectaculaire, la passe de la Gaine (ça donne une idée de sa largeur), qui sur une grosse dizaine de kilomètres passe à travers les cailloux pour déboucher sur l'archipel de Bréhat, en passant entre le phare des Héauts et le sillon de Talbert. Maintenant, pour les repérer depuis l'est de la passe, ça doit être coton...

Y aurait-il lieu à proverbe ? Parmi tous les amers remarquables, ce que l'on remarque le mieux sont précisément ceux qui ne nous indiquent pas notre chemin. Ou quelque chose comme ça. A vous de voir.

Le Plume vous salue bien.


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dimanche 25 juillet 2004

Plouaret-sur-Seine ?

Allez, je ne résiste pas malgré mes grandes déclarations d'hier à vous sortir ce RER égaré en gare de Plouret-Trégor (22), pris hier midi.

Résultat d'un détournement de train d'un banlieusard épris de grands espaces ? "À Landerneau, et en vitesse !" Mystère.

Le Plume vous salue bien.



samedi 24 juillet 2004

Pendant ce temps là, quelque part, des vaches regardent passer un train


Entre Plouaret et Lannion, vue du TER, aujourd'hui, vers 13h55.

Back to the basics en somme : la bonne couleur d'herbe, la bonne couleur de ciel, la bonne couleur de vache laitière. Un voyage en train, comme un retour : pendant toute une période de ma vie, j'ai eu l'impression de partir toujours, de n'arriver jamais ; maintenant, je peux faire des aller-et-retour et avoir dans les deux sens la sensation de rentrer chez moi. Serait-ce quelque chose comme l'âge adulte ? Moi qui pensais que ça n'arrivait qu'aux autres !

Voyager en photographiant, c'est aussi quelque chose d'assez nouveau pour moi. Longtemps je me suis refusé à voir le monde au travers d'un objectif ; puis j'ai pris des photos lorsque des situations particulières l'appelaient. Maintenant, blog et appareil numérique aidant, je photographie beaucoup, pour trouver l'image qui dira quelque chose. Du coup, quand vient l'heure du choix, hésitations : d'un côté, des curiosités, des monceaux de bois répandus sur un quai désaffecté à Lamballe, comme posés là par un ouragan méticuleux ; ou bien, une rame de RER au couleur du "transilien" en gare de Plouaret-Trégor, face au café de l'abattoir. Et puis, d'un autre côté, des photos qui sans guillemets ni points d'exclamation parlent d'un ici et maintenant.

Des vaches, par exemple. Qui regardent passer mon train.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 23 juillet 2004

Je ne suis pas un numéro...

...je suis un homme libre. Et en vacances qui plus est. Bon, je repasserai au bureau de temps en temps, sans doute, mais virtuellement, c'est bouclé jusqu'au 31 août. C'est-y pas beau, un boulot qui permet d'avoir le petit coup de blues des débuts de grandes vacances ? Comme le dernier jour de classe, sur le chemin du retour, on n'arrive pas à savoir si on doit être heureux ou pas ; on a l'impression qu'on devrait l'être mais le doute subsiste, petite boule dans l'estomac. Et puis on fait ses comptes ; je ne parle pas de compte en banque (là c'est la cata -- la rançon des 11 semaines de congés annuels, je suppose) mais du bilan d'une année de travail. Pas forcément très brillant là non plus, d'ailleurs. Manque de ressort...


Jussieu, tour 65, 19 juillet 2004.

Par contre fuir le grill de Jussieu, on s'en plaint rarement. On a beau se dire que des mètres carrés, c'est toujours des mètres carrés, franchement, dur de s'y faire.

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 22 juillet 2004

nord-est parisien

Pour changer un peu de Jussieu, une photo prise depuis la bibliothèque de l'hôpital Robert Debré hier :

La bibliothèque est sur une passerelle entre les deux bâtiments qui forment l'hôpital et offre une vue exceptionnelle sur le Nord-Est parisien. La géode et la cité des sciences, le stade de France ; au fond, la tour Pleyel. Espace ouvert, entre Seine à l'ouest et son méandre de Genneviliers, la butte Montmartre et Belleville au sud, et les contreforts de la Brie et du Vexin. Espace ouvert, au risque d'être ou de paraître vacant ; espace de communication, de passage ; espace de la foire du Lendit autrefois, d'usines, de gares de triage, d'autoroutes...

 Un espace qui peine à se reconfigurer, toujours en mouvement, on croit l'avoir coincé et le voilà changé. Un peu la chambre à air de la région parisienne, qui en se comprimant sous les chocs permet à la machine de résister aux chaos.

Le Plume vous salue bien.


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mercredi 21 juillet 2004

culture et pigeons morts

Comme promis, la preuve de l'existence d'un cultre satanique à Jussieu (âme sensibles s'abstenir) :


Restes d'un pigeaon, escaliers de secours de Jussieu, 19 juillet 2004.

Si la chaleur qui règne sur les escaliers de secours a accéléré la momification de l'animal, je persiste à m'interroger sur sa décapitation. Un rite obscur me semble l'explication la plus simple.

In other news : Hier soir, rattrapage culturel intensif. Achat des "carnets de bords 2002-2003" de Lewis Trondheim, puis matage de Kill Bill 2. Sur le premier : décidément Lewis Trondheim me fait aimer la "nouvelle BD", une BD au plus près, en demi-teintes... Bref j'aime.

Kill Bill 2 : Bah, je suis fan, là aussi. Pas grand chose à dire. Un seul regret : avoir trop traîné pour y aller et donc être obligé de se taper une immonde salle du 6eme arrondissement qui réussit la performance d'avoir une copie dégueulasse pour un film tout neuf. Public branchouille et bruyant, plus un crétin derrière moi qui s'obstine à mettre son pied embasketté sur le strapontin à ma gauche. Pour la vue, c'est pas gênant. Mais pour l'odeur...

Le Plume vous salue bien.

 


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mardi 20 juillet 2004

Si Jussieu su, Jussieu pas venu

Avec tous les chantiers en cours, le campus de Jussieu prend chaque jours d'avantage un look de sanctuaire post-atomique. Alors même que le chantier de désamiantage progresse, neutralisant un bon quart du campus, on lance un chantier de construction _ très utile alors que Paris 7 devrait libérer un tiers du campus d'ici 2007... Bref, c'est la pagaille.


Jussieu, chantier du bâtiment "16000", 19 juillet 2004.

Et demain, pour les estomacs bien accrochés, la preuve de l'existence d'un culte statnique clandestin dans les escaliers de secours de Jussieu.

Le Plume vous salue bien.



lundi 19 juillet 2004

Le travail c'est la santé

Jussieu et ses beautés cachées...


Jussieu, l'intérieur d'une dalle vue par une trappe d'aération, 19 août 2004.

Il y a donc, dans les planchers des barres pataudes de Jussieu, une tour Eiffel clandestine. Qui l'eût cru ?

Le Plume vous salue bien.


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dimanche 18 juillet 2004

Retour

Retours. Pas les "grands retours", non, juste un petit.. Retours de Deauville pour certains, d'où quelques kilomètres de ralentissement en arrivant à l'échangeur de Pont-l'Evêque ; retour chez moi, après ces quelques jours. Petite pièce d'une vie qu'on construit pas à pas, jour après jour, sans grand dessein ni lendemain qui chante, en gardant l'équilibre.


Ralentissement dominical, autoroute A13, près de Pont-l'Evêque, vers 19h.

Mais pour le moment, Alan Parsons project dans l'autoradio, garder son calme derrière un Belge stochastique, en attendant que la campagne normande se remette à défiler.

Le Plume vous salue bien.

PS: l'ADSL, ça fait pas de mal de le retrouver, lui aussi !


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samedi 17 juillet 2004

l'air de ria

La Bretagne Nord ce n'est pas que les rocs battus par les vents, c'est aussi les fonds d'estuaires tranquilles avec les pêches-promenades échoués aux milieu des champs. On tombe dessus au hasard d'un tournant -- mon tirant d'eau m'interdit ce genre d'endroits, par contre mon vélo m'y amène sans problème.

Tout à l'heure, en prenant les petites routes, je suis tombé sur tout un tas de petits villages où je n'avais jamais mis les pieds en 32 ans de Trégor (bon les 4 premières je n'en ai pas beaucoup de souvenirs). Trézeny, Lanmérin, Langoat, Troguéry et celui-ci, Pouldouran, près de la Roche-Derrien, sur une branche de la ria du Jaudy.


Pouldouran (22) à marée basse, tout à l'heure, vers 16h30 et 30km.

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 16 juillet 2004

Aujourd'hui, carénage du bateau. Ca veut dire sortir du port (qui fermait à 7h40, dur), mettre le bateau contre un quai aménagé à cet effet, l'amarrer convenablement et attendre que le niveau baisse. C'est de la marée qu'il s'agit, bien sûr. Avec 7 à 10m de dénivelé pour pas un rond, pourquoi diable se faire gruter à grands frais ? Une fois que le bateau est convenablement posé sur sa quille et qu'on s'est assuré qu'il pencherait du bon côté, celui du quai, il n'y a plus qu'à attendre.

Ensuite, première manche : grattage de toutes les saloperies qui ont poussé sur la coque, et il y en a. Y compris de magnifiques colonies d'urochordés (il y a un autre nom que j'ai oublié), ces espèces de ventouses immondes qui s'installent en quelques mois sur tout objet flottant dans un port de plaisance. Le fait que ces animaux représentent un stade intermédiaire entre mollusques et vertébrés est certainement passionnant pour le zoologue, mais pour le plaisancier, ça revient à rouler avec le frein à main serré. Bref, grattage à la raclette et au balai-brosse : je travaille à l'ancienne, moi, sans karcher (pas donné ces bestioles là), avec juste un jet d'eau et tout plein de tuyaux parce que le robinet est à dache. Deux heures de boulot pénible, en gros.

Deuxième mi-temps : il s'agit de recouvrir la totalité des œuvres vives (ce qui sera sous l'eau) d'une peinture noire très crade et qui fait des taches relativement indélébiles, même sur la peau. Se dépêcher, parce que la marée remonte (surtout si on a pris le temps d'aller s'empiffrer à déjeuner entre les deux). Bon, moyennant de recruter des assistants, c'est faisable en une heure. Les artificiers peuvent faire de très bons peintres à l'occasion.

Après, il est temps de se laver tant bien que mal, de ranger le matos, et d'aller s'en jeter un petit en attendant la mer. Pour aller faire un bon petit tour à la voile, histoire de ne pas se poser trop de mauvaises questions quand le soir arrive et que les courbatures se font sentir. "C'est la plaisance, c'est le pied", comme disait l'autre.

Je vous épargne les photos de coque dégueulasse, on voit assez d'horreurs à la télé. Non, plutôt, une photo de mon terrain de jeu, prise ce soir de la plage :


Baie de Perros (Côtes d'Armor), 16 juillet 2004, 21h38.

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 15 juillet 2004

Artifices

Pourquoi les enfants (surtouts les garçons, soyons honnêtes) sont-ils instinctivement pyromanes ? Je suis sûr que les psys auraient plein de choses à raconter là dessus. En tout cas, hier soir, feu d'artifice artisanal. Sympa, en soi et pour le spectacle de garçons surexcités jouant aux artificiers.


décollage immédiat dans les Côtes d'Armor, 14 juillet 2004 au soir

Par un hasard heureux, il n'y a pas eu de blessés à déplorer. Ni départs de feu, mais pour ça, la météo bretonne de ces derniers jours a donné un bon coup de pouce !

Le Plume vous salue bien.


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mercredi 14 juillet 2004

Le charme discret des aires de repos

Un voyage en voiture sans aire de repos d'autoroute, c'est comme un chat sans moustache, je crois l'avoir déjà dit. Mais il faut reconnaître que certaines sont loin de mériter le prix de Rome...


Aire de Beuzeville Nord, autoroute A13, ce matin.

Bon, celle-ci a un mérite, être pile à deux heures de Paris intra-muros, surtout si on part avant les martiales parades du jour. Mais sinon, ces espèces de roues de char en ferraille rouge n'inspirent pas grand chose... Peut être une représentation symbolique du supplice de l'automobiliste roué vif par les prix des carburants sur l'autoroute ?

Depuis l'Ouest lointain, le Plume vous salue bien.


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mardi 13 juillet 2004

Avant de partir

Eh oui, je laisse pour quelque jours les câbles réseaux...


Courants faibles,  nouveaux préfabriqués de Jussieu, mars 2004.

Mais rassurez-vous, la dose quotidienne de blog sera assurée, photos à l'appuis.

Le Plume vous salue bien.


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lundi 12 juillet 2004

un phare dans le jour

Evidemment, un phare le jour, ça n'est pas très percutant du point de vue métaphorique. Surtout quand ce phare est une bouée phare et en conséquence a droit à des vacances à terre. La bouée phare balise la voie extérieure du rail d'Ouessant, réservée aux pétroliers et méthaniers entrant dans la Manche -- et donc généralement en pleine charge. Depuis qu'elle est là, on a réussi à éviter d'envoyer sur les caillasse Bretonne de nouveaux super tankers, et franchement ce n'est pas rien: des marées noires, des vraies, j'en ai connu deux (l'Amoco Cadix et le Tanio) et c'est pas des petites boulettes par ci par là, c'est tout un écosystème qui a mis 20 ans à s'en remettre.

Du coup, il y a toujours une bouée phare de rab, au cas où. Elle attend sagement dans l'avant-port de Brest, près de l'Abeille Flandre et du navire baliseur, histoire de pouvoir prendre la relève de sa frangine si elle venait à défaillir. Elle ne paye pas de mine, comme ça. Pourtant elle est conçue pour affronter les coups de vents d'hiver, à une quarantaine de kilomètres de la terre.


Bouée-phare, quai des phares et balise, Brest (29), juillet 2000.

Le Plume vous salue bien.


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dimanche 11 juillet 2004

Pleut


Passage pluvieux, Paris, cet après-midi.
Pleut !

[...]

Pleut !

Pleut !
rue Euler
rue Greffulhe
rue de Surène

Pleut !
rue Bleue
rue de Bruxelles
rue de Cheverus
rue Duperré
rue Jules-Lefebvre

Pleut !
rue de Belzunce
rue de Dunkerque

Pleut !
rue des Bluets
rue Bréguet
rue Chevreul
rue Jules-Vernes

Pleut !
rue Ernest-Lefébure
rue Lepeu
Pleut !

[...]

Pleut ?
Pleut !

Jacques Roubaud, La forme d'une ville change plus vite, hélas, que le cœur des humains, Paris, Gallimard, 1999.

Indubitablement, il pleut.

Le Plume vous salue bien.


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samedi 10 juillet 2004

Il est pas sympa, le château d'Osaka ? Évidemment, par rapport à la tour d'Oki Denki, le géant de l'électricité et de l'électronique, il parait quelque peu diminué. C'est pourtant un des plus gros bâtiments anciens séculiers du Japon.

Vue depuis Osaka Tower, août 1998.

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 9 juillet 2004

Airports (fin provisoire)

Pour terminer  ma série d'aéroports :

Le hall d'embarquement d'Osaka-Kansaï, un peu sur le même modèle que le T2E de Roissy sauf qu'il est toujours debout. Bon, on avait craint un moment que l'île toute entière fasse naufrage (c'est une île artificielle, d'où une descente assez spectaculaire vers la mer en phase d'approche) mais finalement, ça à l'air de tenir le coup.

Prochains aéroports le 7 ou le 8 août, en fonction du Wifi disponible !

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 8 juillet 2004

Tournage pluvieux, tournage heureux

Tournage en Sorbonne cet après-midi, gros truc, camions partout rue Saint-jacques et rue des Ecoles, et même d'énormes groupes de climatisation sur le trottoir devant l'entrée nord. Jean Reno était attendu parait-il.

J'ai surtout vu des techniciens déprimer sous la pluie dans la cour d'honneur...

Ah, le glamour du 7ème art...

Le Plume vous salue bien.


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mercredi 7 juillet 2004

Livré avec de nombreux accessoires

Et puis dans les aéroports il y a les accessoires : élévateurs à charger les bagages, camion à brancher les tuyaux d'essences, machin-chose à trimballer les plateaux repas... Tout plein de petits engins à faire rêver un gosse pour sa colecque de petites voitures !


Un avion sur le tarmac, mais lequel ? Sans doute Roissy. Ou bien Fort Worth ?
Pris en juillet 2003, en tout cas.

Et puis il y a la passerelle-sangsue, tentacule de l'aérogare, "sluuurp !", en quelques minutes, j'absorbe et je régurgite des passagers par l'oreille de l'avion pris dans mes griffes. Et que ça galope dans mes boyaux ! Le pas est calme à l'embarquement, sauf exception ; au débarquement, le passager presse le pas, pris entre un semblant de dignité et le désir de doubler ses petits camarades avant les guichets des douanes ou de la police des frontières. Angoisse du passage devant les autorités ; il est vrai que les frontières se font rares, par chez nous. Si ce n'est au cœur des aéroports.

le Plume vous salue bien. 


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mardi 6 juillet 2004

En attendant de partir

J'aime bien les aéroport. "la porte d'une ville, placée loin de la ville" disait Andreu, l'architecte du célèbre T2E de Roissy. 

Aéroport au départ, machine à enregistrer, convoyer, embarquer. Aéroport à l'arrivée, en sortir et respirer une première bouffée d'air local (un peu rude à Dallas-Fort Worth par grosse chaleur, mais bon...). Aéroport pour celui qui reste : retrouvailles, "tu n'as pas changé",  ou coup de blues, "ça y est, ils sont repartis".

Aéroport, comme une gare ("la gare demeure mais ne se rend pas"), mais sans les traits métalliques qui donnent au voyage une existence concrète. L'aéroport, c'est la possibilité du voyage, mais pas le voyage lui même.


Aéroport d'Osaka-Kansaï, Japon, août 1998.

Le Plume vous salue bien.


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lundi 5 juillet 2004

Et pour aller avec...

Rappel : il n'y a pas qu'en France qu'on fait du vin. Et surtout du vin blanc.


Dégustation, vignoble Boschendaal, Paarl, W Cape, Afrique du Sud, février 1997.

Voilà quelques verres à déguster sous le grand chêne de Boschendaal. Ou à emporter pour accompagner les langoustes de Langebaan. On pourra le cas échéant trouver de l'ironie à ce que les meilleurs vins d'Afrique du Sud soient des blancs. N'empêche, ils se laissent boire.

Ainsi se termine notre série "les fruits de mer sont nos amis".

Le Plume vous salue bien.



dimanche 4 juillet 2004

D'autres fruits de mer

Vendredi c'était langouste, donc dimanche c'est homard. Après tout, le Non Sequitur du jour, c'est aussi du homard, et de même provenance : l'État du Maine, aux confins Nord-Est des États-Unis d'Amérique.


Le quai des Lobstermen, Portland, Maine, été 2001.

Les casiers à homard sont déchargés directement dans l'arrière-boutique ; côté rue, on vend un homard d'une fraîcheur indubitable au touriste de passage. Si on aime les fruits de mer, Portland, Maine, ça se pose là. Si on aime les villes portuaires, ça n'est pas mal non plus. Et les villes universitaires : même chose. Une ville que j'aime bien, quoi.

Le Plume vous salue bien. Un coup de muscadet avec ça ?


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samedi 3 juillet 2004

Sur l'estran (suite)

Autre continent, même océan. Ou presque : la Manche, c'est moralement l'Atlantique, non ? Avec en prime ces marées que ne concurrencent que quelques baie du Nord-Est canadien.

Et donc l'estran, deux paysages en un, écosystème grouillant de vie malgré ses quatre catastrophes quotidiennes (deux inondations et deux sécheresses). Et des souvenirs entre labyrinthe tracé sur le sable et baignade mais pas juste après manger, entre les crabes dans les mares et les galets qui roulent sous les vagues.


Vol de courlis à marée montante, baie de Perros (22), août 2001.

Depuis le début des années 1990, les petits échassiers qui avaient disparus de la région après l'Amoco sont revenus. Courlis cendrés avec leurs longs  becs recourbés, huîtriers pies, bécasseaux. Et les grands aussi, hérons cendrés et aigrettes garzettes. Les observer quand la marée monte, se déplaçant avec la ligne d'eau. Au risque de se remplir les bottes, comme le jour où j'ai pris cette photo.

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 2 juillet 2004

Sur l'estran


Saldanha Bay : un des premiers établissements européens sur la côte sud-africaine, premier mouillage possible lorsqu'on arrive du nord après des centaines et des centaines de kilomètres de côte sableuse sans la moindre échancrure -- avec notamment les sables diamantifères de Lübbock, dans le sud namibien.

Fondé par les Portugais, l'établissement est vite abandonné, faute d'eau potable, au profit du Cap, une centaine de kilomètres plus bas. Et Saldanha s'endort ; les Strandlopers, ces Khoisan qui ramassaient des coquillages sur la côte, s'éteignent, victime des maladies et de la progression européenne.

Et puis dans les années 70, un terminal charbonnier est créé dans le nord de la baie, alimenté par une voie ferrée construite pour l'occasion qui devient le principal axe d'exportation de la houille du Northern Cape -- en pleine période de sanctions, le succès est limité.


épave de chalutier, Saldanha, Afrique du Sud, février 1997.

Mais si nous étions à Saldanha, ce n'était pas pour le charbon, mais pour les fruits de mer. Comme en témoigne l'abondante flottille de pêche qui fréquente les environs (avec un succès contrasté, voir photo), l'océan est plutôt généreux dans le coin. Et ce qui nourrissait les Strandlopers fait maintenant la richesse du Strandloper, restaurant en plein air réputé pour les langoustes locales grillées au feu de bois.

Il parait qu'une tempête hivernale a emporté toute la zone de dune qui abritait le restaurant, un an ou deux après notre passage. Sic transit gloria mundi et tout le reste.

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 1 juillet 2004

Les pieds sur terre

Je me méfie toujours des purs-sangs. Rien que le mot, déjà... Limpieza de sangre, beuh... Et puis leur violence fait peur, celle des hussards, des uhlans, de la cavalerie légère.

Finalement, les plus beaux chevaux, ce sont les chevaux puissants. Les chevaux de trait ou, plus encore, les chevaux de poste, qui à six tiraient de lourdes diligences, de relais en relais, au trot ou au galop. Au XIXème siècle, la Bretagne s'était fait une spécialité de leur élevage.

Aujourd'hui, bien sûr, ces chevaux sont des curiosités qui font la fierté de leurs propriétaires et se font pomponner pour les grandes occasions.


Comices du canton de Perros-Guirec, Louannec (22), septembre 2000.

Le Plume vous salue bien.


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mercredi 30 juin 2004

Batracien

Dans nos contrées aussi il y a de la faune, et pas seulement bipède. Comme ce petit crapaud planqué entre un vieux pied de thym et le mur de la maison. On le sent partagé entre la curiosité et l'envie de se cacher, entre l'odeur du thym et la sûreté des pierres.

Salut à toi, camarade crapaud.


Crapaud commun, Bretagne, été 1999.

Côaaaa... côôôaaaaa... (« Le Plume vous salue bien. »)


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mardi 29 juin 2004

En colonne

La colonne trajanne : une histoire sculptée des guerres daciques de Trajan, sans doute adaptée du récit officiel de ces campagnes, qui ne nous est pas parvenu. Le récit forme une bande de bas reliefs qui s'enroule en montant autour de la colonne, comme une tapisserie de Bayeux posée comme bande velpeau. La colonne, la sculpture en pied qui la surmontait et son piédestal formaient un monument funéraire à Trajan, au cœur du forum qu'il avait construit.

Un détail: les sculptures de la colonne commençaient plusieurs mètres au dessus du niveau antique du sol. Même en supposant des terrasses sur le toit des bâtiments qui l'encadraient de près, ça nous met à peu près à la hauteur du sol actuel, ce qui donne à voie un petit tiers du récit, à condition que les terrasses fassent tout le tour, ce qui est peu probable. En fait, l'histoire représentée est en grande partie illisible. On la voit juste assez pour savoir qu'elle est là, mais pas question de la déchiffrer. Paul Veyne a écrit de fort belle chose sur là dessus, que je résumerai mal de toute façon. Je retrouverai la référence si ça intéresse quelqu'un. Un art visuel qui n'est pas fait pour être vu: ça mérite réflexion, non?


La colonne trajanne, Rome, février 2001.

Le Plume vous salue bien.


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lundi 28 juin 2004

I've got good gnus, and I've got bad gnus

...et sinon, il y a les gnous qui paissent pasiblement sur les pentes de Devil's Peak, aux portes de Cape Town.


Vue de la voie express qui longe le parc naturel de Devil's Peak, au sud de Cape Town, février 1997.

La formule à la mode dans les milieux blancs branchouilles et se disant "de gôche" à la toute fin des années 90 : "le problème avec les noirs, c'est qu'ils ne respectent pas l'environnement, ce n'est pas dans leur culture..." Tu parles, ils sont cons, les noirs, ils préfèrent squatter un parc naturel à 20 minutes à pied du centre-ville plutôt que d'aller se loger tout aussi mal à Khayelitsha, une plaine de sable battue par les vents, à 25km de là... Un vrai scandale !

L'Afrique du Sud est l'Afrique du Sud, etc. Mais ça m'a appris à me méfier de ce qui se cache derrière les discours environementalistes bien pensants.

Le Plume vous salue bien.


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dimanche 27 juin 2004

Epices

Poivre, piments, paprika, coriandre, curcuma, fenouil, fenougrec (graines et feuilles), muscade, macis, pavot bleu et blanc, graines d'oignon, badiane, gingembre, amchoor, quatre-épices, graines de moutarde noire ou jaune, graines de grenade, saffran, asafétida, cardamôme noire et verte, origan, bâtons de cannelle, chat massala, garam massala...

Bref, j'aime les épices. Et je m'en sers, notamment quand je cuisine indien, rien que pour nous, le dimanche soir. Par exemple, Butter Chicken, poulet mariné façon tandoori avec une sauce tomate aromatisée aux feuilles de fenougrec et montée au beurre. Ou bien Palak Gosht, agneau braisé aux épinards. Pas moyen de prendre des photo, ça ne reste jamais longtemps intact.

Et puis de temps en temps, glisser la tête entre les étagères, passer le nez au dessus des bocaux pour sentir les différents parfums...

Le Plume vous salue bien.


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samedi 26 juin 2004

A propos d'un documentaire-catastrophe diffusé hier soir

...et ce n'est pas du foot que je parle, mais d'un documentaire anglais mal fichu de 90 (longues) minutes intitulé "coup de froid sur l'Europe" (je crois) et diffusé sur la 2ème chaîne en fin de soirée. En plus de m'avoir cassé les bottes avec ses images grandiloquentes et sa réalisation digne du club vidéo de la MJC du coin, il m'a laissé extrêmement perplexe du point de vue scientifique. Je ne peux donc que vous faire part de ma perplexité, en espérant que tous les climatologues et océanographes qui me lisent (ha!) pourront m'aider à y voir clair.

Je résume l'argument :

Et là, j'avoue que je ne suis plus, pour plusieurs raisons : d'abord, sur l'apport d'eau douce. Il suffit de regarder une carte pour se rendre compte que la quasi-totalité des écoulements d'eau douce issus d'une diminution de l'inlandsis groënlandais s'écoulerait vers l'ouest, la côte est du Groënland étant bordée presque partout d'une sorte de cordillière. D'ailleurs, l'exemple pris pour montrer l'accélération des emissions d'eau douce est celui du glacier de Jakobshavn (on dit Illulissat maintenant, M. le réalisateur), situé à peu près au milieu de la côte ouest. Et un courant froid peu salé descendant de la côte ouest du Groënland par le détroit de Davis, ça s'appelle le courant de Terre-Neuve et ça n'a rien de nouveau.

De même, les grands fleuves sibériens : tous trois (Ob, Iénnissei et Léna) se jettent dans l'Arctique à l'est de la Nouvelle Zemble. Or, les courants marins dans l'arctique allant plutôt à ma connaissance d'ouest en est, je ne vois pas plus de raison pour que cette eau arrive en mer de Norvège plutôt que n'importe où ailleurs.

Mais ce n'est pas là qu'est mon principal problème. Une des bases de l'océanographie, c'est que les masses d'eau se mélangent très peu, surtout si leur propriétés physico-chimiques sont éloignées. Par conséquent, à supposer qu'arrivent dans le Nord-Ouest de l'Atlantique des masses d'eau froide et faiblement salée, succeptibles de faire baisser la salinité moyenne de l'ensemble, on les voit mal se mélanger avec les eaux du Gulf Stream au propriétés opposées. Au contraire, elles tendraient à passer au dessus du Gulf Stream, renfoçant l'enfincement -- ou, si l'on préfère, le Gulf Stream, arrivant dans un "milieu" encore moins salé qu'avant, "perdrait pied" encore plus vite. L'enfoncement des eaux du Gulf Stream en mer de Norvège ne serait pas ralenti, voir stoppé, mais au contraire accéléré...

Deux possibilités : Je n'ai rien compris, soit à leurs arguments, soit aux grands principes de la dynamique des océans ; ou alors, ce documentaire est une vaste foutaise. Y a-t-il un océanographe dans la salle ?


Un glacier dans la région de l'Eqe, proche de l'Eqip Sermia, août 1993.
Noter le recul visible de cette langue de glace issue directement de l'Inlandsis, qui commence juste à gauche de la photo.
Cf. cartes de la région issues du bouquin de Cayeux dans ma rubrique "histoire de dire", 22 mai 2004. Il s'agit, je pense, de la pointe de glace sur laquelle est écrit "camp 2" sur la troisième carte.

Je sais, par rapport à la photo d'hier, on change d'ambiance, gaffe au choc thermique. Ceci dit, je cous rassure : le Groënland en août, côté climat, c'est plus proche de la banlieue de Quimper un dimanche de janvier (comme dirait Léandri) que du pôle sud à la mauvaise saison.

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 25 juin 2004

Campus

A comparer avec la photo d'hier, une vue du campus de l'UCSD :


Le campus de l'UCSD vu de la Gilman Parking Structure, San Diego (CA), août 2003.

A noter au fond derrière les arbres la Geisel Library (cf. mon entrée du 22 juin). Est-ce que ça répond à la remarque de la_machine sur le fait que ce ne sont pas des vacances ?

Bon, OK, le bâtiment le plus laid du campus n'est pas visible sur la photo dans la mesure où il s'agit précisément de la Gilman Parking Structure, qui n'a rien envier à mon grill habituel d'un point de vue esthétique. Mais à travers les eucalyptus on ne le voit pas tant que ça.

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 24 juin 2004

Histoire sans fin

On casse, on reconstruit, on déplace, on repeint... Le campus de Jussieu, ou l'histoire sans fin : photo prise en mai dernier. Les vieux escaliers de secours de la "demi-barre" 54/0 ont été détruits pour laisser la place au chantier du "bâtiment 16000" (16.000 m² de surface utile supplémentaire, sans qu'on sache trop pour quoi faire). Du coup, des escaliers temporaires ont dû être construits, donc des laboratoires déplacés, des cloisons refaites, etc.

Personellement, je ne serai pas plus faché que ça de laisser ce tas de ferraille à nos chers collègues de Paris 6. Si tant est qu'on arrive jamais à se faire construire les mètres carrés dont on a besoin aux grands moulins.

le Plume vous salue bien.



mercredi 23 juin 2004

Ciel de traîne, vent de sud-ouest, l'été commence...

Alors forcément, je commence à me dire que le banc de barre et les mains courantes que j'ai ramenés à Paris l'automne dernier pour les poncer et les vernir commencent à être plus que prêts.

Que le moteur hors-bord est révisé et m'attend chez le concessionnaire Honda du coin.

Que les pièces et les morceaux rassemblés "pour le bateau" commencent à encombrer l'appartement.

Bref qu'il serait temps de naviguer un peu !

Et dire qu'avant, je fronçais le sourcil sur "tous ces bateaux qui ne sortent jamais du port"...

Le Plume vous salue bien.

(oui, je sais, il y a des accrocs à mon spi.. j'ai pas les moyens moi !)



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mardi 22 juin 2004

Bibliothèques

Le point saillant du campus de l'University of California at San Diego, c'est comme il se doit la bibliothèque. Mais, alors que les bibliothèques universitaires françaises exhibent la tour aveugle de leurs magasins, celle-ci déploie ses vastes salles de lecture pleines de rayonnages (la plupart des bouquins sont librement consultables). Comme si ce n'était pas la quantité de livres qu'on voulait montrer, mais leur consultation.

Alors, l'été prochain comme le dernier, une partie importante de mes deux semaines à San Diego risquent de se passer là :


Geisel Library, UCSD Campus, San Diego (CA), août 2003.

Le Plume vous salue bien.


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lundi 21 juin 2004

Fête du silence

La fête de la musique, j'aimais bien quand j'étais en province, avec les copains en concert devant les cafés d'Angoulême par exemple. Depuis que je suis à Paris, pas moyen, je n'y arrive pas, cette ambiance toujours limite malsaine me fout en l'air - quant à ces concerts place de la République, avec le public écrabouillé dans le goulot de la rue du temple (pour permettre aux caméras grutées de faire de jolies images de la statue derrière la scène ?), je m'étonne seulement qu'ils n'aient pas encore fait de morts.

Alors pour moi, ce soir, pas de musique, ou alors, peut-être, le chant des baleines.


Baleine à bosse, Cape Cod Bay (MA), été 2001.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 20 juin 2004

California Dreaming

Alors voilà, comme on est en pleine préparation de nos prochains séjours outre-atlantique et que par ailleurs j'ai retrouvé un rouleau de films que j'avais oublié de numériser, pourquoi pas une petite série californienne ? Surtout avec le temps qu'il fait aujourd'hui...


La Jolla, San Diego (CA), vu du Birch Aquarium au Scripps Institution of Oceanography, août 2003.

Alors, oui, on y retourne cet été !

Le Plume vous salue bien.


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samedi 19 juin 2004

Iles


Environs de Ploumanac'h (Côtes-d'Armor), fin août 2003.

Alors qu'un grain passe sur la côte, les sept îles émergent dans la lumière. Chapeau, l'éclairagiste.

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 18 juin 2004

brouillard

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Un TER entre en gare de Jarnac (Charente), mardi 8 juin dernier, 7h du matin.

Quand on va par le rail d'Angoulême à Saintes, la traversé du Cognaçais est souvent assez fantômatique. En hiver c'est la Charente en crue qui recouvre une bonne partie du paysage, en aval de Cognac. Au printemps, les calcaires de la fine champagne rendent leur chaleur au petit matin, créant d'épais brouillards alors que, 10km plus loin, le ciel est d'un bleu parfait.

Etrange pays que celui-ci, si loin de l'équilibre pantouflard et "benaise" du reste de l'Angoumois. Faut-il s'étonner qu'à l'occasion on s'y entretue à la sortie des mariages ? Les haines locales y sont plus durables et plus vigoureuses qu'ailleurs, semble-il.

Le Plume vous salue bien.

ps: d'aucuns prétendront que Sireuil, où a eu lieu une bagarre spectaculaire à la fin d'une fête de mariage bien arrosé, n'est pas encore réellement dans le Cognaçais. Hmmm... Ca y ressemble, pourtant.


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jeudi 17 juin 2004

Après les cours...

Un petit parfum de fin d'année à Jussieu : moins de monde un peu partout ; plus guère de distributeurs de tracts à l'entrée du campus ; dans les amphis, des étudiants tirent la langue sur des copies réglementaires. Bientôt, ce sera les files d'attentes à la scola et les emmerdeurs des mutuelles et de l'OFUP...

Et après ? Après, le vide. Tout le monde part en vacances, y compris les bancs et les tables, et même les planchers des amphis. Voyez plutôt :


L'amphi 55, campus de Jussieu, photo prise à l'instant.

Pour être honnête, ça fait un petit moment que cet amphi est en vacances. Et les portes en sont murées pour éviter à l'éventuel étudiant retardataire et distrait de rater définitivement ses examens. Je suppose que ça ne rouvrira que dans le cadre des projets pharaoniques de Paris 6 à proximité. Allez savoir.

Le Plume vous salue bien.


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mercredi 16 juin 2004

On va en ville ?

-- ok, mais j'espère qu'il y aura de la place pour se garer.


Place des Épars centre-ville de Chartres (Eure-et-Loir), fin avril 2004.

Apparemment, il y a avait là de fort belles choses, notamment des fresques d'époque gallo-romaine. Evidemment, vu que c'est LE point névralgique de la circulation dans le centre de Chartres, ça rend les choses un peu compliquées...

Par ailleurs, on note quelques magnifiques câbles électriques enterrées dans du béton fin XXe siècle et qui traversent des murs au moins médiévaux... Il y a un chef de chantier qui a pas eu envie de s'emmerder dirait-on.

Peut-on s'étonner que le gouvernement actuel, pas vraiment l'ennemi des grandes boîtes du BTP, ait tout fait pour étrangler l'INRAP (institut national des recherches archéologiques préventives)..?

Le Plume vous salue bien.


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mardi 15 juin 2004

Grands moulins de Paris (et autres)

Ayant enfin réussi à boucler un rapport que je devais pondre depuis des lustres sur le futur campus Paris-Rive gauche, et notamment sur l'immeuble des Grands Moulins de Paris, je dédie cette photo à tous mes collègues de l'université Denis-Diderot Paris 7.


Les Grands Moulins, commune de Bouëx (Charente), le 4 juin dernier. [edit: Bouëx et non Garat]

Le Plume vous salue bien.


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lundi 14 juin 2004

En attendant l'été

Tête un peu en compote aujourd'hui. Du coup, un lundi en pente douce, en attendant l'été...


Pelicans à La Jolla Cove, San Diego (CA), été 2003.

Le Plume vous salue bien.


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dimanche 13 juin 2004

Allez voter !

Petit blog en vitesse pendant qu'un assesseur suppléant me remplace...

Voilà finalement à quoi ressemblait ce matin la table de décharge de mon bureau de vote, garni de se 28 listes, juste avant l'ouverture du scrutin...

Malgré tout, le taux de participation est bien trop faible. Donc, si vous ne l'avez pas encore fait, allez voter : ça se passe tout près de chez vous ! Clôture des bureaux de votes à 18, 19 ou 20h suivant les lieux, 20h à Paris.

Le Plume vous salue bien et y retourne pour 3h de scrutin, puis le dépouillement...


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samedi 12 juin 2004

Dernier jour de campagne

Bon, ce matin, dernière diffusion de tract ; ce soir, une bonne bouffe chez une amie et demain, 14h à passer dans le gymnase de la maternelle du coin. Ou plutôt, 12h de scrutin (8h-20h, qu'on se le dise), puis le temps qu'il faudra pour le dépouillement. Avec le match etc. ça ne va pas être gagné pour trouver des scrutateurs volontaires, surtout avec le nombre de listes en présence. Alors ami lecteur (trice), si tu n'aimes pas le futebol, porte-toi volontaire auprès de ton bureau de vote, c'est la démocratie en action, et c'est sympa comme tout.

En Ile-de-France, il y a 28 listes en présence. Ceci dit, il y en aura bien qui n'auront pas fait parvenir leurs bulletins de vote. Le suspens est donc entier : y aura-t-il plus de listes sur la table de décharge que d'autruches sur cette photographie ?


Elevage d'autruches près d'Oudtshoorn, Afrique du Sud, février 1997. Cf. mon entrée d'hier soir.

Réponse en image demain. Sur ce, je vais me coucher : la journée va être longue.

le Plume vous salue bien.


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vendredi 11 juin 2004

Gamkaskloof

Je ne suis pas très causant ces jours-ci : toujours un peu dur de se reconnecter en rentrant de vadrouille. Alors du coup, je continue dans les photos de loin.

Gamkaskloof, Afrique du Sud, 1997.

Gamkaskloof (aussi nommé "Die Hel" sur les cartes topographiques sud-africaines) : pour y aller, ça n'est pas compliqué, vous prenez la route qui traverses les montagnes fort escarpées du Swartberg, la chaîne qui sépare le petit et le grand Karoo ; arrivé au sommet du col, après avoir laissé refroidir votre moteur, vous tournez à gauche,en supposant que vous arriviez du petit Karoo -- vous ne pouvez pas vous tromper, il n'y a que cette intersection pendant toute la traversée du Swartberg. Et vous débouchez dans cette vallée, desservie par cette unique route, sur des dizaines et des dizaines de kilomètres. Pour repartir, vous n'aurez pas le choix, c'est un cul de sac ; il faudra refaire votre chemin en sens inverse. Il y a bien une rivière, la Gamka, qui a la drôle d'idée de traverser perpendiculairement la vallée, mais elle emprunte des gorges totalement impraticables en amont comme en aval.

Les quelques fermes de la vallée sont les dernières d'Afrique du Sud a avoir été reliées par la route au reste du pays. Et quand on dit la route... les instructions de l'Automobile Association la listent comme "praticable par une voiture de tourisme moyennant une grande prudence" ; moi, franchement, j'hésiterais.

Avant l'arrivée de la route, il y avait plusieurs jours à dos de mulet pour se rendre d'un côté ou de l'autre du Swartberg, et on ne peut pas dire que ça fasse déboucher sur les parties les plus civilisées du pays : Oudtshoorn, capitale du petit Karoo, est considéré comme la ville la plus arriérée et réactionnaire du Western Cape, sinon du pays tout entier. Il faut dire, la région a conu une récession catastrophique depuis que les plumes d'autruches ont perdu la faveur des créateurs de mode européens, vers 1930. Depuis, ça végète, tout en élevant des autruches (les élevages du petit Karoo concentrent plus de 80% de la population mondiale de l'espèce) et en oprimant les noirs. La commission de vérité et de réconciliation a tenu à Oudtshoorn des audiences passablement gratinées, surtout si l'on considère que les services de sécurité de l'Apartheid n'étaient guère actifs dans le coin.

Je ne connais pas l'histoire du peuplement du Gamkaskloof. On ne peut que penser à des fermier Boer plus extrémistes que d'autres dans leur conviction que s'installer à une distance d'un autre fermier telle qu'on puisse distinguer au loin  le sommet de sa grange serait le premier pas vers la fondation d'une nouvelle Babylone, sinon d'une Sodome ou Gomorrhe

Mais tout de même, le comble de l'isolement que représente cette vallée géomorphologiquement parfaite a un aspect non pas désirable mais, je ne sais pas, reposant pour l'esprit de nous autres urbains. Ce qui n'empêche pas de faire demi-tour et de repartir vers la civilisation, ou, à défaut, vers Prins Albert, côté grand Karoo.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 10 juin 2004

On avance, on avance on avance...

Puisqu'on est dans les trains, une photo tirée de mes archives, une de mes préférées :



Un train dans le Grand Karoo, quelque part entre Graaf-Reinet et le Cap, février 1997.


Le grand Karoo, plateau aride  à perte de vue. Un train de charbon roule vers le Cap, avec ses cinq locomotives, sa voiture-dortoir pour les mécaniciens et ses dizaines de wagons.


Le Plume vous salue bien.


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mercredi 9 juin 2004

Vive le sport !

... et notamment le footing sous le soleil avec deux sacs à dos.


Je m'explique, en image :



Les plus avisés d'entre vous l'auront déja compris : c'est une gare de chemin de fer. Et la petite Molly, gentille lectrice de [.....]*, qui connait les lieux, l'aura sans doute reconnue comme étant celle de Rochefort.


Une gare donc. Même pas privatisée, pour le moment. A Rochefort. Et sans train. MAIS avec des voyageurs qui attendent un train. Il était 14h12, quatre minutes donc avant l'arrivée du train de 14h14 à destination de La Rochelle-ville, correspondance pour Paris-Montparnasse départ 14h44 voie A, veuillez emprunter les passage souterrain s'il vous plait.


Reconstituons le timing :
- 13h05 : je décide que j'aime mieux voir ma chère moitié trois heures plut tôt que prévu plutôt que de passer mon après-midi sur des registres qui ne m'aprendrons probablement pas grand chose, et puis après tout j'ai déja largement la doc suffisante pour mon mémoire, donc, bye bye le service historique de la marine ;


- 13h18 : passage à l'hôtel où m'attend mon sac à dos pour y déposer temporairement le sac à ordi ;


-  13h25 : toujours sur mon pesant vélo de location, passage à la gare, échange du billet, j'apprend que le train n'est pas à 14h42 comme je le pensais mais à 14h14. Bien.


- 13h40 : arrivée chez mon loueur de bicyclette, place de la poste (on peut être plus loin de la gare tout en restant dans le centre ville, mais pas tant que ça, surtout en se paumant un peu) ; là, un écriteau me rappelle qu'il est fermé de 12h à 14h, évidemment ("ah, ces parisiens", me direz vous...) ;


- 13h50 : absorption rapide d'un ersatz de vittel-menthe dans un rade des environs pour compenser le déficit hydrique croissant ;


- 13h56 : arrivée du loueur avec 4 minutes d'avance, j'ai toujours dit que les charentais maritimes n'étaient pas des vrais charentais, mais sur ce coup là, le l'aurais embrassé ;


- 13h58 : ma caution récupérée, je file à l'hôtel chercher mes sacs, en prenant soin de ne pas commencer à courir avant d'avoir tourné le coin de la rue pour ne pas faire naître des soupçons chez le commerçant susdit, puis passage au trot enlevé à travers le quadrillage des rues de Rochefort (théorème de la vie urbaine : si vous devez traverser rapidement un quartier dont les rues forment un damier, votre destination et votre point de départ forment une diagonale de ce damier) ;


- 14h04 : passage à l'hôtel ; beau score, je trouve, en tongs et avec les courbatures de la virée en vélo de la veille. Afin d'expliquer mon état de transpiration, donne l'heure de mon train : l'hôtelier court chercher mon sac à dos de base et le sac à dos de l'ordi et m'aide à charger le mulet, me souhaite bon courage pour le reste de mon trajet ;


- les 8 minutes qui suivent sont consacrées à une interminable ligne droite se terminant sur la façade art nouveau de la gare, avec sa pendule en plein milieu qui avance inexorablement.


Bref, j'ai eu mon train. Et s'il avait été à l'heure, je l'aurais eu quand même. Et du coup il ne me manque plus que la natation pour courir l'Iron Man.


Le Plume vous salue bien.


 


* compléter les pointillés avec la mention appropriée


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mardi 8 juin 2004

Bon, d'accord : débarquer à 8h du matin dans une ville (départ d'Angoulême, 6h23), ça ne vous met pas forcément dans de bonnes dispositions.


La gare de Rochefort est magnifique, mais je ne m'en suis pas rendu compte. La place de la gare s'appelle Place Françoise Dorléac. Mauvais début.


La ville a été construite par Colbert, ville basse, sur du marais drainé, rues à l'équerre. Chaleur humide, soleil qui finit par percer la brume.


Passage devant un collège, un grand gars en train d'engeuler sa copine, finit par lui coller une trempe. Tout petit déja, sur les marges de ses cahiers.


Restaurant chinois bon marché, le midi. Une mère sermonne sa fille (18 ans à vue de nez), "toi, tu es faite pour la vente, il faut que tu fasse de la vente, comme ça tu feras des économies -- mais j'ai pas envie -- oui, mais pense aux économies, ta mère sais ce qui es bon pour toi."


 


MAIS, aux archives, des gens super sympas, accueillants. Et en plus, des documents intéressant dans leurs collections.


MAIS à 10 km, à porté de vélo (fût-il de location et donc à chier, Fourras, la mer.



Le Plume vous salue bien.


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