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Des photos et des jours

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samedi 25 février 2006

Encore des archives

Quand je parle, de sources, d'archives, de documents et tout ça, certains de mes lecteurs savent parfaitement de quoi il retourne, mais je pense que pour d'autre, ça reste un peu vague, concrètement, un dossier d'archives.

Évidemment, c'est très variable : ça peut se présenter sous forme de registres (comme celui qu'on appercevait sur la photo d'hier), ça peut être des plans, mais le plus souvent, l'unité de base, c'est le carton. Un carton, c'est une boite de taille normalisée, quelque chose comme 40×28×15cm à vue de nez, en carton gris et fermé par un ruban noué. Sur l'arrière, une cote, qui correspond à un emplacement sur un rayonnage dans les labyrinthes de couloirs des dépôts d'archives.

Pour les magasiniers, ça s'arrête là. Pour vous, ça ne fait que commencer. Vous dénouez le ruban, vous ouvrez le carton (dans le sens de la longueur, pas évident, on n'a jamais assez de place) et vous sortez son contenu. Ce sera peut-être quelque chose comme ça :


Des archives du XVIIIème siècle classées dans des chemises du XIXème et emballées dans du papier kraft du XXème. Photo prise aux archives nationales, hier après-midi, en plein XXIème siècle.

Un tas de feuilles volantes, parfois des grands formats pliés en quatre, parfois des cahiers cousus, le tout généralement rassemblé en chemise - parfois des liasses reliées par une sangle, contenant elles-même des chemises. Suivant les cas, les pièces elles-même sont numérotées et triées ou plus ou moins en vrac.

Et que disent ces pièces ? Là ça peut être tout ce qu'on veut... Une particularité des archives, c'est qu'elles rassemblent des pièces qui n'étaient pas faites pour ça. Seul point commun : ce sont des documents qui émane ou ont été reçu par une administration. C'est large, mais si vous avez demandé cette cote, c'est sans doute que vous avez des raisons de penser qu'elle contient des éléments pouvant vous intéresser.

Problème annexe : pourquoi avez-vous demandé ce carton, et pas un autre ? Deux possibilités, à la base : soit vous l'avez trouvée dans un inventaire, soit c'est une cote que vous avez trouvée dans la bibliographie d'un ouvrage d'historien. Pas de honte à ça, d'ailleurs : votre objectif n'étant pas identique à celui de l'ouvrage en question, vous ne tirerez pas les mêmes infos des sources. Et l'ouvrage est dans votre biblio, évidemment. Le premier cas, ça suppose de savoir où chercher dans les inventaires, ce qui n'est pas toujours évident : il faut savoir où chercher, dans quelle série, et pour commencer dans quel dépôt. Le flair, le flair !

Le Plume vous salue bien.

P.S. : un cadeau-prime à qui devine la cote des documents de la photo !



vendredi 24 février 2006

Fin du suspense

Victoire, victoire, j'ai mis la main sur ce fameux mémoire de 1775 que je cherche depuis des lustres. Travailler uniquement sur une traduction anglaise, c'était un tantinet contrariant, tout de même. Même si la traduction en question était parfaitement convenable, à première vue.

En plus : première séance de travail depuis la réouverture du centre d'accueil et de recherche des archives nationales, rue des Quatre-fils, après cinq ans de travaux. Je n'y avais mis les pieds qu'une fois, quelques semaines avant la fermeture, et n'avais alors pas passé le stade des inventaires. Je découvrais donc ce matin la salle de lecture. Franchement agréable, cette salle - avec un éclairage naturel digne de ce non ; il n'y a qu'à la BNF qu'on planque les lecteurs au sous-sol. Moins de lumière à la salle des inventaires mais on en a moins besoin ; par contre et en guise de compensation, on y capte sans problème les réseaux wifi non protégés des immeubles d'en face.


Ambiance studieuse au CARAN aujourd'hui.

Au premier plan, un registre tiré d'une série où je commence tout juste à mettre les pieds. Et je réalise, bien sûr, qu'il va falloir faire beaucoup plus que d'y tremper le gros orteil...

Mais bon, je n'en ai pas un besoin si urgent que ça pour écrire mon chapitre 2, ni même pour le chapitre 3 d'ailleurs. Et encore moins pour la communication que je dois écrire d'ici samedi en huit. Va falloir prioritiser, là.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 23 février 2006

Une cote à suspens

Commandé pour demain une cote d'archive sur laquelle règne un certain suspens : j'ai bon espoir que ce carton contienne un document après lequel je cours depuis novembre 2004.

Résumons : il s'agit d'un rapport écrit en 1775 par un officier reconverti dans les forges, parti étudier en Angleterre les techniqes anglaise de fabrication des canons. J'en ai trouvé une première mention dans un article récent (mais affreusement erroné) de la Welsh History Review que j'ai lu à la British Library, qui en cite une traduction anglaise parue en 1948 dans le journal interne d'un sidérurgiste anglais - également consulté à la British Library. Ladite traduction se réfère en note à une cote des archives nationales françaises qui se révèle être une fausse piste. Plein de choses intéressantes, mais fausse piste tout de même.

Lors de mon passage à la Library of Congress de Washington, j'ai parcouru un recueil d'article de l'auteur de cette traduction. J'y ai trouvé une autre cote des archives nationales, celle que je dois consulter demain.... Je vous dirais demain soir le résultat.

En attendant, une photo qui ne date pas de 1775, mais de 1985 tout de même, alors que je gaspillais mes premières péloches :


Le Belem au port de Lorient, juillet 1985.

Voici un navire qui, malgré la déco du bordé évoquant des sabords, n'a que je sache jamais porté de canons : lui, son truc, c'était plutôt de transporter le café entre l'Amérique du Sud et le Havre.

D'ailleurs, comme je dis de temps en temps : il faudrait vraiment que je retourne au Havre, un de ces jours. Ses quais me manquent. Et ses grues. Et ses remorqueurs. Et les cheminée de l'usine électrique.

(Zut : je viens de rater la finale du curling féminin à la télé, en direct de Pinerolo. Je ne sais pas si je vais m'en remettre.)

Le Plume vous salue bien.



mercredi 22 février 2006

Rhume aviaire des pieds

Notre ministre transcontinental à l'outre-mer s'est rendu célèbre à la Reunion en comparant la chikungunya qui sévit sur cette île à une « grosse grippe » ; ce blog est quant à lui en mesure de vous révéler en exclusivité que la grippe aviaire est en réalité un vilain rhume. Et la cause en est flagrante : les oiseaux, bipèdes comme vous et moi, prennent froid aux pieds.


Comme une autruche en hiver : jardin des plantes, 23 février 2005.

J'en finis avec ce sujet. Des heures de journaux télévisés pour une épizootie transmissible à l'homme dans certains cas limités ; quelques minutes de-ci, de-là (principalement pour parler des conséquences sur le tourisme) pour une maladie qui tue dans un département français. Comment dire...

Évidemment, si d'aventure le virus de la grippe aviaire devait se combiner avec un virus humain pour donner naissance à une épidémie - ça c'est produit dans le passé - ce sera sans doute dans une zone sous-médicalisée, au sein de populations peu informées et mal soignées, au Soudan, au Nigéria ou au Zaïre. Loin des caméras de télévision.

Le Plume vous salue bien.



mardi 21 février 2006

La maladie du piaf fou

Voilà : la fin du monde est arrivée ; un canard d'origine douteuse s'est jeté sur nos poulets de Bresse avec tout plein de virus aux noms bizares. Les journaux télévisés y consacrent les deux tiers de leur temps d'antenne, pour s'étonner ensuite que le pékin moyen s'alarme. Le pékin moyen, quant à lui, a la faiblesse de penser que, si les télévisions consacrent la quasi totalité de leurs journaux à parler de ça, c'est que ça a peut-être une certaine importance. Et les journaux télévisés ajoutent à leur temps d'antenne pour faire état de la réaction de la rue...

Évidemment, tout ça était prévu de longue date : nos canards, c'était fatal, allaient avoir de mauvaises fréquentations pendant leurs vacances d'hiver. Mais le pire, on n'en parle pas : c'est l'encéphalopathie spongiforme aviaire, la maladie du piaf fou. Et je le prouve.


Un ibis rouge au jardin des plantes, 15 mars 2005.

Heureusement, l'individu est sous bonne garde ; toute la ville est sous clé ; le principe de précaution, respecté - le principe de précaution ! Il y aurait beaucoup à dire sur ce concept. Ce n'est pas le moment, je suis attendu pour une soirée sushi.

De poulet, les sushis.

Just kidding.

Le Plume vous salue bien.



lundi 20 février 2006

Bouddha et ses potes

Dans la foulée de l'image d'hier - qui représentait sans aucun doute un bouddha, mais j'avoue ne pas savoir lequel - une autre image du temple du grand bouddha de Nara, à l'intérieur du bâtiment celle-ci :


Un des balaises à Bouddha, Daïbutsuden, Nara, août 1998.

Eh : les bouddhas sont par principe non violents, mais quoi, les temps sont durs, alors ils sont escortés par des potes plutôt trappus et dans le genre virils. Celui-ci a l'air équipé pour prendre des notes ; je doute que ce soit pour distribuer les bons points.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 19 février 2006

Dimanche soir, bonsoir

Je me traîne un peu ces jours-ci, et je n'ai évidemment pas encore fait le tiers de ce que j'aurais voulu faire ce week-end. Vu l'heure, ça risque de faire juste.

Mais ça ne m'empêchera pas de passer vous faire mes salutations quotidiennes...


Statue en bois de cèdre, à l'extérieur du temple du Daïbutsu de Nara, Japon, août 1998.

Sur, ce, eh bien...

le Plume vous salue bien.



samedi 18 février 2006

Que d'eau, que d'eau !

La carte est formelle : entre Mountain Pass (California), qui marque l'entrée dans le Great Basin dont je parlais l'autre jour, et Primm (Nevada), l'Interstate 15 traverse un lac asséché : Ivanpah dry lake. Que voici.


Ivanpah “dry” lake, San Bernardino County, Californie, août 2004.

Pourtant, un tube des années 70 nous disait :

I went in the desert on a horse with no name
It felt good to be out of the rain...

America, Horse with no Name.

On ne peut plus compter sur rien : nous, quand on arrive dans le désert, il pleut.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 17 février 2006

Saint-Mathieu

Le phare des Vieux Moines dont je parlais mercredi doit son nom, je l'ai dit, aux ruines de l'abbaye toute proche. Mélange de vieilles pierres et de signalisation maritime :


Pointe Saint-Mathieu, 8 juillet 2000, en fin d'après-midi.

De droite à gauche : le sémaphore, d'où la marine nationale surveille les abords de la rade de Brest ; les ruines de l'abbaye ; au milieu de celles-ci, le feu secondaire de Saint-Mathieu (scintillant rapide vert, blanc ou rouge suivant le point de vue, élévation 26m, visible à 11 ou 14 milles nautiques) ; derrière l'ancienne abbatiale, le phare principal (tour tronconique blanche à haut rouge de 37m, un éclat blanc de 0,2s toutes les 15s, élévation 56m, visible à 29 milles). Alligné avec le phare de Kermorvan, à l'entrée du Conquet, il marque l'axe d'un chenal particulièrement périlleux, le chenal du Four.

À se promener à pied un soir d'été, le péril est plutôt limité. On contemple l'archipel de Molène, la presqu'île de Crozon ; par beau temps, on voit très bien Ouessant et on devine sur l'horizon le phare de l'île de Sein. Dans les champs voisins, quelques vaches et un brave canasson. Un bout du monde plutôt avenant, quoi.

On sera plus prudent sur la route du retour, de nuit, après un bon repas, sur les petites routes du pays léonard.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : merci à l'ouvrage « Feux et Signaux de brume, volume CA » du service hydrographique et océanographique de la marine ainsi qu'à la carte 7149 du même SHOM (« du goulet de Brest à Portsall, île d'Ouessant ») pour les détails nautiques.



jeudi 16 février 2006

Great Basin

Paysage marin hier, paysage aussi peu marin que possible aujourd'hui. Le Great Basin, c'est cette partie du continent nord-américain, de Salt Lake City à Las Vegas, où les rivières n'arrivent pas à la mer - il faut dire qu'il n'y a pas beaucoup d'eau dans les rivières, to begin with.


Un yucca dans le désert, Red Rock Canyon, Nevada, août 2004.

À l'autre bout de ce désert, la baisse du niveau du grand lac salé de l'Utah a remis au jour la Spiral Jetty de Robert Smithson, œuvre fondatrice (et peut-être tout simplement le chef d'œuvre) du land art, qui parle d'humain, de temps et d'éternité au milieu de ce grand rien.

Je ne résiste pas à l'envie de citer un extrait des instructions à suivre pour aller voir l'œuvre en question :

From this location, the trailer is the key to finding the road to the Spiral Jetty. As you drive slowly past the trailer, turn immediately from the southwest to the west (right), passing on the south side of the Dodge, and onto a two-track trail that contours above the oil-drilling debris below. Only high clearance vehicles should advance beyond the trailer. Travel slowly--the road is narrow, brush might scratch your vehicle, and the rocks, if not properly negotiated, could high center your vehicle. Don't hesitate to park and walk. The Jetty is just around the corner.

(extrait de http://www.spiraljetty.org/)

Si ça vous tente...

Le Plume vous salue bien.



mercredi 15 février 2006

Vieux Moines

J'ai été assez prolifique hier, comme le prouvent les entrées que j'ai écrites dans trois de mes quatre weblogs - je le serai moins aujourd'hui, qu'on se rassure.

Un paysage marin, tout simplement :


Balise Les vieux moines, pointe Saint-Mathieu, août 2000.

Plus qu'une tourelle, pas tout à fait un phare - juste en dessous de l'ancienne abbaye de Saint-Mathieu et du phare du même nom, tout au bout de la Bretagne...

Le Plume vous salue bien.



mardi 14 février 2006

Salmigondis de tourterelle

Tel est, semble-t-il, le plat du jour, si j'en crois radios et télévisions. Sans doute un effet du vieillissement sur mon cerveau aigri, mais je confesse rester de marbre à l'égard de cette prétendue fête qu'on nous enfonce de gré ou de force dans le gosier. De marbre, et peut-être légèrement nauséeux. J'entends bien : une occasion de témoigner son affection à la personne qu'on aime ne peut pas être une mauvaise chose. Mais tout de même, un peu de pudeur - c'est privé, ces choses là, et ça n'a pas à être soumis au rythme du calendrier des quinzaines commerciales, entre soldes d'hiver et semaine du blanc !

Tiens, plutôt que ces cœurs rose bonbon, je préfère l'image de ces amoureux japonais, assis par couples bien espacés et rigoureusement équidistants le long de la rivière Kamo à Kyoto ou du front de mer à Kobe, et qui ensembles regardent le temps passer.


Kobe, 30 août 1998. Photo de Madame Plume, je crois.

Le Plume vous salue bien.



lundi 13 février 2006

Ingénions-nous

J'avais écris une longue entrée à propos du concept d'ingénieur en histoire des techniques, illustrée par cette photo des environs de la porte de Pignerol, à Briançon, que je vous avez déjà montrée.


Briançon : travaux d'adduction de la ville haute, cliché de juillet 2005.

À la réflexion, l'entrée est bien trop longue pour ces pages et est donc partie dans la rubrique histoire de dire où vous pourez la retrouver. J'y ajoute tout de même que je tombe à l'instant sur un passage du bouquin d'Hélène Vérin qui cite en exemple de la naissance du corps des ingénieurs des Ponts-et-Chaussées les travaux de la route de Briançon à Pignerol, entrepris en 1679 (Hélène Vérin, La gloire des ingénieurs, p.201). Comme quoi mon illustration n'était pas mal choisie, ah, mais !

Le Plume vous salue bien.



dimanche 12 février 2006

The sea, the sea

Une petite sortie hors de Paris, voir des gens qu'on aime bien, ça ne fait pas de mal. En prime ça m'a permis d'utiliser mon dernier jouet - enfin, mon avant-dernier, en fait : un récepteur GPS. Eh, il me faut bien ça.

Et du coup, forcément, ça me fait penser à la mer. Logique, non ?


Will Rogers State Beach, Los Angeles, août 2004.
34°02' de latitude nord, 118°32' de longitude ouest.

Le Plume vous salue bien.



samedi 11 février 2006

Brouillard au pont de Tolbiac

Suite du précédent. Vous voyez ce que je veux dire.


Rue Neuve Tolbiac, 23 février 2005.

Le Plume vous salue bien.



vendredi 10 février 2006

Envie d'été

Fatigué.

Envie qu'on soit en vacances, envie que ce soit l'été.

Envie de bateau.


Après le carénage. Perros-Guirec, juillet 2004.

Alors tant qu'à faire j'aimerais que l'été soit plus beau que sur la photo ; que le carénage soit fait par enchantement avant même que j'aie à m'en occuper ; que mes problèmes de poulie de tête de mat se réglent de la même manière. Et de W.C. marins aussi pendant qu'on y est, tiens.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 9 février 2006

D.O.B.

Je ne m'étendrais pas sur mon anniversaire - j'ai beau être resté un grand enfant, je dois reconnaître que le temps qui passe me réjouis moins que quand j'en était un petit. Enfin, j'ai tout de même été gâté à souhait, ça je ne suis jamais contre. Mais le Dob dont il s'agit ici n'est pas (ou pas seulement) l'abréviation anglaise de « date de naissance. »


Mister Dob, figurine de Takashi Murakami, sur nos étagères, février 2004.

Vous avez peut-être observé les petits personnages de la vignette qui orne la marge droite du bandeau de titre. Ou en tout cas qui remplit ce rôle à ce jour ; pas exclu que je change ça de temps à autre. Ces deux charmantes figurines montées sur une marguerite sous Prozac et brandissant des têtes de mort, ce sont Kaïkaï et Kiki - d'ailleurs, c'est écrit sur leurs grandes oreilles. Ces figurines sont des versions miniatures des sculptures de l'artiste japonais Takashi Murakami, dont nous avions découvert le travail au musée des beaux-arts de Boston en 2001 ; il a exposé depuis en Europe, y compris à Paris.

Dans sa galerie de personnages inquiétants, revenus des dessins animés pour se venger, voici Mister Dob - lui aussi c'est écrit sur ses oreilles. Bonsoir, Mister Dob.

le Plume vous salue bien.



mercredi 8 février 2006

Portrait de couple

Tombé par hasard là dessus en parcourant ma photothèque :


Chandelier pascal, Castille-Léon, fin XVème siècle.
New York, musée des Cloisters, septembre 2004.

Plutôt mignons, non, Adam et Ève - le brave Adam a encore son casse-croute à la main, sale affaire ! Quant à l'anatomie d'Ève, elle plaide pour l'inexpérience de l'artiste en matière de nus féminins.

Bah ! Pas si souvent non plus que je mets des photos de nus dans ce blog, finalement.

Le Plume vous salue bien.



mardi 7 février 2006

(Sinon rien)

Loin des boulevards, petit détour par le « grand chenal » de la baie de Morlaix :


Tourelle Ricard, près du château du Taureau, baie de Morlaix, été 2001.

Exercice : sachant que la photo est prise du pont d'un bateau, que les tourelles sont généralement peinte de telle sorte que la peinture de couleur s'arrête à peu près au niveau des plus hautes mers, comment était la marée à ce moment précis ?

Le Plume vous salue bien.



lundi 6 février 2006

Hue cocotte !

Allez, après un dimanche un peu rude, on remet le pied à l'étrier. Voyez plutôt :


La statue de Marc-Aurèle au Capitole, Rome, février 2001.

Merci à une gentille lectrice de Rome (Italie) de m'avoir aidée de ses souvenirs plus frais que les miens pour ajuster les couleurs de cette photo que la numérisation avait passablement déporté vers le rouge. Me demandez surtout pas pourquoi.

On notera par ailleurs que d'étrier il n'y a point, non plus d'ailleurs que de renies, ce qui s'explique sans problème par la difficulté qu'il y aurait à sculpter lesdites reines. On s'étonnera par ailleurs de la tenue d'équitation du Monsieur ; je ne lui conseille pas le trot enlevé dans ces conditions.

Un aveu : j'étais persuadé qu'il s'agissait d'une statue d'Hadrien pour je ne sais quelle raison ; j'ai bien fait de vérifier une autre photo que j'avais prise du socle de la statue - vu que je suis du genre à rester vingt minutes à déchiffrer les inscriptions sur le socle des statues :

IMP. CAESARI DIVI ANTONINI. F. DIVI HADRIANI
NEPOTI DIVI TRAIANI PARTHICI PRONEPOTI DIVI
NERVAE ABNEPOTI. M. AVRELIO ANTONINO PIO
AVG. GERM. SARM. PONT. MAX. TRIB. POT. XXVII
IMP. VI. COS. III. PP . S . P . Q . R

D'où l'on déduira bien sûr que Marc-Aurèle, représenté dans la 27ème année de son « règne, » père de la patrie, était le fils d'Antonin, neveu d'Hadrien, petit-neveu de Trajan et arrière-petit-neveu de Nerva - étant donné bien sûr que ces filiations sont adoptives, des filiations politiques. Et on observera que l'autorité impériale n'a rien d'un donné naturel à Rome : c'est un enchevêtrement de légitimités qui toutes préexistaient à l'Empire, puissance du tribun (trib. pot.), consulat (cos.), grand pontife (pont. max.), etc. D'où mes guillemets à « règne. »

On observera par ailleurs que, pour un moderniste, voire un contemporanéiste, j'ai de bons restes d'histoire antique, non ?

Le Plume vous salue bien.



dimanche 5 février 2006

La saison du pélican maigre

Fatigué. Dure journée. Sale temps, microbes. Dimanche à médecin de garde et vaisselle du samedi soir.

Dans mon poste radio des bateaux coulent et des fanatiques hurlent - manipulés de lanière sui flagrante qu'on en rirait presque. Les fanatiques sont manipulés. Pas les bateaux.

Il y a un peu moins d'un an j'étais parti en safari photo au cimetière du Père Lachaise ; parmi les diverses photos que j'y ai prises, ce drôle d'oiseau, un beau symbole pour l'hiver qui s'éternise. Un pélican, sans doute, du delta du Danube ou de la Volga - mais ce qui importe c'est l'œil, sévère et inexpressif à la fois. Nous sommes dans la saison du pélican maigre.


Père Lachaise, 19 mars 2005.

D'un autre côté, j'ai un travail intéressant, des études, des lectures ; je vis dans un appartement agréable et qui nous ressemble ; j'aime ma femme et j'aime bien mes amis. De quoi botter les fesses à ce fichu pélican !

Le Plume vous salue bien.



samedi 4 février 2006

Perchoir à mouette

Face à une actualité plutôt sinistre, voici un spectacle plutôt rassérénant : la statue équestre de Louis XIV, un des rois les plus guerriers de notre histoire, réutilisée comme perchoir par une mouette de passage. Pas certain que ç'ait été l'objectif du Bernin en créant cette statue.


Le Louvre, dimanche dernier.

Les mouettes dans Paris, c'est tellement mieux que les pigeons !

Le Plume vous salue bien.

P.S. :Relancé l'activité de ma rubrique Cartes sur table. Bah oui, quoi, je l'aime bien, cette rubrique.



vendredi 3 février 2006

En vrac

Factoïdes et idées éparses du jour :


Jardins du Palais-royal, dimanche dernier.

Ça ferait plutôt un trèfle à six feuilles, ce qui commence à faire beaucoup. Plutôt une fleur - mais pas une fleur de trèfle, bien sûr.

Fin du bric-à-brac.

Le Plume vous salue bien.



jeudi 2 février 2006

Vauban

Pas beaucoup d'architectes en France qui ont laissés autant d'œuvres derrière eux que Vauban (1633-1707). Enfin, architecte, je ne pense pas qu'il se serait désigné comme ça. Ingénieur militaire, plutôt, probablement. Enfin, si j'en crois le bouquin de Langins sur la question, il a fortifié 160 sites en tout, l'animal. Pas étonnant qu'à la fin de sa vie il ait longuement médité les moyens de remédier à la crise des finances royales : l'avait un peu contribué à la chose... Bref, du Vauban, il y en a un peu partout, de Camaret (Finistère) à Neuf-Brisach (Haut-Rhin). Et la ville haute de Briançon :


la porte de Pignerol à Briançon (Hautes-Alpes), juillet 2005.

Pignerol, j'en ai déjà parlé, c'est Pinerolo, au Piémont, l'un des débouchés sur la plaine du Pô des vallées qui descendent du Montgenèvre. Et la route du Montgenèvre, elle part précisément de là. Enfin, partait : maintenant, elle passe un peu à côté, parce que les rues de la ville haute, elles sont un peu justes pour ce genre de trafic.

Voici donc une porte de ville qui est restée une véritable porte - d'ailleurs une inscription sur le mur précise qu'« il est interdit de trotter sous la porte. » Et qui est en même temps la porte d'un col, vu de l'intérieur, et la porte du pays, vu de l'extérieur. Tout ça méritait bien fronton et pilastres, non ?

Le Plume vous salue bien.



mercredi 1 février 2006

Intérieur jour

Une porte a, le plus souvent, deux côtés. Enfin, sur un autre plan, elle en a quatre - mais fonctionnellement, elle en a deux. Généralement, un côté intérieur et un côté extérieur. Voici donc l'intérieur d'une autre porte de cathédrale :


Gênes, cathédrale San Lorenzo, juillet 2005.

Oui : Gênes est comme chacun sait la cité de saint Georges ; sa cathédrale est donc dédiée à saint Laurent. À vrai dire, les conflits entre évêques et bourgeois étant une des valeurs sure du moyen-âge italien, je ne serais pas entièrement surpris qu'il y ait une logique là dedans. C'est un bâtiment du XIIème siècle, mais la façade est plus tardive - elle est paraît-il caractéristique de l'influence du gothique français. Ça ne saute pas aux yeux, il faut le dire : pas évident de faire abstraction du matériau. Ceci dit, en remplaçant mentalement le marbre noir et blanc par de la pierre de paris, c'est vrai qu'on obtient quelque chose de familier.

Je ne me rappelle plus précisément de la datation de cette fresque ; à vu de nez, elle ne doit pas être très postérieure à la façade elle-même, fin XIIIème donc. La peinture italienne ne commence pas au quattrocento... Tiens, quelqu'un sait-il pourquoi les cathédrales françaises ont perdu toute trace de polychromie ? Je crois qu'il est établi maintenant qu'il y en a eu mais je n'ai jamais entendu expliquer pourquoi il n'y en a plus. Y a-t-il un historien de l'art dans la salle ?

Sinon, suite de mes aménagement : la rubrique « cartes sur table » nous a rejoint, cf. les liens. Encore faudrait-il que je l'alimente de temps en temps... Un rouleau de photo en cours de tirage, quelques photos fraîches de Washington possibles ici même à partir de demain.

Sur ce, j'ai le plein du scooter à faire, moi !

Le Plume vous salue bien.



mardi 31 janvier 2006

Par la grande porte

Oui, j'aime bien cette idée des portes. Il faut dire, avec les catastrophes de 20six, pas mal de portes qui claquent dans tous les sens dans la blogosphère !

En fouillant dans mes archives, je trouve, sans grande surprise, qu'une bonne partie des portes qui se cachent dans ma phototèque sont des portes de cathédrales - la plupart d'entre elles ont bien sûr un majestueux portail à l'extrémité ouest de la nef principale, celui qu'on n'ouvrait qu'à l'issue des grand'messes. Du coup, j'aime bien celui de Saint-Samson, à Dol-de-Bretagne :


Le portail ouest de la cathédrale de Dol, 29 avril 2005.

Pas bien spectaculaire ; il faut dire qu'il était manifestement précédé d'une autre structure, à en croire les trace de poutres dans la maçonnerie qui le surmonte. C'est une cathédrale comme ça, inclassable avec sa nef très élancée abritée par une silhouette trapue... À vrai dire, la porte sud du transept est bien mieux conservée, avec son vestibule éclairé par des fenêtres ajourées, comme de la dentelle de granit.

À propos de portail toujours, j'ai un petit peu progressé dans l'interface PHP avec ma base de données, qui devrait devenir une sorte de blog bis avec toutes les fonctions de navigation dont je suis privé sur Blogger. 'Tention, ça risque d'être moyennement accessible ces jours-ci vu que j'améliore petit à petit la chose à mes moments perdus. Je dois reconnaître que je ne suis pas mécontent du mécanisme de récupération du nombre de commentaires, qui est plutôt rusé - mais qui a été très rapide à écrire, vu que contrairement à certaines plateformes que je ne nommerai pas, Blogger fournit une documentation tout à fait décente sur ses modèles et sur son interface.

Par ailleurs, journée de boulot plutôt chargée aujourd'hui. Suis vanné, je sens que je ne vais pas faire de vieux os ce soir.

Le Plume vous salue bien.



lundi 30 janvier 2006

Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée

À première vue, les titres des Comédies et proverbes de Musset comme titre de messages sur ce blog, je ne l'avais pas encore fait. Ou alors pas avec celui-ci.

Envie d'images d'Italie ce soir. Alors voilà :


Gênes, le Palazzo Ducale, 8 juillet 2005.

Pas mal, comme portes, non ? À propos de portes, de portails, et tout ça, j'ai relooké mes pages perso en utilisant la même feuille de style que pour Blogger. À terme, on devrait passer de l'un à l'autre sans même sans rendre compte, si l'on excepte la barre de navigation en haut de page ; c'est comme ça que je compte résoudre le problème de lecture des messages antérieurs dont je parlais. Évidemment, ça suppose que je me replonge dans du code PHP abondant et pas toujours très propre... Che sarà, sarà.

Enfin réussi à poster l'exemplaire défectueux du Evans et Rydén que m'avait envoyé Amazon : la couverture à l'envers, c'est tout de même désagréable. Ça faisait un moment qu'il était emballé mais je l'ai déballé pour revoir les pages qui m'intéressaient le plus : avec ces tocards d'Ashgate publishing, bien malin qui peut prévoir quand je récupérerai un nouvel exemplaire - et si sa couverture en sera dans le bon sens. Bref, bonne chose de faite. Maintenant, il va falloir que je mette à développer la pellicule que j'ai terminée dimanche. Affaire un petit peu compliquée par la résolution de nouvel an que j'ai prise de ne plus confier mes travaux qu'à des studios sérieux. On fera ça un de ces jours.

Le Plume vous salue bien.



dimanche 29 janvier 2006

Promenade

Une jolie lumière ce matin, une pellicule à terminer dans le réflex : après le poulet rôti dominical, promenade dans les rues de Paris. Descendu par le sentier, rue de Cléry puis rue d'Aboukir, place des victoires, presque vide comme souvent. La bibliothèque nationale de France est fermée, la banque du même nom aussi ; au bout de la rue Catinat ses grandes portes solennelles n'appellent pas la rêverie - tandis que l'impasse grillagée de la rue Radziwill chuchote quelque chose à propos de casse du siècle. Le dimanche, pas de raccourci malin par le passage des deux pavillons, mais qu'importe, le jardin du Palais-Royal n'est pas loin.

Dans un coin, une chorale ; sous les arcades il faudra s'arrêter à la vitrine du marchand de décorations et à celle du marchand de pipes. À moins de traverser en ligne droite, s'imprégner de la joie frisquette des jeux de ballon sous les maronniers sans feuilles.

Au centre du jardin, les jets d'eau de la fontaine dessinent un trèfle à quatre feuille d'eau libre entouré de glace. Près des colonnes de Buren, me fais prendre en photo par un quidam alors que je tente de photogaphier les sphères-miroirs avec le Pentax tout en continuant une conversation téléphonique de l'autre main - je n'allais tout de même pas raccrcocher au nez du paternel sous prétexte qu'un rayon de soleil montrait le bout de son nez ! N'ose pas demander au photographe de m'envoyer la photo par e-mail.

Plus loin, les guichets du louvre ; la vaste cour, la pyramide ; l'arc parfait du guichet Sud sur fond de ciel bleu ; et puis la Seine, la Seine.


Pont des Arts, pont neuf et pont Saint-Michel ; la balise rouge et verte du Vert Galant, dont j'ai déja parlé.

Rive gauche, trainé devant les bouquinistes en face de l'Institut ; fini par acheter un traité technique du XIXème siècle qui m'attirait l'œil. Retour en métro, station Cité ; inadéquation habituelle de la fréquence des rames sur cette fichue ligne 4 - et l'on me dit qu'il faut encourrager l'usage des transports en commun. Bah, l'ouvrage de mon ingénieur des ponts et chaussée me fait passer le temps jusqu'à ce qu'une rame acceptable se présente et me ramène à ma porte.

Un dimanche après-midi dans la ville.

Le Plume vous salue bien.



samedi 28 janvier 2006

Hivernal

Attention, ceci n'est pas un scoop : à nos latitudes, en hiver, il arrive qu'il fasse froid. À en croire la radio et la télévision, ce serait pratiquement inouï... Bon, d'un autre côté, ce sont les mêmes qui avaient l'air d'être surpris par la prévisible victoire du Hamas aux élections palestiniennes - quand en on est là, finalement, quoi de plus naturel que de faire un événement de ce qu'il neige en janvier.

Cette introduction pour arriver à une photo plutôt glaciale elle aussi, bien que prise aux environs du quinze août. Et pas dans l'hémisphère sud, non, loin de là...


Les confins de l'inlandsis groenlandais, août 1993.

Étrange paysage que celui des moraines de la calotte glaciaire : les débris de roche sont noirs comme l'encre, la glace est blanche, avec toutes les nuances de gris - pratiquement pas la moindre couleur. De l'autre côté de la limite, avant la glace, on est dans les bruyères et les schistes cryoclastés, avec toutes les nuances de vert, de brun, d'ocre, de mauve. Et là, d'un seul coup, on est transporté dans un monde en noir et blanc. Et si l'on avançait un peu, au delà de cette frange bicolore, il n'y aurait plus que le blanc, sur des centaines et des centaines de kilomètres.

Mais nous n'avons pas été plus loin, bien sûr, n'ayant ni l'expérience, ni l'équipement nécessaire. Et la dizaine de kilomètres de terrain montagneux qu'il fallait faire pour retourner au bateau était déjà bien suffisante.

Tout ça ne nous réchauffe pas, en tout cas !

Le Plume vous salue bien.



vendredi 27 janvier 2006

Aménagement

Petit à petit, je m'installe  j'ai récupéré mes entrées de la rubrique Histoire de dire pour les mettre dans un joli blog rien qu'à elles ; du point de vue de la mise en page, j'explore et je bricole. Avantage de blogger : si on a quelque compétence en matière de création de sites web, on arrive très vite à être dans ses meubles - pas besoin de fouiller dans les recoins du système pour trouver comment modifier le modèle de page.


Le bâtiment « halle aux farines, » ZAC rive gauche, octobre 2005.

Un truc me déplait : pas de système de pagination pour aller vers les messages antérieurs lorsqu'on arrive en bas de la page d'accueil ; il faut directement aller chercher les archives, ce qui peut être un peu lourd. L'indexation dans la base des pages persos devrait permettre de remédier patiellement à ça d'ici peu.

Plus que jamais, vos remarques sont les bienvenues. Ce blog reste ouvert pendant les travaux !

Le Plume vous salue bien.



jeudi 26 janvier 2006

Déménagement

Et voilà : le déménagement de ce blog est désormais officiel. Certes, 20six est sorti de son coma, mais dans quel état... Il reste du travail à faire ici, ça, oui, mais sur 20six, plus envie de me fatiguer - plus confiance, terminé, fini. Je garde là-bas les notes existantes, bien qu'elles ne soient plus accessibles par la base de donnée pour cause de perte des permaliens et que leur mise en page nouveau style soit apocalyptique. Ça me permettra de retrouver vos commentaires, qui sont difficilement transportables ; quant aux anciens messages, je les reproduirais ici petit à petit, afin que d'ici quelques semaines ils soient tous disponibles.


La dernière fois qu'on a déménagé en vrai, ça donnait quelque chose comme ça (Paris, avril 2000).

Bon, comme il y a 600 entrées dans la rubrique principale, ça ne se fera pas en un clin d'œil, sauf si je trouve moyen d'automatiser le processus. Enfin, le moyen je le connais mais ça suppose un peu de programmation, donc ça risque de ne pas être pour tout de suite vu que j'ai pas mal d'autres trucs sur le feu. Quant aux rubriques secondaires, pour le moment, elles disparaissent (si ce n'est bien sûr dans l'ancien weblog où elles restent accessibles). Après tout, je peux très bien parler d'histoire ou de bouquins ici même.

Rappelons la contrainte de départ de ce weblog : chaque jour, un message illustré par une photo - généralement de mon cru, sauf mention contraire. C'est la contrainte que je me suis imposé dès le début, ne serait-ce que parce que pour moi un weblog est une page personnelle avec une dimension temporelle en plus ; je l'ai à peu près respectée, à une interruption majeure près dans les débuts (avril-mai 2004) et quelques éclipses faute d'accès internet ou toutes autres raisons.

Bienvenue ici, donc. J'espère que vous serez quelques uns à me suivre - je n'ai jamais eu un lectorat de journal à grand tirage, de toute manière. N'hésitez pas à me faire remarques, reproches et récrimination si vous le souhaitez : les commentaires sont là pour ça.

Le Plume vous salue bien.