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Des photos et des jours

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samedi 13 août 2005

Au mouillage

Le bateau est resté sagement au port aujourd'hui : bourrasques de vent et pluie se sont invités à brûle-pourpoint. Enfin, en nous laissant le temps de faire le barbecue de midi, tout de même...

Pas de sortie en mer, donc ; pas une raison pour ne pas la regarder. Cette photo date de la semaine dernière, avec une belle lumière de fin de journée sur la baie de Perros et l'entrée du port.


Les mouillages du quai de la douane à Perros-Guirec, 4 août 2005.

L'entrée du bassin à flot est un peu plus loin à gauche, en longeant la jettée du Linkin, dont l'extrémité est surmontée d'une tourrelle blanche à feu vert. Pour aller vers le large, on laisse cette jettée sur la gauche et la tourrelle Gomonénou (latérale babord donc rouge, à peu près au centre de l'image) sur la droite. Après, c'est à vous de voir.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 15 janvier 2006

Brise marine

Parmis les photos récupérées hier, un panoramique du départ de la course en solitaire du Figaro, en août dernier, pris au 300mm depuis un haut de talus et miraculeusement net - le monopode est un peu juste avec ce genre d'optique ; il faudrait un vrai trépied, mais à force, il faudrait aussi une camionnette rien que pour le matériel photo...

Éléments d'un paysage marin, de gauche à droite :

Plus à droite, la mer semble dégagée ; en réalité, le passage entre les îles Malban et Rouzic - dont on distingue, tout à droite de l'image, à côté du spi blanc, les premiers récifs découverts - est pratiquement impossible, sauf pour des connaisseurs et par beau temps. Finalement, il y a le choix : connaître le coin comme sa poche ou savoir lire une carte marine. Si aucune de ces deux conditions n'est remplie, mieux vaut rester bronzer sur la plage.

Autre paysage, cet après-midi, le plateau de la Brie, en scooter, histoire de décrasser le moteur et les bronches et aussi de tester le GPS tout neuf ; retour par le bois de Vincennes : en cette saison, en début de soirée, c'est comme une représentation de l'hiver.

Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots !

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 8 septembre 2006

Sortez les cirés

Pour la route : pas de problème, si ce n'est les environs de la Défense à 8h du matin. Sinon, le périphérique Nord de Caen est bien plus pratique que le périphérique Sud : vérité fondamentale dont la révélation ne pouvait attendre.


Au large de Ploumanac'h ce soir.

En mer, vent de Nord-Est force 6-7, foc n°2, deux ris dans la grand-voile : il y avait du sport, mais pas trop. Ciel tout bleu, soleil. Sympa. Quelques paquets de mer façon seau d'eau dans la tronche tout de même. Trente secondes après que j'ai enfilé mon ciré - ça, c'est du timing...

Le Plume vous salue bien.



mardi 7 septembre 2004

Back to work...

Grosse journée de boulot, réunion de rentrée et premiers chantiers... pas beaucoup le temps de blogguer. Alors juste une photo souvenir de plus :


Le phare de Mean Ruz à Ploumanac'h, commune de Perros-Guirec (22), samedi vers 13h.

Le Plume vous salue bien


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vendredi 25 mars 2005

Tête de mât

Alors aujourd'hui :


Mon batô vu d'en hô - et en prime mes godasses. 17h cet après-midi.

Je ne suis pas spécialement sujet au vertige mais soyons francs : ce n'est pas ma position favorite pour bricoler.

Le programme de la soirée : des cousins, des pâtes et du chouchen. D'ailleurs je vous laisse, les pâtes m'appellent !

Le Plume vous salue bien.



mercredi 27 avril 2005

En bateau

La météo de ce matin : averses, nuages, rares éclaircies ; fiabilité 90%, mais l'atmosphère pourait être plus perturbée. Tel était la prévision météo. Résultat, en se levant ce matin, ciel tout bleu... On a sauté dans des fringues, englouti deux tartines et on est descendus au port.


LE bateau, ce matin, 9h.

Là, le bateau attendait, arrière à quai contrairement à ses petits camarades suite au manœuvres de l'autre jour pour poser le moteur. Et on s'est fait deux heures de voiles avec soleil et vent force 4 Beaufort.

Assez idéal, ma foi.

Le Plume vous salue bien.



mardi 2 août 2005

Au pied de mon mât

Me voilà donc de retour auprès de ce qui ressemble le plus à un point fixe - pas seulement le bateau, qui est tout de même censé être mobile, mais tout ce qui est autour. La baie, les paysages, la maison de vacances, celle de mes cousins de l'autre côté du talus, les arbres, les marées... Finalement, vu mes nombreux déménagements, ce coin est le seul que je fréquente depuis mes premières années. Certes, je ne suis pas « d'ici, » même si j'ai habité quelques années à Lannion, 10km plus loin ; seulement voilà : comme il n'y a aucun lieu où je puisse dire que « je suis d'ici, » ça finit par en tenir lieu, au moins dans la tête.

Et finalement, l'achat d'un bateau, que je n'aurais pas imaginé mettre ailleurs que là où il est, était sans aucun doute une manière de renouveler ce lien à un moment où je ne savais pas où j'en étais - je souligne le côté topographique de l'expression, qui en dehors de ça ne correspond pas tant que ça à mon état d'esprit d'alors.


La plaisance vue de près, sur le ponton tout à l'heure.

En fait, j'étais cette fois-ci un peu réticent à l'idée de partir. D'abord parce que je suis séparé quelques jours de ma chère épouse, ce dont je n'avais aucune envie. Au delà de ça, il y avait sans doute autre chose, peut-être une peur de la régression ? Mais m'y voilà - et ce sentiment s'est dissipé alors que mon train passait les derniers bosquets qui précèdent la gare de Lannion.

Au pied du mat donc, en quelque sorte. En haut duquel se pose d'ailleurs un problème technique qu'il va bien me falloir résoudre : avec le temps, les poulies qui permettent aux drisses (c'est à dire, pour les non-initiés, les cordages qui, passant depuis le pont par le haut du mat, permettent d'y hisser les voiles) de faire leur office se sont bloquées et jouent maintenant le rôle, plutôt à contre-emploi, d'un coinceur tristement performant. Comme tout ça est pris dans la masse suite à trente ans d'électrolyse, je ne vois pas de solutions propres qui n'impliquent pas de démâter et de procéder à de la chirurgie lourde su la tête de mat. Bon, je crois avoir trouvé comment contourner la difficulté... Ça va bricoler dur demain matin. Et il a intérêt à faire beau vu que j'ai réussi à péter un verre de mes lunettes ordinaires ; celles qui me reste sont mes lunettes de soleil !

Le Plume vous salue bien.



mardi 9 août 2005

Des nouvelles de ma tête (de mât)

Encore un problème de résolu : ma drisse de génois coulisse de nouveau correctement dans son réa, suite à une opération commando menée à huit mètres au dessus du pont de mon fringant voilier.


gros plan sur la tête de mât, vers 18h aujourd'hui.

La drisse de génois fautive, c'est la rouge qui sort sous la ferrure d'étai. La poulie noire à droite est celle de la drisse de spi, à laquelle était d'ailleurs suspendu votre serviteur. Tout ça est passablement défraîchi ; il faudrait décidément que je gagne au loto. Ce qui me paraît peu probable, faute d'y jouer.

Sinon, la cause de ce blocage, c'était semble-t-il un vieux bout de pain d'un ou deux centimètres cubes, dur comme le roc après des mois de vent de sud-ouest, sans doute coincé là par un goëland soucieux du lendemain. C'est le seul corps étranger que j'aie délogé de la poulie et, depuis, ça marche. Des fois, faut pas chercher...

Reste qu'il faudra un jour ou l'autre que je change l'ensemble de ces réas ainsi, sans doute, que la potence de la drisse de spi, qui me semble hautement suspecte. En fait, c'est le mât tout entier qu'il faudrait changer : nous voilà ramené à mon problème de loto.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 31 août 2005

Grand nettoyage d'automne

J'entends déjà les perfides faire remarquer que l'automne arrive tôt en Bretagne Nord. Ce qui n'est pas faux, à ceci prêt qu'on avait aujourd'hui un ciel plombé et une chaleur étouffante... Mais mon propos n'est pas là. Il s'agissait de faire les rangements nécessaires pour que le bateau puisse passer l'hiver sans dommages - il n'est pas exclu qu'il reprenne du service cet automne, bien sûr, mais l'espérience prouve que ces projets sont souvent mis à mal par les impératifs multiples et néanmoins catégoriques du reste de l'existence.


Grand déballage du bord peu après l'achat du bateau, printemps 2000.

De quoi s'agit-il ? Rincer les voiles qui ont pris l'eau de mer, les faire sécher (en les hissant, tout simplement) et les plier ; démonter une partie de l'accastillage et des manœuvres, en se demandant toujours ce qu'il faut laisser et ce qu'il faut rentrer ; rincer le moteur hors-bord à l'eau douce, extérieurement mais aussi intérieurement, en le faisant tourner plongé dans une grande poubelle pleine d'eau du robinet ; retirer l'hélice du loch et éponger les deux litres d'eau de mer que l'on fait inévitablement rentrer à cette occasion ; enfin, faire un peu de rangement, balayage et essuyage des plus communs. On songera ensuite à vérifier l'amarrage et même à le doubler : ça ne coûte pas cher d'être prudent.

L'un dans l'autre, ça ma pris l'essentiel de ma journée, cette histoire. Et demain, je rentre alla casa, ce qui ne me déplait nullement.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 25 août 2005

Tout nu

Je suis reparti en Bretagne, en train, et tout nu : j'ai oublié mon appareil photo. Je m'en suis rendu compte pas bien loin de la maison, mais trop tard pour pouvoir y retourner sans louper mon train... Les photos que vous verrez ces jours-ci sont donc des photos d'archive - et ça tombe bien, il y en a plein.

Retour donc auprès du bateau, toujours au port de Perros :


Le port de Perros vu de mon mât le 9 août dernier.

Pas pour longtemps cependant : en raison des faibles coefficents de marée, le port restera fermé de samedi 0h20 à mardi 16h.... En conséquence de quoi j'emmène demain midi le bateau au port de Tréguier qui, étant en rivière, est ouvert en permanence - retour à Perros mardi. Et j'avoue que pour l'avenir, je m'interroge : un port qui est systématiquement fermé à chaque fois qu'on veut faire du bateau, à force, ça lasse. On verra !

Le Plume vous salue bien.



lundi 21 août 2006

Reprise

Et hop, c'est reparti. Une, deux, une, deux, au petit trot. Pas encore grand monde à Jussieu, ni dans Paris d'ailleurs... En ce qui concerne le déménagement de nos bureaux, j'ai bien l'impression que ce n'est pas pour tout de suite... Bah, vu le temps, à quoi bon être en vacances ?

Sinon, profité des temps mort de ce premier jour pour balancer sur Blogger les archives du mois d'août 2005, cf. les archives mensuelles dans la barre de droite.


Un concurrent de la course du Figaro au port de Perros en juillet 1986.

Dans le genre souvenirs, je suis revenu sur mes vieilles photos de lycéen empruntant le boîtier Pentax à son papa, histoire d'illustrer ce que je disais hier à propos des bateaux du Figaro : celui-ci est une parfaite illustration de half toner IOR des années 1980, aussi peu approprié que possible à la course en solitaire dans des mers plutôt rudes...

Ceci dit, le mauvais temps qu'avaient hier les concurrents du Figaro dans le golfe de Gascogne, il va falloir que je me le farcisse en scooter maintenant. Il n'y a plus de saisons ma bonne dame.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 4 août 2006

Ma cabane à moi

Même quand le port est fermé, c'est agréable, le bateau. Petit bout de terre rien qu'à nous - un des rares biens dont je sois pleinement propriétaire, somme toute. Finalement, un bateau, c'est une cabane flottante. Et pendant les vacances, faire des cabanes, c'est le top.


Le mur de retenue d'eau, port de Perros-Guirec, mardi dernier.

Évidemment, ce serait pas mal de pouvoir naviguer un peu. L'ennui, c'est que le port de Perros ne reste à flot que grâce au muret qui l'entoure - la baie, de l'autre côté de ce mur, ce vide entièrement. Or, ce mur est au dessus du niveau moyen de la mer ; par conséquent, lorsque les coefficients de marée sont inférieurs à 45 (c'est le cas ces jours-ci), la marée haute n'atteint pas le niveau du mur. Ouvrir les portes causerait une baisse dangereuse du niveau de l'eau, laissant certains bateaux (dont le mien) plantés bêtement dans la vase. Ce qui ne ferait pas tellement mes affaires.

Bah : demain, ça rouvre, et on va en profiter.

Le Plume vous salue bien.



mardi 15 août 2006

Au port

Il faut penser à rentrer à son port d'attache. Le bateau est installé dans le sien ; il est à peu près rangé - enfin presque.

Dernière sortie ce matin, avec un vent beaucoup plus léger que ces jours derniers. N'empêche : je ne suis décidément pas du matin... Ma tentative pour hisser le spi a été un foirage lamentable, et l'affalage s'est terminé spi dans l'eau... Pas complètement, mais tout de même, c'était très laid. Et dire que le gamin de mes voisins de ponton m'observait aux jumelles : quelle honte. Enfin, que j'étais observé, je ne l'ai su qu'après, rentré au port à l'heure de l'apéro.


Entrée du port de Perros le 9 août dernier.

Après ça, deuxième apéro, puis déjeuner en famille. Le rangement du bateau, après la digestion : c'est dire à quel point ce n'est pas fini. Surtout qu'il fallait rincer le fameux spi !

Le Plume vous salue bien.



mercredi 16 août 2006

À la maison

Et voilà, je suis de retour - l'envie de retrouver la Madame et le chez moi a vaincu la tentation de prendre le chemin des écoliers. Retour express et en droiture !


La twinga, deuxième du nom, au port de Perros un jour de beau temps.

Derniers rangements sur le bateau ce matin, et à terre en début d'après midi, et puis c'est parti ! Départ salué par un grain copieux dans les cinq minutes histoire d'éviter les regrets...

Et voilà. Jusqu'à la prochaine fois.

Le Plume vous salue bien.



samedi 11 août 2007

Black & White

La radio relatait tout à l'heure le départ quelque peu cahotique d'une étape de la Solitaire du Figaro cet après-midi à Brest : une histoire de marque de parcours qui avait été suprimée sans que tous les concurrents en soient informés, semble-t-il. Rappelons qu'un incident de ce type avait facilité la victoire de la goélette America lors de la Hundred Guinea Race, courue dans le Solent en août 1851. Le premier prix de la régate était l'immonde aiguière en argent connue depuis sous le nom d'America's cup - c'est dire si les imprécisions dans les instructions de course peuvent avoir des conséquences de longue haleine.

En 1986, le départ de la course du Figaro avait lieu à Perros-Guirec. J'étais sur les pontons, haut comme trois pommes malgré mes quinze ans, l'Asahi Pentax SP500 paternel autour du cou...


Un half-toner non identifié la veille du départ, Perros-Guirec, été 1986.

Dans l'appareil, un film noir et blanc Ilford FP4 (125 ASA, 20 poses) : sans doute parce que c'est l'époque où je faisais un peu de développement à la MJC du coin. Les optiques : un 50mm comme objectif de base, complétés par un 35 et un 75mm. Le tout en monture à vis (M42) : j'ai eu des changements d'objectifs difficiles, que ce soit sur les pontons perrosiens ou, dix ans plus tard, dans les terrains vagues sud-africains. Cette photo-ci me semble prise au 35mm mais je n'en jurerais pas.

Tiens, il faudrait que je m'y remette, au noir et blanc. Je pourrais réserver un boîtier à cet usage - pourquoi pas le tout dernier, qui ressemble comme un frère au SP500 dont il était question plus haut ?

Le Plume vous salue bien.



vendredi 10 février 2006

Envie d'été

Fatigué.

Envie qu'on soit en vacances, envie que ce soit l'été.

Envie de bateau.


Après le carénage. Perros-Guirec, juillet 2004.

Alors tant qu'à faire j'aimerais que l'été soit plus beau que sur la photo ; que le carénage soit fait par enchantement avant même que j'aie à m'en occuper ; que mes problèmes de poulie de tête de mat se réglent de la même manière. Et de W.C. marins aussi pendant qu'on y est, tiens.

Le Plume vous salue bien.



mardi 28 février 2006

Ces merveilleux fous volants

Pris une journée aujour d'hui pour faire de l'histoire : être obligé de parlementer une demi-heure pour avoir la joie de se rendre à son bureau, ça va un peu. Du coup, relu à la BNF un bouquin que tout le monde tient en grande estime et que je n'avais fait que parcourir il y a deux ans. J'y ai découvert une petite notice sur l'usine que j'étudie, qui réussit à ne pas avoir une seule phrase exacte. Pas une. Et pas des petites erreurs de détail, non : absolument tout faux. Je me disais aussi que j'avais des doutes concernant cet auteur... Ça tombe bien, je dois faire une communication à une journée d'études consacrée à son œuvre samedi prochain.

Moins ancien que ce livre (qui date de 1947, tout de même), et sans aucun rapport, cette photo d'un type de bateau qui a défrayé la chronique nautique dans les années 1980 : un catamaran propulsé par une sorte de deltaplane :


Un tornado à gréement modifié, Perros-Guirec, juillet 1986.

Des engins de ce genre tentaient de battre les records de vitesse à la voile - il y en a au moins un qui en a profité pour s'envoler en plein run. Ces merveilleux fous volants et leur drôle de machine...

Sinon, on vient de revoir un chef d'œuvre cinématographique du même tonneau : La coccinelle à Monte-Carlo. Que je n'avais pas vu depuis bien avant que je prenne cette photo. Maintenant, si je veux continuer à visionner ma filmothèque idéale, il faut que je trouve On l'appelle toujours Trinita. J'ai des goûts cinématographiques particulièrement fins et raffinés, il faut bien le dire.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 28 avril 2006

Bonne chose de faite

Voilà qui est fait, et pas trop mal fait.


La carène du bateau après nettoyage haute pression et petit ponçage rapide - reste à passer une couche d'antifouling.

Petite sortie en solo ensuite : c'est tout comme hier, mais avec le frein à main desserré cette fois-ci... D'un seul coup, on se rappelle pourquoi on aime ça !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 27 avril 2006

Et le lendemain...

Ce matin, même endroit, même heure - mais toute autre météo :


Rade de Perros vue du quai de la Douane, ce matin, 7h11.

Même résultat au demeurant, voire pire, puisque les deux bateaux présents hier matin y étaient encore et que trois ou quatre autres tentaient de s'insérer à des emplacements improbables. Du coup, je me suis contenté de regarder le magnifique lever de soleil - ils sont rares dans la région - avant de rentrer à la maison avec les croissants...

Journée magnifique ; un peu d'élagage (pas vraiment la saison mais pas envie non plus de faire sauter une ligne EDF), un peu de lecture, un peu de bronzette. Et en fin d'après-midi, une balade en bateau sous le soleil dans les petits airs... Pas rapide, la balade, on verra pourquoi.

Au retour, miracle, une place sur le grill de carénage. Je m'y amarre solidement (pas envie que le bateau ait la fantaisie de se coucher sur le côté opposé au quai) ; le temps d'aller manger quelques galettes et le bateau était bien posé sur sa quille. Inspection rapide : ce n'est plus une coque, c'est une grande exposition sur les alques et molusques de nos côtes, sans compter ces immondes urochordés qui sont tellement laids que je ne leur connais même pas de nom spécifique. Pas trouvé moyen de caréner l'an dernier ; ces saletés grandissent donc depuis pratiquement deux ans... Tu m'étonnes, qu'on était scotchés ! Du coup, c'est décidé, j'achette un kärcher demain matin. Ça va chier des bulles.

Le Plume vous salue bien.



mercredi 26 avril 2006

Passez un tour

J'ai essayé, hein, si, si, je vous assure...


Le quai de la Douane, port de Perros-Guirec, sept heure, ce matin.

Seulement voilà : il n'y a que deux emplacements sur le grill de carénage, le long du quai de la Douane, et, quand je suis arrivé, ils étaient pris tous les deux. Il y en a à la rigueur un troisième en se posant sur la cale de l'autre côté du quai mais, ô surprise, quelqu'un était en train de s'y mettre... Bah, je réessaye demain matin, même heure.

Du coup, journée tranquille, à la maison pour cause de crachin, et finalement c'est mon mémoire qui a tiré son épingle du jeu : ça avance joliement, ma foi.

Le Plume vous salue bien.



samedi 20 mai 2006

Souffle souffle

Météo stroboscopique, disait fort justement ma chère et tendre ce matin - en quelques secondes, du ciel tout bleu à la pluie violente qui entraîne ce qui reste de la peinture de la façade ; transitoirement, les deux à la fois, ce qui surprend toujours un peu.

Je dois reconnaître, maintenant, quand il y a grand vent, je ne peux m'empêcher de me soucier de mon bateau, tout amarré qu'il soit à son ponton dans un port bien abrité.


Échouage sur le grill de carénage le mois dernier.

Bon, il est tout de même dans une position moins précaire que lorsque j'ai pris cette photo. Et les vents d'Ouest-sud-ouest ne sont pas bien méchants, vu l'orientation du port. Mais tout de même...

À part ça, repos : un peu de courses, de rugby à la télévision et de la rediffusion de sit-coms à succès des années 1990 sur une chaîne de la Freebox... Ce qui me restait de cerveau a fini de fondre, je pense.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 22 septembre 2006

Pilotage côtier

En toute rigueur la photo de mer que je vous avais promise pour hier aurait dû être pour demain. Tant pis, j'en mettrai une deuxième.


Tourelle latérale babord Bilzic et bouée cardinale ouest Couillons de Tomé, Perros-Guirec, août 2006.

On notera la grande poésie des noms des balises, qui sont au point de départ les noms des cailloux qu'elles signalent.

Si vous voulez de longues dissertations, allez faire un tour sur mon blog historique - je m'y remets, et j'essaierai d'y causer tous les vendredis. Mais du coup, ici, on va faire dans le laconique, pour une fois.

Le Plume vous salue bien.



samedi 15 mai 2004

Passages

Les tourelles : Gomonénou et Roc'hu (latérales babord), la Roche Bernard (latérale tribord, ma photo), la Pierre du chenal (danger isolé), Bilzic (latérale babord), la Horaine (cardinale nord).

Les perches : Linkin (lat. tribord) et la Durante (idem).

Les bouées : Cribineyer (lat. babord), Pierre Jean Rouzic (lat. tribord), la Fronde (idem), les Couillons (cardinale ouest), les Dervinis (card. sud), Roche Guazer (lat. babord, sifflante).

Ma photo : la Roche Bernard par une fin d'après midi, août 2003.

Devinette : à quel port de la Manche accède-t-on si on passe au voisinages des balises ci-dessus ?

Le Plume vous salue bien.


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vendredi 27 mai 2005

Et l'unique cordeau des trompettes marines

Une journée de travail transpirée dans un Paris moîte de réchauffement climatique - alors, pourquoi pas se reposer un peu les yeux sur un paysage marin, un tant soit peu épargné par la fameuse canicule qui nous a coûté notre lundi de Pentecôte.


Baie de Perros, août 2003. Au fond, les Sept Îles.

La langue française n'a pas de mot spécifique pour ces paysages, alors qu'on n'y voit guère de pays, au sens de campagne, comme dans l'expression ancienne plat pays, ou dans paysan : un paysage marin, c'est beaucoup de mer et pas beaucoup de pays - du ciel aussi, évidemment. L'anglais, qui doit sans doute à ses racines germanique un certain goût pour les mots-valises, parle spécifiquement de seescape. Le français a bien marine mais ce mot ne désigne que le tableau que l'on peut faire de cette vue - la représentation, pas la chose. A rose is a rose is a rose is a rose.

Ce soir-là, tous les voiliers qui avaient passé la journée en mer traînaient un peu avant de rentrer au port, juste assez loin de la côte pour pouvoir regarder le coucher de soleil sur la mer.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : le titre est bien sûr d'Apollinaire ; c'est le texte du poème « chantre », dans Alcools



jeudi 7 septembre 2006

En voiture !

Départ demain à l'aube, plein Ouest - ça faisait longtemps que j'avais promis à un ami de lui faire faire du bateau ; la marée s'y prêtait et la saison n'est pas encore trop avancée. Alors : c'est parti !


Un sloop à l'ancienne passe devant l'île Tomé et la tourelle Bilzic, 9 août 2006.

Je vous tiendrai au courant : il me semble qu'il me reste du temps de connexion sur le wifi du port !

Le Plume vous salue bien.



vendredi 11 août 2006

Pierre du Chenal

Suite des marques remarquables de mon terrain de jeu : la Pierre du Chenal, tourelle de danger isolée (rayée noire et rouge, deux sphères superposées comme voyant).


La Pierre du Chenal et la pointe sud de l'île Tomé, baie de Perros, 9 août 2006.

On n'en voit pas tant que ça, dans la région, des balises de danger isolé. Il y en a une dans les chenaux de Bréhat et une près de Lézardrieux, me semble-t-il, mais je n'en vois pas d'autres. Elles désignent des obstacles qui peuvent être contournés de tous les côtés ; celle-ci est à la jonction des deux chenaux d'accès à Perros-Guirec. En toute rigueur, elle pourrait être une cardinale Est, vu que l'essentiel du caillou qu'elle signale s'étire plutôt vers l'ouest de la tourelle - j'ai vérifié ça, vu de la terre, à pleine marée basse tout à l'heure. Ceci dit, moyennant de ne pas la frôle par l'Ouest, il n'y a pas de problême majeur.

Peu après avoir pris cette photo, je me suis pris au jeu de tirer la bourre avec le bateau que l'on distingue au fond à gauche. Je ne suis pas particulièrement régatier, mais tout de même... En solo, ça veut dire que le pilote automatique reste en standby sauf de manière ponctuelle : on fait tout de même mieux marcher un bateau en le barrant à la main ! Et enchaîner les virements tout seul comme un grand, c'est crevant, mais c'est aussi assez exaltant, finalement.

D'ailleurs, hier soir, j'ai repéré un bateau qui louvoyait comme moi et qui ressemblait fort à mon voisin de ponton - un bateau rigoureusement identique au mien. Je me suis donc fait un petit plaisir en le rattrapant sans pitié... On est gamin ou on ne l'est pas.

Quant à mon adversaire momentané d'avant-hier, je l'ai bel et bien rattrapé au louvoyage, assez difficilement il faut le dire. Et il s'est empressé de me dépasser au portant un peu plus tard... On ne peut pas gagner à chaque coup.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 28 août 2005

De l'inconvénient des photos d'archive

En passant le phare de la Corne et la tourelle des Trois-Pierres cet après-midi, il faisait grand beau. Pas comme en juillet dernier lorsque cette photo a été prise...


L'estuaire du Jaudy, 27 juillet 2004.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 14 mai 2004

Points de suspension

Le sillon de Talbert est un endroit unique : une languette de galets sur un plateau rocheux, entre les estuaires du Jaudy à l'ouest et du Trieux (avec l'archipel de Bréhat) à l'est. Plus tout à fait de la terre, puisque seule y survit une maigre végétation halophile, entouré par de la pas tout à fait mer, tellement le coin est pourri de cailloux. Deux littoraux bien différents, caillasse et goémon à l'ouest, du côté des coups de vents, vase, herbes et salicornes à l'est dans les eaux calmes. Et comme partout en Bretagne nord, deux paysages différents pour un même endroit, au rythme des marées.

Au large, le phare des Héauts de Bréhat est le point le plus septentrional de Bretagne et marque de son feu visible à 24 milles nautiques la frontière marine entre Trégor et Goëlo. Entre le phare et le Sillon, la passe de la Gaine, large de quelques dizaines de mètres, permet aux petits navire de profiter par beau temps d'un raccourci conséquent entre Tréguier et Lézardrieux.


Photo prise à marée basse en août 2003 à Pleubian-Larmor (22).

Le Plume vous salue bien.


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dimanche 25 juillet 2004

Plouaret-sur-Seine ?

Allez, je ne résiste pas malgré mes grandes déclarations d'hier à vous sortir ce RER égaré en gare de Plouret-Trégor (22), pris hier midi.

Résultat d'un détournement de train d'un banlieusard épris de grands espaces ? "À Landerneau, et en vitesse !" Mystère.

Le Plume vous salue bien.



samedi 16 avril 2005

À l'ouest, mais moins

Tiens, pour le week-end, ce petit bout du monde, face à l'île de Bréhat : Loguivy-de-la-Mer, petit port de pêche à quelques kilomètres de Paimpol. On y ramène un tonnage assez conséquent de crustacés, ce qui donne lieu à des manœuvres un peu délicate de semi-remorques équipés en viviers, slalomant entre les muret de granit pour aller chercher leur cargaison de homards.


Loguivy de la mer, en Ploubazlanec (22), juillet 2000.

Un peu plus au large, la tourelle rouge-noire-rouge du Rompa (« danger isolé ») marque le rétrécissement du chenal du Ferlas, la passe sud de Bréhat. Au fond, c'est l'archipel bréhatin et sa pagaille d'ilôts et de rochers.

Le Plume vous salue bien.



samedi 24 juillet 2004

Pendant ce temps là, quelque part, des vaches regardent passer un train


Entre Plouaret et Lannion, vue du TER, aujourd'hui, vers 13h55.

Back to the basics en somme : la bonne couleur d'herbe, la bonne couleur de ciel, la bonne couleur de vache laitière. Un voyage en train, comme un retour : pendant toute une période de ma vie, j'ai eu l'impression de partir toujours, de n'arriver jamais ; maintenant, je peux faire des aller-et-retour et avoir dans les deux sens la sensation de rentrer chez moi. Serait-ce quelque chose comme l'âge adulte ? Moi qui pensais que ça n'arrivait qu'aux autres !

Voyager en photographiant, c'est aussi quelque chose d'assez nouveau pour moi. Longtemps je me suis refusé à voir le monde au travers d'un objectif ; puis j'ai pris des photos lorsque des situations particulières l'appelaient. Maintenant, blog et appareil numérique aidant, je photographie beaucoup, pour trouver l'image qui dira quelque chose. Du coup, quand vient l'heure du choix, hésitations : d'un côté, des curiosités, des monceaux de bois répandus sur un quai désaffecté à Lamballe, comme posés là par un ouragan méticuleux ; ou bien, une rame de RER au couleur du "transilien" en gare de Plouaret-Trégor, face au café de l'abattoir. Et puis, d'un autre côté, des photos qui sans guillemets ni points d'exclamation parlent d'un ici et maintenant.

Des vaches, par exemple. Qui regardent passer mon train.

Le Plume vous salue bien.



lundi 26 juillet 2004

Amers remarqués

Après le train et le vélo, le bateau : virée à Tréguier, par un vent de Nord-Ouest force 3-4, donc un vent de travers parfait, ciel légèrement nuageux, sans plus. Nickel, quoi. A part le maquereau qui se refuse à mordre... On allait trop vite pour lui, c'est sûr.


Bouée "Petit Penn-ar-Guezec", face à Plougrescant (22), aujourd'hui, vers 16h.

L'entrée de la rivière de Tréguier est marquée par un alignement parfait, deux phares à 137° permettant de parer tous les dangers. A un détail près tout de même : de jour, ces deux phares ne sont que des pignons blancs parmi d'autres sur les pentes plus ou moins boisées, absolument invisible. Les instructions nautiques donnent heureusement un autre alignement (un clocher par un château d'eau) qui permet de repérer la première bouée du balisage ; de là on rentre à vue, de bouée en bouée (ou en tourelle ou en perche).

Par contre on voit fort bien un autre alignement, dont on n'a que faire en l'occurrence : à droite de la bouée et du clocher de Plougrescant, il y a une tour blanche et noire ; un peu plus à droite, un mur blanc avec une bande verticale noire. Leur alignement donne l'axe d'une passe assez spectaculaire, la passe de la Gaine (ça donne une idée de sa largeur), qui sur une grosse dizaine de kilomètres passe à travers les cailloux pour déboucher sur l'archipel de Bréhat, en passant entre le phare des Héauts et le sillon de Talbert. Maintenant, pour les repérer depuis l'est de la passe, ça doit être coton...

Y aurait-il lieu à proverbe ? Parmi tous les amers remarquables, ce que l'on remarque le mieux sont précisément ceux qui ne nous indiquent pas notre chemin. Ou quelque chose comme ça. A vous de voir.

Le Plume vous salue bien.


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dimanche 27 mars 2005

Basse mer

Aujourd'hui, petit brouillard toute la journée ; déjeuner à une dizaine de personnes, cousins, cousines, enfants d'yceux... Et puis excursion dans les cailloux de Plougrescant. La mer y est soupoudrée de rochers, des granits dénudés qui se découpent sur un ciel un peu gris.


L'anse de Porz Scaff à Plougrescant, cet après-midi.

À marée basse de petites grèves se dégagent, abritées par les récifs du large. Les plaisanciers locaux y échouent leur bateau ; le mien reste à une distance respectueuse de ces parages !

Le Plume vous salue bien.



vendredi 24 novembre 2006

Armor

Me voici confonté à la rude tâche de présenter une photo du département des côtes d'Armor. Rude, parce que ce sera la centième photo de ce département sur ce blog, si l'on compte ses diverses incarnations... Et du coup, je m'en sors par une pirouette : la photo présentée ici est pratiquement identique à une photo utilisée il y a plus d'un an - même endroit, même jour, mais avec mon boitier reflex et au lieu de mon appareil numérique.


Anse de Porz Scaff, Plougrescant, 27 mars 2005.

On parlait hier de nom de département ; celui-ci a la particularité d'être un pléonasme : ar mor, c'est la mer et, par extension, la Bretagne littorale par oppostion à la Bretagne des forêts, ar goat. Les Côtes-d'Armor, ce sont donc les côtes du bord de mer. Un vrai scoop. Évidemment, ce département, il ne s'appelait pas comme ça : j'ai (en partie) grandi dans le département des Côtes-du-Nord, qui portait sans complexe ce nom depuis 1789. Mais voilà : le champ lexical boréal faisait paraît-il fuir le touriste - à mon avis plus intimidé par la présence périodique pendant les années 70 de pétrole brut sur les plages et, depuis les années 80, la présence constante d'algues vertes sur les plages et d'odeur de lisier dans les campagnes. Mais bon : de nom le département a changé, pas de raison après tout que les réactionnaires de la côte Sud soient les seuls à avoir un nom celtisant.

Et puis, Armor, ce n'est pas si malheureux comme nom : ça évoque ces paysages marins fantomatiques de roches suspendues entre le ciel et l'eau gris-vert de la Manche. Comme ce dimanche de printemps sur le littoral trégorrois.

Le Plume vous salue bien.



samedi 17 juillet 2004

l'air de ria

La Bretagne Nord ce n'est pas que les rocs battus par les vents, c'est aussi les fonds d'estuaires tranquilles avec les pêches-promenades échoués aux milieu des champs. On tombe dessus au hasard d'un tournant -- mon tirant d'eau m'interdit ce genre d'endroits, par contre mon vélo m'y amène sans problème.

Tout à l'heure, en prenant les petites routes, je suis tombé sur tout un tas de petits villages où je n'avais jamais mis les pieds en 32 ans de Trégor (bon les 4 premières je n'en ai pas beaucoup de souvenirs). Trézeny, Lanmérin, Langoat, Troguéry et celui-ci, Pouldouran, près de la Roche-Derrien, sur une branche de la ria du Jaudy.


Pouldouran (22) à marée basse, tout à l'heure, vers 16h30 et 30km.

Le Plume vous salue bien.


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samedi 19 août 2006

Lieue de grève

Il faut parfois faire des sacrifices pour faire des photos. Par exemple, ouvrir la fenêtre de la voiture tout en roulant le long de la lieue de grève - cette vaste plage entre Saint-Michel-en-Grève et Plestin, aux confins Ouest des Côtes d'Armor, infestée depuis près de vingt ans maintenant par la prolifération des algues vertes.


La lieue de grève vue de la route, 3 août 2006.

J'essaye cependant de me réaccoutumer à l'actualité, de laquelle je m'étais sciemment coupé ces dernières semaines. Pas évident : quand j'entends la radio se lamenter sur le sort d'une Française qui s'est rendue, enceinte, dans un pays où elle était sous le coup d'un mandat d'arrêt, et qu'au lieu de déplorer son manque du plus élémentaire bon sens on crie au scandale parce qu'elle risque d'accoucher en prison, ça me donne envie d'éteindre la radio vite fait.

Et que se passe-t-il si je ne suis pas assez rapide pour couper le son ? J'apprends que la France, grande puissance d'envergure mondiale comme chacun sait, s'apprête à assumer sa vocation historique au Proche-Orient en amenant la Paix aux petits Libanais : deux cent troufions, oui Monsieur, pas un de moins. Dont une bonne part de troupes du génie, solidement armées de pelles et de pioches. C'est que, voilà : si on envoyait de vrais soldats, ils seraient bien obligés de remplir le mandat que leur donne le Conseil de sécurité des Nations unies, à savoir notamment de désarmer le Hezbollah. Lequel risque fort de ne pas se laisser désarmer comme ça. Il y aurait donc des coups à se prendre, ce qui fait mal, et des coups à donner, ce qui risquerait d'écorner la prétendue politique arabe de la France. Donc : courage, fuyons...

Finalement je préfère encore le beach volley à Saint-Michel-en-Grève. S'il n'y a pas trop de soleil et que le vent est de terre, l'odeur est finalement bien meilleure que celle qui émane du quai d'Orsay.

Le Plume vous salue bien.