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Des photos et des jours

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jeudi 15 avril 2004

mon quartier à moi

"le quartier est la partie d'une ville où l'on n'a pas besoin de se rendre parce que précisément on y est." (Georges Perec, Espèce d'Espace)

Mon quartier à moi c'est le faubourg Saint-Denis, ça grouille de monde jusqu'à la claustrophobie, il y a des copains, des commerçants avec qui causer, des Turcs debout sur le trotoir qui discutent, des Chinois avec des machines à coudre, des Zaïrois avec du mousseux, des voitures mal garées, des vélos, des enfants, des poubelles en double file, des fleuristes, des fruits et légumes que les fraises, les fraises, elles sont belles les fraises, des bazars qui vendent des jouets qui font bip bip, des boucheries de diverses obédiences, des cafés, des fleurs chez les fleuristes, des flûtes à l'anciennes à un euro dix chez mon boulanger et plein d'autres choses encore. On peut y trouver des piments verts et de la coriandre fraîche le dimanche soir à 19h30, acheter sur le champs la chaise qui manque pour le déjeuner de noël ou la casserole qui va bien pour ébouillanter le chapon. On ne peut pas flâner dans le calme d'un sous bois ou musarder près d'une marre en regardant les canards.

Tou ça pour expliquer que quand j'ai vu les rues du quartier toutes vides sous un soleil printanier, j'ai jugé la chose digne d'être photographiée. C'est la rue d'Enghien qui a gagné ce concours d'élégance : le canyon urbain proverbial, avec tout là bas, de l'autre côté de la frontière (la rue du Faubourg Poissonière, bien entendu), les clochetons croquignoles de la mairie du IXème.

Bon, il faut dire, c'était le dimanche peu après 8h (et encore, l'heure d'été n'était en vigueur que depuis quelques heures).  C'était le deuxième tour des élections régionales et je me rendais à mon bureau de vote accomplir mon devoir électoral - profitant du peu d'affluence pour m'absenter du bureau où j'étais assesseur, 100m plus loin.

Dois-je ajouter que la journée s'est terminée encore mieux qu'elle avait commencée ?

Le Plume vous salue bien.


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mercredi 14 avril 2004

Le travail, c'est la santé

Bon, soyons honnête : assurer la continuité du service public alors qu'il n'y a pas de public, ce n'est pas le goulag. Plutôt calme, Jussieu, en période de vacances scolaires.

Ce qui me ramène à cette photo d'un des pandas du zoo de San Diego, qui n'a pas l'air entièrement traumatisé par l'existence, il faut bien le dire !

En Charente on a un mot pour décrire ça : "benaise". Là, le panda, clairement, il est benaise. Malgré le touriste qui défile en rangs serrés devant son petit chez lui.

Le Plume vous salue bien.


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mardi 13 avril 2004

bons tuyaux (suite)

En notre époque d'inflation réglementaire, je me débarasse de la règle "pair-impair" que j'avais suivie jusqu'ici et qui nuisait nettement à la cohérence.

Par exemple, les tuyaux, j'en ai plein... Ceux-ci traînent à la fenêtre d'une cage d'escalier du Xème arrondissement.

Ils illustrent peut-être mieux que ceux d'hier soir ce que je disais sur l'humain/inhumain dans la ville. Paradoxe lexical : on qualifiera d'inhumain le palais de Ceaucescu ou la ligne 4 du métropolitain un jour de grève, mais pas un sous-bois au printemps ou un coucher de soleil sur la mer...

Le Plume vous salue bien.


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lundi 12 avril 2004

Un bon tuyau ?

Non, ce n'est pas parce que les ingénieurs réseau adorent les gros tuyaux que je choisis cette photo aujourd'hui ; plutôt comme incarnation de ce qui dans la ville n'est pas directement humain tout en étant totalement anthropique.  je ne suis pas sûr d'être clair, mais je me sens brumeux ce soir.

Et puis ces tuyaux-là, ils son mon petit coin de ciel à moi, l'arbre au pied duquel, etc. L'environnement n'est pas forcément un truc tout vert. Tiens, à propos de vert, il faudra que je pense à dire du mal des élus verts du Xème arrondissement dans Politix, parce qu'ils (et elles)  le valent bien. Photo prise hier matin avant dissipation temporaire des brumes matinales sur l'Ile de France.

Sur ce, le Plume vous salue bien ; il a finit ses rangements de fin de week-end, il n'a pas fait la moitié de ce qu'il voulait faire de ces trois jours, et il est soucieux ; bref, il ferait mieux d'aller se coucher.


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dimanche 11 avril 2004

California Dreaming

"I'll be safe and warm/if I was in L.A./California dreaming/On such a winter's day"

Non que le temps soit tellement hivernal : j'ai même pu faire une couche de vernis sur les boiseries du bateau rapatriées pour l'hiver. Mais voilà, les plans pour un nouveau séjour à San Diego se précisent. Et ça, c'est bon pour le moral ! On a beau dire, la Californie, c'est un bon remède contre l'anti-américanisme primaire...

Ci-dessus: l'Interstate 5 quelque part entre San Diego County et Orange County, août 2003, by yours truly.

Le Plume vous salue bien.


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samedi 10 avril 2004

un pied-à-terre pour le printemps

Quand il est de passage à Paris, le printemps peut s'installer au jardin des plantes, où il a ses habitudes. Ce qui permet d'avoir un peu de verdure en vue, depuis un campus qui n'en a guère.

Derrière les arbres, la galerie de zoologie,un endroit fantastique où je retournerai dès que j'aurais eu le temps de passer payer ma cotisation à la société des amis du muséum d'histoire naturelle. Un peu plus loin, le complexe de bureau libéral et avancé de la place Valhubert. Seule consolation : pour les privilégiés du dernier étage de ce bâtiment, vue imprenable sur le plus moche profil de Jussieu !


photo du 8 avril 2004, par votre serviteur.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 9 avril 2004

Où sont les cloches ?

Les cloches disaient-on partent à Rome avant Pâques. Si c'est le cas, je leur recommande chaudement une promenade dans les jardins du mont palatin, un des plus beaux lieux d'une des plus belles villes du monde. A côté de ça, le petit Liré (Maine-et-Loire), franchement, ça va un peu...

(photo par yours truly, février (si si) 2001)

Sur ce, bon week end pascal à vous tous : oeufs en chocolat pour les uns, chevreaux pour d'autres, perspectives d'une bonne baguette fraîche lundi soir pour ceux qui sont à la matza depuis mardi dernier.

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 8 avril 2004

En Sorbonne

Ce que j'aime à la Sorbonne c'est ce côté chaotique, accumulation plus ou moins contrôlée de lieux de savoir, de réflexion, un concentré d'universités dans ce petit rectangle du quartier latin (les connaisseurs reconnaîtrons la cour intérieur inaccessible sutuée dans le coin sud-ouest du quadrilatère ; photo prise ce matin du couloir qui longe la salle Perroy).

Entre les giboulées, les herbes folles profitent de cet interstice ; parfois, on peut voir une femme de ménage venir en déblayer quelques fagots.

 

Le Plume vous salut bien.


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mercredi 7 avril 2004

Un peu plus loin

Quelques règles de base pour ce blog: une entrée par jour, une photo par entrée. Les jours pairs, c'est ici et maintenant; les jours impairs, ailleurs.

 

Commémoration aujourd'hui du 10ème anniversaire du génocide rwandais. La France complice? Au moins un peu -- coupable d'avoir ignoré le carractère raciste du régime Habyarimana, qui entretenait à dessin l'ambiguité en publiant des versions différentes de sa prose en Français et en Kinyarwanda (ces dernières n'ayant rien à envier à la propagande nazie); d'avoir soutenu ce régime au nom d'une solidarité francophone à l'odeur de colonialisme pré-Fashoda (pour Mitterrand, le FPR de Kagamé, c'était les méchants Anglophones venus grignoterla tache rose de l'Empire (et, oui, je sais que le Rwanda n'a jamais été une colonie française)); d'être intervenu à contre-temps avec l'opération Turquoise, permettant le départ des milices génocidaires vers le Zaïre voisin, laissant derrière elles les paysans que la propagande avait transformés en tueurs... Oui, il n'y a vraiment pas de quoi se vanter. Jean-Pierre Chrétien a montré depuis comment l'écran sémantique des "conflits ethniques" avait permis d'occulter totalement la monté en puissance d'un nazisme tropical qui peut se vanter d'une efficacité rare dans l'atrocité.

 

Pour illustrer ces peu réjouissant propos, on me permettra un contresens géographique avec cette photo que j'ai prise en 1997 du cimetière de Crossroad, en marge d'un bidonville des quartiers noirs de Cape Town.

 

Le Plume vous salue bien.


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mardi 6 avril 2004

Furtive tentative

Et pourquoi pas ? Lorsqu'on partage sa vie obstinément entre (dans le désordre) les réseaux informatiques universitaires, une maîtrise d'histoire, une femme de rêve, un bô batô que faut que je fasse mes vernis, le militantisme dans un parti politique, et j'en oublie, on peut bien faire sa petite crotte bloguesque de temps à autre non?

Et pour palier l'absence provisoire (comme on dit) d'une page d'accueil, j'ajoute une jolie photo prise par mes soins de la place Jussieu un soir de giboulée de printemps, comme ce soir, et je vais me faire rincer à vélo, et il est tard et itune me joue "au bonheur des dames", il est donc plus que temps de vous saluer!

Le Plume vous salue bien.




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