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Des photos et des jours

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mardi 14 juin 2005

En vrac...

Les observations du jour, dans le désordre :

  1. Le bleu du ciel fait bailler dans les bureaux.
  2. La rue de Vaugirard n'est pas le chemin le plus court entre le boulevard Raspail et la rue des écoles.
  3. Sous le soleil, la grande verrière d'Austerlitz a d'intenses reflets dorés.
  4. Le vélo quand il fait chaud, c'est bien quand on roule mais pas quand on s'arrête.
  5. Les arbres un peu rabougris de l'avenue de France sont des Gingko Biloba - depuis le temps que je les connais, je n'avais jamais remarqué ça.


Avenue de France, hier après-midi.

Sinon, mes travaux sur ce blog n'avancent guère faute de documentation appropriée sur les fonctionnalités avancées de 20six*. XML-RPC, c'est bien, mais si on n'a pas la description de l'API, on est bien avancé... Qui sait, peut-être aurais-je une réponse du support technique à ce sujet ?

Le Plume vous salue bien.

* La version originale de cette entrée était sur la catastrophique plateforme 20six.



vendredi 16 juin 2006

Fin fructidor, début messidor

Derniers jours de fructidor, bientôt messidor. Déjà, sur l'avenue de France, les blés poussent dru sur leurs plaques d'aggloméré ; la moisson s'approche.


Avenue de France cet après-midi. Ne me demandez pas pourquoi.

Dans la série des caprices onéreux, on annonce tambour battant le début des travaux pour « rendre son caractère maritime » au Mont Saint-Michel. On doit pouvoir trouver plus idiot, comme projet, mais pas beaucoup. Pourquoi pas rendre leur caractère maritime à Brouage, Aigues-Mortes..? Et le bassin parisien, il était couvert par la mer aussi, tant qu'à faire. Le plus grotesque étant qu'on arrive à mettre ça au compte de je ne sais quel environnementalisme, alors qu'il n'y a rien de plus naturel que l'ensablement d'une baie. Ça m'énerve, ça m'énerve...

Allez, je retourne à mes métrés d'architecte de l'an II. Bon, toisés, techniquement, mais c'est pareil.

Le Plume vous salue bien.



mardi 11 janvier 2005

Marquise, vos beaux yeux...

Hier, en remontant le premier tronçon de l'avenue de France avec mon switch sur le porte-bagage, je n'ai pas pu m'empêcher de m'arrêter pour regarder le beau soleil d'hiver (rappelez-vous, il ya avait du soleil, hier) derrière la grande marquise de la gare d'Austerlitz :


La marquise d'Austerlitz, hier après-midi.

Un objet architectural que j'aime bien, ça, les verrières de gare. Parce que j'aime bien les trains, déja. Et puis parce que c'est un souvenir d'une époque où les locomotives avaient besoin de volume au dessus de leur têtes pour évacuer leur fumée. Et puis tout simplement parce que c'est un bel objet, léger et imposant à la fois.

Inutiles, aujourd'hui, ces verrières : un plafond de quelques mètre suffit, dès lors qu'on arrive à loger les caténaires. Mais voyez Montparnasse : le style parking souterrain en béton brut et les marquises d'antan, on a beau dire, ce n'est pas la même chose.

Le Plume vous salue bien.

 


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samedi 20 novembre 2004

The Best Minds of My Generation

 

 

 

Toutes les générations aiment à penser qu'elles sont

la génération perdue.

 

 

Le problème c'est que,

bien sûr,

elles ont raison.


immeuble RFF, ZAC Paris rive gauche, vendredi 19 novembre 2004.

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 19 novembre 2004

Le grand combat

 

Il l'emparouille et l'endosque contre terre ;
Il le rague et le roupéte jusqu'à son drâle ;
Il le pratéle et le libucque et lui baroufle les ouillais ;
Il le tocarde et le marmine,
Le manage rape à ri et ripe à ra.
Enfin il l'écorcobalisse.
L'autre hésite, s'espudrine, se défaisse, se torse et se ruine.
C'en sera bientôt fini de lui ;
Il se reprise et s'emmargine... mais en vain
Le cerveau tombe qui a tant roulé.
Abrah ! Abrah ! Abrah !
Le pied a failli !
Le bras a cassé !
Le sang a coulé !
Fouille, fouille, fouille,
Dans la marmite de son ventre est un grand secret.
Mégères alentours qui pleurez dans vos mouchoirs ;
On s'étonne, on s'étonne, on s'étonne
Et on vous regarde,
On cherche aussi, nous autres le Grand Secret.

Henri Michaux.

Vu mon état en cette fin de semaine, j'aime autant vous lire les mots d'un autre. les miens ne diraient pas grand chose.

Le Plume vous salue bien et va se coucher.

Photo : ZAC Paris Rive Gauche, vendredi 19 novembre 2004.


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vendredi 16 avril 2004

Il y a de la joie

Pour compléter une note récente de la_machine_a_ecrire, voici le pimpant immeuble du ministère des sports. Ca donne envie de se mettre en short et de faire un petit match entre copains, non ?

En guise de complément, il y a sur l'avenue de France ce trottoir central où cohabitent une piste cyclable et un trottoir, séparés par une ligne blanche ; autrement dit, le cycliste qui veut rouler normalement est obligé de pousser des hurlements de fauve pour que les promeneurs daignent le laisser passer... Qu'on m'amène l'urbaniste, pieds et poings liés !

Photo prise mardi matin par devinez qui.

Le Plume vous salue bien.


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lundi 29 novembre 2004

treizième

Il y a toute une partie du treizième arrondissement qui ne s'est pas remis des trente glorieuses : ce secteur entre la rue Jeanne d'Arc et l'avenue d'Italie, adjacent aux nouveaux chantiers de la ZAC rive gauche. Impression de reconstruction hâtive après des bombardements qui n'ont pourtant pas eu lieu... Alexandre Vialatte habitait dans le coin et se désolait de la destruction du quartier, sans cesser pour si peu d'être une baderne réactionnaire, d'ailleurs.

Quartier détruit, sans avoir été vraiment reconstruit : des tours, des barres, quelques écoles, des terrains de sports ; par-ci par là, des lambeaux de Paris qui sont resté là, on ne sait pas trop pourquoi.


Avenus Edison (je crois, qui connait ces rues ?), Paris 13e, 23 novembre 2004, 16h13.

Voilà : les affreuses tours des olympiades, dans le fond ; le centre universitaire, à gauche (un bâtiment architecturalement réussi, quoique totalement inapproprié, mais j'ai déjà dit ça la semaine dernière). Et devant, des courts de tennis, terrains de baskets et, pour une raison qui m'échappe complètement, un fronton, pour la pelote basque.

Me rappelle Pessac, ça, au delà de la fac de lettres, entre les villages universitaires n°3 et n°5. Déjà loin de la ville...

le Plume vous salue bien.


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lundi 2 août 2004

Quartier de haute sécurité pour conifères

Bon, on a beau apprécier l'architecture contemporaine et passer son temps à la justifier entre la poire et le fromage aux repas de famille, la BNF, j'ai un peu du mal. Arriver à faire un site aussi peu accueillant, aussi pénible à accéder, aussi peu fonctionnel, je crois qu'il fallait le faire. En plus, ça n'est pas particulièrement beau, ni dedans, ni dehors, et ça promet de mal vieillir (carreaux cassés un peu partout dès que le thermomètre ose monter d'un cran, l'impudent). Et puis qu'ont fait ces misérables  pins pour être emprisonnés comme ça ?


BNF, site François Mitterrand, vers 15h aujourd'hui.

Ceci dit, il y fait frais (à quel prix ?) et les tables de travail sont agréables (sauf quand on a le soleil dans l'œil, à quoi ça sert qu'un pauvre type se soit crevé le train à inventer les stores ?). Le système informatique est toujours à moitié en vrac grâce à l'excellence des société de services informatiques françaises, mais bon, on s'y fait, et sinon ça ferait rougir la SNCF. Mais, joie, on y trouve des bouquins. Parfois même les bouquins qu'on cherche.

Le Plume vous salue bien.


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samedi 17 avril 2004

Lasciate ogni speranza, voi, ch'entrate!

(Dante, Inferno, III, 9)

Ca faisait un moment que je n'avais pas été à la BNF. Alors voilà, à chaque fois, la descente vers les enfers du rez-de-jardin, ça me fait un effet beuf.

 

Passé cette épreuve, les salles de lectures sont des lieux de travail plutôt agréable finalement, même si l'éclairage naturel y est plutôt mal pensé. Mais pourquoi, pourquoi ces puits sinistres pour descendre au rez-de jardin ? Avec cette épouvantable toile d'acier sur les murs... Vraiment, il faut vouloir. C'est peut-être ça l'idée, d'ailleurs ; la dissuasion, première étape de la défense du Livre contre le Lecteur, cet être abominable et papivore...

Ceci dit, j'ai pas mal bossé. Belle récolte iconographiques et quelques éclaircissements bienvenus sur des points qui restaient obscurs. Trouvé aussi un document de 1807 sur une usine du quartier (10 rue Martel, à 100m d'ici) -- faudrait que j'en fasse quelque chose, mais quoi ?

Le Plume vous salue bien.


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lundi 10 octobre 2005

retour à la bibliothèque

La recherche repart d'un bon pied : après être aller refaire ma carte aux archives nationales vendredi (j'en avais profité pour vérifier quelques références et réserver une place « photo » pour vendredi prochain), j'ai remis les pieds aujourd'hui à la bibliothèque nationale.


Bibliothèque nationale de France, site françois Mitterrand, samedi 8 octobre 2005.

Rien n'a changé : les couloirs et les escaliers sont toujours apocalyptiques ; les salles de lectures plutôt confortables ; et l'accès aux documents raisonablement rapide, surtout si on prend la peine de commander à l'avance. Pas dur : avant de partir de chez moi ou du bureau, je passe commande sur leur site web et, en arrivant, les documents sont là. Pas mal, finalement.

Évidemment, la perfection n'est pas de ce monde : le volume 73 des Transactions of the Newcomen Society (années 2001 et 2002), dont j'avais un besoin pressant, est parti à la reliure pour une durée indéterminée et indéterminable - probablement interminable. Me suis vengé en lisant la traduction française de 1839 d'un manuel de fonderie rédigé en néerlandais et dont une collègue étudiante à Paris 1 m'avait recommandé la lecture. Cette collègue a un sujet de recherche fort intéressant : à peu près le même que le mien, mais transposé à l'autre bout du monde, au Japon, et 50 ans plus tard. Je note d'ailleurs, à mon court regret, qu'elle entend en tirer une thèse, elle.

Le Plume vous salue bien.



samedi 26 novembre 2005

Bé ma bonne dame c'est qu'y nous ont détraqué le temps avec tous leur trucs !

Vu qu'on parlait de froid à la BNF hier et vu la météo de ce matin, j'ai peut-être une chance de faire passer cette photo pour une image du jour, non ?


Bibliothèque nationale de France, 23 février 2005, 11h36.

Mais soyons honnête : les flocons de ce matin, je les ai regardé tomber depuis mon lit douillet. Un très bon endroit pour ce genre d'observation, je dois dire.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 14 avril 2006

Mieux, beaucoup mieux

Journée nettement plus propice aujourd'hui - faut dire, vendredi c'est histoire. Déjeuner avec des copains, petit tour au Décathlon tout neuf des environs, et puis après-midi passée à la bibliothèque nationale, jusqu'à la fermeture, à huit heure.


Coucher de soleil sur la tour des Nombres, ce soir, 20h03.

Partagé mon temps entre trois pays aujourd'hui, Angleterre, Espagne et France. Angleterre d'abord, pour finir le travail commencé la semaine passée de dépouillement des Transactions of the Newcomen Society, avec entre autre un article intéressant sur les déboires d'Henry Cort, inventeur du fer puddlé et du laminage, considéré comme un des grands noms de la sidérurgie du XVIIIème siècle et qui meurt ruiné en 1800. J'en ai profité pour terminer la lecture d'un autre article qui apporte des informations intéressantes sur les problèmes que je mentionnais l'autre jour dans ma rubrique historique.

Espagne ensuite : lecture d'un recueil d'articles sur la fonderie de canons de La Cavada y Llerganes, dans la région de Santander. J'avais rencontré cette usine par le biais d'une lettre de 1778 envoyée par son directeur au ministère français de la marine et que j'avais trouvée lors de ma toute première séance de recherche sur mon sujet aux archives nationales - dont la salle de lecture était alors réfugiée dans l'ancienne salle des imprimés de la bibliothèque nationale, rue de Richelieu. Extrait :

De plus mon cher Monsieur, j'ai observeë de puis l'anne 1754 dans les forges de France comme ici en Espagne, dont je dirige les Fundicions des cañon de fer a la Cavada, de la methode de fondre masive, est y serat trez pernicieux aux canñons de fer, mais no a ceux de Bronce.

J'adore. D'un autre côté, le style du Señor José N. Alcala-Zamora y Queipo de Llano, auteur de l'ouvrage (cotemporain) que je lisais aujourd'hui, n'est pas beaucoup plus clair. Bon, évidemment, je ne suis pas hispanisant, ça n'aide pas pour lire l'espagnol. Mais tout de même, j'avais recopié une phrase qui me posait problème pour la soumettre aux talents polyglottes de ma chère épouse, et ça nous a pris un moment - phrase de 98 mots avec ces constructions biscornues dont les Espagnols ont le secret...

Et pour finir, retour à l'Angoumois, puisque somme toute c'est ça mon sujet ! J'avance, j'avance...

Mais pour l'instant, je vais allez faire un petit tour dans le New Jersey avec un épisode des Soprano.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 18 juin 2006

Roulez roulez

La tension monte... J'ai pris (perdu ?) un peu de temps pour une entrée histotico-cartographique qui ne pouvait attendre demain, j'abrège donc celle-ci.


Près de la BNF vendredi soir. De quoi zonzonner comme il faut.

Demain, on continue. Et après demain aussi. Et le jour d'après. Et le suivant. Et vendredi, 14h, boum ! 150 pages en deux exemplaires sur un bureau de la rue Malher.

(150 pages en comptant les annexes. On n'est pas des bœufs.)

Le Plume vous salue bien.



mardi 17 avril 2007

Summer in the City

Paris Rive Gauche, un nouveau quartier pour Paris, etc. Soit. Mais pas évident d'y acheter le journal... J'ai essayé ce midi ; le seul marchand de journaux du quartier était fermé sans raison apparente.


Les « frigos » vus de la BNF, 6 avril 2004.

D'un autre côté, ça m'a évité de passer pour une buse : j'étais persuadé qu'on était mercredi. Et le mercredi c'est le jour du Canard... Heureusement que c'était fermé, finalement.

Demain, c'est promis, on parlera de rivières et de vertes contrées. Avec ou sans centrale nucléaire, ça dépendra de mon humeur du moment.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 29 août 2007

Ultimes vérifications

Passé une partie de l'après midi dans le bâtiment le moins fonctionnel de la galaxie - la Bibliothèque Nationale de France. Quelques références à vérifier...


La « très grande bibliothèque » vue de la terrasse des Grands Moulins, fin juillet dernier.

En fait, mon dernier chapitre me coûte énormément. Il va bien falloir y arriver pourtant. Allez, en avant, une, deux, une, deux !

Il y a quand même de belles choses dans ce mémoire. Extrait :

Au forage proprement dit suivait au moins une phase d’alésage, auquel s’ajoutait le passage d’un foret spécifique pour mettre à sa forme réglementaire le fond de l’âme.
Je me demande si je ne devrais pas réécrire la fin de la phrase... Le fond de l'âme est frais.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 1 juin 2007

Avant la pluie, le beau temps

Pour faire exotique, une petite image de Paris par une belle journée de printemps, pour se rappeler qu'il y en a.


Paris, boulevard de Port-Royal, 1er mai 2007.

C'était il y a un mois. Un mois seulement ? Que le ciel a vieilli, en un mois.

Le Plume vous salue bien



lundi 21 février 2005

objet urbain non identifié

Une note brève après celle d'hier, qui tombait un peu dans l'excès inverse.

Au hasard d'un économiseur d'écran, je suis retombé sur cette photo ; il m'a fallu un bon moment pour que je me rappelle de quoi il s'agissait. Mérite suffisant pour vous la soumettre...


Boulevard Masséna, 2 février 2005, vers midi.

À la réflexion, il ne s'agissait pas d'un silo pour ogive nucléaire nord-coréenne, ni d'un téléobjectif géant, ni même d'un bracelet pour éléphant, mais tout simplement d'une pile de colliers de serrage pour tuyaux d'égouts (diamète : 1,20m, à vue de nez), en attente pour le renouvellement des conduites qui précède le chantier du tramway.

C'est tout pour aujourd'hui.

Le Plume vous salue bien.


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mercredi 1 août 2007

Août à Paris

Peu avant minuit hier soir, sur le Boulevard de Strasbourg, un calme inhabituel régnait déjà. Et aujourd'hui, c'est officiel : le mois d'août a commencé.

Août à Paris, c'est à la fois un mouvement et une stase : ballet de ceux qui partent, qui reviennent, qui restent ; et puis, savoir que, travail ou non, on ne mènera pas grand chose à bien ces jours-ci. Et les touristes partout, venus nous rappeler que nous habitons une des plus belles villes du monde...


Hôtel industriel Berlier, Boulevard Masséna, Paris 13e, vers 19h30 aujourd'hui.

Pas beaucoup de touristes boulevard Masséna : l'hôtel industriel se vide à mesure que les hôtels de tourisme se remplissent. Au fait, ce n'est pas une typo, c'est bien Berlier, aver un R, en l'honneur de Jean-Baptiste Berlier (1843-1911), ingénieur français, inventeur de la transmission de messages par pneumatique et précurseur du métropolitain. La rue Berlier débouche sur la rue Pierre-Emmanuel Bruneseau (1751-1819), un homme prédestiné par son nom : il a consacré l'essentiel de sa vie à cartographier l'antique réseau d'égouts parisiens et à concevoir sa modernisation.

À vrai dire, j'ignorais jusqu'à ces derniers temps que ces rues avaient un nom : c'était juste ces bretelles incompréhensibles entre Masséna, le quai d'Ivry et le Périphérique. Mais voilà : à l'automne prochain nous aurons des locaux dans cet hôtel industriel - l'occasion de découvrir ce petit bout de l'ancienne « zone » autrement qu'à vive allure sur ses mauvais pavés.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 10 septembre 2004

Paris Banal

Il y a le guide du Paris pas cher, tous les guides des Paris extraordinaires, Paris caché, Paris historique, Paris artistique... Sur le Paris Banal, rien. Une page de Desproges dans son dictionnaire à propos du XIème, "lieu commun du non-tourisme parisien" (c'était avant que nos quartiers ne deviennent le dernier eldorado branchouille).

Si un tel guide existait, il devrait faire une bonne place au boulevard Vincent Auriol. Enfin, son côté impair. Le boulevard lui-même est sauvé par le métro aérien. D'ailleurs, en fait, c'est tout ce quartier, y compris la plus grande partie du quartier Jeanne d'Arc, qui a été complètement loupé. Immeubles de bureaux lourdingues  dont les façades devaient être super classes sur les dessins d'architectes, centres commerciaux, immeubles de logements qui tentent de se déguiser en immeubles de bureaux, s'il n'y avait des voilages tartignoles derrières le béton pseudo-post-moderne... Tout ça a autant d'âme qu'une banlieue de Tarbes (Hautes-Pyrénées). Ceci dit, l'immeuble que je visitais cet après-midi avait par endroit un charme un peu kitsch, comme un petit goût de l'enfance : l'encadrement en plexiglas orange de la porte d'entrée par exemple, ou les vitres teintées en jaune. Ah, et puis une partie du câblage qu'on aurait souhaité que je réutilise aurait pu être un souvenir d'enfance, si je m'étais intéressé aux câbles réseau dans mon enfance.

Hmm, j'arrête là, sinon les utilisateurs putatifs de cet immeuble vont déprimer. Non, non, moyennant un bon coup de peinture, ils seront très bien, ces bureaux. Ca peut pas être pire que les Olympiades, où sont relégués nos historiens, de toute façon. Et puis les vitrages jaunes donnent au monde extérieur des teintes style Amélie Poulain. Et puis, ya l'aérien. Ca change tout, ça l'aérien.

Le Plume vous salue bien.

[edit: j'avais bêtement laissé passer l'heure (m'apprendra à débuter à Flight Simulator), alors tant pis, j'antidate, na]

[edit 2: corrections de typos, solécismes et autres bourdes]


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mercredi 29 décembre 2004

En sous-sol

Bien faillis faire un don tout à fait involontaire à un gestionnaire de parkings souterrains ce soir : j'étais en voiture, le vélo étant en cours de réparation, et je me rendais au centre comercial Italie 2 (pour trouver de quoi réparer le vélo justement). Comme je n'avais pas envie de tourner 20 minutes pour me garer, je vais direct au parking souterrain.

A la barrière, gag habituel, je fais tomber le ticket ; je réussis -- non sans mal -- à le ramasser. Et vais donc faire mes courses, en prenant le temps de traîner un peu vu que je ne vais pas si souvent que ça dans un centre commercial.


Centre commercial Italie 2, ce soir, 20h.

En repartant, avec mes câbles de freins et de dérailleur et mes accessoirs variés sous le bras, je m'arrête à la borne de paiement. Je retrouve le ticket -- pour une fois je me souvenais dans quel poche il était ; je le glisse dans la fente prévue à cet effet et je prépare mes 2,20 €.

« 30,50 € » ! Ecarquiller les yeux ne semblant pas devoir changer le montant demandé, je me rends à l'évidence : en tâtonnant dans une posture bizarre par ma portière entr'ouverte, j'ai ramassé un ticket qui datait de la veille... D'aileurs, à bien regarder, c'était marqué dessus.

Faute de meilleure idée, je file au pas de course en direction de la fameuse barrière -- qui par chance dans ce parking est raisonnablement accessible à pied depuis les places de stationnement, sans trop d'espoir, mais sait-on jamais ? Et.. je retrouve mon ticket, qui m'attendait bien sagement par terre depuis une heure.

Bref, je n'ai pas payé 30 € pour une heure de stationnement ; je n'ai pas eu à expliquer mon cas pendant une éternité à un vigile peu compréhensif ; j'ai pu rentrer chez moi rapidement ; j'ai fini de réparer mon vélo.

Donc, tout va bien, à part la guidoline gauche que je n'ai pas super bien posée.

Le Plume vous salue bien.


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lundi 16 avril 2007

Moulinets

Allez, avec cette ambiance de vacances, ça mollit, tout ça. Pour une rentrée en forme, un peu de prose française du XVe siècle :

Pour ce que naguaire vent failli aux volans de mon molinet, qui multitude de nouvelles histoires debvoit tourner entre ses meules pour en tirer fleur et farine, pensant oublier mélancolie, je me tiray aux champs et, ainsi que par admiration, je reguardoye les plaisanz fiouritures dont les préaulx herbus estoient ricement parez, soubdainement s'ouvrit la terre [...]

Jean Molinet, La ressource du petit peuple, v. 1482.

Bref, il fallait bien que ça arrive : après mes petits moulins - des moulinets donc - sur la Nizonne, le Bandiat, l'Anguienne, l'Échelle ou la Tardoire, j'étais aujourd'hui de retour aux Grands Moulins.


Grands Moulins de Paris : la Seine vue de la bibliothèque universitaire, 6 avril 2004.

La Seine était toujours là ; le soleil aussi ; les emmerdements n'avaient pas disparus non plus. Business as usual.

Trenchiez, copez, détrenchiez, décoppez
Frappez, haspez banières et barons
Lanchiez, hurtez, balanciez, behourdez,
Quérez, trouvez, conquérez, controuvez,
Cornez, sonnez trompettes et clarons,
Fendez tallons, pourfendez orteillons,
Tirez canons, faittes grans espourris :
Dedens cent ans vous serez tous pourris.

Ibid., d'après Paul Zumthor, Anthologie des grands rhétoriqueurs, 10:18, pp. 78-81.

Pour terminer sur une note plus riante : j'espère que les futurs usagers de la bibliothèque ne se plaindront pas de la vue. Cette salle est une des plus réussies de tous le bâtiment, à mon humble avis.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 24 février 2005

Aménagement urbain tout temps

Une autre photo d'hier matin, prouvant la confiance sans borne des architectes dans les merveilles de l'ingénierie :


Dalle des Olympiades, Paris 13ème, hier, 10h07.

Le Plume vous salue bien.


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samedi 28 mai 2005

Veille d'élection

Depuis que je milite dans un parti politique, les jours d'élection sont maintenant synonymes de petite nuit : la pénurie d'assesseurs est telle qu'il est difficile d'y couper. Les assesseurs sont, rappelons-le, les bénévoles théoriquement mandatés par les différents partis politiques et qui ont le double rôle d'assister le président du bureau (nommé par le maire) et de surveiller la validité des opérations. Je dis "théoriquement mandatés" parce que, depuis que le 10ème arrondissement de Paris a basculé à gauche, la droite fournit un total de 0 assesseurs pour la tenue des trente bureaux de l'arrondissement. Les écolos en fournissent généralement 4 ou 5, le PC sans doute une dizaine (alors qu'il fait nettement moins de voix que les Verts, mes compliments aux copains communistes - et pas aux Vert, par conséquent).

En clair, ça veut dire être là de l'ouverture à la fermeture du bureau - enfin, il y a généralement moyen de se ménager une pause, si tant est qu'on arrive à garder en permanence au moins un assesseur en plus du président (qui peut lui aussi se faire temporairement remplacer pour la même raison). Cete année, cerise sur le gâteau : il a été décidé que les bureaux de Paris (et ceux de Lyon je crois, mais pas ceux de Marseille, allez comprendre) ouvriraient de 8h à 22h. En ajoutant deux heures pour le dépouillement et le rangement - il faut bien que les bambins puissent utiliser leur gymnase demain matin - et en soustrayant deux heures de pause (soyons optimiste), ça fait une journée de 14h. J'avoue que ça me gonfle sérieusement, ce coup-ci - mais il faut bien que quelqu'un le fasse. Ceci dit, il va falloir que le ministère de l'intérieur révise sérieusement sa politique d'élargissement à l'infini des ouvertures des bureaus : le système actuel, basé sur le bénévolat et le civisme, est au bord de l'asphyxie, à force de tirer sans cesse d'avantage sur les bonnes volontés.

Puisqu'il est question de bonnes volonté, parlons du dépouillement : je rappelle que celui-ci est fait par des électeurs volontaires. L'idéal pour un bureau de taille moyenne est davoir trois ou quatre tables de dépouillements, chacune comptant quatre scrutateurs. Si on est suffisamment nombreux, ça prend une petite heure et c'est plutôt sympa. Alors, si vous n'avez rien de prévu demain soir après dîner, dites les mots magiques après avoir mis votre buletin dans l'urne et émargé le cahier prévu à cet effet : "vous avez besoin d'un coup de main pour le dépouillement ?"

Allez, pour célébrer la fin du beau temps - il y a une justice, il n'aurait plus manqué qu'il fasse beau demain - je vous propose une photo de la dalle des Olympiades (paris 13ème) écrasée par le soleil, en fin d'après midi vendredi.

Le Plume vous salue bien.



mardi 15 février 2005

" Dis Astérix, ça veut dire quoi, je me sens lalalalala ? "

Journée idéal pour un sous-genre notoire du blog : le grommelement de fin de journée. Parce que là, j'avoue que j'ai un petit coup de barre.

Points saillants d'aujourd'hui : du vélo sous la neige pour aller en urgence sur un site où le réseau était cassé ; 2h30 de voiture à l'intérieur du cinquième arrondissement sans jamais réussir à en sortir ; 1h de marche au milieu des restes d'une manifestation lycéenne avec un gros carton contenant un commutateur-routeur dans les bras ; réaliser à l'arrivée que les plantages ayant lieu de la même manière avec le matériel de remplacement et celui qui était remplacé, le problème était ailleurs ; trouver une solution absurde à ce problème illogique, solution qui aurait pu se faire dès ce matin sans le moindre effort et voir que contre toute attente ça marche...

Bref je ne sais pas pourquoi mais là je me sens un peu las.

Ah et puis alors que je transportais mon routeur, j'ai croisé plein de gentils CRS photogéniques en diable, mais je n'avais bien entendu pas mon appareil. En échange, un petit coin rigolo du treizième arrondissement, le passage national photographié hier, entre les rues nationale et du château des rentiers. Pavé peu jointifs, petites maisons ouvrières, un garage-tôlerie et l'église chinoise missionnaire de France (avec panneau lumineux bilingue « Jésus t'aime »). Et tout autour, les immeubles, soit d'habitation en béton défraîchi, soit de bureau en verre et acier défraîchis aussi. Et une école d'architecture pseudo-Aillaud néo-postmoderno-organique, couverte de carrelage bleuâtre d'une laideur déroutante. J'aime nettement mieux le crépi grisâtre de ces petites maisons.

Le Plume vous salue bien.


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mardi 17 juillet 2007

Brouillard et pont de Tolbiac

Journée dans le brouillard même si le temps était au beau fixe. Au retour, pause photo au pont de Tolbiac.


Pont de Tolbiac, ce soir, 19h45.

En amont, sur le port rive gauche, la plage est couverte de pavés. Rive droite, les bétonneuses sont toujours là...

Moins de voitures mais celles qui sont restées roulent nettement plus mal que d'habitude en guise de compensation. C'est Paris, C'est l'été.

Dans trois jours, le départ. Les pellicules sont au frigo, les cartes mémoire remises à zéro. À vos marques...

Le Plume vous salue bien.



mardi 19 décembre 2006

Vrac en gros et demi-gros (ou : quatre à quatre)

Un truc que je fais peu par ici, c'est de répondre aux multiples questionnaires qui volettent de blogs en blogs. Mais j'ai promis à l'amie Sel de répondre à celui-ci, et cochon qui s'en dédit !


Le port Seine-Amont, Paris XIIIe, ce matin.

Ouvrez les vannes, c'est parti pour plein de scoops éblouissants, en vrac, livraison directe dans votre camion-benne.

A) Quatre jobs que j'ai fait dans ma vie.

Pas évident, ça, j'ai réussi à éviter de trop passer de petit boulot en petit boulot, ça limite la variété...

  1. Doctorant qui foire sa thèse ;
  2. enseignant vacataire qui réussit plutôt bien ses enseignements ;
  3. webmaster avant que ce soit vraiment à la mode ;
  4. ingénieur réseau, depuis quelques années maintenant.

B) Quatre films que je regarderais encore et encore.

Entendons-nous : on peut difficilement être moins cinéphile que moi. Mais essayons tout de même...

  1. Wim Wenders, Himmel über Berlin ;
  2. Billie August, Pelle eroberen ;
  3. Monty Python and the Holy Grail ;
  4. Akira Kurosawa, Ran.

C) Quatre endroits où j'ai vécu.

Plus facile, là - suffit de faire une sélection. En ne retenant que les endroits où j'ai vécu au moins quatre ans, ça donne :

  1. Le Havre (Seine Maritime) ;
  2. Lannion (Côtes-du-Nord) ;
  3. Angoulême (Charente) ;
  4. Paris Xe.

D) Quatre émissions de talent que je regarde.

Ça veut dire quoi, une émission de talent ? De toute façon, je ne regarde pratiquement plus les émissions de télé, on va donc donner les séries que je regarde en DVD à la place.

  1. CSI (les experts) ;
  2. Scrubs ;
  3. 24 ;
  4. Lost.

E) Quatre endroits où je suis déjà allée en vacances.

Encore une question où il va falloir faire de la sélection... On va diversifier les continents, tiens.

  1. Louannec (Côtes-d'Armor, France) ;
  2. Ségou (République du Mali) ;
  3. Kyoto (Japon) ;
  4. San Diego (États-Unis d'Amérique).

F) Quatre sites Web que je visite chaque fois que je navigue sur Internet

Chaque foi, chaque fois... C'est souvent, ça !

  1. Ma page Yahoo!, pour les nouvelles et les comics ;
  2. ce weblog, pour les coms et faire la tournée des liens ;
  3. Google, parce qu'on a toujours quelque chose à chercher ;
  4. notre système de gestion d'incidents, parce qu'il n'y a pas que les loisirs dans la vie.

G) Mes quatre plats favoris

Bonne question, ça.

  1. Spaghetti alla salsiccia piccante parce que la madame est en train de préparer ça et que j'aime beaucoup et que j'ai les crocs ;
  2. Palak Gosht (agneau aux épinards) - longtemps que je n'ai pas eu le courrage de faire un curry ;
  3. Jambalaya, miam ;
  4. un bon confit de canard aux pommes sarladaises, c'est de saison.

H) Quatre endroits où j'aimerais mieux être maintenant.

Là maintenant, je suis chez moi, il n'y a pas de bruit, il fait chaud et il y a une femme que j'aime dans l'appartement, donc ça va plutôt pas mal. Mais lorsque j'ai commencé cette entrée, j'étais au boulot - tâchons de nous remettre dans cet état d'esprit...

  1. Sur mon bateau, en baie de Morlaix ou du côté de Bréhat, à condition qu'il fasse beau et chaud ;
  2. à la British Library avec plein de bons bouquins sur ma table ;
  3. sur la terrasse de la cafétéria de l'institut d'océanographie de San Diego, à siroter un café en regardant le Pacifique ;
  4. en promenade dans une forêt de chênes ou de chataîgners, avec des oiseaux dans les arbres et le soleil qui filtre à travers les feuilles.

I) Quatre personnes qui selon moi vont me répondre

Interprétoins ça comme la rituelle passation de pouvoir à quatre autres bloggueurs... Que les volontaires se dénoncent ! De toute façon vous ne sortirez pas d'ici sans que j'en ai trouvé quatre.

  1. La Civetta s'est déclarée volontaire le 20 décembre 2006 à 19:10 ;
  2. Sappholfaire l'a suivie de près, à 22h32 ;
  3. ...
  4. ...

Le Plume vous salue bien.



mardi 20 février 2007

Berges

Un peu de littérature :

Le 15 juillet 1840, vers six heure du matin, La Ville-de-Montereau, près de partir, fumait à gros tourbillons devant le quai Saint-Bernard.

Des gens arrivaient hors d'haleine ; des barriques, des câbles, des corbeilles de linge gênaient la circulation ; les matelots ne répondaient à personne ; on se heurtait ; les colis montaient entre les deux tambours, et le tapage s'absorbait dans le bruissement de la vapeur, qui, s'échappant par des plaques de tôle, enveloppat tout d'une nuée blanchâtre, tandis que la cloche, à l'avant, tintait sans discontinuer.

Enfin le navire partit ; et les deux berges, peuplées de magasins, de chantiers et d'usines, filèrent comme deux rubans que l'on déroule.

Il s'agit là, comme vous ne l'avez sans doute pas deviné, des premières lignes de L'éducation sentimentale, de Flaubert. Vous ne l'avez sans doute pas deviné car, élevés comme moi au Lagarde et Michard, vous faites commencer le roman quatre pages plus loin : « Ce fut comme une apparition :», etc. Ou peut-être vous fichez-vous de ces vieilleries comme de vos premières chaussettes.

Pourquoi Flaubert, donc ? Tout simplement parce que le vapeur fluvial dont il est question ici part du quai Saint-Bernard, où se trouve actuellement Jussieu, et remonte le cours de la Seine. Ces berges, ce sont donc celles-là même où je prenais l'air à l'heure de ma pause déjeuner, regardant le ballet heurté des camions, des pelleteuses et des barges sur le bord du fleuve.


Port fluvial de Paris, quai Panhard et Levassor, cet après-midi.

Sur la terre ferme, c'est le vacarme désordonné des activités humaines - la pelleteuse comme incarnation de la force humaine destructrice, le gravat qu'on évacue, le béton qu'on prépare pour d'innombrables chantiers.

Je ne suis pas parti en croisière sur la Seine ; je suis resté sur la berge, dans le vacarme. On n'y est pas si mal.

Le Plume vous salue bien.



samedi 14 juillet 2007

Défilé

À quand un défilé de la Marine Nationale sur la Seine ?


Port de Tolbiac, Paris, hier soir.

Évidemment, question tirant d'eau, le lac de Côme et ses 410 m de profondeurs serait plus pratique. Mais vu qu'on ne l'a pas sous la main...

Le Plume vous salue bien.



mercredi 26 janvier 2005

C'est parti !

Eh oui, après deux semaines un peu rudes (d'ailleurs vous m'avez entendu râler copieusement), je pars quatre jours souffler un peu. Enfin je pars... s'il y a des trains. Apparemment il risque de ne pas y en avoir des tonnes... Normalement, j'ai pas mal la baraka pour ce genre de choses : je me rappelle avoir fait un aller-et-retour à Paris pendant la grande grève de l'hiver 1987 sans le moindre retard. On verra bien.

Si tout ce passe bien, quatre jours à Angoulême. Parents, festival de la BD, un peu de repos peut-être aussi. Mais ne vous inquiétez pas : je n'oublie pas le cordon du modem ! Et puis je reviens dimanche.


Le bateau-phare entre BNF et Bercy, 19 janvier 2005. J'en reparlerai.

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 25 novembre 2004

« Tolbiac »

Juste en face de ma photo d'hier, à deux pas donc de l'UFR d'histoire, géographie et sciences sociales de l'université qui me paye, la plus grosse implantation de l'université où j'étudie (mais dont l'UFR d'histoire est ailleurs) : le centre Pierre Mendès-France de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne. Tolbiac, quoi.


Rue Baudricourt, Paris 13e, mardi 23 novembre 2004.

Evidemment, ça ne ressemble ni au Panthéon, ni à la Sorbonne, mais plutôt à une réplique en brique, verre et acier d'une fusée lunaire un peu décrépie. Mais bon, si on va par là, 70% des étudiants de la « Sorbonne nouvelle » étudient non pas à la Sorbonne mais dans un avatar universitaire de la cité des 4000...

Indépendamment de son esthétique, c'est un bâtiment que je n'aime guère. Impression de claustro, de désaccord entre la forme du bâtiment et sa fonction. Comme pour donner raison aux théoriciens de l'architecture, l'ambiance est à la mesure du bâti : à la fois hall de gare, vite rentrer chez Papa-Maman, et cocotte-minute à idées reçues.

Bon, OK, je ne l'ai jamais vraiment pratiqué, ce bâtiment, à part pour mon inscription en licence il y a deux ans. J'ai essayé d'y repasser l'an dernier, comme électeur, à l'occasion d'élections étudiantes, mais des « syndicalistes » interdisaient l'accès au bâtiment...

Peut-être que sous des dehors bourrus ce bâtiment cache un cœur tendre. Qu'en pensent les habitués ?

Le Plume vous salue bien.


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mercredi 24 novembre 2004

«à vot' bon cœur, m'sieurs dames»


Dalle des olympiades, hier, vers 15h30.

C'est pas pour râler sur le budget des universités. Bon, on n'est pas Harvard ou Columbia, mais ce n'est pas non plus la misère noire, sauf peut-être dans certains secteurs. Et puis, on doublerait les budgets que ça ferait comme dans le secondaire, on entendrait toujours parler du "manque de moyens".

En fait, c'est pour évoquer la dernière trouvaille de notre cher ministère de tutelle. Les universités, pour les ministres, c'est casse-pied, parce qu'elles sont autonomes : les décisions, ce sont les conseils de l'université et le président qui les prennent ; il y a souvent moyen de leur tordre le bras, mais pas tout le temps. Des vraies bourriques ces universités.

Or notre ministre avait son Grand Projet : l'ordinateur portable à un euro par jour jusqu'à la la fin de votre existence pour les étudiants. Après avoir lancé ce beau coup de pub qui ne lui coûte pas un radis, il fallait la promouvoir. Le mieux, pour ça, c'est d'annoncer l'accès internet gratuit dans toutes les universités pour les étudiants, et ce grâce au WiFi parce que c'est la mode. C'est facile de l'annoncer ; le problème, c'est d'obtenir des universités qu'elles le fassent. Pas moyen pour le ministère de faire ça lui même : d'abord, il n'est pas chez lui chez nous ; en plus, le coût d'une couverture totale des campus français en WiFi serait astronomique, Sarko ne serait jamais d'accord. Ou qui que ce soit qui le remplace.

Donc, il faut que les universités le fassent. Si on essaye de les obliger, elles vont râler, trainer et ne pas le faire. Pour faire la tête de mule, les informaticiens des universités, ils savent y faire, et je sais de quoi je parle. Alors on leur donne un peu de sous, de quoi couvrir quelques antennes et les équipements qui vont avec, à la condition expresse qu'elles lancent immédiatement un projet ambitieux de WiFi pour les étudiants.

Et évidemment, comme les présidences d'universités passent leur temps à crier misère, elles sautent dessus. Et c'est parti, même si ça ne colle pas du tout avec les déploiements prévus et que du coup on est obligé de monter ça en urgence, qu'on n'a pas assez de bras pour gérer ça sérieusement, etc.

Pas tout ça, mais j'ai un rapport à écrire là dessus pour avant-hier dernier délai, moi.

Le Plume vous salue bien.


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mardi 13 mars 2007

Colonnade

Sous le ciel printannier, le chantier du prolongement de l'Avenue de France vers le boulevard Masséna se hâte avec lenteur, précédé par d'énormes poteaux qui ne portent pas grand chose...


Les voies de la gare d'Austerlitz à la sortie de la station « bibliothèque ».

Quant à la rustine que j'avais posée dimanche, elle a eu l'amabilité d'attendre que je sois à 100 mètres de ma destination pour lâcher. Merci à elle. Rien d'inattendu, de toute façon : avec 7 bars de pression aux fesses, elles n'ont pas la vie facile, les rustines.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 14 janvier 2005

Pour l'eau tiède, on verra lundi

Encore quelques heures passées dans un local technique ce soir, tout au bout de la rue du château des rentiers, à deux pas de la porte d'Ivry. Un joli local pour un nouveau bâtiment à raccorder de toute urgence, au prix d'acrobatie plus ou moins sordides. Côté réseau, ça n'est pas encore gagné ; par contre, pour la clim', ça baigne :


Eau froide et froide à tous les étage, rue du château eds rentiers, Paris 13e, vers 18h ce soir.

Je suis resté accroupi dos à ces tuyaux, avec mon portable sur les genous, essayant tant bien que mal de démerder d'obscurs problèmes de translation d'adresses à deux ou trois niveaux (je vous passe les détails, ça n'a rien de bien passionnant) ; en tout cas, c'est vrai qu'ils n'étaient pas bien chauds, les tuyaux.

Heureusement, la traversée de Paris qui a suivi, avec les raidillons successifs de la place d'Italie et de la montagne Sainte-Geneviève, était idéale pour se réchauffer, nonobstant la météo. C'est la joie du vélo en hiver : on grelotte pendant les deux premiers kilomètres, et on sue comme un bœuf à partir du cinquième.

La semaine est finie. Plutôt rude : ces gens qui me payent et qui prétendent me faire travailler, c'est vraiment trop injuste !

Le Plume vous salue bien.


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mardi 25 janvier 2005

La vie au fond du puit

les puits de lumière, c'est très bien. Sauf que, quoiqu'on fasse, le fond d'un puit c'est pas idéal comme lieu de vie.


« puit de lumière », rue du château des rentiers, Paris 13eme, 19 janvier 2005.

Une nouvelle semaine à avaler des kilomètres à vélo en me tuant le dos et les épaules à force de trimbaler mon sac à dos avec l'ordinateur dedans ; à rentrer à la maison à des heures sans nom pour essayer de sauver la galaxie ou au moins quelques uns de nos utilisateurs ; à essayer de tirer de choix techniques que je n'ai pas fait plus que ce qu'ils peuvent offrir ; bref à me faire chier comme un rat mort derrière une malle.

Le problème d'avoir des UFR baladeuses, c'est qu'il ne leur suffit pas d'avoir des mettres carrés pour mettre leur tables et leurs chaise : il leur faut du téléphone, du réseau, avec de l'accès à internet mais aussi au réseau d'établissement... Tout ça coûte très cher à mettre en place, sans compter le temps et l'énergie dépensée. Sans compter les loyers qui s'accumulent, sur ces milliers de mètres carrés de bureaux loués dans tout Paris...

Bon, jeudi, je pars me ressourcer au salon de la BD ; la queue sous les bulles pour avoir mes petites dédicaces, comme quand j'étais môme. En plus, vu le prix qu'il faut payer maintenant pour accéder à la chose, je vais renflouer les finances publiques !

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 3 mars 2005

Le matériel et le logiciel

C'est un vieux dicton informatique qui le dit : la différence entre le matériel et le logiciel, c'est que quand le matériel ne marche pas, on peut mettre des coups de pieds dedans. Mais alors, comment reconnaître le réseau informatique ?

Eh bien, le réseau, c'est la même chose, sauf qu'on se prend les pieds dedans...


Fibre optique au sortir de l'ovoïde d'égout, Paris 13e, mercredi 23 février 2005.

Cette photo représente une étape marquante d'une galère de plus de deux mois : relier au réseau de l'université une UFR récemment déménagée dans un immeuble de bureaux dans le sud-est de Paris. Pas vraiment de difficultés techniques, mais tout ce qu'on voudra de procédures administratives, auprès des égouts de Paris, auprès des propriétaires des immeubles aux deux extrémités, etc. Et de ces délais sont nés des difficultés techniques : nécessité de bricoler une solution provisoire pour permettre aux collègues de travailler pendant que les dossiers suivaient leur chemin, et ce pour le moins cher possible vu le caractère transitoire de la chose -- et ça, ça a pas été de la tarte.

Toujours est-il que les choses se sont décoincées la semaine dernière ; l'espèce de gros fil orange lové en 8, c'est ma fibre optique à sa sortie des égouts. Je vous rassure, c'est pas moi qui suis allé dérouler ma fibre là-dedans, c'est une boîte dont c'est le métier ! Depuis, ce fil a progressé dans le bâtiment jusqu'à mon local technique et s'est raccordé à des équipements prévu à cet effet... J'ai fait le branchement hier soir ; le temps de régler une petite merdouille de configuration et depuis ce matin, ça marche !

Ouf, une bonne chose de faite. On va maintenant pouvoir reprendre les dossiers qui du coup ont pris deux mois dans la vue...

Le Plume vous salue bien et file prendre son métro.


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samedi 24 mars 2007

Voie de garage

Bon : quelques instants en voie de garage. Il en faut.


Rue du Chevaleret : les anciennes voies du Sernam, face à la grande bibliothèque. 13 mars 2007, 13h43.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : les archives d'avril et mai 2005 sont maintenant sur Blogger. Ça, c'est un scoop, non ?



mercredi 5 janvier 2005

Ca ne marche pas tout seul...

Eh oui, contrairement à ce que l'on pourrait croire, le réseau, ça ne marche pas tout seul : ça marche parce qu'il y a des mecs (ou des nanas) un peu étranges qui passent des heures à criser et à s'arracher les tifs dans des locaux sans fenêtres et remplis de boi-boites bizarres avec des diodes vertes qui clignotent dans tous les sens.

C'est précisément le genre d'activité que j'ai eu toute la journée sans interruption si ce n'est les trois minutes de silence de midi. Temps passé pour l'essentiel à triturer matériel, fibres optiques et configs dans un joli local qu'une climatisation maintenait à une température polaire...

Je vous présente, de haut en bas :

A ce petit monde s'ajoute les fibres optiques multimodes (en orange principalement), quelques fibres monomodes (plus vite, plus loin, plus cher, en bas, en jaune canari), des jarretières en paire torsadée (en bleu, pour l'essentiel)...


 

Tout ce petit monde étant organisé par ce qui ne se voit pas sur les photos, c'est à dire les configurations multiples et variées. Et au bout d'une trop longue journée émailée de plantages divers et de mauvaises fortunes à répétition, on se rend compte qu'on bloquait depuis une heure parce qu'on avait oublié de désactiver une option totalement inutile, au point qu'on avait totalement oublié qu'elle était là, sur un port d'un des équipements...

Ceci dit, quand ça ne foire pas au plus mauvais moment, je dois reconnaître que c'est plutôt rigolo, comme boulot.

Le Plume vous salue bien.

Photo : les coupables de cette rude journée, photographiés lors de leur reddition en toute fin d'après-midi.


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vendredi 7 janvier 2005

"Informatique, un fort des halles"

C'était ce que disait un de mes anciens patrons en nous regardant les bras croiséq trimballer de gros cartons. Sur le moment ça ne m'avait pas fait rire, mais avec le recul, le celembour a son mérite.


Le routeur installé avant-hier : les interfaces GigabitEthernet. Mercredi 5 janvier 2005.

Activité du jour (enfin, comme toute activité à la durée imprévisible, activité commencée à 17h30) : soit une armoire technique, du type de celle représentée ici mais plus remplie. Les équipement sont "rackés" sur des rails verticaux (à droite de l'image ici, il a son frangin à gauche). L'armoire en question disposait de plus d'une porte avant. Problème : un nouveau matériel à installer suppose des interfaces qui dépassent en face avant plus que ne l'autorise la porte. Solution, reculer les rails verticaux, eux-même boulonnés en haut, en bas et au milieu sur des rails horizontaux.

Evidemment, la complication, c'est que lesdits rails étaient chargés jusqu'à la garde de matériel actif et de serveurs impossible à démonter sans interruption de service, ce qui aurait été un peu délicat. Donc, opération à faire en pleine charge. Pas question de tout démonter d'un coup, bien sûr, sinon tout se serait cassé la figure... Il a fallu tout de même déposer les deux onduleurs dont la trentaine de kilos rendaient l'opération physiquement impossible. Ah, oui, aussi, le système d'écrous-cages utilisé exige un parfait alignement de la vis et de l'écrou, et donc des pièces entre elles. Sinon ç'aurait été l'affaire d'une demi-heure. Mais là, ajuster au demi-millimètre des objets lourds dans des positions complètement tordues, c'était beaucoup plus drôle.

On y est arrivé, avec mon collègue, qui est à peu près aussi sportif que moi. En à peine plus d'1h30.Le plus étonnant dans l'affaire c'est qu'on ne s'est même pas fait mal, à part un hématome sous un ongle.

Décidément, l'informatique mène à tout.

Le plume vous salue bien et s'en va se remplir la panse. Na !


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lundi 6 décembre 2004

Une rue en pointillés

Un des sites de l'université où j'exerce mes talents a son adresse postale rue du Javelot, Paris treizième. Si vous regardez sur un plan, vous aurez du mal à la trouver ; c'est sans doute une des rues de Paris qui existe le moins. Ou seulement en pointillés : partant de la rue de Tolbiac, pile en face de Paris 1, elle fait une grande boucle sous la dalle des Olympiades pour déboucher rue Baudricourt, à deux pas de son point de départ.

C'était l'époque où la grande mode était à la séparation des trafics, comme sur le parvis de la Défense, à l'Agora d'Evry ou à Cergy-Préfecture. Dans tous les cas, on aboutit à un résultat incomparable : une dalle piétonne absolument sinistre recouvrant des rues couvertes tendant vers l'égout. Parfait.

Tout au bout, là où la rue amorce son demi-tour vers son point de départ, une tache de couleur, la seule du parcours :


rue du Javelot, Paris 13e, lundi 6 décembre 2004, vers 15h30 (mais il y fait toujours nuit).

Ils vivent dessus,
Ils vivent dessous,
Ils se croisent sans se voir aux carrefours

Michelle Grangaud, Geste, P.O.L, 1991.

Le Plume vous salue bien


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mercredi 27 juin 2007

Paris Rive Gauche

Pendant que la pseudo-ministre à l'enseignement supérieur essaye de bricoler une réforme des universités dont personne ne veut mais qui a été conçue dans ses moindres détails par un président qui ne comprend rien à la question, je m'affaire parmi tant d'autre à déménager une université, une vraie. Ce fameux déménagement, initié par le président d'avant qui n'y connaissait rien du tout non plus.

Une chose est sure : qu'il y ait 20 ou 60 membres au conseil d'administration est le cadet de nos soucis. À ceci près que, compte tenu du mode d'élection des membres des conseils (scrutins de listes au plus fort reste), plus l'effectif est restreint et plus le conseil risque d'être totalement hétérogène et sans majorité claire...


Rue Jean Fautrier, Paris 13e, 21 juin 2007.

En attendant, on court partout : le déménagement concerne les gens qui déménagent, évidemment, mais aussi certains labos qui restent en place, pour cause de changement aux infrastructures des réseaux voix et données. Ça donne l'occasion d'explorer les recoins du 13e, par exemple, avec quelques cartons de téléphones Cisco sous le bras !

Demain, fin du vidage du site temporaire où nous avions à grand peine installé nos service centraux il y a trois ans. Il faudra débrancher des centaines de cordons de brassage, démonter et récupérer le matériel actif réseau qui avait été installé à cet effet. Faire et défaire...

Le Plume vous salue bien.



vendredi 13 juillet 2007

Paris et le désert (français ?)

On le croyait parti sans laisser d'adresse ; on ne l'attendait plus. Et ça y est : le réchauffement climatique est revenu. Aux confins Sud de la capitale, des palissades tentent de contenir l'avancée des dunes...


Le futur jardin public des Grands Moulins vu du bâtiment du même nom.

Rue Marguerite Duras, 17h26 ; une jeune fille marche le long des barrières illustrées qui entourent le terrain vague destiné à devenir un jardin public. De l'autre côté de la barrière, les engins de chantier dorment déjà.

Deux minutes plus tard un jeune homme vient à sa rencontre ; il porte un sac en bandoulière sur sa chemise beige. Ils discutent au milieu de la chaussée déserte.

Un homme d'un certain âge passe, un cartable au bout du bras. Avec l'université sont arrivés les universitaires. Croise les jeunes gens et tourne en direction du métro.

19h40, rue Thomas Mann. Le drapeau tricolore officiel de l'université Paris-Diderot s'enroule autour de son mât en volutes imprévisibles. Deux cyclistes passent. C'est le week end.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 23 février 2005

Une autre ville

Une semaine sans photo de Paris, voilà qui change un peu mes habitudes, dans la mesure je me suis rendu compte que 112 des 282 photos de cette rubrique ont été prises à Paris. Ce qui n'est pas illogique étant donné que c'est là que je vis, volens nolens. Retour à Paris donc, mais est-ce bien Paris ? Il suffit d'un épisode météorologique somme toute parfaitement normal en février pour que la ville change, à la fois plus chaotique et plus souriante.

Les enfants et les étudiants se lancent des boules de neige ; des bonshommes de neige collaboratifs naissent ici ou là. Des gens vous parlent dans la rue. Pour les rendez-vous, par contre ça n'est pas gagné, mais qu'importe ?


Paris 13e, rue nationale, ce matin, 8h20.

Bien que la neige se soit raréfiée dans les rues de Paris, elle va faire un retour en force sur les blogs ce soir, c'est sûr. De vrais gamins, on vous dit. Ou des faux. Mais on aime ça !

Le Plume vous salue bien.

P.S. : Coup de gueule au passage sur la fermeture des jardins (le jardin des plantes en l'occurence) dès qu'il tombe trois flocons ou qu'il y a une bourrasque de vent. La mairie de Paris avait promis l'an dernier de cesser ces âneries ; il faudrait transmettre la consigne à la direction du muséum national d'histoire naturelle...


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samedi 11 février 2006

Brouillard au pont de Tolbiac

Suite du précédent. Vous voyez ce que je veux dire.


Rue Neuve Tolbiac, 23 février 2005.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 5 avril 2007

Le chant du houblon

Entre démontage d'équipements réseau dans des locaux libérés et installation d'autres équipements dans d'autres locaux en instance d'être occupés, petite pause au pub du coin...


Cuve de brassage, Frog & British Library, Paris 13e.

Avant de replonger dans les problèmes de clés manquantes, d'ascenseurs en panne et de câbles à déméler, il fallait bien ça.

Le Plume vous salue bien.



lundi 24 janvier 2005

Petite ceinture

Prenez à gauche après les Olympiades en descendant l'avenue d'Ivry et vous emprunterez la rue Regnault, que vous suivrez, toujours tout droit, rejoignant la tranchée de l'ancienne petite ceinture, puis plongeant vers la rue de Patay, tout au bas de la butte. Si vous continuez, négligeant l'appel de la rue du Chevaleret qui tente de vous ramener vers des lieux plus civilisés, vous fiinirez en impasse entre les emprises ferroviaires : c'est l'ancienne gare du boulevard Massena.


L'ex-gare Masséna, 19 décembre 2005, cinq heures du soir.

Je l'ai utilisé une fois, il y a pas mal d'année -- non par nécessité (il n'y a pas grand chose à voir ni même grand monde à visiter dans le coin) mais par curiosité, pour voir à quoi ressemblait cette gare que les BALI et autres YETI du RER C traversaient à vive allure.

On descendait de l'omnibus, on montait jusqu'à ce petit bâtiment tout en hauteur. De là, on pouvait soit redescendre sur cette petite place, soit emprunter un vieux pont en poutrelles métalliques qui vous amenait jusqu'au quai d'Ivry, par de petites cours aux pavés disjoints. La correspondance ferroviaire qui faisaient sa raison d'être n'existatit plus bien sûr depuis bien longtemps.

La gare est fermée, maintenant, comme avaient fermé quarante ans plus tôt ses consœurs de la petite ceinture. Elle est emplacée par le béton précontraint flambant neuf de la station "bibliothèque François Mitterrand", à deux pas de là, où même les BALI s'arrêtent, c'est dire. Du coup ce petit bout de rue Regnault n'a vraiment plus grand chose à faire de ses journées ; juste un petit bout de XXe siècle qui attend la retraite et nous rappelle que nous aussi, nous sommes du siècle dernier.

Le Plume vous salue bien. 


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mardi 13 juin 2006

Au soleil

Du matin au soir la radio nous cause de canicule. C'est idiot, la canicule ce sont les jours du petit chien, quand Canis minor et ses deux stars d'étoiles, Sirius et Procyon, montrent le bout de leur nez au confins Sud du paysage céleste. En d'autre terme, en août. Et il y a pas de métonymie qui tienne, non mais.

Un peu chaud pour le vélo tout de même, donc aujourd'hui c'était scooter - dans les rues de Paris désertées dès 17h30, il doit se passer quelque chose de particulier, je me demande bien quoi. Mais hier, c'était vélo, tout doux, dans les petites rues du 13e en rentrant de PMF.


Rue Stephen Pichon, Paris 13e, 12 juin 2006, 14h16.

Ah, Stephen Pichon, l'un de ces obscurs de l'histoire, bras droit de Georges Clémenceau pendant près de trente ans... Il méritait bien cette rue un peu à l'écart, calme et arborée. Et sur le côté, les halles aux machines de l'école nationale supérieure des arts et métiers sont tout un programme : la façade, sur le bruyant boulevard de l'hôpital, ce pourrait être n'importe quel lycée du siècle dernier, austère et symétrique ; l'arrière, c'est une usine, c'est l'industrie.

On peut penser, et c'est mon cas, que le système des écoles d'ingénieurs tel qu'il se perpétue en France est à bout de souffle, qu'il interdit toute réforme un peu structurée de l'enseignement supérieure. N'empêche, à une épouqe où l'enseignement supérieur se limitait aux péroraisons mandarinales en Sorbonne, les sheds de la rue Stephen Pichon ouvraient sur un autre monde.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 31 mai 2007

De tous petits déserts

C'est comme ça dans nos villes : entre nos rues se glissent de tous petits déserts.


La ZAC Rive Gauche vue des Grands Moulins

Il y a aussi de toute petites traversées du désert, des journées qui commencent en retard, essayer de retrouver un état de conscience en écoutant les dernières nouvelles de la démagogie ambiante à la radio - ah, la France de propriétaires, ce vieux fantasme Louis-Philippard...

Et puis, la frustration de ne pouvoir faire plus, mieux et plus vite qu'un historien à plein temps tout en exerçant une autre activité, à plein temps également. Au bout du compte, il n'est pas anormal que mon employeur ait droit à une part substancielle de mon énergie lorsque celle-ci est nécessaire. Une part substancielle de pas grand chose, certes, mais tout de même. Alors il faut s'adapter, changer les projets, froisser des gens peut-être. Pas le choix.

À part ça, ça va.

Le Plume vous salue bien.

Musique : Franz Schubert, « Gute Nacht », lied d'ouverture de Winterreise.



mercredi 7 février 2007

Neige sur un patio coréen

La pénombre d'hier, ce n'était pas l'effet de mes paupières à moitiés closes ni d'un pare-brise à moitié crade - c'était un ciel de neige, tout simplement. Hier on a eu les nuages, ce matin la neige ; elle ne faisait que passer. Même pas fait semblant de tenir sur les chaussées, et tant mieux pour le trajet en scooter, mais ça faisait plaisir de la voir quand même.


Les Grands Moulins sous la neige ce matin.

Ah, oui : ce patio est un jardin coréen, inauguré en grande pompe par M. l'ambassadeur de Corée il y a quelques mois de ça. Juste à côté de la bibliothèque de l'UFR des langues et civilisations orientales, il est vrai. Et je crois qu'à terme il y aura plus de plantes.

Parce que là, il y a pas, même avec la neige, c'est sobre.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 13 juin 2007

Orages désirés

En plus de trois ans d'existence, il est difficile pour un weblog, fût-il de bonne tenue, de ne pas radoter un tout petit peu. Tout ça pour dire que je m'apprête à râler sur un truc contre quoi j'ai sûrement déjà râlé dans le passé : l'utilisation à toutes les sauces et à contre-emploi du terme « romantique ».

Oui : j'ai beau me dire que le langage, les mots évoluent, je trouve insupportable qu'on qualifie de romantique du sentimentalisme mièvre et sucroté. Le romantisme, c'est le moment où les structures collectives anciennes s'effondrent et laissent l'individu seul avec ses passions - passions amoureuses le cas échéant, mais pas forcément : c'est l'affirmation du Je dans toute sa violence, créatrice ou destructrice. Les nous de la société d'Ancien Régime sont dépassés, annulés, ordres ou corporations : le Je peut prendre toute la place.


Grands Moulins de Paris, ce soir, vers 19h.

Le romantisme, c'est : Levez-vous vite, orages désirés, qui devez emporter René dans les espaces d'une autre vie ! Et, au paragraphe suivant :

La nuit, lorsque l'aquilon ébranlait ma chaumière, que les pluies tombaient en torrent sur mon toit, qu'à travers ma fenêtre je voyais la lune sillonner les nuages amoncelés, comme un pâle vaisseau qui laboure les vagues, il me semblait que la vie redoublait au fond de mon coeur, que j'aurais eu la puissance de créer des mondes.

Châteaubriand, René

Évidemment, la phrase suivante, c'est Ah ! si j'avais pu faire partager à une autre les transports que j'éprouvais ! Mais bon, je n'ai jamais dit que le romantisme ne parlait pas d'amour, juste qu'il ne parlait pas que de ça, et sûrement pas avec des petites fleurs roses partout sur les pages.

Ce qui vous vaut cette péroraison, c'est que précisément, d'orage, on en a eu un beau ce soir. Pluie, vent, tonnerre, ciel d'encre derrière les toîts des Grands Moulins de Paris... Et, preuve s'il en fallait des affinités du romantisme avec l'orage : comme ambiance musicale, un concerto de Brahms, ça collait bien avec la météo.

Demain, il faudra se bagarrer avec des câblages pas terminés et des adresses IP rebelles. Je me demande quelle musique il faudrait pour ce genre de galère.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 21 juin 2007

Zizique

Suivant une tradition bien établie, pour la fête de la musique, je reste à la maisonà l'abri de mon double vitrage. Enfin, ce n'est pas tout à fait vrai : je suis allé gagner mon pain à la sueur de mon front, et ce sur trois sites différents de mon université bien-aimée (celle qui m'emploie, pas celle où j'étudie). J'ajoute que dès le milieu de l'après-midi, le franchissement de la place Denfert-Rochereau était rendue délicate par l'installation du légendaire podium Ricard... Mais la fête de la musique étant devenue, à paris surtout, une fête du bruit, lequel n'est pas une denrée rare dans le secteur, je m'en dispense, merci bien.


Avant le concert, Grands Moulins de Paris, vers 18h.

Ceci dit, si tu ne vas pas à la fête de la musique, la fête de la musique viendra-t-à toi : une petite formation classique se produisait sous la fenêtre de mon bureau, dans la cours intérieur des grands Moulins. Je l'ai loupé, d'ailleurs : j'étais occupé à former un collègue qui passe un concours très bientôt. De toute façon, d'après ce que j'ai entendu, la programmation était de bric et de broc, Marseillaise comprise : pas loupé grand chose. Seul regret : il y avait une harpe ; j'aime bien regarder jouer de la harpe.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 11 juillet 2007

Moi, mes universités...

Bon : on râle, on peste, mais finalement, en regardant les photos du bâtiment où j'ai mon bureau maintenant tel qu'il était il y a 18 mois, on se rend compte qu'on a un peu progressé depuis.


Grands Moulins de Paris, octobre 2005.

Évidemment, si on avait laissé le chantier se terminer complètement avant d'aménager, ça aurait été mieux. Et encore mieux si l'on n'avait pas sans cesse demandé aux entreprises de rogner sur tous les budgets - ce qui fait qu'au bout du compte on a ce pour quoi on a payé et non ce qu'on voulait avoir. Mais ça avance. Et voir, comme ça, en direct, un nouveau campus se mettre à exister, c'est plutôt exaltant, quand même.

Tiens, la preuve que c'est bel et bien démarré : le problème, maintenant, c'est d'empêcher les parasites de l'OFUP de trop harceler nos étudiants à l'entrée du bâtiment. En octobre 2005, il n'y avait ni OFUP, ni étudiants, mais des casques de chantier obligatoires pour franchir cette même entrée.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 5 août 2007

Comment j'ai failli faire du sport

C'est l'histoire d'un mec qui, après une après-midi partagée entre rangement et rédaction décide d'aller faire un petit tour de vélo, histoire d'éliminer une partie des Plume Burgers de midi. Je prépare donc mon attirail : tenue réglementaire, chaussures adaptées, bidon d'eau (grand format), nécessaire de réparation (petit format), mes clés et une barre de céréale : tout est prêt.

Tout ? Non : je n'arrive pas à remettre la main sur mon GPS, et j'aime bien l'avoir avec moi. Il se fixe sur le guidon et me sert à la fois de pendule et de compteur de vitesse. Pratique. Quand l'avais-je utilisé pour la dernière fois ? Sans doute en voiture. Il est sans aucun doute resté dans son vide-poche habituel. Un détour à notre parking souterrain s'impose donc : j'ajoute à mon attirail les clés de voiture et, bien entendu, le bip qui donne accès au dit parking. J'attire l'attention du lecteur sur ce point.


Les tuyaux, c'est mieux vu de l'extérieur : terrasse des Grands Moulins, la semaine dernière.

Arrivé sur place (la descente, en vélo, c'est pas compliqué), je retrouve sans problème le GPS là où je pensais qu'il était, le récupère, l'installe et m'apprête à repartir. Ce faisant, un truc non identifié m'échappe des mains ; me retournant pour le récupérer, je donne un coup de pied dedans et ne peux que voir le bip du parking se diriger à grande vitesse vers une évacuation d'eau dont la grille manque depuis des années...

La demi-heure suivante s'est passé à plat ventre sur le sol à essayer de le récupérer, le tuyau faisant fort opportunément le diamètre de mon bras. Mon butin : deux ou trois paquets de Marlboro avec mégots assortis et un sachet d'huile pour pizza. De bip, point.

Après ça, il ne me restait plus qu'à profiter d'un (rare) passage de voiture pour sortir du parking et rentrer à la maison. Et prendre un bain.

Bilan de la journée : j'ai presque été faire une promenade à vélo.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 19 janvier 2005

De l'autre côté

Petit tour cet après midi par la face cachée du treizième arrondissement : depuis la rue du château des rentiers, la rue Regnault et sa descente de casse-cou le long de la petite ceinture -- sous la pluie battante, j'ai bien fait de régler mes freins il y a peu. Puis, par la rue du Loiret, on rejoint la rue Watt, qui mérite plus que jamais son titre de plus belle rue de Paris que lui avaient décernés Raymond Queneau et Boris Vian. Ce qui la connaisse comprendrons ; pour les autres, je mettrais une photo un de ces jours.

Après les rails, on se retrouve tout près de l'avenue de France et de ses immeubles de verre et d'acier. Mais on est au verso de ce recto, entre vielles clôtures, carcasses de voiture et la boue des engins de chantier. La pluie s'arrête ; nuages bas. C'est cinq heures, les chantiers sont arrêtés, les ouvriers sont parti se changer ; encore un peu et leurs voitures traverseront le silence de ce petit no man's land.


Rue Watt, cet après midi, 17h06.

Derrière les clôtures, derrière le périphérique, la centrale des Ardoines turbine dur pour éclairer, chauffer, machine-à-laver les Parisiens. Ses volutes sont belles, elles aussi.

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 20 janvier 2005

Bien fait pour moi.

M'apprendra à pas faire grève.

je n'ai pas fait grève parce que j'hésite toujours à faire grève pour des questions salariales, lesquelles à ma connaissance étaient les seules revendications concernant l'enseignement supérieur ; je n'ai pas fait grève parce que mon absence aujourd'hui aurait retardé considérablement des projets que j'ai envie de voir aboutir depuis longtemps ; je n'ai pas fait grève parce qu'un certain nombre de collègues qui aménagent sur un nouveau site sont tributaire de nous pour pouvoir travailler la semaine prochaine... bref, je n'ai pas fait grève.

Et j'ai été bien puni.

De 9h30 à 17h, rien que de très normal, je suivais une formation pour pouvoir configurer le matériel WiFi que nous sommes en train d'installer ; intéressant, pas simple du tout, et quelques moments de solitude pour cause de sous-dosage de caféine.

Après ça, on passe dans la quatrième dimension. Ne cherchez pas à régler votre moniteur...


Une passerelle pour nulle part, rue Watt, hier soir


Je réussis à récupérer les clés d'une voiture de service, le vélo ayant ses limite, et je file vers le point d'origine du déménagement dont je parlais plus haut. Enfin je file... La guimbarde arthritique qui tente de se faire passer pour une voiture de service m'y amène poussivement, à condition de toujours garder une main sur le starter (le baisser en ligne droite, le remettre à fond dès qu'on rétrograde, au moins pendant le premier quart d'heure ; après ça, il suffit d'en remettre un coup aux feux rouges).

Arrivé là bas, je galère comme un perdu pour essayer de déméler parmis les 150 et quelques cordons de brassage quels sont ceux qui appartiennent aux gens qui déménagent tout de suite et quels sont ceux qu'il ne faudra débrancher que dans huit jours. Finis par y parvenir et à libérer les deux switchs dont j'ai besoin à l'autre bout. Les démonte (pas légers ces trucs là).
Quelques reconfigurations plus tard, me rend compte qu'il est 19h30 et que l'accueil du bâtiment de l'autre extrémité du déménagement ferme à 20h. Sprint, avec switchs, cordons, outils, etc. pour tout charger dans la tire&nbs;; accélérations du tonnerre dans la côte de la rue de Tolbiac ; tours de pâté de maison car pas de place pour se garer ; trouvé place à 200m, re-sprint ; enfin, arrivée vers 19h45 dans le hall de l'immeuble, avec mes deux switchs sous le bras (pas si léger, des commutateurs-routeurs 48 ports 10/100+2 ports gigabit), mes 50 cordons autour du cou et ma saccoche à l'épaule.

Et évidemment, à l'accueil, il n'y a personne. "Il y a quelqu'un ?" Non, il n'y a pas. Et comme personne ne s'est soucié de nous trouver les badges d'accès nécessaires, je suis comme un con.

Et je retourne au point de départ, toujours avec le matériel. Le stocke dans un local adéquat. Remonte finir quelques trucs que je n'avais pas eu le temps de faire pour ne pas rater l'heure. Repars pour ramener la tuture.

Là, calages à répétition, jauge au plus bas... J'ai bien failli la laisser au bord du trotoir et rentrer en métro. Mais non, j'ai fais le plein, bien sagement. Et je suis rentré à Jussieu, ai récupéré mon vélo, et suis rentré à la maison.

Heure d'arrivée : 21h30. Moralité : il faudrait que je pense à arrêter d'être con.

Le Plume vous salue bien.


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jeudi 31 août 2006

Derrière les barrières de chantier

Retour à Paris, retour au direct - après tout, les vacances, ça fait un moment que c'est fini maintenant.

Promenade en scooter dans la ZAC rive gauche cet après-midi. Enfin, ça s'est transformé en promenade parce que je m'étais trompé de chemin - oublié que dans ce coin là le périph avait plus de sorties que les Maréchaux. Au bout de la rue Watt, un des plus beaux bâtiments de ce quartier neuf me tombe sur la rétine : la nouvelle école d'architecture.


ZAC Rive Gauche, Paris 13e, cet après-midi.

Pendant les travaux, j'avais peur que l'ancien bâtiment industriel soit un peu trop écrasé par la partie neuve mais finalement, ça fonctionne assez bien je trouve. Le panneau tout blanc à côté de la façade déséquilibre un peu l'ensemble, mais bon, blanc, il ne va pas le rester longtemps.

Question métaphysique du jour : demain, archives nationales ou archives de la marine à Vincennes ? Sans doute Vincennes, tiens. Pas tout ça, mais c'est terminé, la trève estivale. Et j'ai un master 2 à faire, moi !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 7 décembre 2006

Bout du tunnel

Je parlais hier du bout du tunnel. Il existe bel et bien ; le voici.


Rue Watt, Paris 13e, 5 décembre 2006, 9h30.

Pour Boris Vian et Raymond Queneau, la rue Watt était la plus belle rue de Paris. À partir du carefour des rues Oudiné, Cantagrel, du Chevaleret et du Loiret, à deux pas de la gare du boulevard Masséna, aujourd'hui fermée, la rue Watt traverse le faisceau de voix de la gare d'Austerlitz par un tunnel particulièrement bas de plafond. Une des rares rues de Paris où je baisse instinctivement la tête quand j'y passe en scooter. De là, elle rejoint le quai de la gare entre entrepôts et terrains vagues, qui font aujourd'hui place à de nouveaux quartiers. Mais tout de même, pour citer Vian :

La rue Watt, c'est la plus bath.

Le Plume vous salue bien.